
تقي زاده
Les crimes contre les Algériens ne sont pas oubliés
Le chef de l’État algérien a qualifié les massacres du 8 mai 1945 perpétrés par les forces de l'ordre françaises dans le Constantinois, de «crimes » contre l'humanité et les valeurs civilisationnelles, qui fondés sur la purification ethnique, avaient pour objectif de remplacer les populations autochtones par des apports de populations étrangères».
Tebboune a souligné que la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front de la France « qui a commis, 132 années durant, des crimes imprescriptibles à l’encontre du peuple algérien malgré les multiples tentatives de les effacer car le nombre des victimes a dépassé cinq millions et demi de personnes, tous âges confondus, soit plus de la moitié des habitants de l’Algérie sous l’occupation coloniale.
Les assassinats collectifs perpétrés par l’armée coloniale et ses milices contre le peuple algérien se sont prolongés par des massacres calculés jusqu'en 1947. L’armée française tenait vraiment à étouffer dans l’œuf l'aspiration à l'indépendance qui avait pris forme progressivement dans l’esprit collectif des Algériens.
Pour y parvenir, elle avait mobilisé sa grande artillerie, à l’exemple des fameux avions B 22 utilisés pour bombarder la population algérienne. Ses bateaux de guerre amarrés à Bejaia avaient aussi tiré sur la population de Sétif et celles des autres régions environnantes. Des parachutistes de l’armée française ont été également ramenés en grands renforts en Algérie pour les impliquer dans les massacres du 8 mai 1945 qui ont suscité par ailleurs plusieurs réactions à l’international. La répression des forces coloniales ont fait 45 000 morts parmi les manifestants.
Les Algériens n’ont jamais cessé d’exiger de la France « reconnaissance, excuses et indemnisation » pour ses crimes commis à l’encontre du peuple algérien durant la colonisation (1830-1962), notamment, l’acculturation, les massacres, les pillages, la torture et les essais nucléaires.
La cadence de ces revendications s’accentue, chaque année, avec l’avènement de l’anniversaire de l’enclenchement de la révolution de libération (1954-1962), le 1er novembre de chaque année, au vu du refus officiel de Paris de reconnaître ses crimes et qu’une série de dossiers sont toujours en suspens.
À la veille de la commémoration du 75ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 en Algérie, commis par la France coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison, historien spécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions en relation avec l'histoire coloniale a regretté, dans une contribution publiée sur son blog, "le silence de la France sur ces massacres", précisant que les "descendants de ces victimes attendent toujours la reconnaissance de ces crimes" par la France.
En ce sens, il a relevé que "ni François Hollande (ex-président de la République française), ni Emmanuel Macron (président sortant) ne se sont engagés dans cette voie", rappelant à cet effet que Macron avait déclaré, au cours d’un voyage en Algérie en tant que candidat à l’élection présidentielle (février 2017), sur une chaîne de télévision privée algérienne que "la colonisation était un crime contre l’humanité".
Les Occidentaux ne permettent pas la stabilité au Mali
Juste après ces élections des informations font état de l’enlèvement du préfet de Gourma-Rharous, Drissa Sanogo, le 2 mai dernier alors qu’il regagnait son poste en voiture depuis Tombouctou.
« Drissa Sanogo se trouvait non de la localité de Rharous, dont il est le préfet, lorsque des hommes armés ont intercepté le véhicule dans lequel il se trouvait. Il est le seul passager à avoir été enlevé. Ses ravisseurs conduisaient trois motos. Ils l’ont obligé à monter sur un des engins. Les deux autres les ont suivis. Selon nos informations, une quarantaine de kilomètres plus loin, se tenait un véhicule 4X4. Ils sont montés à bord et le bolide a démarré en trombe », annonce RFI
Qu’un préfet soit enlevé dans la région des Tourages qui tente de coopérer avec les forces maliennes, cela ne pourrait être qu’un effort de plus à saper le processus de réconciliation touarègue/État.
