Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a mis en garde contre les répercussions du soutien à certaine partie au détriment de l’autre dans la crise syrienne, soulignant que cela marquera le début d’un manque de sécurité dans ce pays.
Dans une interview avec le correspondant de la chaîne américaine CNN, accordée en marge de son séjour à New York et publié par les médias iraniens, le président iranien a souligné que soutenir une partie au détriment de l’autre est la plus mauvaise solution car cela ne marquera pas la fin de la crise mais le début d’une longue étape d’instabilité, affirmant que la solution passe dans l’entente nationale et repose sur un accord concernant des élections honnêtes permettant au peuple syrien de décider librement de son avenir politique.
C’est le temps de l’assemblée générale annuelle de l’ONU, et Mahmoud Ahmadinejad a pris la parole devant l’assemblée mercredi dernier. Il a multiplié les interviews avec la presse avant la fin de son mandat, en juin 2013, un exercice qu’il affectionne.
M. Ahmadinejad a parlé avec le Washington Post dimanche et s’est rendu sur un plateau de CNN. L’interview a été diffusée lundi, après que M. Ahmadinejad eût convoqué quelques douzaines de reporters à l’hôtel Warwick, sur la 54e rue, en plein cœur de Manhattan, à l’heure du petit-déjeuner.