تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 01 août 2021 22:14

Irak: hélico/avion russes menacés?!

Ayant perdu le ciel de l’Irak, les États-Unis procèdent actuellement aux attaques contre les équipements de l’armée de l’air irakienne. Depuis plusieurs mois les responsables militaires américains avertissent sur le danger des « drones » de la Résistance pour les forces américaines en Irak ; et voici qu’un hélicoptère de l’armée irakienne a été visé.

Et c’est toujours les forces américaines et leurs supplétifs terroristes qui sont pointés du doigt, vu que les groupes de la Résistance en Irak font part d’attaques quasi quotidiennes sur les convois logistiques américains à destination des terroristes.

Selon une source de sécurité irakienne, un hélicoptère militaire irakien qui s’est récemment écrasé à Salah al-Din avait été pris pour cible et abattu.

La source sécuritaire irakienne a ajouté que les résultats de l’enquête sur le crash de l’hélicoptère montraient qu’il avait été attaqué, ce qui avait provoqué son crash.

Selon le site web Dijlah.tv, qui a cité une source sécuritaire irakienne sous la couverture d’anonymat, l’appareil avait été touché par une roquette ou un missile.

Jeudi 29 juillet, les médias irakiens ont rapporté qu’un hélicoptère militaire s’était écrasé près de la zone d’Amerli du district de Tuz Khurmatu de la province de Salah al-Din.

Le commandement des opérations conjointes irakiennes a également annoncé que cinq passagers de l’hélicoptère avaient été tués lors de l’incident.

Le 30 juillet, un convoi transportant des matérielles logistiques et des véhicules blindés de la coalition dirigée par les États-Unis a été attaqué dans le centre du pays.

Un engin explosif lourd a touché l’un des camions du convoi alors qu’il traversait la province de Babel. Le camion transportait ce qui semble être un véhicule protégé résistant aux mines, qui appartenait très probablement à l’armée américaine.

La brigade Qasem al-Jabbarin a revendiqué l’attaque. Le groupe nouvellement fondé a également publié des images de l’attaque. (Regarder la vidéo ci-jointe)

La veille, les éléments du groupe avaient attaqué quatre convois de ravitaillement de la coalition dirigée par les États-Unis à Babel ainsi que dans les provinces méridionales de Dhi Qar et al-Diwaniya.

Les attaques interviennent alors que les États-Unis cherchent à justifier leur présence en Irak en la baptisant une « mission de formation », ce qui n’est pas accepté par les groupes de résistance en Irak.

Une source de la « Résistance irakienne » a déclaré à RT, le 31 juillet que les groupes de la Résistance irakienne pourraient bientôt commencer à attaquer directement les forces américaines, car Washington n’est apparemment pas sérieux au sujet de son retrait d’Irak.

La source a également ajouté : « Nous sommes pleinement préparés à la confrontation, et c’est nous qui déterminons le début et la fin de cette éventuelle confrontation, car les États-Unis veulent contourner la volonté des Irakiens qui réclament la fin de l’occupation de l’Irak. »

Une sérieuse confrontation entre les forces américaines et les groupes de la Résistance irakienne pourrait bientôt éclater. Le résultat d’une telle confrontation ne serait probablement pas en faveur de Washington. Les forces de la Résistance irakiennes sont bien armées, informées, expérimentées et très motivées.

dimanche, 01 août 2021 22:13

Pékin emboîte le pas au CGRI?

Les capacités aérospatiales croissantes de l’Iran, y compris la conception et la fabrication de missiles balistiques et de drones ont semé la panique à la Maison-Blanche. Dans le même temps, les États-Unis s’inquiètent de la construction par la Chine de 230 nouveaux silos de missiles.

En outre, les États-Unis s’avèrent incapables de repousser les attaques contre leurs forces militaires au Moyen-Orient. Dans ce contexte les Américains cherchent en vain à affaiblir la puissance balistique iranienne par leur ancienne politique de sanctions contre l’Iran par tous les moyens possibles. Mais pourquoi ne choisissent-ils pas le remède efficace et le moyen le plus facile ? Quitter le Moyen-Orient sans aucune condition préalable.

Selon le Wall Street Journal, l’administration Biden cherche à recourir à la vieille politique des sanctions afin de freiner le programme de missiles balistiques de l’Iran.

