تقي زاده

تقي زاده

Le quatrième Imam s’appelle Ali ibn Al-Hussein Zein Ul-Abidine (paix sur lui), le fils de l’Imam Hussein (paix sur lui) et de Chahar Banou (la fille de Yazdgerd un roi d’Iran). Il est né à Médine le jeudi 5 Shaban de l’an 38 de l’hégire et il est dit dans un autre récit qu’il est né le jeudi 15 Jumadi Al-Ula de l’an 36 de l’hégire lors de la conquête de Basra par son grand-père le commandant des croyants Imam Ali(paix sur lui) et Il fut assassiné à l’aide du poison mortel le samedi 12 Muharam et selon une autre source le 25 Muharam de l’an 85 de l’hégire, alors qu’il était âgé de 57.

Il fut enterré par son fils Imam Muhammad al-Baqir(paix sur lui) à Médine dans le cimetière de Baqi à côté de son oncle Imam Hassan (paix sur lui).
 Après le martyr de l’Imam Hussein (paix sur lui) et ses compagnons, Imam Ali ibn Hussein (paix sur lui) et certains membres de la famille prophétiqu, dont la Dame Zaynab furent capturés et amenés manu militari en Syrie auprès de Yazid et lorsqu’ils arrivèrent au palais royal, Imam Ali ibn Hussein (paix sur lui) dut voir Yazid donner des coups de bâton aux lèvres d’Imam Hussein (paix sur lui). Mais le sermon qu’Imam Ali ibn Hussein (paix sur lui) prononça en Syrie était impressionnant. Il n’avait que vingt-deux ans.
 À vingt-deux ans, il se mit debout devant Yazid et il donna un sermon qui secoua son empire tout entier. Il dit :
 "Allah nous a accordé six choses et nous a octroyé l’excellence en sept choses. Allah nous a donné la connaissance, la patience, l’éloquence, la générosité, l’endurance et l’amour des croyants. Et il nous a rendus excellents en sept points. De nous est le Prophète, de nous est Ali, de nous est Hamza, de nous est Jafar, de nous est Hassan, de nous est Hussein et de nous est Mahdi. Ceux qui me connaissent me connaissent. Ceux qui ne me connaissent pas, laissez-moi vous dire qui je suis.
 
Je suis le fils de la Mecque et de Médine ; je suis le fils de Zamzam et Safa ; je suis le fils du meilleur des hommes à avoir porté la pierre noire dans son vêtement, je suis le fils de l’homme qui a été transporté au ciel sur Buraq ; je suis le fils de l’homme qui conduisait la prière aux anges ; je suis le fils de l’homme qui a été conduit au Sidrat al-Muntaha ; je suis le fils de Muhammad Mustafa ; je suis le fils d’Ali Murtadha, celui qui a combattu les mécréants jusqu’à ce qu’ils attestent “qu’il n’y a de dieux qu’Allah” ; je suis le fils de l’homme qui s’est battu avec deux épées et deux lances et qui a fait deux migrations ;
 
S’agissant de son savoir, sa piété, ses vertus et de son assistance envers les sans-abri, Il était sans égal dans son époque et nos érudits ont rapportés de Lui plusieurs hadiths et leçons de morale ainsi que plusieurs supplications. Il sortait la nuit tout en couvrant son visage afin que personne ne le connaisse et allait partager de la nourriture, du bois, de l’or et de l’argent aux pauvres, c’est ne qu’après son assassinat que les gens de Médine ont su que c’était lui qui leur distribuer de la nourriture en portant une cagoule. Il souhaitait souvent manger avec les orphelins et les pauvres.
 
Imam Sajjad (paix sur lui) était sans pareil dans l’adoration, Il se prosternait pendant de très longs moments et cela lui a valu le surnom de Sajjad qui signifie celui qui se prosterne beaucoup et à cause de la prosternation prolongée, il possédait une callosité au niveau du front, des deux paumes de mains et sur les deux genoux et ont le surnomma Zein Ul-Abidine qui signifie la beauté des adorateurs à cause de sa dévotion à l’adoration.
 
