Pour la deuxième fois en un mois, Pyongyang a lancé un missile au-dessus du Japon, ce vendredi matin (7h au Japon). Le nouveau missile serait un modèle balistique à portée intermédiaire selon les premières évaluations de l’armée sud-coréenne et du commandement américain du Pacifique (Pacom).
Corée du Nord : Un missile nord-coréen a survolé l’archipel nippon https://t.co/Ml1DhSnI2j pic.twitter.com/xDIFd0IReE
— Presstv Francais (@PresstvFr) August 30, 2017
Mais la distance parcourue, 3 700 km, montre que le gouvernement nord-coréen aurait désormais les moyens de l’atteindre.
Pyongyang aurait également cherché, selon l’armée sud-coréenne, à affiner la maîtrise de la rentrée dans l’atmosphère des missiles, indispensable à la mise au point de missiles intercontinentaux.
Tokyo condamne « dans les termes les plus forts » cette nouvelle provocation et le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence vendredi.
Au Japon à nouveau survolé, le tir a provoqué le déclenchement du système J-Alert de la sécurité civile dans douze départements de l’est et du nord du pays.
« Il n’y a aucun dégât sur le sol nippon », a fait savoir le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga qui a qualifié le lancement d’« inacceptable ». « Notre pays ne peut plus tolérer les provocations répétées de la Corée du Nord », a-t-il déclaré.
En Corée du Sud, outre une réunion du Conseil de sécurité nationale, la ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha s’est entretenue avec le secrétaire d’État américain Rex Tillerson.
L’armée aurait mené, selon l’agence Yonhap, des tirs de missiles balistiques en mer du Japon (Mer de l’Est). Elle l’a déjà fait après des tirs précédents et l’essai nucléaire du 3 septembre. Elle a également effectué le 13 septembre à partir d’un avion de combat F-15K un essai d’un nouveau missile air-sol d’une portée de 500 km. L’engin a des capacités furtives ce qui le rend théoriquement indétectable.
Le secrétaire d’État américain a appelé tous les pays à prendre des nouvelles mesures anti-nord-coréennes.