Le Wall Street Journal citant des responsables américains a rapporté : « Au milieu des inquiétudes croissantes concernant le développement des capacités balistiques iraniennes en particulier la fabrication de missiles guidés et de drones modernes, l’administration Biden cherche à lancer une campagne de sanctions contre l’Iran ».

Selon les médias américains, cette tentative est menée à un moment où les responsables de la sécurité des pays occidentaux affirment qu’ils considèrent ces capacités comme une menace immédiate pour la stabilité du Moyen-Orient.

Sans évoquer le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, les médias américains affirment que les récents efforts des responsables américains interviennent alors qu’ils estiment que le programme de missiles balistiques de l’Iran parallèlement au programme d’enrichissement nucléaire, constitue une menace immédiate pour la stabilité au Moyen-Orient.

« Notre démarche fait partie d’une approche globale et nous avons affaire à tous les aspects qui, de notre point de vue, constituent une menace de la part de l’Iran », a déclaré le haut responsable américain.

De hauts responsables militaires et diplomatiques américains affirment également qu’il y a eu une augmentation significative de l’utilisation de missiles guidés et de drones contre les forces américaines et leurs alliés au Moyen-Orient, et que les drones iraniens deviennent une menace croissante pour les alliés de Washington dans la région.

 Au cours de ces dernières années, les États-Unis ont imposé des sanctions à l’Iran dont l’un des objectifs a été de perturber le programme balistique de l’Iran, mais selon le Wall Street Journal, les responsables américains affirment que s’ils peuvent cibler les infrastructures d’approvisionnement tels que les fournisseurs de pièces utilisées pour construire des drones et des missiles guidés, ils peuvent affecter les activités de l’Iran plus efficacement.

Mais, la menace américaine de sanctionner les réseaux fournisseurs de pièces utilisées par l’industrie des missiles iranienne, est-elle en principe réalisable ? À moins qu’on suppose que l’Iran soit dépendant des pays étrangers afin d’acquérir les composants de ses missiles ; rien n’est moins sûr. Le pays a plus d’une fois annoncé ces dernières années le dévoilement de missiles à fabrication totalement indigène. En outre, il est de notoriété publique que les armements fabriqués en Iran sont à l’heure actuelle déployés dans différentes régions en Asie de l’Ouest, ce qui n’est pas passé inaperçu par les Chinois, reconnus eux-mêmes pour une puissance balistique à l’échelle internationale.

Au cours des dernières décennies, les unités de missiles de l’armée chinoise ont élargi leur capacité balistique dans le cadre d’un important programme de modernisation militaire, dont l’un des objectifs a été la construction d’un grand nombre de tunnels et de silos de lancement de missiles.

Jusqu’à il y a quelques mois, de nombreux experts pensaient que la Chine, sur la base de sa politique en matière d’armes nucléaires, disposait d’un arsenal nucléaire presque réduit et ne commencerait jamais à utiliser de telles armes.

Mais au début du mois de juillet, la publication d’images satellites montrant environ 119 ou 120 lance-roquettes dans la région de Yunnan a présenté une version très différente de la capacité de missiles de la Chine.

Cette zone désertique se trouve dans la province du Gansu, dans le nord de la Chine à proximité de l’ancien site d’essais d’armes nucléaires de la Chine.

Les experts pensent que ces silos ont été développés pour stocker et lancer des missiles chinois du type DF-41.

La semaine dernière, dans la région de Hami de la province chinoise du Xinjiang, de nouveaux silos de missiles comprenant 110 nouveaux silos ont été constatés.

Les estimations montrent qu’une partie importante de ces silos a été conçue et fabriquée pour entretenir et lancer des missiles balistiques intercontinentaux de la série DF-41. À cet égard on estime qu’il y a environ 230 nouveaux silos de missiles en Chine ayant dans la phase de la planification de la construction.

De nombreux experts pensaient auparavant que la Chine disposait de moins de 50 lanceurs de missiles souterrains utilisés pour lancer des missiles à combustible liquide de la série DF-5.

Les missiles de la série DF-41 utilisent du combustible solide et peuvent être tirés à partir de lanceurs mobiles ainsi que des silos souterrains.