Les Américains tentent minimiser le grand succès iranien
« Certes, Nour-1 est un petit satellite, son volume n’atteignant que quelques litres et on estime même qu’il pèse entre 5 et 14 kg, don c’est un très petit satellite, mais il fait bien son boulot à savoir l’espionnage dans le ciel. Le satellite Nour-1 à trois étages a été mis en orbite par un lanceur nommé “Qassed” (messager), le troisième étage du satellite est une fusée à combustible mixte. Arache-24 pèse probablement plus de 100 kg et Salman, probablement plus de 300 kg. La structure du satellite Nour-1 et son engin montrent que le CGRI a aujourd’hui la capacité de mettre en orbite un appareil pesant environ 105 à 344 kg au-dessus des États-Unis, ce qui semble suffisant pour une arme nucléaire. »
Au sujet de la capacité de Nour-1, l’auteur de Newsmax va encore plus loin : « Le CGRI pourrait délibérément essayer de nous tromper en nous faisant sous-estimer ses capacités d’armes spatiales dans l’espoir que nous ignorerons l’importance du minuscule satellite Nour-1, comme l’a fait US Space Commander. Or le commandement spatial américain et tous les analystes devront se concentrer sur le missile Qassed du CGRI, le considérant comme une menace réelle.
Pourquoi ?
- L’utilisation par les missiles de moteurs à propergol solide dans les deuxième et troisième étages, c’est une percée remarquable dans la technologie des missiles iraniens.
- Les moteurs de fusée à propergol solide permettent de lancer rapidement un missile, avec une préparation minimale, augmentant la capacité des attaques-surprises.
- Le lanceur Qassed permet au CGRI de réaliser l’opération de lancement de n’importe où, augmentant ainsi la capacité d’attaque-surprise.
- Le CGRI a lancé Nour-1 à l’improviste, car il avait décidé de surprendre le monde.
Et bien si le CGRI a pu développer des missiles balistiques à combustible solide, voire mixte, et des lanceurs mobiles, il rejoindra la Russie, la Chine et la Corée du Nord, qui sont les seuls pays au monde à disposer de missiles balistiques mobiles dont les États-Unis sont dépourvus. Mais l’United States Space Command semble s’inquiéter semble s’inquiéter plutôt du danger des missiles balistiques iraniens dans un avenir lointain, et non de la menace potentielle posée aujourd’hui par les satellites appartenant au CGRI. Il a tort. Pourquoi ? Si la Corée du Nord donne au CGRI une arme nucléaire nommée Super-EMP (nuclear electromagnetic pulse) celui-ci n’aurait attendu pas un “véritable missile balistique”, mais il pourrait utiliser un satellite pour mettre fin au “Grand Satan”. Force est de constater que ces satellites dont la technologie appartient aux Russes sont capables de transporter des ogives extrêmement petites pesant moins de 90 kilogrammes. Le danger stratégique des satellites russes Sputnik a été révélé juste après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, dit l’article qui ajoute : “Le chef de l’aérospatial iranien, le général Amir Hajizadeh s’est réjoui de la réponse passive des États-Unis au lancement de Nour-1 et a déclaré lors d’une conférence de presse que le CGRI prévoyait de mettre Nour-2 en orbite en juin prochain. Alors, Mon Commandant, ne sous-estimez pas les Iraniens. »
Yémen : S.Houthi met en garde contre toute coordination avec l’ennemi israélien. 800 raids en un mois
Le chef du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, Sayed Abdel Malek al-Houthi, a mis en garde, jeudi 7 mai, contre la moindre coopération avec l’ennemi israélien.
M.Houthi a affirmé que « l’une des questions les plus dangereuses pour l’Homme est de participer à l’oppression d’un peuple et d’une nation et d’être impliqué dans cette injustice, sans se rendre compte.
La tyrannie pratiquée par les Juifs sionistes est peut-être la plus grande injustice sur terre car elle s’étend partout dans le monde grâce à leur influence sur les grandes puissances.
Ceux qui coopèrent directement avec les Israéliens ou avec ceux qui coordonnent avec les Israéliens sont dans leurs rangs et font partie de leur injustice mondiale ».
Et d’avertir : « les gens devraient se méfier de toutes les formes de soutien à l’Amérique et à Israël et à ceux qui les soutiennent ».
Le chef d’Ansarullah a dans ce contexte souligné que « ceux qui cherchent à faire taire la nation dans sa lutte face aux Etats Unis sont considérés comme leurs partenaires dans tous leurs crimes affectant la nation islamique et le monde ».
