La Russie s'oppose à l'établissement des zones tampons et des corridors humanitaires sur le territoire syrien. Brahimi se basera prochainement au Caire.
Le ministère russe des affaires étrangères a appelé l'OTAN et les pays de la région à ne pas chercher des prétextes pour s'ingérer en Syrie ou créer des corridors humanitaires ou des zones tampons.
Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Guennadi Gatilov a affirmé que des exemples bien connus des interventions militaires dans la région ont montré que « la diplomatie des bombes ne fait que perturber la situation sécurisée dans ces pays et dans l'ensemble de la région ».
"Il est important à présent de déployer des efforts pour convaincre toutes les parties d'arrêter la violence, d'entamer un dialogue national et d'exécuter la déclaration de Genève", a-t-il estimé.
Il a fait noter que le nombre d'extrémistes se multiple dans les rangs de l'opposition syrienne.
Dans un contexte lié, la porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland a déclaré que « les Etats-Unis n'envisagent aucune intervention militaire en Syrie mais apportent une aide non militaire à l'opposition anti-Assad ».
D’autre part des sources diplomatiques ont indiqué que l'émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi sera basé au Caire à partir de la semaine prochaine.
"Lakhdar Brahimi travaillera depuis le Caire à partir de la semaine prochaine, afin qu'il se trouve à proximité de la région et qu'il travaille en étroite collaboration avec ses collègues égyptiens", a fait savoir le secrétaire général adjoint des Nations unies Jan Eliasson.