Ces missiles ont une portée d’environ 14 000 kilomètres et peuvent emporter jusqu’à 12 ogives nucléaires, selon le type de mission.

 En principe, ces missiles mobiles ont été conçus pour être lancés à partir des porteurs mobiles et il semble maintenant que leur modèle de silo de lancement a également été préparé.

Mais en ce moment, il semble que leur nouvelle version, ayant la capacité d’être tirée à travers des silos souterrains, soit également prête à fonctionner.

La récente mesure chinoise peut être interprétée en deux manières : Premièrement la Chine cherche à changer sa politique militaire globale et à adopter une approche plus agressive en raison des approches hostiles des États-Unis.

Deuxièmement les responsables chinois ont estimé qu’ils doivent bientôt engager des pourparlers sur la réduction des armements avec les grandes puissances, et recherchent déjà plus de cartes gagnantes à jouer dans les pourparlers.

Quoi qu’il en soit, quel que soit l’objectif chinois de cette nouvelle action et le développement des villes et des silos souterrains de missiles, il faut dire que les nouvelles phases de constructions montrent que la stratégie des forces armées de l’Iran, notamment de l’armée de l’air du CGRI, pour la construction de villes balistiques souterraines et ces centaines de silos à missiles non seulement ce n’est pas une vieille initiative, mais relève d’une tactique efficace et importante.

Un média sioniste a prétendu que la Résistance palestinienne cherchait à attaquer le régime israélien en planifiant des opérations secrètes en Cisjordanie.

La chaîne israélienne KAN a prétendu que la Résistance palestinienne avait récemment intensifié ses efforts pour mener des opérations antisionistes en Cisjordanie à l’aide de ses forces installées dans la région.

La chaîne israélienne, nomme Abdallah Arar, activiste du Hamas libéré dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers connu sous le nom d’accord Shalit, comme le principal responsable du recrutement des forces en Cisjordanie. Selon les prétentions de KAN, Arar était en contact avec des dizaines de jeunes Palestiniens au cours des six derniers mois, les exhortant à mener des opérations antisionistes.

Arar a été accusé en 2005 d’avoir enlevé et tué un occupant sioniste et a été exilé par la suite à Gaza, dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers.

La chaîne israélienne KAN a annoncé ces derniers jours le début de l’opération de murage aux frontières nord de la Palestine occupée avec le Liban. La chaîne a précisé que la construction de murs aux frontières nord sera réalisée dans un rayon de 1 km des frontières nord de la Palestine. Le réseau israélien a également rapporté que le projet commencerait après l’approbation du budget par le ministère israélien de la Guerre, et a estimé que le budget atteindrait 850 millions de shekels (250 millions de dollars). Le mur frontalier qui sera construit sur les frontières nord, sera équipé d’outils technologiques, de caméras et de capteurs.

L’histoire des opérations de murages sionistes

Le régime sioniste a déjà deux expériences de construction de murs autour des territoires occupés, le premier en Cisjordanie et le second dans la bande de Gaza.

Mur de soutènement en Cisjordanie

Le mur le plus important que les sionistes ont construit autour d’eux est celui qui a été tracé sur la ligne verte en Cisjordanie entre les villes palestiniennes et les colonies sionistes. La construction de ce mur a commencé après l’Intifada de la Mosquée Al-Aqsa en 2000, un projet qui a duré jusqu’en 2009. Ce mur mesure 702 km de long. La construction de ce mur a été condamnée par la communauté internationale et certains pays occidentaux, car une telle action était considérée comme une sorte de racisme ayant pour objectif d’usurper les terres palestiniennes. La majeure partie de ce mur est en béton, dont la hauteur dans certaines zones est supérieure à cinq mètres.

Mur de la bande de Gaza

Après s’être retiré de la bande de Gaza en 2005, le régime sioniste s’est mis à construire un mur autour de la bande de Gaza de peur que les Palestiniens n’entrent dans les territoires occupés de 1948. Ce mur, également connu sous le nom de mur d’acier, est un mur multicouche composé de plusieurs couches de sécurité dotées de capteurs, des caméras et des technologies de reconnaissance des êtres vivants avec des barbelés, des patrouilles périodiques et des postes de contrôle.