Saheefa as-Sajjadiya d'Imam Zeinulabidine est le plus grand livre d’invocations écrit par un être humain. 
Imam Ali ibn Hussein utilisa plusieurs méthodes pour prêcher l’Islam et réformer la société. La méthode la plus connue utilisée par l’Imam est la prédication à travers des invocations. Comme il considérait que : « La supplication est l’arme du croyant et la lumière qui irradie le ciel et la terre. » Il choisit le Doua comme le moyen par lequel il pouvait réformer la société. C’est ainsi qu’il écrivit son magnifique ouvrage d’invocations, « Sahefa Sajjadiya ou les psaumes de l’Islam ». Il n’y a pas de livre de prières comme celui-ci.
Il écrivit donc un Doua pour les parents, un Doua pour celui qui est malade, un Doua pour les compagnons du Prophète sawas, un Doua pour le Jihad, un Doua pour chacune des étapes de votre vie. Cinquante et un Doua (51).
 Dans ce livre, il y a un Doua dans lequel l’Imam nous montre comment nouer avec ceux-là qui ont rompu avec nous et s’adresse à Dieu en ce terme : « ... Ô Allah ! Transforme la haine de mes cousins en amour à mon égard ; et change leur insolence en dévotion ; et change leurs difficultés en aisance. » Imam Ali ibn Hussein (paix sur lui) voyait que le lien familial était rompu dans la société, les frères ne se parlaient plus, les sœurs se haïssaient, les belles-familles se détestaient ; il écrivit donc ce Doua pour rétablir les principes entre les gens. Bref, il essaya de reformer l’éthique et le comportement de la société.
 
Imam  Muhammad Baqir raconte : « Lorsque j’étais avec mon père dans ces derniers moments, mon père était allongé sur son lit. Le poison de  Calife Walid avait envahi son corps. » C’était trente-cinq ans après la tragédie de Karbala. Alors que le poison circulait dans son corps. Je m’approchais de lui et comme tout fils, je l’embrassais en me posant sur sa poitrine.

 Mon père se mit à pleurer d’une manière que je ne lui avais jamais vu pleurer auparavant. Je lui dis : « Oh mon père ! Pourquoi pleurez-vous ? Bientôt, vous allez voir le Prophète, bientôt, vous allez voir Fatima Zahra, bientôt, vous allez voir Ali ibn Abi Taleb Mon père ! Il me répondit : « Oh mon fils ! Je pleure parce que je suis en train de mourir et tu es sur ma poitrine, mais quand mon père Hussein  mourait, sais-tu qui était sur sa poitrine alors qu’il était allongé par terre ? »
Ces images sont restées ancrées en lui jusqu’à son dernier souffle et c’est pourquoi lorsqu’Abu Hamza Thumali lui demandait : « Oh Imam Sajjad ! Pourquoi pleurez-vous ? La tragédie de Karbala a eu lieu il y a très longtemps ! », il répondait : « Oh Abu Hamza ! Le prophète Jacob a pleuré tant pour son fils Yousouf alors qu’il était en vie. J’ai vu dix-sept ou dix-huit membres de ma famille massacrés devant moi et tu veux que je ne les pleure pas ? »...
 
 
jeudi, 16 décembre 2021 10:54

Sourate L'AUBE 1-6

L'AUBE


*« 1. Par l'Aube!*
*2. et par les dix nuits !*
*3. Par le pair et l'impair!*
*4. Et par la nuit quand elle s'écoule!

