Le porte-parole de la diplomatie iranienne vient de réagir au communiqué de la Maison-Blanche concernant la détention d’espions américains en Iran.
Bahram Qassemi affirme alors dans un premier temps : « Les déclarations de la Maison-Blanche prouvent une fois de plus leur ingérence dans les affaires intérieures de l’Iran et cela est tout simplement inacceptable. »
Qassemi ajoute : « L’appareil judiciaire, les tribunaux et les juges de la RII sont tout à fait indépendants, à l’instar de toutes les démocraties. Nos responsables de la justice agissent conformément aux lois iraniennes et dans le respect de la séparation des pouvoirs. La publication de communiqués menaçants n’influe nullement sur le travail de nos juges. »
À cet égard, Qassemi a rappelé aussi que la nation iranienne avait montré depuis 40 ans qu’elle ne pouvait être dominée et qu’elle ne céderait devant aucun acte de chantage ou pression. Il a invité aussi les autorités américaines à employer un ton plus respectueux envers la nation iranienne.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères ajoute : « Des accusations graves pèsent sur les personnes citées dans le communiqué de la Maison-Blanche. Leur dossier est suivi par la justice iranienne. Concernant Robert Levinski, comme nous l’avons répété à maintes reprises aux autorités américaines, cela fait des années que nous n’avons plus de nouvelles de lui ; c’est-à-dire depuis qu’il a quitté le sol iranien. »
Le haut responsable iranien a rappelé aussi les nombreux cas de manquements à leurs obligations relevés chez les Américains et il a alors sommé leurs responsables de libérer les Iraniens injustement détenus dans les prisons américaines, en demandant aussi par là de ne plus poursuivre de manière injustifiée des Iraniens se trouvant en dehors du territoire américain.
Qassemi a indiqué à ce sujet qu’il y a peu un Iranien est décédé à la suite d’une demande d’extradition.
Vendredi, la Maison-Blanche a tenté d’exercer de nouvelles pressions sur l’Iran en « sommant » Téhéran de rapatrier rapidement des Américains détenus sous peine de se voir infliger de « nouvelles sanctions ».
Le communiqué de Trump indiquait que Téhéran s’exposait à « de graves conséquences » si les Américains qui y sont détenus ne sont pas libérés et renvoyés en Amérique.