Il a en outre condamné la production des feuilletons arabes prônant le rapprochement avec Israël. « Les Saoudiens et les Emirats promeuvent les relations avec Israël à travers la diffusion des séries télévisées qui déforment la réalité et portent atteint au peuple palestinien ».
Plus de 800 raids saoudiens en un mois
Sur le terrain, le porte-parole des forces yéménites a fait état de 800 raids de la coalition saoudienne contre différentes régions yéménites en un mois.
Le général Yehya Sarii a précisé que « l’aviation de la coalition a mené 810 frappes depuis le 9 avril jusqu’à le 7 mai ».
La coalition, qui mène une guerre sans merci contre le Yémen depuis mars 2015, a en outre mené ce vendredi 8 mais 31 raids contre les provinces de Sanaa, Saada (nord), Jawf (nord), Ma’reb (centre), a rapporté le site d’Ansarullah.
Armes: Rohani avertit les USA
« Un retour de l’embargo sur les armes aura des conséquences dangereuses », a averti le président iranien.
Lors de la réunion du conseil des ministres ce mercredi 6 mai, le président Rohani a fait allusion aux allégations qu’on entend ces jours-ci des responsables américains sur l’embargo sur la vente d’armes imposé à l’Iran.
« Ils doivent savoir que la levée de l’embargo est précisément mentionnée dans le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord de 2015 sur le nucléaire iranien). S’ils cherchent à faire revenir, par n’importe quelle explication ou n’importe quel mécanisme, l’embargo sur les armes, nous ferons preuve de la même riposte mentionnée dans le cadre du dernier paragraphe que j’ai écrit aux dirigeants des pays des 4+1, une riposte qui leur apportera de lourdes conséquences. L’Iran ne tolère aucune dérogation à la résolution 2231. Que nous achetions des armes ou en vendions, ce sera dans un cadre pour la paix ; “jeter de l’huile sur le feu” ne fait pas partie de notre attitude. »
Lors d’un entretien téléphonique ce mercredi avec son homologue autrichien, Alexander Van der Bellen, le président iranien Hassan Rohani, a par ailleurs affirmé que dans l’optique de Téhéran, l’Union européenne est censée, dans les conjonctures actuelles, prendre une mesure plus sérieuse dans le cadre de ses engagements internationaux et particulièrement, envers l’accord nucléaire.
Les frontières iraniennes 100% protégées et surveillées par les drones de l’armée
Le commandant de l’unité de drones de l’armée de terre de l’Iran a promis que le peuple entendra cette année de bonnes nouvelles en ce qui concerne la chaîne de fourniture de drones notamment des drones kamikazes.
Le drone, l’une des plus importantes armes stratégiques des armées du monde de nos jours, offre le domaine de recherche et d’activité à de nombreux techniciens et experts militaires sur le plan de conception et de fabrication. Plus de 250 types de drones ont ainsi été fabriqués à travers le monde par 32 pays qui se sont intéressés à ce domaine, rappelle le site d’information et d’analyse politique Mashregh News.
Les drones offrent une vaste gamme d’utilité y compris la télécommunication, la navigation mondiale, les recherches climatiques et géographiques ; mais c’est particulièrement dans le domaine militaire, c’est-à-dire, dans les opérations d’assaut ou de reconnaissance, que l’on constate la plus vaste utilisation des drones.
Beaucoup de pays, dont la RII, ont opté aujourd’hui pour la production ou l’utilisation de drones pour protéger leurs frontières et défendre leurs intérêts nationaux. Mais rares sont les pays qui disposent de la technologie de pointe en la matière et l’Iran, aussi, en fait partie.
Preuve : plusieurs nouveaux drones ont été livrés le 18 avril, à l’armée iranienne, en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, du commandant de l’armée de l’air, le général de brigade Aziz Nassirzadeh, et du commandant de la DCA de l’armée de la RII, le général de brigade Alireza Sabahifard.
Des dizaines de drones Karrar et Ababil-3, ainsi que plusieurs jets multifonctionnels, fabriqués à base de savoir-faire indigène ont alors été livrés aux deux « bras de surveillance » de l’armée de la RII, à savoir, la DCA et la force de l’air.