5. N'est-ce pas là un serment, pour un doué d'intelligence? »*
*Le nom de la sourate 'Al-Fajr’, ‘l’Aube’ est repris du qasm (serment divin) du premier verset : « 1. Par l'Aube! ».*
*Ce serment se hisse ainsi au niveau du ‘nom’, 'nom' d'une sourate.*
*Mais de quelle aube s’agit il ? D'une aube particulière ou de l'aube en général ?*
*Le Coran appelle-t-il à approfondir la vision du chaque ‘falaq’ de l’aube (la première lumière qui coupe le jour de la nuit) ?*
*Ou faut-il chercher le commun dénominateur avec les versets suivants ?Allah poursuit en effet par un deuxième serment, en jurant par les dix nuits. Selon Ibn Abbas, ces dix nuits font référence aux 10 premiers jours du mois de ‘Dhou l-Hidja », avec les rites du grand pèlerinage.*
*Suivent deux autres serments. Le ‘qasm’ (‘qasm’ rassemblé des quatre ‘aqsâm)’ des 4 versets porte sur des éléments très hétéroclites. Si la recherche de l’exégèse du verset est légitime, il s’agit surtout de l’image acoustique, l’empreinte digitale qui convainc le ‘doué d’intelligence’ de la portée indicible de ce message coranique.* *L'empreinte de la sourate en question, dans sa spécificité et dans son écho avec les autres sourates.*
*Il ne s’agit pas d’une démonstration intellectuelle abstraite, mais de la vibration de ce 'qasm', de ces 'aqsâm' ; vibration qui digère son caractère hétéroclite.*
*Rappelons que pour les musulmans, ces serments sont le fait d’Allah Lui-même.*
*Ils sont introduits par “wa”, “et”, ou la phrase “lâ ouqsimou bi’,* *“Non, je jure par ”.* *Parfois Allah jure par Lui-même (4/65);*
*très souvent par des aspects de Sa création: dans ce cas il jure donc indirectement par Lui-même par le ‘détour’ de Sa création: par l’aurore (89/1), le temps (103/1), etc.*
*Il y a bien appel à approfondir les capacités perceptives.*
*Le sixième verset de la sourate ‘Al-Fajr’ passe par l'écran de la grande proximité du Prophète:* *“N'as-tu pas vu?” (Cette dimension a été abordée dans les articles précédents).*
*Le qasm conduit ainsi vers l’embryon du ‘récit coranique’, le ‘qasas’.*
*« N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Ad*
*(avec) Iram,* *(la cité) à la colonne remarquable,*
*Dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes? »*
*(89)*
*Ceci a été également traité dans des articles antérieurs : par l’intermédiaire de l’écran réceptif du Prophète, le récit coranique se déploie à partir de ‘l’image acoustique’ des aqsâm de départ.*

"Allah nous a accordé six choses et nous a octroyé l’excellence en sept choses. Allah nous a donné la connaissance, la patience, l’éloquence, la générosité, l’endurance et l’amour des croyants. Et il nous a rendus excellents en sept points. De nous est le Prophète, de nous est Ali, de nous est Hamza, de nous est Jafar, de nous est Hassan, de nous est Hussein et de nous est Mahdi. Ceux qui me connaissent me connaissent. Ceux qui ne me connaissent pas, laissez-moi vous dire qui je suis.
Je suis le fils de la Mecque et de Médine ; je suis le fils de Zamzam et Safa ; je suis le fils du meilleur des hommes à avoir porté la pierre noire dans son vêtement, je suis le fils de l’homme qui a été transporté au ciel sur Buraq ; je suis le fils de l’homme qui conduisait la prière aux anges ; je suis le fils de l’homme qui a été conduit au Sidrat al-Muntaha ; je suis le fils de Muhammad Mustafa ; je suis le fils d’Ali Murtadha, celui qui a combattu les mécréants jusqu’à ce qu’ils attestent “qu’il n’y a de dieux qu’Allah” ; je suis le fils de l’homme qui s’est battu avec deux épées et deux lances et qui a fait deux migrations 

« Sois optimiste pour le bien, certes tu vas l'acquérir »

*L'Imam Ali (as).* 

*Le mouvement de l'homme dans cette vie est dynamique.*

*Il le nourrit par ses pensées et ses perspectives du futur.*

*Tant qu'il dessine pour ce mouvement des projets prometteurs, et qu'il réussit à les mettre en œuvre, il sera gagnant.*

*Ce hadith révèle la vision que nous construisons pour notre vie.*

*L'homme, lorsqu'il pense d'une manière positive, aura un fort élan pour travailler et produire.*
*Par contre, si ses pensées sont décourageantes, il se verra incapable de construire une vie énergique .*

*De plus, il faut que cette énergie soit exploitée pour faire le bien, c'est le seul moyen d'acquérir plus de force intérieure pour continuer la vie.*
*Cette vision prend des dimensions diverses .*

*Par exemple, si tu traites les gens avec beaucoup de politesse, ils te traiteront de la même manière, car tes sentiments sont le miroir d'autrui, et tu trouveras que tous les gens sont gentils.*

*De surcroît, le fait de partager avec les gens de beaux sentiments soulagera les peines physiques et psychologiques qu'ils ressentent.*

*Dans son aspect médical, être optimiste réduit les chances d'être atteint de maladies.*

