Plus de 2.000 Rohingyas se sont massés le long de la côte birmane après avoir fui leurs villages de l'Etat Rakhine (ouest) cette semaine en espérant rejoindre ensuite le Bangladesh voisin, a indiqué samedi un journal progouvernemental birman.
Ces réfugiés s'ajoutent au demi-million d'autres ayant quitté cette région en proie à une répression de l'armée birmane, que l'ONU a qualifiée de "nettoyage ethnique".
Côté Bangladesh, où les réfugiés de cette minorité musulmane s'entassent dans les camps, autorités et ONG sont débordées par les arrivées massives. La police du pays a annoncé vendredi avoir empêché plus de 20.000 Rohingyas de franchir la frontière depuis la Birmanie.
Parmi les 2.000 arrivants cette semaine sur la côte birmane, une majorité s'est rassemblée sur une plage près du village de Lay Yin Kwin, selon le journal officiel birman Global New Light of Myanmar, qui publie des photos de femmes et d'enfants regroupés sur le sable sous la surveillance d'agents de sécurité.
Les Rohingyas "ont commencé à partir de leur région mardi, expliquant qu'ils ne se sentaient pas en sécurité car ils vivent désormais dans une région trop peu peuplée, la plupart de leurs proches ayant rejoint le Bangladesh", assure le Global New Light of Myanmar.
Le journal affirme que les responsables birmans ont tenté d'assurer aux Rohingyas qu'ils étaient en sécurité dans le pays, mais que les villageois voulaient "toujours se rendre au Bangladesh de leur plein gré".
Les réfugiés qui gagnent actuellement la côte viennent tous de la même commune de Buthidaung, dans le nord de l'Etat Rakhine.
Après avoir fui leurs villages incendiés par l'armée et des bouddhistes, selon eux, les Rohingyas traversent la rivière Naf, frontière naturelle entre la Birmanie et le Bangladesh, sur des petits bateaux surchargés.
Jeudi un naufrage a fait probablement plus de 60 morts, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Vingt-trois corps - dont de nombreux enfants - ont été rejetés par les eaux sur les côtes alors que des dizaines de personnes de cette embarcation manquent toujours à l'appel.
Côté Bangladesh, où les réfugiés de cette minorité musulmane s'entassent dans les camps, autorités et ONG sont débordées par les arrivées massives. La police du pays a annoncé vendredi avoir empêché plus de 20.000 Rohingyas de franchir la frontière depuis la Birmanie.
Parmi les 2.000 arrivants cette semaine sur la côte birmane, une majorité s'est rassemblée sur une plage près du village de Lay Yin Kwin, selon le journal officiel birman Global New Light of Myanmar, qui publie des photos de femmes et d'enfants regroupés sur le sable sous la surveillance d'agents de sécurité.
Les Rohingyas "ont commencé à partir de leur région mardi, expliquant qu'ils ne se sentaient pas en sécurité car ils vivent désormais dans une région trop peu peuplée, la plupart de leurs proches ayant rejoint le Bangladesh", assure le Global New Light of Myanmar.
Le journal affirme que les responsables birmans ont tenté d'assurer aux Rohingyas qu'ils étaient en sécurité dans le pays, mais que les villageois voulaient "toujours se rendre au Bangladesh de leur plein gré".
Les réfugiés qui gagnent actuellement la côte viennent tous de la même commune de Buthidaung, dans le nord de l'Etat Rakhine.
Après avoir fui leurs villages incendiés par l'armée et des bouddhistes, selon eux, les Rohingyas traversent la rivière Naf, frontière naturelle entre la Birmanie et le Bangladesh, sur des petits bateaux surchargés.
Jeudi un naufrage a fait probablement plus de 60 morts, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Vingt-trois corps - dont de nombreux enfants - ont été rejetés par les eaux sur les côtes alors que des dizaines de personnes de cette embarcation manquent toujours à l'appel.