Les médias du régime sioniste ont rapporté que le mouvement de résistance libanais, Hezbollah avait lancé des attaques contre le nord de la Palestine occupée vendredi matin 12 juillet.

« Un missile a été tiré sur Rosh Hanikra et les sonnettes d'alarme n'ont pas été déclenchées », a-t-on appris de la même source.

Ces médias ont également confirmé le tir des missiles anti-blindés sur la colonie de peuplement d’al-Metula.

En visite à Saint-Pétersbourg, le président du Parlement iranien s’est entretenu avec le président russe, ce dernier se réjouissant de l'adhésion permanente de l'Iran aux BRICS ainsi que de l'essor des coopérations Téhéran-Moscou.

En marge du Forum parlementaire des BRICS organisé à Saint-Pétersbourg, le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf s'est entretenu dans l'après-midi de ce jeudi 11 juillet avec le président russe, Vladimir Poutine.

« Cher monsieur Qalibaf, chers ami, permettez-moi de vous souhaiter chaleureusement la bienvenue à Saint-Pétersbourg », s’est-il exprimé en ces termes.

« L’Iran est devenu membre officiel des BRICS et nous en sommes heureux. Nous avons soutenu l’adhésion de l’Iran à ce bloc », a-t-il ajouté.

La France doit économiser 25 milliards d'euros en 2024 pour redresser ses finances publiques, soit 5 milliards de plus que prévu, a annoncé le ministre français de l'Économie et des Finances. 

La France doit économiser 25 milliards d'euros en 2024 pour redresser ses finances publiques, soit 5 milliards de plus que prévu, a rapporté Europe 1 jeudi, citant le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. 

Le ministre a fait savoir qu'il signerait "un courrier de notification à tous les ministères de leur plafond de dépenses" qui "va marquer une réduction de dépenses pour tous les ministères de 5 milliards d'euros par rapport à la loi de finances initiale". 

La  voulait économiser 20 milliards d'euros en 2024 dont 15 ont déjà été "exécutés", selon le ministre.

Concernant les 10 milliards d'euros d'économies à trouver, 5 milliards vont être demandés aux ministères, deux milliards aux collectivités locales et trois milliards devraient être dégagés par une taxation des rentes sur les énergéticiens, a détaillé Bercy (siège du ministère de l’Économie et des Finances, ndlr).

"C'est ma responsabilité pour maintenir l'objectif de 5,1% de déficit public en 2024"’, a-t-il souligné en rappelant ce cap fixé par le gouvernement.

"Le travail actuel est un travail de préparation pour construire un budget dans les temps, ce serait un mauvais signe pour les marchés qu'il n'en soit pas ainsi", a souligné une source du cabinet de Bruno Le Maire, selon Europe 1.

Le déficit public de la France a grimpé à 5,5% du PIB en 2023, soit à 154 milliards d’euros, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Quant à la dette publique française, elle a atteint 110,6% du PIB fin 2023.

Rejetant les idées néocoloniales, Ouagadougou a décidé de se retirer de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), malgré son statut de membre fondateur, a annoncé le Premier ministre burkinabè.

Lors de la visite des représentants de l'ONU dans les pays du Sahel, le Premier ministre burkinabè, Kyelem de Tambela, a souligné que les pays du Sahel avaient une existence antérieure à la CEDEAO, et que leur retrait de celle-ci ne pourrait pas les impacter.

Le Hezbollah a annoncé avoir frappé le nouveau quartier général du commandement du bataillon d'artillerie de la 146^e division de l'armée israélienne dans la région de Galilée occidentale, avec un escadron de drones kamikazes.

Dans un communiqué publié jeudi 11 juillet, la Résistance libanaise a fait savoir que la frappe aérienne menée par ses combattants avaient visé des postes de commandement, des postes de tir et des positions de l’artillerie, soulignant que les cibles avaient été touchées avec précision.

L'attaque de drone a également fait des victimes parmi les soldats israéliens, ajoute le communiqué du Hezbollah.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté la récente déclaration de l’OTAN accusant Téhéran de soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.

Dans un communiqué publié jeudi 11 juillet, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a qualifié d’ « infondées » et de « politiquement motivées » les allégations de l'OTAN sur un prétendu approvisionnement militaire de la Russie par l’Iran. 

Le diplomate iranien a également déclaré que l’Occident cherchait à exagérer la coopération Iran-Russie pour justifier son soutien militaire complice à la guerre en Ukraine. 
Il a ajouté que ce qui se passe en Ukraine est le résultat des provocations des États-Unis et de l'OTAN. 

