La Turquie a signé avec la Russie un contrat majeur portant sur l'achat de systèmes de défense antiaérienne S-400, a annoncé le président turc Recep Tayyip Erdogan cité mardi dans les médias turcs.
"Les signatures ont été faites pour l'achat de systèmes S-400 à la Russie", a déclaré M. Erdogan cité par plusieurs journaux dont le quotidien Hürriyet, ajoutant: "un acompte a également été versé pour autant que je le sache".
Le président russe Vladimir Poutine "et moi-même sommes déterminés sur cette question", a-t-il poursuivi, s'exprimant à la presse à bord de l'avion qui le ramenait d'une visite au Kazakhstan.
Cet accord d'armement, dont le montant n'a pas été dévoilé, suscite l'inquiétude des alliés de la Turquie au sein de l'Alliance atlantique.
Le Pentagone a déjà tiré la sonnette d'alarme, affirmant que "généralement c'est plutôt une bonne idée pour des alliés d'acheter du matériel qui opère ensemble".
Mais le président Erdogan a estimé que la Turquie est libre d'acquérir le matériel de défense nécessaire à ses besoins.
"Nous prenons les décisions à propos de notre indépendance seuls. Nous sommes obligés de prendre des mesures de sécurité et de défense pour défendre notre pays", a-t-il déclaré.
Moscou a également confirmé l'accord: "Le contrat a été signé et on se prépare à le mettre en oeuvre", a déclaré à l'agence de presse russe TASS Vladimir Kojine, conseiller pour la coopération militaire et technique du Kremlin.
M. Kojine a expliqué que "les S-400 sont un des systèmes les plus compliqués, composé d'un ensemble de matériels techniques", d'où un grand nombre de "subtilités" à régler.
Un système S-400 comprend plusieurs stations radar ainsi que des missiles de diverses portées et des équipements de maintenance.
"Je peux seulement dire que toutes les décisions prises sur ce contrat correspondent à nos intérêts stratégiques", a-t-il poursuivi, ajoutant comprendre "très bien la réaction de certains de nos partenaires occidentaux qui essaient de faire pression sur la Turquie".
Les relations de la Russie avec l'Otan sont en crise depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et le soutien apporté à des séparatistes pro-russes en Ukraine.
Et tandis que la Turquie reste un membre-clé de l'Otan, ses liens avec les Etats-Unis sont particulièrement tendus du fait de la décision américaine de soutenir des milices kurdes syriennes considérées comme "terroristes" par la Turquie.
Le président russe Vladimir Poutine "et moi-même sommes déterminés sur cette question", a-t-il poursuivi, s'exprimant à la presse à bord de l'avion qui le ramenait d'une visite au Kazakhstan.
Cet accord d'armement, dont le montant n'a pas été dévoilé, suscite l'inquiétude des alliés de la Turquie au sein de l'Alliance atlantique.
Le Pentagone a déjà tiré la sonnette d'alarme, affirmant que "généralement c'est plutôt une bonne idée pour des alliés d'acheter du matériel qui opère ensemble".
Mais le président Erdogan a estimé que la Turquie est libre d'acquérir le matériel de défense nécessaire à ses besoins.
"Nous prenons les décisions à propos de notre indépendance seuls. Nous sommes obligés de prendre des mesures de sécurité et de défense pour défendre notre pays", a-t-il déclaré.
Moscou a également confirmé l'accord: "Le contrat a été signé et on se prépare à le mettre en oeuvre", a déclaré à l'agence de presse russe TASS Vladimir Kojine, conseiller pour la coopération militaire et technique du Kremlin.
M. Kojine a expliqué que "les S-400 sont un des systèmes les plus compliqués, composé d'un ensemble de matériels techniques", d'où un grand nombre de "subtilités" à régler.
Un système S-400 comprend plusieurs stations radar ainsi que des missiles de diverses portées et des équipements de maintenance.
"Je peux seulement dire que toutes les décisions prises sur ce contrat correspondent à nos intérêts stratégiques", a-t-il poursuivi, ajoutant comprendre "très bien la réaction de certains de nos partenaires occidentaux qui essaient de faire pression sur la Turquie".
Les relations de la Russie avec l'Otan sont en crise depuis l'annexion de la Crimée en 2014 et le soutien apporté à des séparatistes pro-russes en Ukraine.
Et tandis que la Turquie reste un membre-clé de l'Otan, ses liens avec les Etats-Unis sont particulièrement tendus du fait de la décision américaine de soutenir des milices kurdes syriennes considérées comme "terroristes" par la Turquie.