Les familles des six otages français d'Aqmi au Sahel sont divisées sur la démarche du frère de l'un d'eux de s'adresser directement aux ravisseurs dans une vidéo dimanche.
Quatre d'entre eux (Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dol), des salariés d'Areva et de son sous-traitant la Satom, ont été enlevés le 16 septembre 2010 au Niger sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit. Deux autres (Serge Lazarevic et Philippe Verdon) l'ont été le 24 novembre 2011 dans le nord-est du Mali.
Trois groupes se dessinent. C'est une idée qui a été prise en famille, a déclaré à l'AFP Alain Legrand, père de l'un des otages d'Arlit, avant d'être validée par les proches de Marc Féret et Thierry Dol.
Cette démarche, qui traduit l'exaspération face au manque d'informations que les proches disent recevoir, est une démarche commune des proches des employés de la Satom, a confirmé auprès de l'AFP Frédéric Cauhapé, beau-frère de Marc Féret. Cela fait 27 mois et on n'a pas de nouvelles, a-t-il dit.