Par Alireza Akbari

Le président élu de l’Iran, Massoud Pezeshkian, prendra ses fonctions dans les prochaines semaines après avoir reçu un décret de validation du Leader de la Révolution islamique d'Iran, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, suivi de son investiture au Parlement.

Les efforts sont déjà en plein essor pour former le prochain cabinet et formuler des stratégies pour mettre en œuvre les plans définis par le président nouvellement élu pendant sa campagne électorale.

Personnalité politique relativement discrète, Pezeshkian a précédemment été député et ministre de la Santé et a toujours été à l’avant-garde de la défense des questions d’intérêt national.
Un examen plus approfondi de ses activités politiques et de ses déclarations au fil des ans révèle son engagement indéfectible envers les principes de la Révolution islamique et sa loyauté inébranlable envers le Leader de la Révolution islamique ainsi que la nation iranienne.

La foi dans le Leader et la Révolution

Après sa victoire au second tour de l’élection présidentielle, le président élu s’est adressé à un grand rassemblement de personnes au mausolée de l’Imam Khomeini, fondateur de la Révolution islamique d'Iran.

Il y a renouvelé son engagement envers les idéaux révolutionnaires de l’Imam Khomeini. Il a salué les conseils et le soutien de l'honorable Ayatollah Khamenei, et a promis de porter le pays vers de plus hauts sommets.

Le même jour, il a eu une réunion de cinq heures avec l’Ayatollah Khamenei, au cours de laquelle le Leader a espéré que le président élu tirerait parti des ressources de la nation pour davantage de progrès et de prospérité.

Pendant la campagne électorale et avant cela, l’ancien ministre de la Santé et député chevronné représentant la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, n’a jamais mâché ses mots lorsqu’il s’agissait de l’intérêt national.

Lors d’une réunion avec des étudiants de l’université de Téhéran à la mi-juin, à l’approche des élections du 28 juin, Pezeshkian a reconnu sa profonde foi dans le Leader et ses directives.

En ce qui concerne sa stratégie pour mettre en œuvre le 7^e plan de développement, Pezeshkian a souligné l’impératif d’aligner les nouvelles initiatives gouvernementales sur les « politiques générales » du Leader.

Lors du premier débat de second tour, le président élu a explicité sa vision de la politique étrangère, soulignant la continuité des positions du Leader et de l'Imam Khomeini, qui ne sont « ni Est ni Ouest ».

Le CGRI, bouclier protecteur de la nation

La conviction de Pezeshkian dans le rôle du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans la sauvegarde de la souveraineté du pays et la promotion de l’unité nationale est restée constante tout au long de son mandat de législateur.
Début décembre 2022, alors qu’il était vice-président du Parlement, il a salué les contributions du CGRI, soulignant son rôle indispensable dans la « préservation de l’intégrité de la nation ».
« Nous avons une dette de gratitude envers le CGRI. Sans sa présence, notre pays aurait été confronté à une grave fragmentation à 100 reprises », avait-il déclaré à l’époque, rendant un vibrant hommage aux gardiens de la Révolution.

« Nous devons reconnaître et apprécier les défenseurs de notre terre et de notre dignité. »

En réponse au président américain de l’époque, Donald Trump, qui … s’était adressé à la République islamique, Pezeshkian a souligné l’effet unificateur des menaces extérieures sur la population iranienne.

« De telles déclarations hostiles ne feront rien d'autre que rendre notre nation plus unie et plus déterminée », avait-il alors fait remarquer.

Il avait souligné l’importance de mettre de côté les divergences internes et de tenir compte des directives du Leader de la Révolution islamique face aux adversaires extérieurs.

Soleimani, le héros antiterroriste

Lors du dernier débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle, Pezeshkian avait rendu un hommage particulier et éclatant au défunt commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani.

Il avait qualifié le général Soleimani de figure de « fierté nationale sans pareille et d’épine dans les yeux des adversaires », faisant référence à son rôle majeur au sein de l’Axe de la Résistance.
Il avait comparé « Hajj Qassem » à un phare pour la jeunesse du pays, décrivant son parcours comme « feuille de route » à suivre pour les générations futures.

Soulignant l’impact de l’héritage du général Soleimani, Pezeshkian a déclaré que de nombreux défis complexes du pays pourraient être relevés en adoptant la même perspective visionnaire que celle du général Soleimani.

Il a salué le général antiterroriste comme un héros qui a lutté contre la tyrannie au-delà des frontières iraniennes tout en se présentant comme un défenseur indéfectible des opprimés dans son propre pays.

