Avant que le Togo n’ait reporté le sommet Afrique-Israël qui devrait avoir lieu le mois prochain, toutes les évaluations d’Israël, à leur tête, celles de son ministère des Affaires étrangères confirmaient que malgré les efforts des pays arabes et africains censés annuler la tenue de ce sommet, cette réunion se tiendrait, qu’Israël accéderait à tous ses objectifs et que le retour d’Israël sur le continent noir serait inévitable.
Selon la chaîne Al Mayadeen, toutes ces évaluations sont tombées à l’eau et les options diplomatiques d’Égypte, du Maroc, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et de l’Autorité autonome palestinienne qui œuvrent, selon les médias israéliens, dans le sens de faire capoter les tentatives de Tel-Aviv visant à renforcer sa place sur le continent africain, ont remporté la victoire.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a confié à Al Mayadeen que cela constituait une victoire importante pour la diplomatie syrienne dont l’ambassade au Nigeria a été la première partie qui a demandé, dans une note, à la République du Togo d’interdire la participation d’Israël à ce sommet.
« Cette décision montre bel et bien que la Syrie n’est pas isolée et que nos efforts ont eu des effets sur l’échec des politiques israéliennes en Afrique. La Syrie a consulté ses amis africains et elle a contraint toutes ses ambassades en Afrique à mener des consultations en vue de contrer l’influence israélienne, d’autant plus qu’Israël soutenait la discrimination raciale sur le continent africain et qu’il occupe encore des territoires palestiniens et le Golan syrien », a-t-il.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a affirmé que son pays continuerait à mener des tractations avec des dizaines de pays en particulier l’Afrique qui a soutenu, tout au long de l’histoire, la cause palestinienne face à l’occupation israélienne.