*Si nous voulons expliquer comment les maladies se manifestent, nous voyons que ce sont de faux signes que les membres du corps transmettent à la raison.*
*Cette dualité existe au-delà de son effet moral. Par exemple, lorsque les gens commettent des péchés et désobéissent aux ordres divins d'Allah, ils seront gouvernés par des despotes et des tyrans.*

jeudi, 16 décembre 2021 10:45

Sourate YASIN, 1-5

YA-SIN*

*« 1. Ya-Sin. »*
*Ces deux lettres introduisent la sourate, et en forment le premier verset.* *Elles en ouvrent la mesure en tant que purs sons prolongés (‘phonèmes’), et, de par leur force concentrée, élargissent la sourate au-delà de la compréhension intellectuelle. Elles deviennent le ‘nom propre’ de cette sourate, et par-delà un des ‘noms’ du Prophète lui-même, pour devenir un nom courant chez les musulmans.*

*« 2. Par le Coran plein de sagesse. »*
*La splendeur du premier verset reçoit l’écho de ce serment divin :*
*il se formule par le Livre, tout en introduisant l’intimité du Seigneur vis-à-vis de Son messager dans le troisième verset.*

*« 3. Tu (Muhammad) est certes du nombre des messagers. »*
*l’importance de la forme familière du ‘toi’, ‘anta’ que le Coran adresse au Prophète de l’Islam.*
*Il s’agit de trouver la gustation de cette intimité avec le ‘locuteur coranique’ à travers la texture du Coran.*

*« 4. sur un chemin droit. »*

*Ce ‘chemin droit’, voie de la droiture Il ne s’agit pas d’une ‘figure de style’, d’une ‘métaphore’ dans un sens banal; peut-être d’une ‘métaphore vive’ en relation avec la sourate dans son entièreté et avec d’autres sourates. Ce verset se comprend en relation avec la Fâtiha. Les sourates du Coran se répondent et se complètent.*

*« 5. C'est une révélation de la part du Tout-Puissant, du Très Miséricordieux. »*

*La sourate développe le rôle du Prophète en tant qu’avertisseur.*

*Nous voici à nouveau devant des descriptions frappantes : Ceux qui ne suivent pas son message ont « des carcans à leurs cous, et il y en aura jusqu'aux mentons : et voilà qu'ils iront têtes dressées. » Et il y a « une barrière devant eux et une barrière derrière eux; (…) »*

*Ne s’agit-il pas là de la démarche de l’être humain, même s’il marche debout sur ces deux jambes ? à moins qu’il ne trouve le « droit chemin » la voie de la droiture, et qu’il réponde à la guidance des prophètes.*

Les EAU confirment leur décision de suspendre l'achat du F-35.

Un responsable émirati dit qu’Abou Dhabi avait informé les États-Unis de sa décision de suspendre l'achat de chasseurs de classe F-35.

Un responsable émirati a confirmé le rapport d'un média américain selon lequel les EAU ont menacé de suspendre un contrat de quelques milliards de dollars pour l’achat de F-35, de drones Ripper  et d'autres équipements militaire sophistiques fabriqués aux États-Unis.

« Nous avons informé Washington de la décision de suspendre l'achat d'avions F-35 », a déclaré un responsable émirati sous le sceau de l’anonymat au correspondant de Reuters.

« Le gouvernement des Émirats arabes unis a annoncé aux autorités américaines son intention de suspendre le contrat d’achat des F-35, signé sous le mandat de Trump, car Abu Dhabi pense que les conditions de sécurité imposées par Washington concernant ses armes de haute technologie sous le prétexte d’éventuelles menaces d’espionnage de la Chine, étaient trop strictes ». Voilà ce qu’a rapporté mardi The Wall Street Journal.

On ne sait pas si l'accord sur les armes de 23 milliards de dollars – signé dans les derniers jours de l'administration Donald Trump – a été annulé ou si la menace des Émirats arabes unis n’était qu’une politique pour obtenir de nouvelles concessions à la veille d'un voyage prévu mercredi d'un haut responsable émirati en Amérique. Celui-ci est censé s'entretenir pendant deux jours avec des responsables du Pentagone.

Notons qu’une délégation militaire émirienne de haut rang est arrivée hier soir à Washington pour une visite de deux jours pour négocier avec des responsables du département américain de la Défense.

