Les dirigeants de l’Alliance irakienne unifiée ont demandé, à l’issue d’une réunion, au gouvernement central de Bagdad d’utiliser tous les moyens et mécanismes possibles pour maintenir, voire renforcer, l’unité inter-irakienne.
Lors d’une réunion tenue le lundi 18 septembre, les responsables de l’Alliance irakienne unifiée, dirigée par Seyyed Ammar al-Hakim, ont refusé de reconnaître la légitimité du référendum sur l’indépendance du Kurdistan et ont appelé les autorités irakiennes à avoir recours à tous les mécanismes possibles pour renforcer l’unité inter-irakienne.
Les participants à cette réunion ont proposé un dialogue national sérieux, profond et équilibré afin d’arrondir les angles de désaccord entre le gouvernement fédéral d’Irak et le gouvernement régional du Kurdistan.
Par ailleurs, Humam Hamoudi, le numéro deux du Conseil suprême islamique irakien, et Qais al-Khazali, le co-leader du mouvement Asaïb Ahl al-Haq, ont souligné, lors d’une réunion, que l’Irak était plus prêt que jamais pour neutraliser le complot de la partition du pays.
Toujours dans ce contexte, le chef de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a publié un communiqué, le mardi 19 septembre, à l’issue de sa rencontre avec le ministre britannique de la Défense Michael Fallon.
Dans ce communiqué, rendu public par le site web de la chaîne de télévision irakienne Al-Sumaria News, Massoud Barzani a prétendu qu'il ne restait aucune autre option que l’indépendance. Il a dit que les demandes visant à faire reporter le référendum et organiser un dialogue avec Bagdad, sans que la teneur de ce dialogue et la nature des garanties internationales soient déterminées, n’aboutiraient pas au report du référendum.