Le nouveau mur des sionistes

Le nouveau mur que les sionistes tentent de construire devrait se placer dans la partie nord de la Palestine occupée, à la frontière du Liban. Le mur couvrirait toutes les frontières palestino-libanaises et des bâtiments résistants seraient construits dans un rayon d’un kilomètre des frontières.

Cette action des sionistes est mise en œuvre maintenant, quelques années après l’avertissement du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah concernant la libération de La Galilée, ce qui montre que les sionistes étaient effrayés de la parole du Nasrallah durant ces années et avaient finalement décidé de construire ce mur qui les entourait.

En effet, en 2012 le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, avait fait part du plan d’une opération terrestre destinée à libérer la Galilée en cas d’une agression israélienne.

dimanche, 01 août 2021 19:12

La Turquie visée par un ciblage à l'EMP?

Le président turc n'éloigne pas l'hypothèse de sabotage dans les incidents de forêts dans le sud-ouest de la Turquie. Entre temps, l'Iran rejoint la Turquie pour contenir les feux.

Le président turc déclare que les autorités n'ont pas exclu la possibilité d’un incendie délibéré aux forêts. L'incendie a déjà fait six morts et plus de 400 blessés, provoquant également plusieurs évacuations dans des villes de la région.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé qu'une personnes soupçonnée d'être impliquée dans les feux de forêts à Marmaris, dans le sud-ouest de la Turquie, avait été arrêtée. Il n'a cependant pas révélé le nom ni les motivations du suspect. Ce pendant, il a déclaré que le suspect était soupçonné d'être liée aux feux de forêt près de la ville de Milas, chef-lieu de district de la province de Muğla.

Erdogan a déclaré que le pays n'excluait pas la possibilité des incendies délibérés de forêts en Turquie, qu'il avait précédemment qualifiés de « catastrophe nationale ». Pour lui, ces incidents pourraient être organisés par des personnes intéressées à nuire à la Turquie.

« Nous enquêtons de manière approfondie sur les causes des incendies de forêt. S'il y a de tels traîtres qui peuvent mettre le feu à leur propre patrie, ils seront sévèrement punis », a déclaré Erdogan.

Plusieurs dizaines d'incendies de forêt font rage dans 30 districts dans le sud-ouest de la Turquie. Ils ont déjà fait au moins six morts et plus de 400 blessés. Les incendies de forêt se sont également dangereusement rapprochés de certains villages et villes portuaires de sorte que les responsables locaux ont procédé à évacuer les touristes des hôtels de la région.

A cet égard, l’agence de presse Tasnim News a  rapporté qu’un avion de lutte contre les incendies iranien d'une capacité de 40 tonnes d'eau à la base navale d'Aksaz a rejoint l'opération de lutte contre les incendies de forêts de Marmaris.

L'Iran prêt à aider la Turquie alors que les incendies de forêt font rage chez son voisin

 

Le ministère turc de la Défense a annoncé à ce propos que l'avion de lutte contre les incendies de la RII était chargé d’eau par un tanker de 30 tonnes appartenant au ministère turc de la Défense à la base navale d'Aksaz et qu'il avait rejoint l'opération de lutte contre les incendies de forêt à Marmaris dans le sud-ouest de la Turquie.

Cet avion a une capacité de réservoir de 40 tonnes d'eau.

L’ambassadeur d’Iran en poste à Ankara, Mohammad Farazmand, a écrit sur sa page Twitter:

- L'avion de lutte contre l'incendie de notre ministère de la Défense participe à l'opération de lutte contre l'incendie dans le sud de la Turquie ;

- des hélicoptères de lutte contre l'incendie du ministère de la Défense participeront également à l’opération de secours à partir de demain.

- Les voisins ne se laisseront pas seuls.

