تقي زاده

تقي زاده

mardi, 03 août 2021 14:50

Mercer Street: le stratagème-choc ?

Depuis que l’axe anglo-saxon a décidé de jouer aux Rambos, de mettre à profit l’affaire du Mercer Street, quitte à la transformer, si possible, en un levier de pression politico-militaire contre l’Iran à quelques heures de l’investiture du président élu Raïssi qui comme premier geste de son délicat mandat a décrété la fin du cirque nucléaire de Vienne

et une remise de tous les compteurs de huit ans de chantage, de désengagement, de désinvolture occidentale à zéro, axe qui dit vouloir voler au secours d’un régime israélien dont la folle propension à jouer avec le feu « naval » a fini par lui brûler les doigts, un certain jeudi 29 février quand son navire logistique, maquillé et remaquillé de mille et une manières est tombé dans le filet, pris pour cible d’une très complexe opération aux drones à sens unique que The Drive décrit Comme étant « curieuse de conception » puisqu’ « ils portent une ogive intégrale à frapper et en même temps à faire exploser » et « qu’ils brouillent de la sorte et de plus en plus la distinction entre missile traditionnels et drones armés », une question est sur toutes les lèvres : quelle sera la nature de la riposte ?

La cérémonie de la validation de la 13ème élection présidentielle iranienne qui a donné lieu à la victoire d'Ebrahim Raïssi vient d'avoir lieu, ce mardi 3 juillet à Hosseiniyeh de l'imam Khomeini de Téhéran en présence du Leader de la Révolution islamique et du président sortant et du chef du pouvoir judiciaire ainsi que des responsables politiques et militaires du pays.

2922 jours de gouvernance du président Rohani marquée surtout par de longues et inutiles négociations nucléaires lesquelles ont débouché sur un accord dont s'est retiré Trump dès 2016 prennent fin et comlmencent une présidence littéralement placée sous le signe du "refus de faire confiace aux USA". 

Au cours de cette cérémonie qui a débuté par un discours du ministre de l'Intérieur sortant, le décret du Leader a été prononcé :

" ... Je remercie Dieu le Tout-Puissant qui a appuyé une nouvelle fois le peuple iranien pour sortir la tête haute de l'épreuve politique et sociale que fut la présidentielle, une présidentielle qui s'est déroulée dans une situation complexe et difficile, et où les Iraniens ont participé massivement pour élire un homme connu pour son bilan positif, ses capacités de gestion et sa détermination à aller de l'avant sur la voie de la justice sociale, de la liberté et de l'independance d'action de la dignité de nation.", lit-on dans une partie de ce décret qui ouvre la voie à l'investiture du président Raïssi dans deux jours au Parlement iranien et à laquelle assistent des délégations venues d’au moins 73 pays du monde. La liste de convives comprend 10 chefs d'État, 20 présidents de parlement, 11 ministres des Affaires étrangères et 10 autres ministres, ainsi que des envoyés spéciaux, des vice-présidents de parlement et des présidents de commissions parlementaires et de délégations parlementaires, a indiqué le législateur.

Et le texte d'ajouter :" 

Notre pays est aujourd'hui assoiffé de justice, d'action et d'un bon en avant dans tous les domaines et ceci demande une capacité de gestion et un président brave, sage et volontariste, susceptible de mobiliser les capacités latentes et patentes de la nation, surtout celles des jeunes dont les capacités vont au-delà des problèmes avec les quels le pays est aux prises. Cette présidence devra activer ces potentialités, faire disparaître les obstacles sur la voie de la production nationale, du renforcement de la monnaie nationale, de secourir à cette couche démunie qui subit de fortes pressions en ce moment. Il faut une gestion avisée propre à promouvoir le pays dans tous les domaines et lui donner la place qui lui convient. Je déclare M. Raïssi, élu suivant le vote d’une majorité d’Iraniens, président et je prie Dieu pour que cet homme déterminé, issu du peuple, infatigable, président réussisse dans ses marches ». "

Le président Raïssi a prononcé son discours suite à quoi le Leader de la Révolution islamique a également pris la parole.

« Cette cérémonie de validation de l’issue de la Présidentielle, se déroule en s’appuyant sur la Constitution et la tradition que l’imam Khomeini a mise sur pied, cérémonie qui s’est déroulée à maintes reprises jusqu’à présent », a souligné dans son discours tenu, lors de cette cérémonie, le Leader de la Révolution islamique.

« En général, dans beaucoup de pays du monde, ce transfert de pouvoir se fait sous des tensions et querelles ; mais Dieu merci, ici en Iran cela se fait dans le calme et en sécurité. C’est aussi le cas pour cette actuelle Présidentielle. Cela témoigne aussi bien de la sagesse qui règne sur tout le pays, peuple et responsable, que de la liberté et de la diversité de tendances politiques. En fait, les gouvernements qui ont transféré le pouvoir aux autres, avaient chacun une tendance politique », a précisé le Leader de la Révolution islamique.

