Les répercussions de la coalition Iran/Russie/Chine sur les États-Unis

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Les répercussions de la coalition Iran/Russie/Chine sur les États-Unis

De même que Trump et les républicains cherchent à imposer des sanctions contre l’Iran, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions contre la Russie.

En ce qui concerne l’impact des divergences internes aux États-Unis sur l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran et la Russie et en allusion au fait que la coalition Iran/Russie/Chine et l’UE pourraient faire pression sur les États-Unis, Reza Hojjat Chamami, expert en questions internationales, a précisé que l’idée même de ces sanctions pourrait résulter de divergences internes aux États-Unis.

« Trump ne souhaitait guère imposer de nouvelles sanctions à la Russie. En raison de l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle américaine et des pressions qui sont exercées sur les membres du cabinet de Trump et sa famille pour leur relation avec la Russie, l’administration américaine n’est guère intéressée par l’imposition de sanctions à la Russie », a ajouté Chamami.

« De même que Trump et les républicains cherchent à nous imposer des sanctions en violation du Plan global d’action conjoint, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions à la Russie », a-t-il poursuivi en allusion aux divergences au sein des responsables américains.

« Pour se neutraliser mutuellement, les démocrates et les républicains ont été contraints à adopter des sanctions contre l’Iran et la Russie. En réalité, ces agissements sont en quelque sorte le fruit de leurs divergences », a-t-il indiqué.

« Il faut organiser au moins une réunion entre l’Iran, la Russie, la Chine et l’UE pour trouver les moyens de faire pression sur les États-Unis. La Russie et la Chine sont alliées et apportent leur soutien au Plan global d’action conjoint. Elles peuvent donc former une coalition face aux États-Unis », a-t-il précisé.

« Nous ne devons pas nous comporter de manière douce et pacifique dans cette affaire. L’appareil de la diplomatie est arrivé à cette conclusion que les États-Unis ne sont pas fiables », a-t-il conclu.

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