Il va falloir que l’un de ces quatre, l’entité sioniste finisse par comprendre qu’il n’est plus au 20 siècle et que le 21 ème est le siècle de la Résistance et que partant de là, le moindre crime qu’elle ait désormais le culot de commettre, que ce soit en Syrie où ce 22 juillet l’un de ses missiles air-sol,

ayant filé à travers la puissante DCA syro-sud libanais, a provoqué la mort de deux hauts commandants du CGRI et du Hezbollah à Qusseir,  ou en Irak, où Israël a lancé tout récemment ses drones à l’assaut de la ville sainte de Najaf pour y viser les entrepôts des Hachd , ou au Liban, ou à Gaza laquelle Gaza,  vient d’entrer dans la sixième semaine d’une victoire historique qui a exposé sous les yeux du monde entier le bras de fer 4000 missile- 672 Avion de combat avec en amont la victoire « nette » des premiers sur les seconds, est puni à sa hauteur et que c’est la «Résistance » qui en déciderait  du lieu, de la modalité et de l’intensité  et Dieu sait qu’entre Iran-Irak, Syrie, Yémen, Liban et Gaza, terre, ciel, air compris, elle  n’a que l’embarras du choix…

En mai et alors même que des cargaisons entières de GBU et JDAM made in US quittaient la base de Ramstein en Allemagne pour l’aéroport de Tel-Aviv afin d’être largués en tonne sur les civils de Gaza, sans qu’il y ait le moindre gain militaire la dedans,  le QG de l’axe de Résistance notait minutieusement les capacités navales d’Israël.

Une entité dépendant à 85% des mers ne survivrait jamais à un choc maritime de taille.  A l’époque, les 4 premières salves de missiles-roquettes tirées contre Ashkelon, Sderot et Tel-Aviv ont suffi à prouver que les stratèges de la Résistance avaient raison, le flux énergétique de l’entité ayant asséché trop rapidement dans le sillage des tirs de missiles qui ont visé pipeline, raffinerie, sites offshores Tamer et Haifa.

Le 29 juillet au soir, à quelque 280 km des côtes omanaises, quelque part sur la route navale reliant  Dar el-Salam à  Fujaïrah,  il s’agissait d’infliger un second chocet de prouver au monde entier l’entité  que ce ventre mou « maritime » qu’a Israël, dévoilé en mai sous les coups des missiles anti-navires, des sous-marins piégés de Gaza,  pourrait saigner à mort. Les deux morts sionistes, tout deux agents de renseignement israéliens, planqués à bord d’un navire espion qu’Ofer a déguisé en cargo et qui curieusement appareillait à vide le soir de l’attaque, marque un tournant dans la guerre Israël/Résistance dans la mesure où ils prouvent que le fameux «  œil pour œil » vient de s’étendre soudain du ciel du Moyen-Orient à ses mers, là où plus gros qu’Israël ont déclaré forfait.

En décembre dernier et alors même que Netanyahu poussait Trump à attaquer l’Iran, façon de s’offrir un rallonge mandataire et 4 ans de plus à la tête de la Maison Blanche, les forces armées iraniennes ont mené pas moins de 10 exercices navals en à peine 20 jours, d’une complexité telle que McKenzie en a été à décréter dès le janvier l’évacuation des marines du golfe Persique et leur redéploiement sur la côte ouest saoudienne car « le golfe Persique est top dangereux, son théâtre, trop trouble, pour que les marines puissent se grouiller » et avoir le « temps de se tirer d’affaire » si les Iraniens et leurs alliés se mettaient à tirer.

Jeudi, le Mercer Street a en eu un tout petit avant goût quand la frappe a eu lieu et que ni la Royal Navy ni la marine française, pourtant tous deux l’escortant n’ont osé lever le moindre petit doigt. Il a fallu les appels de détresse à l’adresse de la Ve flotte US à Bahreïn et le porte-avions à propulsion nucléaire  USS Reagan pour que l’explosion et le feu provoqués à bord de Mercer Street soient maîtrisés et que le bâtiment ou ce qui en restait puisse échouer à Abou Dhadi.