Et de poursuivre : « Un complot avait été tramé pour boycotter les élections, une politique qui avait été suivie par certains milieux politiques ennemis à l’extérieur du pays de même que certains à l’intérieur du pays, parfois par l’ignorance et parfois par de mauvaise foi. Mais le peuple a donné une réponse ferme à tous ces complots, par sa participation massive aux élections. »

Plus loin dans son discours, le Leader a renchéri : « Heureusement le président élu, M. Ebrahim Raïssi a toujours insisté lors de ses campagnes électorales sur les valeurs essentielles de la Révolution. Les valeurs de la Révolution, l’établissement de la justice, la lutte contre la corruption, etc, c’est le chemin juste à parcourir »

 Et le Leader de la Révolution islamique d’insister : «  Nous avons d’extraordinaires potentialités dans les domaines de l’eau, du pétrole, des mines, du marché intérieur, relations avec les voisins et chez la jeunesse. Sans aucun doute, s’appuyer sur ces capacités et potentialités pourrait aboutir à la solution des problèmes du pays. »

Pour sa part, le nouveau président iranien a déclaré : « Malgré toutes les hostilités des ennemis, les conditions sanitaires dues à la pandémie de coronavirus et d'autres problèmes, le peuple avait une présence magnifique et a créé une grande épopée lors de cette élection qui a déçu les ennemis et donné de l'espoir aux amis », a-t-il déclaré.

M. Raïssi a ensuite affirmé que la relation entre la nation et l'administration pourrait servir de clé pour résoudre les problèmes et aider le pays à se dresser contre les inimitiés.

« Nous chercherons certainement à lever les sanctions oppressives, mais nous ne conditionnerons pas les moyens de subsistance du peuple et l'économie [sur les sanctions] et ne les lierons pas à la volonté des étrangers », a-t-il ajouté.

mardi, 03 août 2021 14:48

Alliance avec l'Iran, inévitable?

Comment devrait-on l’appeler, si ce n’est la « subtile contre-mesure sino-iranienne », face à une Amérique qui, à travers le boycott pétrolier de l’Iran, croyait pouvoir perturber la sécurité énergétique de la Chine. Or, les deux pays ont plus d’une motivation pour s’unir face aux pressions américaines.

Dans un article publié ce lundi 2 août, l’agence de presse Fars News s’attarde sur les intérêts communs de Pékin et Téhéran, dans le « jeu d’échec » se faisant par la politique désuète de sanctions américaines.

Intérêts communs de Téhéran et Pékin face aux sanctions américaines : le décodage

Selon les estimations des instances internationales dignes de confiance, les besoins des pays tels que l’Inde, la Chine et ceux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (DECO, suivant l’acronyme anglais) envers les ressources gazo-pétrolières vont augmenter pendant les années à venir, tandis que les États-Unis, l’Europe et les pays de DECO vont réduire leur consommation en hydrocarbure. ExxonMobil estime à 26% la part actuelle de Pékin aux consommations de gaz et pétrole, avec une croissance jusqu’à 32% pour l’année 2050. De même, si les Chinois sont aujourd’hui à 67% dépendants envers les importations pétrolières afin de subvenir à leur besoin en énergie, ce bilan pourrait se chiffrer à 76% en 2040.

Les estimations disent que l’un des plus gros défis que la Chine va devoir dissiper à l’avenir consiste à trouver des ressources afin de subvenir à ses besoins en énergie fossile ; or, il n’est caché à personne que pour le moment, la majeure partie des importations pétrolières de Pékin vient du golfe Persiques.

En effet, la dépendance des pays occidentaux notamment les États-Unis envers les importations du pétrole en provenance du Moyen-Orient a nettement réduit depuis 2010 en raison de ce qu’on pourrait qualifier d’une véritable « révolution en termes de production gazo-pétrolière marquée par le recours aux ressources peu conventionnelles, à savoir, le gaz et le pétrole de schiste. Les impacts de cette situation sont perceptibles même dans les relations entre les États-Unis et ses alliés du Moyen-Orient.

Bref, les évolutions des marchés pétroliers ont été telles que les Américains ont fini par intégrer une nouvelle approche primordiale dans leur politique d’endiguement face à la Chine, et cette nouvelle approche consiste à entraver les importations de pétrole depuis le golfe Persique.

De ce fait, les restrictions américaines imposées au secteur pétrolier iranien, plus précisément aux exportations du pétrole iranien vers la Chine, deviennent une arme à double tranchant qui devrait -comme l’imagine le gouvernement américain- réaliser deux objectifs : mettre l’Iran sous pression et saper la sécurité énergétique de la Chine.

Autrement dit, mis à part le conflit d’ordre politique entre l’Iran et les États-Unis, les circonstances du jour sur la donne internationale sont de sorte que le camp anti-américain dispose de nos jours de deux composantes majeurs, à savoir, l’Iran et la Chine, qui ont suffisamment de raisons convaincantes pour faire front commun face aux USA.

La Chine, puissance gourmande en consommation d’hydrocarbure, cherche à diversifier ses ressources ; tandis que l’Iran, avec son économie jusqu’ici plutôt pétro centriste, a toujours besoin de gérer intelligemment son commerce et ses revenus gazo-pétroliers. C’est ici que se convergent les intérêts des deux pays ; un Iran à la tête de l’axe de la Résistance anti-américaine et une Chine soucieuse de s’imposer comme une hyper-puissance mondiale malgré ses besoins grandissants envers l’énergie fossile.

Sans l’Iran, la route de la soie chinoise restera inachevée

Le pétrole n’est pourtant pas l’unique objet qui noue le sort de la Chine à celui de l’Iran. En effet, la Chine a grand besoin de l’Iran pour mener à bien sa nouvelle route de la soie, dit littéralement la ceinture et la route.