Lors d’une visite à Kermanshah dans le cadre de sa campagne électorale, Pezeshkian a fait l'éloge de l’illustre héritage du héros antiterroriste iranien, et l'a décrit comme un « héros national et une source de fierté pour les Iraniens du monde entier ».

A noter que le général Soleimani a été assassiné le 3 janvier 2020, lors d’une frappe de drone à l’extérieur de l’aéroport de Bagdad sur ordre direct du président américain de l’époque, Donald Trump.

Position sur les sanctions

Lors des débats présidentiels, Pezeshkian a proposé une approche stratégique pour gérer les problèmes, y compris les sanctions imposées à la République islamique, soulignant la nécessité cruciale de telles approches.

En ce qui concerne les engagements pris dans le cadre du Plan d’action global commun (PGAC) et le non-respect par les États-Unis, Pezeshkian a affirmé la nécessité de maintenir « de multiples options de négociation » pour défendre les principes de « dignité », de « sagesse » et d’« opportunité » énoncés par le Leader.

Au cours du deuxième débat télévisé du second tour des élections présidentielles, Pezeshkian s’est engagé à mettre en œuvre des mesures visant à lever les sanctions tout en poursuivant les interactions avec le monde.

Sa position sur les sanctions américaines a été cohérente et inébranlable tout au long de sa carrière politique. 
En janvier 2019, alors qu’il était vice-président du Parlement, Pezeshkian a critiqué sans équivoque les sanctions imposées par les États-Unis comme « injustes ».

Lors d’une réunion en septembre 2015 pour évaluer le PGAC, Pezeshkian a salué les « avancées nucléaires » du pays, affirmant que ces réalisations « ont obligé les États-Unis à s’engager dans des négociations ». Au cours de sa campagne électorale, il a déclaré que le succès en matière de gouvernance dépendait de la possibilité de disposer d'une « gamme d'options réalisables » pour surmonter les obstacles et a souligné l'impératif d'entretenir des liens régionaux et internationaux pour faire avancer les objectifs nationaux.

Soulignant le rôle central des États voisins dans la diplomatie de l'Iran, Pezeshkian a mis l'accent sur son engagement en faveur d'une politique étrangère axée sur la promotion de la croissance économique et le renforcement de la sécurité grâce à une coopération régionale solide.

Politique de voisinage passe avant tout

Il a souligné la nécessité de gérer les relations avec les « pays voisins sur la base d’intérêts mutuels et d’un terrain d’entente ».
Après sa victoire au second tour des élections avec un nombre important de 16,4 millions de voix, les dirigeants mondiaux et les hauts fonctionnaires ont adressé leurs félicitations au président élu.

Au cœur de ces messages se trouvait un thème récurrent de renforcement et d’élargissement des relations mutuelles entre l’Iran et ses voisins, signalant une poursuite et un approfondissement potentiel de la trajectoire politique vers l’Est initiée par son prédécesseur Ebrahim Raïssi.

Dans une conversation avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, Pezeshkian a souligné l’importance des relations entre Téhéran et Islamabad et a appelé à une coopération plus poussée. De même, lors de ses appels téléphoniques avec le président russe, Vladimir Poutine, et le président turc, Recep Erdogan, Pezeshkian a mis l'accent sur la nécessité de renforcer les liens et la coopération dans la région.

Quant aux pays arabes il a exprimé, dans une  lettre ouverte, plus tôt cette semaine, son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec tous les États voisins du golfe Persique. Publiée dans le journal Al-Araby Al-Jadeed, la lettre mettait l’accent sur les points communs et les intérêts mutuels que l’Iran partage avec ses voisins musulmans et arabes sur les questions internationales et régionales.

En outre, il a appelé à une « action collective » pour résoudre le problème de longue date de l’occupation palestinienne, avant d'exprimer son respect pour la « résilience du peuple palestinien face à l’agression israélienne ».

« Il est de notre devoir de résoudre le problème de longue date de l’occupation de la Palestine et de travailler à la guérison de cette blessure persistante », peut-on lire dans la lettre.

Il a également souligné que la République islamique reconnaît et respecte la résistance inébranlable du peuple palestinien contre l’assaut barbare du régime israélien.

Par ailleurs, Pezeshkian a mis l'accent sur le besoin urgent de coopération dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, considérant cela comme un défi commun pour les pays de la région.

De même, il a souligné l’importance de la coopération régionale et mondiale pour œuvrer en faveur d’une Asie occidentale exempte d’armes de destruction massive, mettant en garde contre la menace déstabilisatrice posée par « l’arsenal nucléaire du régime sioniste ».