Intéressant de voir un USS Reagan avec ses escadrons de F-18, de F-22 être réduit au rang d’un bateau d’escorte, mais aussi bien novateur. Car si désormais pour chaque trajet maritime d’Israël, l’US Navy se voit dans l’obligation de servir de bouclier naval pro-Israël, avec tout ce que cela comporte en termes de frais, de risques, alors bonjour les dégâts ! Et  si ce n’était que cela : A croire The Drive, cette opération toujours non revendiquée contre le cinquième navire israélien à avoir été ciblé depuis février, aurait été menée en deux temps, impliquant des drones : «  Un premier temps il y aurait eu « le largage des bombes anti-thermiques » visiblement destinées à « dévier des missiles intercepteur sol-air » ( Curieux de voir une DCA à bord d’un cargo, NDLR)  et un second temps une nuée de drones, s’abattant sur la passerelle de commandement…Rien n’avait été laissé au hasard, l’assaillant ayant préfixé à la fois la cible, l’éventuelle réaction. …une opération fort complexe mille fois plus difficile à mener en mer que dans l’air. .. Quelle a été l’arme de l’attaque ? le drone Shahed 136… »

Depuis 48 heures, l’entité israélienne court après les Américains pour qu’ils en accusent l’Iran. Or pas un seul mot qui puisse servir d’une façon ou d’une autre la cause d’une guerre navale Israël/Iran à la quelle les Yankee y prendraient directement part au profit de Tel-Aviv.

A l’heure qu’il est , cette « réponse appropriée « que Gantz a promise à l’Iran tarde à venir, Bennett ayant selon la presse sioniste décidé d’aller frapper, à défaut d’un soutien US, à la porte de la Russie : « L’échelon politique en Israël n’a pas encore formulé de politique solide et claire envers les processus que l’Iran mène au Moyen-Orient. Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a annoncé qu’il s’agissait d’un problème mondial, mais afin de protéger la « villa dans la jungle », Israël doit se défendre avec ses propres forces et ne pas s’attendre aux actions politiques ou militaires des autres. Le Premier ministre Naftali Bennett se prépare pour sa première visite aux États-Unis, il est donc retardé par une visite à Moscou.

Mais compte tenu des développements dans la région, il devra envoyer de toute urgence un émissaire en Russie pour freiner la situation et empêcher une nouvelle détérioration de la part des Iraniens, qui identifient le processus de négociation nucléaire américain comme une faiblesse, dit Infos Israël News. 

La Russie aidera-t-elle Israël ? Personne ne sait. Mais une chose est sûre : ce drone Shahed 136 que The Drive et Cie évoquent comme l’arme de frappe ne se trouve pas dans l’arsenal de drone iranien ! Cet arsenal ne compte que Shahed 161, 171 et 191 à base évidemment de RQ-170.  Le seul drone kamikaze à 2000 km de portée de fabrication iranienne est Arash qui n’est pas à aile delta. Alors qui a attaqué Mercer Street ? … Ansarallah ? et dire qu’il fallu l’USS Reagan pour le contrer et sans succès et que ce coup signifie désormais l’ouverture du front de la mer Rouge contre Israël …

dimanche, 01 août 2021 19:10

Les F-16 ligotés dans le ciel d'Israël!

La Russie a-t-elle fini par ligoter Israël en Syrie? Israël n'a plus tenté d'attaquer la Syrie en raison de la « menace qui pèse sur la Russie », disent les sources militaires russes.

 Après qu'Israël eut à nouveau violé l'accord avec la Russie les 18, 22 et 26 juillet en frappant Alep, Qousseir, Damas, le ciel syrien a été littéralement barricadé par la DCA russe.

Sur les 18 missiles tirés par l'armée israélienne la semaine dernière, un seul a réussi à atteindre sa cible. Israël n'a pas pu accomplir la tâche assignée, pire, après l'apparition d'une menace réelle de la Russie, les frappes sur le territoire de la république arabe ne sont plus menées, constate Avia.pro.

Selon les experts, même sans aucune menace directe Israël n'a plus osé refaire le coup. « Il n'y a pas eu de menaces directes de la Russie. Sur la base du fait que les systèmes de défense aérienne syriens ont commencé à abattre efficacement des missiles israéliens, et que des représentants du ministère russe de la Défense ont commenté les succès de l'armée syrienne, Israël s'est ravisé ne sachant pas si la Russie donnerait à Damas le droit d'abattre les Israéliens. La guerre des nerfs a eu son effet ».  

« Que l'armée de l'air israélienne soit à l'abri en dehors de l'espace aérien syrien n'est que bluff. Les capacités de l'armée de l'air syrienne sont suffisantes non seulement pour abattre les chasseurs israéliens au-dessus du Liban et de la Méditerranée orientale, mais aussi au-dessus du territoire israélien. De toute évidence, Israël comprend que la Russie pourrait bien offrir aux Syriens de telles opportunités, compte tenu de la présence des S-300 », note l'expert d'Avia.pro. 