La nouvelle route de la soie est l’un des corridors de transit ferroviaire des plus importants reliant la Chine à l’Europe, et qui passe aussi par le territoire iranien. Pour développer sa route de la soie et compléter la ceinture et la route, la Chine s’est lancée dans de gros investissements à un montant de plusieurs milliards de dollars dans divers pays y compris les pays voisins de l’Iran. Les trains chinois ont effectué à deux reprises des voyages d’essai en Iran ; signe que la liaison ferroviaire est déjà établie. Mais il y a aussi un itinéraire « rival », le corridor Chine-Turquie-Europe qui est plus longue et plus coûteuse. L’itinéraire iranien reste donc la plus économique pour atteindre l’Europe.

De même, nombreux sont des experts de transit international à réitérer que le port de Tchabahar dans la province du Sistan-et-Baloutchistan (Sud-Est iranien) a tous les mérites pour devenir le centre de commerce international de la Chine dans le cadre de la nouvelle route de la soie.

D’après l’expert du commerce international, Fereydoon Barkashli, « il n’y a aucun doute que sans l’Iran, le plan stratégique chinois, la nouvelle route de la soie, restera un projet inachevé ».

« La Chine a besoin de l’Iran. Au regard de Pékin, l’Iran représente un paquet. Autrement dit, la Chine reconnaît à l’Iran une définition stratégique globale ; et ce paquet comprend à la fois le pétrole et l’énergie, l’emplacement géostratégique et la confrontation avec les États-Unis. »

Selon cet expert iranien du commerce international, « dans toute l’histoire de la signature d’un document de coopération pour une période de 25 ans, on peut dire que la Chine a frappé à la porte de l’Iran juste au meilleur moment. Ce qui se passe sur la donne des relations Pékin-Téhéran, et qui a abouti à l’établissement des liens stratégiques bilatéraux, témoigne de cette réalité que les deux pays cherchent un moyen de réduire l’impact des pressions américaines, et d’assurer, en même temps, leurs intérêts à long terme ».

mardi, 03 août 2021 14:47

Ansarallah ratatine aussi le dollar

Après avoir mis au pas les Patriot US via des coups sans précédent portés aux capacités pétrolières saoudienne, Ansarallah en est désormais à défier le dollar. Où et comment? A Al Bayda où les USA viennent de subir l'un des revers les plus cuisants en termes militaires dans sa stratégie de dépit, celle des guerres par procuration.

Alors qu'Ansarallah avance sur divers fronts de combat surtout à al-Bayda face aux USA, Riyad connaît un autre échec face aux tribus d'al-Bayda. 

Le combat se poursuit dans le sud de la province de Maarib entre les forces armées yéménites et les mercenaires.Mais ce n'est pas tout : depuis peu Maarib est le théâtre de disparitions subites des officiers de haut rang pro Riyad. Des sources yéménites font part de la mort du général de brigade Ebad Ahmed al-Hulaissi, chef du QG de la 143e brigade de la coalition et ses compagnons lors d’une explosion de bombe à Rahbah dans le sud de Maarib. A t il été tué par Ansarallah ? Non mais par le dollar!

Les spéculations vont bon train, vu la hausse du nombre des assassinats chez les hauts commandants de la coalition saoudienne, surtout au sujet des différends qui sont récemment apparus entre ces derniers sur les dollars envoyés par Riyad.

Simultanément, des informations contradictoires ont été rapportées sur l’état de santé d’Ahmed Lashqam al-Olaqi, commandant de la 30e brigade sur l’axe d’Ataq dans la province de Shabwa. Ce dernier avait été blessé le 22 juillet, à la suite d’une attaque visiblement là encore menée par les siens.Or c'est une situation totalement inverse qui se produit dans le camp de la Résistance.  

L’un des chefs des tribus liés au gouvernement du démissionnaire de Mansour Hadi à al-Bayda, a noté que les forces de la coalition avançaient des propositions financières pour duper les tribus de Qaifah et ouvrir de nouveaux fronts à al-Bayda.

Admed Abd Rabbo Suraymah, conseiller du gouverneur pro Hadi d’al-Bayda, a écrit sur Facebook que des hommes des tribus de Qaifah ont rejeté les dollars proposés par la coalition saoudienne pour ouvrir de nouveaux fronts de combat dans cette zone : « Nous avons combattu, depuis six ans, dans les rangs des forces de la coalition. Nous avons perdu 2000 hommes sans obtenir une quelconque légitimité ni tribu. Nos blessés n’ont pas été guéris et nos morts n’ont pas été indemnisés. Nous ne sommes pas si stupides pour faire à nouveau confiance à la coalition », a dit Suraymah.

Dans le même temps, Maarib est le théâtre d'une révolte anti Riyad de la tribune la plus importante de la province : al-wubeid. Celle ci est sur le point de libérer les champs pétroliers. d’intenses conflits se poursuivent entre les miliciens liés à Riyad, chargés de protéger les champs pétroliers et les tribus d’al-Ubaidi. Toute sorte d’armes ont été utilisées dans ces heurts surtout des chars que les miliciens pro Riyad avaient utilisés pour viser les zones d’habitation.

Les heurts ont déjà fait un grand nombre de morts et de blessés. Parmi les tués, le commandant de la 2e brigade, Abdel-Wahed Dokar al-Haddad, chargé d’assurer la sécurité des routes à Maarib et cinq de ses proches.

