L’ambassadeur iranien en France, Abolqassem Delfi, a rencontré ce jeudi la présidente et les membres du groupe d’amitié France-Iran à l’Assemblée nationale. Ils ont tous insisté sur le développement des relations entre les deux pays, rapporte l’IRNA.
Évoquant les conditions favorables à la promotion des relations et de la coopération parlementaire entre l’Iran et la France, M. Delfi a surtout souligné la mise en œuvre des accords de coopération signés lors du voyage du président Hassan Rohani à Paris, dans les secteurs politico-économique, agricole, bancaire et des transports.
« Tous les rapports de l’AIEA font état du respect par l’Iran de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire, dont la mise en œuvre est cruciale », a-t-il rappelé, alors qu’il se félicitait de la reprise du partenariat des pays de l’Union européenne avec Téhéran.
Delphine O, présidente du groupe d’amitié France-Iran et membre de LREM, a précisé que le pouvoir balistique de l’Iran était seulement défensif et que pour la France, le PGAC (Plan global d’action conjoint) ne portait que sur la question du nucléaire.
Elle n’a pas manqué d’exprimer ses condoléances et la compassion de la France envers le peuple et le gouvernement iraniens, endeuillés suite au puissant séisme qui a secoué le 12 novembre la province de Kermanshah dans l’ouest du pays.
D’autre part, elle s’est réjouie de la vitesse à laquelle les relations franco-iraniennes ont pris de l’essor en l’espace de deux ans.
Cette réunion s’est déroulée en présence de la majorité des 45 membres du groupe d’amitié. Les évolutions régionales, les affinités culturelles entre la France et l’Iran, le renforcement de la paix dans la région, le rôle du groupe d’amitié dans le règlement des problèmes communs par le dialogue, les politiques étrangères controversées des États-Unis étaient autant de sujets abordés par les deux parties.
Franco-coréenne, Delphine O rejoint le mouvement d’Emmanuel Macron En Marche ! dès sa création. Elle a appris la langue persane à l’Institut Dehkhoda de Téhéran.