Soutien à la résistance

En signe de soutien continu et de synergie entre l'Iran et l'Axe de la Résistance, Pezeshkian a reçu des messages de félicitations de nombreux mouvements de résistance après sa victoire. Le secrétaire général Seyyed Hassan Nasrallah du mouvement de résistance libanais Hezbollah a fait part de ses chaleureuses félicitations.

Dans son message, publié samedi, Seyyed Nasrallah, a exprimé ses sincères félicitations au président élu et au peuple iranien, invoquant les bénédictions divines pour la protection, la direction et le succès de Pezeshkian.

En réponse, Pezeshkian a exprimé sa sincère gratitude pour le message du secrétaire général du Hezbollah, et a réitéré l'engagement inébranlable de l'Iran à soutenir l'Axe de la Résistance.

Soulignant que cet engagement est profondément ancré dans les principes fondamentaux de l'Iran, Pezeshkian a mis en avant l'héritage durable de feu Imam Khomeini et la direction inébranlable de l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, Leader de la Révolution islamique.

Dans un message adressé mercredi au chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le président élu iranien l'a rassuré de la victoire finale de la Résistance palestinienne contre l'occupation israélienne au milieu de la guerre génocidaire contre Gaza qui dure depuis neuf mois et a fait environ 38 000 morts.

Pezeshkian a déclaré qu'il était certain que le peuple palestinien résistant et sa détermination historique, ainsi que la diligence héroïque des combattants de la résistance palestinienne ouvriront la voie à son triomphe et à sa victoire divine contre l'occupation israélienne.

Il a également promis le « plein soutien » de la part de la République islamique à la nation palestinienne opprimée « jusqu'à la réalisation de tous ses idéaux et droits ainsi que la libération de la noble ville de Qods ».

Importance de l'unité nationale et de la stabilité

Pezeshkian, qui a représenté la ville de Tabriz aux 8^e, 9^e, 10^e et 11^e Parlements, a souligné que l'unité nationale est primordiale pour surmener les défis internes et externes du pays.

Lors d'une table ronde culturelle télévisée, le 19 juin, en pleine campagne électorale, Pezeshkian a souligné la nécessité de s'aligner sur les politiques définies par le Leader, mettant en garde contre toute déviation par rapport à celles-ci.

Cela a démontré son engagement inébranlable à considérer les politiques générales du Leader comme un modèle pour amener le pays vers de plus hauts sommets de paix, de prospérité et de progrès.

En outre, dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique IRIB, le 10 juin, il a plaidé pour la « stabilité » dans les processus législatifs et décisionnels au sein du gouvernement.
Pezeshkian a souligné l'importance de la stabilité comme aspect fondamental de l'adhésion au cadre politique général défini par le Leader, affirmant que toute fluctuation ou tout changement dans ces politiques pourraient « entraver la capacité du pays à atteindre la croissance envisagée sous la direction du Leader ».

Mettant l'accent sur la mise en œuvre du septième plan de développement, Pezeshkian a souligné la nécessité de « donner la priorité à l'alignement des actions gouvernementales sur les politiques du Leader ».

Pour le pouvoir exécutif, a-t-il indiqué, l'objectif principal devrait être de progresser dans le cadre de ces politiques générales pour orienter efficacement la nation vers le chemin de développement souhaitée.

Consensus dans le pays

Trois jours seulement avant les élections anticipées du 28 juin, Pezeshkian a dévoilé son cadre politique stratégique lors du cinquième débat télévisé, centré sur le principe fondamental du « consensus ».

Ce principe fondamental, a-t-il soutenu, servirait de catalyseur pour « combler le fossé entre le gouvernement et le peuple », et favoriserait l'unité et la compréhension au sein du paysage politique.

Pezeshkian a mis l'accent sur son engagement en faveur d’un modèle de gouvernance axé sur « l’expertise, la transparence et la responsabilité ».

En donnant la priorité à ces piliers de la bonne gouvernance, il a cherché à instaurer un sentiment de confiance et de crédibilité dans le fonctionnement du gouvernement, favorisant un engagement positif et une collaboration avec le public.

En outre, il a réitéré son dévouement inébranlable à la promotion des intérêts nationaux avec une approche stratégique caractérisée par la « dignité », la « sagesse » et l’« opportunité ». Cet engagement dans la gestion des affaires étrangères avec intégrité, prudence et efficacité a souligné sa vision de maintenir la stature et les aspirations de l’Iran sur la scène mondiale.