Les heurts ont eu lieu après que les hommes armés des tribus d’al-Ubaidi ont fermé la route de communication entre les champs pétrolifères de Safer et la ville de Maarib, et cela après l’ultimatum lancé par ces hommes au gouvernement inféodé à Riyad, l’ultimatum qui demandait la fin du pillage des ressources en pétrole et l’octroi des revenues de ces sources aux habitants de la région, eux-mêmes.

Et c'est sur cette base que le ministre de la Défense du gouvernement de Salut national a promis de nouvelles surprises à la coalition saoudienne.

« Si le blocus et les attaques de la coalition saoudienne se poursuivent, les forces de l’armée et d’Ansarallah auront de nombreuses surprises pour les agresseurs », a fait savoir Mohammed Nasser al-Atefi.

Les déclarations du ministre yéménite de la Défense interviennent alors que l’Arabie saoudite a intensifié les attaques contre les zones d’habitation du Yémen, parallèlement aux avancées de la Résistance yéménite sur divers fronts de combat surtout à al-Bayda.

Dans toute éventuelle confrontation, les missiles de haute précision du Hezbollah détermineront le sort de la bataille, indique le journal israélien Maariv.

Une inquiétude grandissante chez les responsables politiques comme militaires du régime sioniste puisque ni leurs actions militaires en Syrie, ni leurs attaques occasionnelles et pas même la crise politique et économique au Liban, n'ont pas arrêté le projet de missiles du Hezbollah.

« Malgré tous les efforts de Tel-Aviv, les capacités du Hezbollah progressent ». (Maariv)

Le chef d’état-major de l'armée israélienne, Avi Kochavi, a auparavant déclaré que si les tirs de missiles de haute précision du Hezbollah franchissaient les lignes rouges de Tel-Aviv, la décision d'Israël de déclencher une guerre serait justifiée sous motif d’un objectif moral, indique Maariv.

Les responsables politiques et militaires israéliens sont arrivés à la conclusion qu'ils ne pourront jamais empêcher le Hezbollah d'obtenir la technologie nécessaire pour produire ces missiles, ils tentent donc d’en empêcher le développement autant que possible, a poursuivi le journal.

L’industrie militaire israélienne a conscience de l'insuffisance de la puissance offensive et de renseignement face aux capacités militaires du Hezbollah et du Hamas et du fait que dans un avenir proche une technologie de défense s’avèrera plus que nécessaire ; or, le temps presse pour y parvenir.

Après l’opération Epée de Qods du mois de mai dernier, qui a mis au grand jour l’incapacité de l'armée israélienne à identifier les missiles en provenance de Gaza ni à les détruire, les estimations laissent prédire que les missiles sol-air du Hezbollah détermineront le sort de la guerre entre Israël et le Hezbollah, indique Maariv.

Ces dernières années, aucune entité politique en Israël n'a précisé exactement ce qu'elle attend de l'armée concernant les missiles du Hezbollah. Mais, ces dernières années, les gouvernements israéliens ont pris la même position que l’armée selon laquelle il faut adopter la même stratégie sur les missiles du Hezbollah que sur les armes nucléaires.

Il convient de rappeler que les médias sionistes ont récemment rapporté que le Hezbollah disposait de 150 000 missiles et qu'en cas d'affrontement possible, environ 1 000 à 3 000 missiles seraient tirés quotidiennement sur la Palestine occupée.

Cité par la chaîne Al-Mayadeen, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré fin 2020: « Le nombre de missiles du Hezbollah a doublé au cours de l'année dernière, et nous pouvons cibler avec précision n'importe quelle cible le long de la Palestine occupée. »

Le bilan des incendies de forêt sur la côte sud de la Turquie s'est alourdi à huit morts dimanche, alors que les pompiers luttent depuis cinq jours pour contenir les flammes qui font toujours rage dans les stations balnéaires.
Deux personnes supplémentaires sont décédées dimanche à cause des feux de forêt dans la ville de Manavgat, dans le sud du pays, a déclaré le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, ajoutant que 10 autres personnes étaient soignées à l'hôpital dans la région.

La plupart des plus de 100 incendies qui ont éclaté en Turquie au cours des cinq derniers jours ont été maîtrisés, selon les autorités. Toutefois, des feux continuent de brûler à Manavgat, à Marmaris et dans la ville intérieure de Milas, a déclaré le ministre des forêts, Bekir Pakdemirli, ce qui a entraîné l'évacuation de certaines zones résidentielles et d'hôtels, selon Reuters.

Dans la station balnéaire populaire de Bodrum, un groupe de touristes et le personnel de l'hôtel ont été évacués par bateau alors que les flammes se propageaient et que des panaches de fumée remplissaient le ciel, selon les images. M. Pakdemirli a déclaré que l'incendie dans la région avait été maîtrisé dimanche matin.

Ces derniers jours, les incendies ont déjà coûté la vie à cinq personnes à Manavgat et à une personne à Marmaris. Des efforts étaient déployés pour éteindre six incendies qui brûlaient encore en Turquie dimanche, selon les données du ministère des forêts.

Depuis mercredi, des milliers de personnes ont été évacuées de leurs maisons. Des habitants locaux, ainsi que des équipes de soutien venues de Russie, d'Ukraine, d'Iran et d'Azerbaïdjan, ont été déployés pour aider les pompiers. Le gouvernement turc s'est engagé à reconstruire les maisons endommagées et à compenser les pertes dans les zones touchées par les incendies.

