Aoun décrit l’envoi du drone comme une riposte légitime, et le politologue Ghaleb Qandil qualifie cet évènement de plaque tournant dans l'histoire de la lutte contre l’ennemi sioniste.
Après la déclaration faite par le secrétaire général du Hezbullah Sayyed Hassan Nasrallah concernant le drone envoyé par le parti vers les territoires occupés, le chef du Courant patriotique libre (CPL), le général Michel Aoun a déclaré « l’envoi du drone baptisé "Ayoub” est une riposte du Hezbollah aux attaques israéliennes continues contre les territoires libanais ».
S’exprimant lors d’une interview télévisée, le général Aoun a indiqué que "notre logique souveraine nous exige de mettre terme aux violations israéliennes quotidiennes de la souveraineté du Liban".
Pour sa part le politologue Ghaleb Qandil a déclaré "la vérité est que l’entité israélienne s'est replié dans sa carapace défensive face au Hezbollah qui est munie de puissance de frappe aérienne". " L'entrée de ce drone dans le ciel israélien a brisé le mythe d'imperméabilité du ciel israélien et celui de l'omnipuissance des radars américains, de ceux de l'Otan et de la Finul » a-t-il ajouté.
Signalant qu’ « en dépit de l'existence d'un système d'alerte israélien lié aux satellites Us, le drone du Hezbollah a pénétré l’espace aérien du territoire occupé et l'a survolé pendant assez longtemps pour prendre des photos de les envoyer à sa base de décollage et l'intéressant est que l’ennemi n'a pas pu le capturer !"