L'ONU a tiré vendredi la sonnette d'alarme et enjoint à la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi de "se mobiliser": le nombre de musulmans rohingyas ayant fui les violences en Birmanie ces deux dernières semaines s'élève désormais à 270.000.
"Sur les deux dernières semaines, quelque 270.000 réfugiés rohingyas ont cherché refuge au Bangladesh", a annoncé le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU dans un communiqué, révisant soudain à la hausse sa précédente évaluation de 164.000 réfugiés.
Ces réfugiés viennent s'ajouter à plus de 87.000 ayant déjà fui ces derniers mois, ce qui signifie que près du tiers des Rohingyas de Birmanie (estimés à un million) sont désormais au Bangladesh.
L'agence onusienne s'inquiète de ce que les capacités d'accueil au Bangladesh sont désormais saturées, avec des camps de fortune émergeant le long des routes et une crise humanitaire en vue.
Les civils rohingyas fuient les violences en Birmanie depuis des attaques fin août.
L'armée birmane a lancé une vaste opération dans cette région pauvre et reculée, qui a fait plus de 430 morts, principalement des rohingyas, selon les forces de sécurité.
La rapporteuse spéciale de l'ONU pour la Birmanie, Yanghee Lee, a estimé dans une déclaration à l'AFP vendredi que plus d'un millier de personnes, essentiellement des Rohingyas, pourraient avoir été tuées.
Ces réfugiés viennent s'ajouter à plus de 87.000 ayant déjà fui ces derniers mois, ce qui signifie que près du tiers des Rohingyas de Birmanie (estimés à un million) sont désormais au Bangladesh.
L'agence onusienne s'inquiète de ce que les capacités d'accueil au Bangladesh sont désormais saturées, avec des camps de fortune émergeant le long des routes et une crise humanitaire en vue.
Les civils rohingyas fuient les violences en Birmanie depuis des attaques fin août.
L'armée birmane a lancé une vaste opération dans cette région pauvre et reculée, qui a fait plus de 430 morts, principalement des rohingyas, selon les forces de sécurité.
La rapporteuse spéciale de l'ONU pour la Birmanie, Yanghee Lee, a estimé dans une déclaration à l'AFP vendredi que plus d'un millier de personnes, essentiellement des Rohingyas, pourraient avoir été tuées.