M. Pakdemirli a déclaré qu'au moins 13 avions, 45 hélicoptères, des drones et 828 véhicules de lutte contre les incendies ont participé aux efforts de lutte contre les incendies.
Quinze soldats ont été tués dans une embuscade dans le sud-ouest du Niger samedi, a déclaré le ministère de la défense du pays, imputant l'attaque à des "groupes terroristes armés".
Les assaillants ont tendu une embuscade à une mission de ravitaillement à 11 heures, heure locale, dans la commune de Torodi, après quoi des soldats évacuant les blessés ont touché un explosif improvisé, a déclaré le ministère tard dimanche, selon Reuters.

"Nous regrettons que malheureusement 15 soldats aient été tués, sept aient été blessés et six soient portés disparus", a-t-il ajouté.

Comme ses voisins, le Mali et le Burkina Faso, le Niger est régulièrement la cible de groupes militants liés à Al-Qaïda et à Daech, qui se sont renforcés malgré le déploiement de milliers de troupes régionales, occidentales et de l'ONU dans la région du Sahel en Afrique de l'Ouest.
Le Guide de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a demandé au président de tenir une réunion pour discuter de la proposition du ministre de la santé de fermer le pays en raison de l'augmentation des cas de Covid-19 dans le pays.
 
Hier, le ministre iranien de la Santé, Saeed Namaki, a adressé une lettre au Guide de la Révolution islamique dans laquelle il mettait en garde contre une nouvelle vague mortelle de pandémie de Covid-19 et demandait au Guide de fermer le pays pendant deux semaines.

Aujourd'hui, l'Ayatollah Khamenei a appelé le président à prendre en considération la proposition du ministre de la santé.

Le Leader a demandé aujourd'hui au président de convoquer les membres du groupe de travail national pour la lutte contre le coronavirus pour une réunion afin de discuter de la proposition du ministre de la santé et de prendre les mesures nécessaires en accord avec la proposition du ministre de la santé.
mardi, 03 août 2021 14:30

Le Prophète Ibrâhîm (Abraham)(as)

Après le Prophète Nûh (as), une longue période s'écoula pendant laquelle les Prophètes Hûd (as), Çâlih (as) et beaucoup d'autres s'efforcèrent d'inviter les gens au monothéisme et à la bonne conduite, mais le polythéisme et l'idolâtrie se développèrent et engloutirent le monde entier. A ce moment-là, Allah envoya le Prophète Ibrâhîm (as), qui était l'incarnation de l'Homme Parfait. Par sa nature pieuse, il chercha la Vérité, reconnut le monothéisme, et tout au long de sa vie, il combattit le polythéisme et la tyrannie.
Comme nous le dit le Saint Coran, et comme le confirment les Paroles des Saints Imams (as) Descendants du Saint Prophète d'Allah (sawas), le Prophète Ibrâhîm (as) passa son enfance seul, dans une grotte, à l'écart des grisailles de la vie et de l'agitation des gens des villes. Seule sa mère pouvait l'y voir, lorsqu'elle lui apportait de la nourriture.


Un jour, il se rendit à la ville avec sa mère, et il y rencontra son oncle paternel, Athar. Il fut surpris de constater que tout ce qu'il voyait était nouveau pour lui. Il réfléchit sur la création de ces milliers de phénomènes naturels, et s'efforça de chercher la vérité sur leur création. Il remarqua qu'Athar et les autres gens ciselaient une idole, et qu'ils l'adoraient. Lorsqu'il les interrogea sur les raisons de leur action, ils ne purent pas lui donner une réponse satisfaisante à propos des idoles qu'ils considéraient comme des divinités.

Après un certain temps, le Prophète Ibrâhîm (as) déclara audacieusement et courageusement, qu'il adorait Allah, L'Unique Seigneur, et qu'il avait la pratique du polythéisme en horreur. Il prit ainsi une position ferme contre les idolâtres, et il les appela à croire au monothéisme.
Un jour, le Prophète Ibrâhîm (as) entra dans un temple et y piétina les idoles. Selon les lois de l'époque, son acte constituait le crime le plus grave. Il fut donc persécuté et condamné à être brûlé vif. En conséquence, il fut jeté dans le feu, mais Allah le sauva et il put en sortir sain et sauf (voir le Saint Coran, Sourate al-Anbiyâ', 21 : 69).

Par la suite, le Prophète Ibrâhîm (as) quitta Babylone, qui était son pays, pour émigrer en Syrie et en Palestine, où il poursuivit sa mission de prêcher la Religion d'Allah.
Vers la dernière partie de sa vie, Allah le bénit avec la naissance de deux fils : le Prophète Is-hâq (Isaac) (S), dont la progéniture s'appellera les Banu Isrâ'îl, et le Prophète Ismâ'îl (S), qui fut l'ancêtre de la lignée de la tribu arabe "Modhar".
Le Prophète Ismâ'îl (as) était encore un nourrisson lorsque, par la Volonté d'Allah, son père, le Prophète Ibrâhîm (as), l'amena avec sa mère au Hijâz (la province de La Mecque et de Médine actuelles), pour les laisser dans un endroit désert, sans eau ni végétation, et se mettre à appeler les Arabes nomades au monothéisme.