Il y a deux semaines, le gouvernement des Émirats arabes unis a signé un accord pour l'achat de 80 avions d'attaque français Rafale équipés de capteurs avancés et capables d'emporter 1 000 tonnes de missiles, évalués à environ 16 milliards d'euros, lors de la visite du président Emmanuel Macron à Abou Dhabi. A l’avis des experts militaires, ont suscité de nombreuses spéculations sur la possibilité que l'accord français sur le Rafale soit une alternative à son homologue américain défaillant.

mercredi, 15 décembre 2021 12:35

Israël devant un dilemme ?

Des experts israéliens affirment l'incapacité d'Israël à lancer une agression contre l'Iran, dû à sa faiblesse.

Des experts israéliens affirment l'incapacité d'Israël à lancer une agression contre l'Iran, dû à sa faiblesse.Le débat fait rage au sein d’Israël : parmi les partisans de l'agression contre l'Iran pour détruire son programme nucléaire et ceux qui s'y opposent. Des médias israéliens remettent en cause dans une large mesure la force de la dissuasion d'Israël, même s'il possède des armes non conventionnelles.

L'analyste Rogel Alpher rapporte dans le journal Haaretz que le programme nucléaire israélien n'a pas du tout dissuadé le Hezbollah.

Par ailleurs, l'expert militaire israélien, Amos Harel, qui est proche des cercles décisionnels de Tel Aviv, a souligné que si Israël parvient à se préparer à une agression contre l'Iran, il doit alors étudier les dimensions et les conséquences de cette action et les chances de son succès, car elle conduira à une guerre régionale dans laquelle la véritable nature du régime sera complètement mise à « nu » devant les dizaines de milliers de missiles qui seront lancés par le Hezbollah.

Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef de Rai al-Youm, estime que toute stupidité du régime sioniste pour des frappes aériennes sur les installations nucléaires iraniennes conduira à la destruction d’Israël et, dans le cas le plus optimiste, elles le mettront à genoux devant l’Iran s’il survit. Tout comme certains alliés américains de la région du golfe Persique ont été contraints de se rendre en Iran pour la paix.

En allusion à la menace de la grande majorité des responsables de la sécurité ou de l’armée israélienne concernant l’attaque contre les installations nucléaires iraniennes, Atwan a écrit : « Les chasseurs du régime sioniste ont peut-être détruit les réacteurs nucléaires irakiens et syriens, mais une action similaire en Iran semble difficile puisque toutes les installations nucléaires du pays ne sont pas centralisées en un seul endroit. De plus, toute frappe aérienne sur les installations nucléaires iraniennes aboutira à la destruction du réacteur de Dimona. »

« Il n’y a eu aucun responsable de la sécurité ou militaire en Israël qui n’ait menacé d’une agression globale contre l’Iran pour détruire ses installations nucléaires, qu’elles soient en surface ou sous terre, à commencer par le Premier ministre Naftali Bennett, en passant par son ministre de la Guerre, le général Benny Gantz, et se terminant par le général Aviv Kohavi, chef d’état-major et son bras droit, le commandant de l’armée de l’air, et l’objectif est de sauver la face des États-Unis, et de forcer le leadership iranien à faire des concessions qui conduisent à la renaissance des os érodés de l’accord nucléaire, ou de ce qu’il en reste », poursuit Rai al-Youm.

 

Le journal israélien Haaretz a rapporté que les responsables de la sécurité israélienne étaient préoccupés par la possibilité que des sociétés israéliennes de cybersécurité soient visées par les États-Unis.

« Après la mise sur liste noire de NSO, Israël craint que les États-Unis ne ciblent toutes les cyber-entreprises offensives israéliennes. Les jours où NSO travaillait en secret avec les encouragements actifs du Premier ministre Netanyahu et de la communauté du renseignement sont révolus, pour ne jamais revenir » a écrit Haaretz.

« Le ministre israélien de la Sécurité intérieure s’est dit très préoccupé par la démarche de l’administration de Biden pour geler les activités de NSO et Candiru, deux sociétés israéliennes de cybersécurité actives dans le domaine de la fabrication des outils d’espionnage et de surveillance », a écrit le journal israélien Haaretz.

« Comme plusieurs autres choses de l’ère Netanyahu qui ne sont plus, la diplomatie cybertechnologique de l’ancien Premier ministre est désormais confrontée à une situation désespérée », a ajouté le journal.