« Si le respect par l’Iran de l’accord nucléaire n’est pas confirmé et si Téhéran refuse toutes nouvelles négociations et reprend son programme nucléaire au point où il en était avant la signature du Plan global d’action conjoint (PGAC), les États-Unis pourraient détruire les infrastructures nucléaires iraniennes », a prétendu le sénateur américain Tom Cotton.
Le sénateur républicain Tom Cotton, qui avait fait signer à 46 sénateurs en 2015 une pétition qui mettait en garde l’Iran quant à un éventuel retrait du PGAC par le futur président américain, s’est exprimé encore une fois à l’approche de la décision du gouvernement de Donald Trump.
Ses déclarations interviennent alors que selon les médias américains, Donald Trump doit prononcer un discours, le jeudi 12 octobre, lors duquel il annoncera la nouvelle stratégie de Washington envers l’Iran.
Bien que les ennemis de l’accord nucléaire aient une présence active au sein de l’administration de Trump, le secrétaire à la Défense, James Mattis, et le chef d’état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford, s’opposent au retrait des États-Unis du PGAC.
D’autre part, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a de grandes divergences de vues avec Donald Trump sur le sujet, à tel point que lors d’une dispute entre les deux hommes, la semaine dernière, Tillerson avait qualifié Trump d’idiot.
Tout porte à croire que les élus et les autorités US, critiques envers le comportement de Trump, ne peuvent cacher l’inquiétude que leur cause la décision finale du président américain et qu’ils cherchent en quelque sorte à se lancer dans une fuite en avant.