Après quoi, il procéda à la construction de la Ka'bah, la Maison d'Allah, et demanda aux gens d'y venir pour accomplir le Hajj. Depuis cette époque, le Pèlerinage du Hajj fut en vogue, avant l'avènement de l'Islam et jusqu'à l'époque du Prophète (sawas).
Le Prophète Ibrâhîm (as) était le précurseur de la Religion d'Allah et, comme il est mentionné dans le Saint Coran, Allah lui révéla aussi l'Ecriture Divine. Il fut le premier homme à appeler la Religion d'Allah "Islam", et ses adeptes "Musulmans".
Finn…
Question : << Monsieur Imran Chiraz , Pouvez-vous établir que l’IMÂM ALÎ, est le SUCCESSEUR immédiat du Prophète >> ??

Résumé de la Réponse :
- Il n’y a pas de DOUTE que l’ISLÂM et son système, ont besoin d’un GUIDE et d’un Administrateur pour PROTÉGER et Pérenniser ses idéaux.
- L’ISLÂM a besoin à sa tête des "Personnes Compétentes, pour TRANSMETTRE correctement ses ENSEIGNEMENTS et VEILLER à l’Application exacte de ses Préceptes" dans la communauté islamique.
- Etant donné que l’un des BUTS de la création est de GUIDER les GENS sur le droit chemin, la SAGESSE DIVINE veut qu’après la MORT du Noble Prophète (ç), un GUIDE doit être désigné pour SAUVEGARDER la RELIGION.
- La Population très souvent influencée par les DÉSIRS et les PENCHANTS, est inapte et incapable de déterminer et désigner seule, un GUIDE réunissant ces COMPÉTENCES.

- La LÉGITIMITÉ du CALIFAT de l’IMÂM ALÎ (as) immédiatement après la MORT du Noble Prophète (ç), est une question qui mérite d’être abordée dans un cadre spécial.
- Le Recours aux Arguments Rationnels et Logiques, semble donc inapproprié ici. C’est Pourquoi il est mieux de s’appuyer plutôt directement :
- sur les VERSETS coraniques.
- sur les HADITHS.
- et sur les documents historiques.
- Pour justifier la LÉGITIMITÉ de la SUCCESSION du PRINCE des CROYANTS (as) après le Prophète (ç).

A)- LES ARGUMENTS CORANIQUES, DE LA LÉGITIMITÉ DE LA SUCCESSION DU PROPHÈTE PAR ALÎ :
- Plusieurs VERSETS coraniques commentés par les HADÎTHS du Prophète (ç), sur les circonstances de leur RÉVÉLATION, servent de PREUVE pour l’IMÂMAT de l’IMÂM ALÎ (as).
- Parmi ces VERSETS, on peut citer :
- « le Verset de Tabligh ».
- « le Verset de la Wilaya ».
- « le Verset d’ûloul amr ».
- « le Verset de sâdiqîne », sur lesquels nous nous pencherons dans le développement réservé à la Réponse détaillée ci-dessous.

B)- LES ARGUMENTS TIRÉS DES HADITHS, JUSTIFIANT LA LÉGITIMITÉ DE LA SUCCESSION DU PROPHÈTE PAR ALI :

- Les Sources secondaires de référence des CHI'ITES et des Sunnites, sont parsemées des hadiths et citations qui révèlent que le Noble Prophète (ç) a déclaré : « Le SUCCESSEUR et le CALIFE après Moi est ALÎ ibn Abou Talib (as), et après lui ses deux fils Hassan et Hossein (as) et il s’en suivra neuf autres IMÂMS de la Descendance de HOSSEIN (as) ».
Ce HADITH s’ajoute à tant d’autres, comme :
- « le hadith de Yaoum'ul dâr ».
- « le hadith Manzelat ».
- « le hadith Ghadir Khôm ».
- et le célèbre « hadith Thaqalayn ».
- Il y a aussi les hadiths où le Prophète (ç) déclare, que la religion ne connaitra sa Gloire qu’à travers les 12 IMÂMS (as) qui viendront après Lui.

