Le coup porté par Alî le jour du fossé (Khandaq) équivaut à l’adoration des deux mondes (les humains et les djinns)

Rate this item
(0 votes)
Le coup porté par Alî le jour du fossé (Khandaq) équivaut à l’adoration des deux mondes (les humains et les djinns)

Au nom d’Allah le Très Miséricordieux le Plus Miséricordieux

*Le coup porté par Alî le jour du fossé (Khandaq) équivaut à l’adoration des deux mondes (les humains et les djinns)*

_Pourquoi le coup porté par l’Imam ‘Alî (paix sur lui) lors de la bataille du fossé (Khandaq) est-il considéré comme équivalent à l’adoration des deux mondes ? L’Imam n’a-t-il pourtant pas porté plusieurs coups dans de nombreuses autres batailles islamiques ?_

Parmi les expéditions militaires les plus célèbres de l’histoire islamique figure la bataille des Coalisés (Ghazwat al-Ahzâb), survenue la cinquième année de l’Hégire. Dieu y a décrit l’état des musulmans en ces termes : {Les cœurs montaient aux gorges} [Sourate al-Ahzâb, verset 10], tant la peur et la terreur étaient intenses. Et Il a dit : {Dieu a suffi aux croyants pour le combat} [Sourate al-Ahzâb, verset 25], ce qui s’est réalisé grâce à l’action du Commandeur des croyants et maître des successeurs, ‘Alî ibn Abî Tâlib (paix sur lui), après qu’il eut tué ‘Amr ibn ‘Abd Wudd al-‘Âmirî, connu comme le cavalier de Yalîl, et considéré à lui seul comme l’équivalent de mille cavaliers.

Une fois cette introduction clarifiée, il convient d’aborder deux points :

*Premier point : Les sources du hadith*

Un grand nombre de savants des deux écoles (sunnite et chiite) ont rapporté que le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui et sa famille) a dit, le jour de la bataille du Fossé, à l’adresse du Commandeur des croyants (paix sur lui), des paroles dont le sens est : « Le coup porté par Alî le jour du Fossé vaut mieux que l’adoration des deux mondes (humains et djinns) », ou encore : « Il est meilleur que les œuvres de ma communauté jusqu’au Jour du Jugement » ou : « Il est supérieur à l’adoration de tous les adorateurs après lui jusqu’à la fin des temps », ou des expressions proches de cela.
Ces paroles sont rapportées dans de nombreuses sources, parmi lesquelles : Al-Mustadrak, vol. 3, p. 32 ; Manâqib al-Khwârizmî, p. 107 ; Yanâbî‘ al-Mawadda, vol. 1, p. 412 ; Ma‘ârij Nahj al-Balâgha, p. 308 ; Manâqib Âl Abî Tâlib, vol. 2, p. 326 ; Binâ’ al-Maqâla al-Fâtimiyya, p. 122 ; Kâmil al-Bahâ’î, vol. 1, p. 190 ; et Bihâr al-Anwâr, vol. 39, p. 2, ainsi que d’autres sources.

*Deuxième point : Explication de la raison*

Il ressort clairement de l’examen des sources ayant rapporté cet événement que la raison pour laquelle ce coup (paix sur lui) est considéré comme équivalent à l’adoration des deux mondes, c’est qu’il a permis la réalisation d’une grande victoire pour l’islam et les musulmans, tout en infligeant humiliation et défaite au polythéisme et aux polythéistes.
C’est également ce que l’on peut comprendre à travers certains récits transmis dans le patrimoine des deux écoles (sunnite et chiite).
Notre maître al-Tabarsî (que Dieu sanctifie son âme) a rapporté un récit de Hudhayfa, dans lequel il dit : « Le Prophète (paix et bénédictions sur lui et sa famille) déclara : « Réjouis-toi, ô ‘Alî ! Car si l’on pesait aujourd’hui ton acte face aux actes de la communauté de Muhammad, ton acte l’emporterait sur les leurs. Et cela parce qu’il n’est resté aucune maison parmi les maisons des polythéistes sans qu’un sentiment de faiblesse ne l’ait envahie à cause de la mort de ‘Amr, et il n’est resté aucune maison parmi les maisons des musulmans sans qu’un honneur nouveau ne l’ait remplie à cause de la mort de Amr. »
[Sources : Majma‘ al-Bayân, vol. 8, p. 132 ; Bihâr al-Anwâr, vol. 39, p. 2 ; Shawâhid at-Tanzîl, vol. 2, p. 12].

La conclusion que l’on peut tirer de tout cela est que la raison pour laquelle le coup porté par l’Imam (que les bénédictions de Dieu soient sur lui) est considéré comme équivalant à l’adoration des deux mondes, réside dans la victoire éclatante et l’élévation qu’il a apportées à l’islam et aux musulmans, ainsi que la défaite et l’humiliation qu’il a infligées au polythéisme et aux polythéistes.

Louange à Dieu, Seigneur des mondes.

Read 9 times