La domination «aérienne» US, cassée!
En Irak, un aéroport international a été inauguré à l’ouest de Ramadi, dans la province d’al-Anbar, alors que les Américains continuent de transférer des éléments de Daech depuis la Syrie en Irak.
Mahdi al-Nouman, directeur général de l’Organisation de l’investissement à al-Anbar, a fait part, mercredi 6 mai, de l’inauguration de l’aéroport international d’al-Anbar, situé dans l’ouest de Ramadi.
Selon Mahdi al-Nouman, « l’aéroport est divisé en deux secteurs : un secteur réservé aux passagers et un autre destiné aux cargaisons ».
Par ailleurs, Kataa al-Rekabi, membre de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, a déclaré que Bagdad n’était pas en mesure d’empêcher les avions américains qui transféraient les éléments de Daech de Syrie, notamment de la ville de Hassaké, à l’Irak.
« Certains avions américains transfèrent des éléments de Daech depuis Hassaké et d’autres régions en Syrie au territoire irakien, mais Bagdad n’a pas la capacité de les arrêter et ils effectuent des vols en toute liberté et sans aucun accord officiel », a déclaré Kataa al-Rekabi.
Il a ajouté que les récents agissements des États-Unis en Irak ressemblaient à des événements qui avaient précédé l’an 2014, les événements qui avaient entraîné l’occupation de Mossoul par Daech. « On craint que le même scénario se reproduise dans d’autres provinces d’Irak », a-t-il dit.
Huawei : Londres privé de F-35...
Les sénateurs américains cherchent à interdire le déploiement des avions F-35A au Royaume-Uni sur fond de l’implication de la société chinoise Huawei dans le dossier de la 5G.
Après que le Premier ministre britannique Boris Johnson a autorisé Huawei à construire des parties « non essentielles » des réseaux 5G du Royaume-Uni, les États-Unis ont intensifié la pression sur Londres pour que celui-ci prenne en considération le fait que « la société chinoise pose un risque pour la sécurité ».
Les sénateurs républicains américains cherchent à utiliser la loi pour bloquer le déploiement de deux escadrons d'avions F-35A Lightning II au Royaume-Uni, prévu pour l'année prochaine, sur fond de la décision de Londres d'accorder à Huawei l'accès au réseau 5G du pays, selon The Telegraph.
La campagne américaine est dirigée par le sénateur républicain de l'Arkansas, Tom Cotton.
"Pousser Israël à épuiser ses dernières cartouches"
Absorbé par sa nouvelle mission de "mettre l'Iran à la porte de la Syrie", Israël multiplie des bourdes : Tout en frappant la Syrie, le régime de Tel-Aviv a frappé dans la nuit de mardi à mercredi 5 mai et à deux fois frappé la bande de Gaza. Des avions de chasse israéliens qui n'osent pas s'aventurer dans le ciel syrien, se sont défoulés sur Gaza, visant un point de contrôle de la Résistance dans le nord tandis que quelques heures plutôt des chars d'assaut sionistes pilonnaient trois sites militaires de la Résistance, sans que ces frappes aient, comme toujours, un quelconque impact militaire significatif.
S-400/drones iraniens : comment la Résistance compte surprendre les USA?
Ce qui vient de se produire à Erbil, au cœur de l'influence américaine en Irak devrait donner bien à réfléchir au Pentagone. Le 4 mai, un GI's a été tué "en pleine mission à Erbil", mission que les USA disent avoir été non militaire sans que personne ne les croit. Rappelons que la ville abriterait, depuis la fameuse reconfiguration des forces US en Irak dans la foulée des attaques anti-US, des batteries de missiles Patriot tout comme Aïn al-Asad, qui se trouve plus au sud à al-Anbar, province limitrophe de la Syrie. Des circonstances de la mort du GI's, du fait qu'il a été seul ou accompagné d'autres frères d'armes, personne ne saura rien, l'Amérique faisant tout pour cacher l'enfer qu'elle vit en ce moment même en Irak. Car quelque 7 000 militaires retranchés à Aïn al-Asad et à Erbil ne peuvent rien faire si ce n'est ramener à bord de leurs hélico des chefs terroristes de Daech depuis Hassaké en Syrie à al-Anbar en Irak.