L’ayatollah Seyed Ali Khamenei a appelé mardi aux mesures pratiques prendre monde musulman, c'est-à-dire « accroître les pressions politiques et économiques sur le gouvernement de Birmanie (Myanmar) et dénoncer les crimes commis (contre la minorité musulmane Rohingya) avant le milieux internationaux ».
Myanmar, dominé par les bouddhistes, a une longue histoire de discrimination et de persécution des rohingyas musulmanes. Attaques par les militaires birmans contre cette communauté ont augmenté ces dernières semaines, causant plus d’un millier de morts et un exode massif de personnes déplacées.
Malgré les multiples appels internationaux à arrêter la violence dans le processus, le gouvernement birman a rejeté l’arrêt temporaire des opérations militaires afin de faciliter l’entrée de l’aide humanitaire pour les Rohingyas, résidents principalement sous un siège militaire sur là À distance l’état de Rakhine (Ouest).
Chef de file a critiqué le « silence et le manque d’action » de « soi-disant défenseurs des droits humains » avant la mise à mort et le déplacement de milliers de musulmans en Birmanie, aux mains d’un gouvernement dirigé par un prix Nobel de la paix. « Ces incidents marqués, en fait, la mort du prix Nobel de la paix », a-t-il souligné.
L’ayatollah Khamenei a refusé que la crise en Birmanie était une simple interreligieux conflit entre musulmans et bouddhistes. « Bien qu’il soit possible que l’intolérance religieuse ait affecté la situation, c’est une question politique, parce que c’est le gouvernement qui dirige les faits », a souligné.
« Le monde est le monde de l’oppression, et la République islamique a gardé cet honneur en soi pour s’exprimer contre l’oppression dans n’importe quelle partie du monde, soit sur les territoires occupés par les sionistes, ou Bahreïn, Yémen ou Myanmar » a dit le chef de file, insistant sur la nécessité de convoquer une réunion de l’Organisation pour la coopération islamique (OCI) pour faire face à la situation des rohingyas.
Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Raad al-Hussein, lundi a fustigé le gouvernement birman pour refuser l’accès des chercheurs spécialisés dans les droits de l’homme à l’état de Rakhine et considérée comme traitement de Myanmar Les Rohingyas comme le « nettoyage ethnique ».
L’Organisation des Nations Unies dans le même temps, a averti que la crise de la Rohingya au Myanmar pourrait devenir une « catastrophe humanitaire ».
Le leader iranien réclame des « mesures concrètes » contre le génocide des Rohingya
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Reportage