Le Parlement iranien a répondu aux dernières sanctions américaines en votant dimanche un accroissement significatif des moyens financiers du programme balistique de la République islamique et de sa branche militaire chargée des opérations extérieures.
Dans un contexte de durcissement toujours croissant des relations entre les deux pays depuis l'arrivée du président américain Donald Trump au pouvoir en janvier, les parlementaires ont voté à une écrasante majorité des mesures qui prévoient notamment l'allocation de 260 millions de dollars (220 M EUR) au "développement du programme de missile" et d'une somme équivalente pour la branche extérieure des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, selon l'agence officielle IRNA.
Mi-juillet, l'administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.
Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l'Iran, accusé de développer son programme balistique.
"Les Américains devraient savoir qu'il ne s'agit là que de notre première action", a prévenu dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, après le vote de mesures destinées à "faire face aux actions terroristes et aventuristes des Etats-Unis dans la région".
Sans opposition aucune, 240 élus (sur 244 présents) ont voté en faveur du projet de loi.
"Ce projet de loi est soutenu par (...) le gouvernement et fait partie d'une série de mesures proposées par le comité de supervision du JCPOA pour faire face à la récente loi (votée fin juillet par le) Congrès américain", a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
Il fait référence à l'accord international sur le programme nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), signé en 2015 avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) et qui prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales prises à son encontre.
Donald Trump n'a cessé de critiquer cet accord, qu'il qualifie d'"horrible", mais ne l'a pour l'heure pas remis en cause.
L'Iran, qui n'entretient plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, assure de son côté que les dernières sanctions américaines sont une "violation" de cet accord.
Mi-juillet, l'administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.
Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l'Iran, accusé de développer son programme balistique.
"Les Américains devraient savoir qu'il ne s'agit là que de notre première action", a prévenu dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, après le vote de mesures destinées à "faire face aux actions terroristes et aventuristes des Etats-Unis dans la région".
Sans opposition aucune, 240 élus (sur 244 présents) ont voté en faveur du projet de loi.
"Ce projet de loi est soutenu par (...) le gouvernement et fait partie d'une série de mesures proposées par le comité de supervision du JCPOA pour faire face à la récente loi (votée fin juillet par le) Congrès américain", a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
Il fait référence à l'accord international sur le programme nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), signé en 2015 avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) et qui prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales prises à son encontre.
Donald Trump n'a cessé de critiquer cet accord, qu'il qualifie d'"horrible", mais ne l'a pour l'heure pas remis en cause.
L'Iran, qui n'entretient plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, assure de son côté que les dernières sanctions américaines sont une "violation" de cet accord.