Cette même chasse aux mercenaires terroristes se poursuit au centre et de plus en plus à l'Est syrien comme si la synergie était complète entre la Russie d'une part et la Résistance de l'autre.

Au cours de l'opération militaire des Forces aérospatiales russes en Syrie contre les terroristes de Daech le chasseur-bombardier russe Su-34 a visė le pont au-dessus l'Euphrate, coupant tout mouvement ultérieur des terroristes. Le blogueur populaire « Fighterbomber » a publié sur le Web deux photos prises littéralement quelques instants avant la destruction d'une installation stratégiquement importante pour l'axe US/Daech. 

Sur les photographies présentées, on peut voir comment l'équipage du chasseur-bombardier russe s'oriente sur la cible et s'apprête à utiliser les bombes KAB-500, qui ont finalement permis de détruire le pont et d'empêcher les terroristes de s'infiltrer en territoire sous contrôle de l'armée. Bien qu'il y ait aujourd'hui jusqu'à un millier de militants sur le territoire, ils ne constituent pas une menace réelle. Ce qui pour le reste a poussé les Américains à chercher à créer une armée tribale en Euphrate oriental sans grand succès. 

dimanche, 01 août 2021 19:09

Silo à missiles chinois anti-Russie?!

La Chine recouvre son arsenal d'armes nucléaires d'un paravent grandeur nature, à savoir la Russie.

Ainsi, l'armée chinoise est occupée à construire plusieurs centaines de silos d'armes nucléaires au Xinjiang. À l'heure actuelle, on connaît environ 110 lanceurs, sur 350 silos de missiles situés dans cette région. Quelle en est l'astuce? Les experts attirent l'attention sur le fait que la construction de silos de missiles pour armes nucléaires près de la frontière russe constitue une certaine menace pour la Russie elle-même, car en cas de frappes nucléaires américaines dans cette région, il existe un risque très sérieux que le territoire russe en pâtisse en premier.

Selon les experts, la Chine a construit des centaines de silos à missiles pour armes nucléaires sous le couvert des territoires des États voisins, se rendant compte que Washington aura peur de frapper le complexe, craignant d'offenser les pays voisins, puisque dans ce cas les États-Unis sont menacés d'une frappe de représailles de la Russie.

"La Chine a décidé de se cacher astucieusement derrière le territoire de la Russie de toute frappe américaine". Véritable machine de sape des liens sino-russe alors que les deux pays s'apprêtent à mener un exercice militaire conjoint? 

dimanche, 01 août 2021 19:07

Yémen: grand acquis sur le front Sud

Selon la chaîne Al-Masirah, il a déclaré que diverses unités des forces armées yéménites ont été impliquées dans l’opération, au cours de laquelle des dizaines de véhicules des terroristes ont été détruits et les forces yéménites ont obtenu de grandes quantités de butin de guerre.

Selon Yahya Saree, les terroristes de Daech et d’al-Qaïda ont subi de lourds dégâts ; 160 d’entre eux ont été tués, 200 autres blessés, des dizaines d’autres ont été capturés. Les deux villes de Numan et Nate’e ont été entièrement nettoyées, et les forces armées travaillent désormais avec les autorités locales pour favoriser les conditions de vie des habitants des zones libérées.

Yahya Sari a ajouté que 13 opérations de missiles « Badr » et « Sair » et 19 opérations de drones ont été menées contre les positions de Daech et d’al-Qaïda.

« Un total de 500 km² ont été libérés en deux phases d’opérations dans la province d’al-Bayda, y compris les villes d’Al-Sumaa, Al-Zaher, Numan et Nate’e, et en deux opérations 510 terroristes ont été tués et 760 autres blessés », a souligné Yahya Saree.

Il a ensuite fait allusion au soutien de la coalition saoudienne à Daech et à al-Qaïda au Yémen avant de poursuivre : « La coalition saoudienne a fourni aux terroristes toutes sortes d’armes lourdes et semi-lourdes et de munitions, et avait un contrôle total sur leur transfert. »

Les avions de chasse saoudiens ont également mené 67 frappes aériennes contre les forces armées et les Comités populaires d’Ansarallah, et les preuves de tous ces soutiens sont disponibles et documentés.