Réponse détaillée :
- Certainement, l’ISLÂM a besoin d’un GUIDE pour assurer sa CONTINUITÉ et sa SAUVEGARDE.
- Le système islamique requiert des Personnes "COMPÉTENTES et INFAILLIBLES", pour transmettre les ENSEIGNEMENTS islamiques et VEILLER à l’Application correcte des Préceptes divins dans la communauté islamique.
- Etant donné que l’un des OBJECTIFS de la CRÉATION, consiste à GUIDER les GENS vers le DROIT chemin, la SAGESSE veut que DIEU le Miséricordieux désigne des Personnes pour assurer la PROTECTION de la RELIGION et maintenir les GENS sur le DROIT chemin, après le Noble Prophète (ç).
- Sans les abandonner à leur conscience trop souvent influencée par les DÉSIRS et les PENCHANTS. Donc la NÉCESSITÉ de la présence des IMÂMS INFAILLIBLES (as) et pétris de connaissances mystiques après le Noble Prophète (ç) s’impose à toute ÉPOQUE, afin :
- de Guider les Gens.
- de Sauvegarder la Religion,
- et de Veiller à la Mise en Application de ses Préceptes.
- L’IMÂMAT de l’Imâm ALÎ (as) doit être abordé dans le cadre particulier et on ne peut s’appuyer directement sur des Arguments rationnels pour le démontrer.
Les Arguments logiques peuvent plutôt servir à établir la nécessité de la présence d’un Imâm quelle que soit l’Époque. Pour se rapprocher de notre Objectif, on s’appuiera plutôt sur les Versets coraniques, les Hadiths et les Documents historiques, pour établir la légitimité du CALIFAT après le Noble Prophète (ç) en la personne de l’IMÂM ALÎ' (as).
A- ARGUMENTS CORANIQUES :
Nous avons dans le CORAN, plusieurs Versets qui confirment l’IMÂMAT du PRINCE des croyants ALÎ et les autres IMÂMS INFAILLIBLES (as).
Plusieurs hadiths authentiques rapportés du Prophète (ç), expliquent les circonstances de la Révélation de ces VERSETS. Nous citons quelques uns de ces hadiths sur lesquels, les CHIITES et SUNNITES s’accordent :
1- Le VERSET de Tabligh : « Ô Prophète, communique ce qui t’a été RÉVÉLÉ de la part de ton Seigneur et si tu ne le fais pas (parce que tu crains la Réaction de certains), c’est comme si tu n’aurais pas Communiqué intégralement le MESSAGE de DIEU à l’humanité. DIEU te protègera contre les hommes, DIEU ne Guide pas les hommes impies ». (Sourate 5, Al Mâ'îda : Verset 67)
- DIEU ordonne vivement à son MESSAGER de transmettre le MESSAGE qu’IL lui a RÉVÉLÉ.
- Selon les hadiths après la descente de ce VERSET, le Prophète (ç) désigna solennellement son SUCCESSEUR dans un lieu appelé GHADIR KHÔM.
2- Le Verset de la Wilaya : « Seul DIEU est votre GUIDE, son Prophète et CEUX qui ont cru et donnent l’AUMÔNE, alors qu’ils sont inclinés dans la PRIÈRE ». (5:55)
- Beaucoup de commentaires et d’exégètes déclarent que ce Verset a été révélé au sujet d’ALÎ (as).
- Dans Tafsir Dourul mansour, le grand savant sunnite Soujouti, affirme à propos de ce Verset : « Ibn Abbas rapporte que l’Imâm ALÎ (as), était en pleine PRIÈRE lorsqu’un Mendiant vint demander l’aide. Il (as) lui tendit alors sa BAGUE pendant qu’il était incliné.
- Après le Prophète (ç) demanda au monsieur celui qui lui avait fait Don de cette Bague ??
- Le type là-bas qui est en pleine inclinaison, répondit-il. C’est à ce moment que le VERSET fût RÉVÉLÉ.
- Les autres Savants sunnites comme «Wahîdi» et « Zamakhshari », ont rapporté le même hadith où ils soutiennent, que ce VERSET a été RÉVÉLÉ à propos de l’IMÂM ALÎ (as).
- Fakhr Razi rapporte d’Abdoullah ibn Salam, dans son exégète : ‘’Lorsque ce VERSET descendit, je dis au Prophète (ç) que j’avais vu de mes propres YEUX ALÎ (as) donner la BAGUE au MENDIANT, alors qu’il était Courbé dans la PRIÈRE. C’est pour cela que nous reconnaissons son AUTORITÉ (Wilaya)’’.
- Il rapporte un autre hadith dans le même cadre, citant d’Abou Dhâr.
Tabari aussi cite plusieurs hadiths dans son ouvrage d’exégète et tous, confirment que ce Verset est descendu pour l’Imâm ALÎ (as).
- Il est écrit dans la plupart de ces hadiths : « Ce Verset descendit en l’honneur d’ALÎ (as) ».
- Le regretté Allameh Amini cite dans son livre al Ghadir, des hadiths tirés de plus de 20 Ouvrages avec des références précises, qui Prouvent que ce Verset a été Révélé en l’honneur d’ALÎ (as).
- Dans ce Verset l’autorité d’ALÎ (as) est placée au même RANG, avec celui de DIEU et son Messager.
3- Le VERSET Ulul Amr : « Ô ceux qui ont cru ! Obéissez à DIEU, obéissez au Prophète (ç) et à CEUX parmi vous, à qui le Commandement (a été attribué) ».
- Les savants déclarent que le Verset ûlul amr a été Révélé pour l’Imâm ALÎ (as) : « Hâkim Haskani » Hanafi Neishabouri (Un célèbre exégète sunnite), cite cinq hadiths pour illustrer ce Verset et tous appuient que : « Ulul Amr » s’applique à l’Imâm ALÎ (as).
- Dans Tafsir Al bahr ul mouhit écrit par Abou hayyan Andalousi Maghrebi, des déclarations comme celles de Maqatil, Maymoune, Kalbi assimilent Ulul Amr aux IMÂMS Ahl-ul-Bayt (as).
