Le président iranien Hassan Rouhani à son arrivée au siège des Nations unies pour sa rencontre avec le secrétaire général António Guterres, le 18 septembre 2017 à New York
Les Européens, France en tête, veulent tenter à l'ONU de sauver l'accord nucléaire iranien de 2015, menacé par le président américain Donald Trump qui ne dissimule pas son hostilité envers un texte pourtant considéré comme crucial dans la lutte contre la prolifération.
Le président américain est sollicité de toutes parts à ce sujet. A l'occasion de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU cette semaine, il a d'abord rencontré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a réitéré son aversion pour "l'épouvantable accord nucléaire avec l'Iran", dont il réclame l'annulation, ou a minima la révision.
M. Trump s'est ensuite entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron, qui à l'inverse a tenté de le convaincre de ne pas remettre en cause un accord qualifié d'"historique" lors de sa signature en 2015.
Dans un contexte explosif, notamment avec la crise nord-coréenne, "cela ouvrirait une boite de Pandore", a expliqué l'entourage du président français, qui entretient une relation amicale avec le bouillant milliardaire.
L'accord de Vienne, conclu le 14 juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie et Allemagne) est pourtant plus que jamais remis en cause par Donald Trump, qui le qualifie d'"horrible" et a promis de le "déchirer".
Arraché après plus d'une décennie de négociations sous tensions et entré en vigueur en janvier 2016, cet accord garantit la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée progressive des sanctions internationales.
Or une échéance cruciale s'approche: Donald Trump doit "certifier" mi-octobre auprès du Congrès que Téhéran se conforme bien à ses engagements, et certaines de ses déclarations laissent penser qu'il pourrait décider de ne pas le faire.
Cette non certification, qui irait à l'encontre des conclusions de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) selon qui Téhéran respecte ses engagements, ouvrirait la voie à une réimposition des sanctions américaines.
Et inquiète au plus au point les autres signataires du texte de 2015.
"L'accord n'appartient pas à un pays ou un autre, il appartient à la communauté internationale", a ainsi martelé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
Le président américain est sollicité de toutes parts à ce sujet. A l'occasion de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU cette semaine, il a d'abord rencontré lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a réitéré son aversion pour "l'épouvantable accord nucléaire avec l'Iran", dont il réclame l'annulation, ou a minima la révision.
M. Trump s'est ensuite entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron, qui à l'inverse a tenté de le convaincre de ne pas remettre en cause un accord qualifié d'"historique" lors de sa signature en 2015.
Dans un contexte explosif, notamment avec la crise nord-coréenne, "cela ouvrirait une boite de Pandore", a expliqué l'entourage du président français, qui entretient une relation amicale avec le bouillant milliardaire.
L'accord de Vienne, conclu le 14 juillet 2015 entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie et Allemagne) est pourtant plus que jamais remis en cause par Donald Trump, qui le qualifie d'"horrible" et a promis de le "déchirer".
Arraché après plus d'une décennie de négociations sous tensions et entré en vigueur en janvier 2016, cet accord garantit la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée progressive des sanctions internationales.
Or une échéance cruciale s'approche: Donald Trump doit "certifier" mi-octobre auprès du Congrès que Téhéran se conforme bien à ses engagements, et certaines de ses déclarations laissent penser qu'il pourrait décider de ne pas le faire.
Cette non certification, qui irait à l'encontre des conclusions de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) selon qui Téhéran respecte ses engagements, ouvrirait la voie à une réimposition des sanctions américaines.
Et inquiète au plus au point les autres signataires du texte de 2015.
"L'accord n'appartient pas à un pays ou un autre, il appartient à la communauté internationale", a ainsi martelé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.