Le président iranien Hassan Rohani a plaidé dimanche pour une résolution des crises au Moyen-Orient par le "dialogue" entre acteurs régionaux, sans interférence des "puissances étrangères".
"Nous estimons que s'il y a un problème dans la région, il peut-être réglé par le dialogue", a dit M. Rohani dans un discours télévisé prononcé à l'occasion de l'inauguration d'un nouveau port à Chabahar, dans le sud-est de l'Iran.
"Nous n'avons besoin de rien de plus important" que le dialogue, a-t-il ajouté: "Nous n'avons besoin ni d'armes, ni de l'intervention des puissances étrangères. Nous pouvons nous-mêmes, dans l'unité, l'égalité et la fraternité, régler les problèmes par le dialogue."
"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.
L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.
Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".
"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.
"Certains pensaient que notre région était celle de la guerre, du conflit entre chiites et sunnites [...], la région de l'ingérence des puissances étrangères, mais nous nous sommes éloignés d'un pas de tout cela", a estimé M. Rohani.
L'Iran a salué fin novembre les récentes victoires sur le groupe Daech en Irak et en Syrie. Téhéran a pris une part active au combat contre cette formation terroriste au côté des gouvernements de Bagdad et de Damas.
Le président américain Donald Trump, qui a adopté une attitude résolument hostile à l'égard de l'Iran, a pour sa part accusé mi-octobre Téhéran de semer "la mort, la destruction et le chaos à travers le monde".
"Aucun pays ne peut prétendre être la puissance dominante de la région (...), Même les grandes puissances n'ont pu atteindre un tel objectif", a encore déclaré M. Rohani.