- Aboubahr ibn Mo’mine Shirazi (Un savant sunnite) rapporte d’Ibn Abbas dans son ouvrage Al I’tiqâd, que ce VERSET a été Révélé à propos de l’IMÂM ALÎ (as).
- Par ailleurs, le VERSET garde une certaine Tonalité avec la conjonction de coordination, qui évite la Répétition du mot « OBÉISSEZ », et donne un caractère ABSOLU à l’OBÉISSANCE et la SOUMISSION :
1- à DIEU Az-Zawajal.
2- au PROPHÈTE (ç).
3- et aux IMÂMS (as).
- Parce qu’Ils sont INFAILLIBLES (DIEU ne peut donner l’ORDRE d’OBÉIR totalement à quelqu’un, qui est FAILLIBLE), tout comme DIEU et son Messager (ç). Et selon les textes rapportés, les INFAILLIBLES s’appliquent aux IMÂMS CHI'ITES (as).
- Ce qui a été évoqué, ne concerne qu’une infime partie des hadiths rapportés dans les ouvrages approuvés par les sunnites. Seuls trois VERSETS parmi ceux indiquant l’autorité de l’IMÂMAT de l’IMÂM ALÎ (as), ont été commentés dans les ouvrages CHIITES.
- Dans ces VERSETS et tant d’autres, certains éléments importants figurent dans les livres SUNNITES, qu’il faut consulter pour en savoir plus.
- En dehors de ces trois VERSETS, d’autres versets élucidés par les hadiths du Prophète (ç) exposent directement la SUCCESSION de l’IMÂM ALÎ (as) dans les ouvrages de références SUNNITES et CHIITES :
- Le Verset Sadiqine : « Ô ceux qui ont cru ! Craignez DIEU et soyez avec les VÉRIDIQUES ».
- Le Verset Qorbâ : « Dit : Je ne vous demande pas de Récompense si ce n’est l’AFFECTION indéfectible envers mes PROCHES (les Ahl-ul-bayt) ».
- D’autres Versets mettent en évidence les mérites de l’Imâm ALÎ (as) et sa Prédominance sur tous les autres compagnons et proches du Noble Prophète (ç).
- Et comme logiquement, il est injuste de faire passé le ‘’Prédominé’’ avant le ‘’Prédominant’’, on peut donc conclure que l’IMÂMAT et la SUCCESSION après le Prophète (ç), revient à ALÎ Ibn Abou Talib (as).
B- LES ARGUMENTS TIRÉS DES HADITHS :
- Plusieurs Sources de Références chiites et sunnites citent ce hadith dans lequel, le Prophète (ç) présente ALÎ ibn Abou Talib (as) comme le SUCCESSEUR après Lui, et après lui ses deux fils Hassan et Hossein (as), et une lignée de 9 autres IMÂMS descendants de Hossein (as).
- Ce hadith s’accorde avec d’autres comme ‘’Le hadith Yaom ul dar’’ :
- « Hadith Manzilat ».
- « Hadith Ghadir Khom ».
- et le célèbre « Hadith Thaqalayn », qui confirme que le Noble Prophète (ç) a prédit, que la Gloire de l’ISLÂM ne se concrétisera qu’à traves les 12 IMÂMS infaillibles (as), qui viendront après Lui.
- Pour rendre les choses plus claires, nous nous intéresserons brièvement à trois hadiths:
1- HADITH MANZILA :
- Le Récit de ce hadith se présente ainsi : Le Prophète (ç) avait quitté Médine accompagné de beaucoup de compagnons, pour l’expédition de Tabouk où ils devraient affronter les Romains. Le Noble Prophète (ç) désigna alors l’Imâm ALÎ (as) pour assurer son intérim, afin que Médine ne soit pas dépourvue d’autorité.
- Certains compagnons se mirent à IRONISER : « Le Prophète (ç) a laissé ALÎ (as) surveiller les femmes et les enfants à Médine ».
- L’IMÂM ALÎ (as) se plaint auprès du Prophète (ç). C’est alors que le Messager de DIEU (ç) déclara : « Tu es pour Moi ce qu’était Haroun pour MOÏSE (as), sauf qu’après Moi il n’y aura plus de Prophète ».
2- HADITH THAQALAYN :
Ce hadith figure dans beaucoup de livres de hadiths sunnites : durant les derniers Jours de sa VIE, le Prophète (ç) recommanda aux compagnons : « Ô Gens ! DIEU va bientôt m’appeler à LUI et Je suis prêt à répondre à Son Appel. Je laisse donc parmi vous deux choses d’une VALEUR inestimable :
1- L’un, est le LIVRE de DIEU (CORAN).
2- et l’autre, est ma DESCENDANCE.
- Le LIVRE de DIEU est un LIEN solide qui part du CIEL vers la TERRE, et ma DESCENDANCE n’est rien d’autres que mes Ahl-ul-bayt (as) (les GENS de Ma maison).
- Les DEUX ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me retrouvent près de la FONTAINE du KAWTHAR. Veillez donc, comment vous allez vous comportez avec eux, après Moi ».
3- HADITH GHADIR :
L’évènement de Ghadir s’est passé à la fin de la VIE du Noble Prophète (ç) au cours du Pèlerinage dit d’ADIEU, où avec la Déclaration : « Quiconque Je suis le maître, ALÎ est le maître ».
- Le Prophète avait solennellement introduit le Prince des croyants (as), comme Son SUCCESSEUR et TRANSMIS le MESSAGE.
- Cet évènement est rapporté par 110 compagnons du Prophète (ç), 84 Personnes de la Génération suivant les compagnons (Tâbi’ine), ainsi que 36 Savants et auteurs.
- Allameh Amini a réuni tous ces livres de citations dans son livre Al Ghadir, à partir des plus célèbres ouvrages (sunnites et chiites).
- Ce qui a été évoqué ne représente qu’un extrait des Arguments établissant la SUCCESSION directe de l’IMÂM ALÎ (as) après le Noble Prophète (ç).

Pour en savoir plus, lire :
1- Tafsir Payâme Qur’an de l’Ayatollah Makarim Shirazi, Vol.9 (L’imamat et la Wilaya dans le Saint Coran, à partir de la Page 177).
2- L’imâmat de l’Imam Ali (as) dans le Saint CORAN : Thème 324.