Le président de la Commission de l’Union africaine a réaffirmé, mercredi 15 novembre, que Robert Mugabe était toujours le président du Zimbabwe et que cette instance s’opposait à tout changement de pouvoir anticonstitutionnel dans ce pays de l’Afrique australe.
En réaction aux événements qui traversent le Zimbabwe, la communauté internationale, parmi eux le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki ont appelé tous les acteurs concernés au Zimbabwe au calme et à la retenue.
Selon le Tchadien Moussa Faki qui s’exprimait devant un parterre de journalistes au National Press club de Washington, Robert Mugabe et son épouse « sont en sécurité, dans le pays ». Il a appelé toutes les parties à promouvoir une solution dans le respect de la Constitution.
Selon certains rapports, Robert Mugabel a été placé en résidence surveillée tandis que son épouse Grace Mugabe a quitté le pays. Selon une autre dépêche, d’autres membres de la famille de Mugabe sont également assignés à résidence surveillée.
À la suite de l’escalade de la crise émanant d’une éventuelle succession de Mugabe, les militaires ont pris le contrôle de la chaîne de télévision publique ZBC. L’armée a démenti dans un communiqué tout coup d’État au Zimbabwe et elle a affirmé avoir visé « les criminels » de l’entourage de Mugabe.
Selon des témoins oculaires, des tirs ont retenti dans la nuit de mardi à mercredi non loin de la résidence du président Mugabe à Harare.