Dans un article publié dans le journal Israel Hayom, Eyal Zisser, professeur à l’Université de Tel-Aviv, a examiné les dernières évolutions en cours en Syrie, estimant qu’à l’approche de la guerre contre le terrorisme dans ce pays, le conflit entre « l’axe Russie/Iran et l’axe États-Unis/Israël » s’intensifierait.
Évoquant le nouvel accord entre Moscou et Washington au sujet de la désescalade dans le sud de la Syrie, l’auteur rappelle que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré hier, mardi 14 novembre, que Moscou n’avait jamais garanti le départ des forces soutenues par l’Iran du sud du territoire syrien.
Eyal Zisser a admis qu’actuellement les forces de l’armée syrienne contrôlaient la majeure partie du territoire, et a conclu que dans une telle circonstance, « les Russes ne permettront à personne, surtout aux Américains, d’exploiter cette guerre pour porter atteinte à la position russe ».
« Le président Donald Trump a beau avoir promis de rendre puissante l’Amérique, Washington restera pour les Russes un punching-ball qu’ils continueront joyeusement à frapper. »
Et d’ajouter : « Quant à Israël, la Russie ne laissera pas les Israéliens porter préjudice à leur alliance stratégique avec l’Iran, alliance qui renforce la position régionale de Moscou. D’autant plus que les Russes croient qu’Israël exagère l’étendue de la “menace iranienne”. »