Il a déclaré que « les forces armées yéménites, ainsi que la population de la région, continuent de libérer d’autres zones de la province d’al-Bayda de l’occupation terroriste ».

Par ailleurs, le site d’information libanais Al-Ahed News a rapporté qu’un coup dur a été porté à l’Arabie saoudite dans la province yéménite de Shabwa.

Des sources du comité de réconciliation tribale affilié à Sanaa ont annoncé que les cheikhs des tribus de Shabwa, en particulier ceux adjacents à la province d’al-Bayda, signeraient bientôt un accord avec les forces de Sanaa ; ainsi l’Arabie saoudite et ses mercenaires seront exposés à des menaces majeures dans la province yéménite de Shabwa.

« L’accord présenté par les tribus comprendra les conditions d’expulsion de la coalition saoudienne et de ses mercenaires, y compris le Parti Al-Islah et d’autres agents de leurs zones d’influence en échange de ne pas transformer ces zones en champs de bataille entre Sanaa et ses ennemis », ont souligné ces sources dans une interview à Al-Alam.

Les sources ont indiqué qu’un accord entre Sanaa et les tribus devrait être conclu dans les prochains jours sous la forme d’un « document de réconciliation ».

Une source proche du chef du conseil de réconciliation tribale affilié à Sanaa, Cheikh Zaifullah Rassam, a déclaré à Al-Alam que les tribus Bayhan avaient envoyé une délégation de certains des cheikhs de la région à Sanaa pour se coordonner.

Ces dernières semaines, les forces de Sanaa ont avancé dans un certain nombre de zones de Beyhan dans la province riche en pétrole de Shabwa en infligeant des dégâts aux forces de la coalition saoudienne ; ce qui a suscité l’inquiétude internationale dont la France et les États-Unis qui ont multiplié leurs agissements militaires dans les eaux territoriales du Yémen.

Les responsables de l'aéroport de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, ont annoncé qu'au moins trois roquettes ont touché l'aéroport.
Au moins trois roquettes ont touché l'aéroport de Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, a déclaré dimanche le chef de l'aéroport Massoud Pashtun à l'agence de presse AFP, rapporte Sputnik.

"La nuit dernière, trois roquettes ont été tirées sur l'aéroport et deux d'entre elles ont touché la piste [...]. En raison de cela, tous les vols de l'aéroport ont été annulés", a déclaré Pashtun.

Il a ajouté que des travaux de réparation de la piste étaient en cours et que l'aéroport devrait être à nouveau opérationnel plus tard dans la journée de dimanche.

L'AFP a également cité un responsable anonyme de l'autorité de l'aviation civile à Kaboul, qui a confirmé l'attaque à la roquette.

Ces deux derniers jours, les talibans ont lancé des attaques de grande envergure contre les capitales provinciales de Herat, Kandahar, Helmand et Takhar.

Toutefois, le ministère afghan de l'Intérieur affirme que les attaques généralisées des talibans contre les villes de Herat, Kandahar et Lashkar Gah ont été déjouées.
 
L'unité de mobilisation populaire d'Irak (également connue sous le nom de Hachd al-Cha'abi) a lancé une opération unique et rapide contre les terroristes de Daech dans la province de Diyala, qui fait frontière avec l'Iran.
 
Le commandant de l'Unité de Mobilisation Populaire dans la province de Diyala en Irak a annoncé le lancement d'opérations contre les restes du groupe terroriste Daech dans cette province et dans les zones adjacentes à l'Iran, au cours desquelles les forces de l'Unité de Mobilisation Populaire ont trouvé les zones utilisées par les forces Daech comme cachettes du groupe dans le nord de Diyala.

Les forces populaires continueront à poursuivre les restes des terroristes de Daech, a déclaré le commandant.

La province de Diyala dans l'est de l'Irak, adjacente à la frontière iranienne, est un lieu d'activité terroriste depuis la dictature de Saddam Hussein en Irak et après l'invasion de l'Irak par les États-Unis.

Les forces de l'UMP ont mené de nombreuses opérations réussies contre eux ces dernières années.