Dix-huit jours se sont écoulés depuis le début de l’opération Tempête d’Al-Aqsa. Les attaques incessantes du régime sionistes ont dévasté, selon les autorités de la Résistance palestinienne, 50 % de la bande de Gaza. Ces attaques aveugles n’ont pourtant pas affaibli la capacité militaire des combattants de la Résistance.

Malgré la destruction généralisée des zones résidentielles, les attaques du régime n’ont pas réussi à cibler ne serait-ce qu’un demi-pour cent de la puissance de l’Organisation militaire du Hamas, a écrit Tasnim, citant une source bien informée proche de la Résistance.

Au début des récents affrontements, l’un des hauts responsables du Hamas a déclaré que le nombre de combattants de la Résistance palestinienne à Gaza était supérieur à 40 000 et que jusqu’à 2 000 d’entre eux avaient participé à l’opération de Tempête d’Al-Aqsa.

Les sources bien informées ont déclaré à Tasnim que contrairement aux allégations des autorités sionistes selon lesquelles l’armée israélienne a infligé des coups durs aux positions du Hamas, le nombre de martyrs du côté de la Résistance était inférieur à 200 jusqu’au début de la semaine en cours.

Cette source a précisé que la Résistance palestinienne était en mesure de faire face à toute agression de l’armée israélienne contre Gaza et qu’elle était capable d’anéantir l’ennemi.

Elle a ajouté que les tunnels et les installations de la Résistance n’avaient pas été endommagés lors de ces attaques sionistes et que les combattants étaient prêts à poursuivre une guerre à long terme avec des missiles anti-blindés et d’autres équipements de défense à leur disposition.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé ce mardi 24 octobre « l’effondrement total » du système de santé dans les hôpitaux de la bande Gaza. Après plus de deux semaines de bombardements israéliens incessants, visant hôpitaux et quartiers résidentiels, le nombre de blessés graves continue de grimper.

Le système de santé gazaoui s’est complètement « effondré », annonce le ministère palestinien de la Santé, faisant état d’une situation ayant dépassé le seuil critique de ce drame humain que vivent les populations palestiniennes suite aux raids aériens israéliens.

Le ministère palestinien de la Santé a révélé, lors d’une conférence de presse, que le bilan de la guerre israélienne s’était élevé à 5 791 morts, dont 2 360 enfants et 1 292 femmes, ajoutant que plus de 16 297 personnes avaient été blessées de diverses manières.

Le pouvoir judiciaire iranien a exhorté le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à tenir une réunion d’urgence sur les atrocités israéliennes dans la bande de Gaza assiégée, appelant à l’adoption d’une résolution contre le régime israélien.

S’exprimant lors d’une conférence de presse mardi, le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Masoud Setayeshi, a déclaré que les crimes commis par Israël à Gaza et en Cisjordanie occupée sont définis comme “des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, selon de nombreux documents internationaux, dont “le Statut de Rome de la Cour pénale internationale”, adopté le 17 juillet 1998 par la “Conférence diplomatique des plénipotentiaires des Nations unies”, dite Conférence de Rome.

À cet égard, il a noté que Téhéran avait envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU, au président du Conseil des droits de l’homme et au Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, appelant à l’organisation d’une réunion sur les crimes israéliens à Gaza et à approuver une résolution anti-israélienne.

La lettre, envoyée par Kazem Gharibabadi, secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l’homme et adjoint du chef du pouvoir judiciaire pour les affaires internationales, exhorte également le Conseil de sécurité de l’ONU et son Assemblée générale à mettre fin aux crimes israéliens contre les Palestiniens et à demander des comptes aux responsables des crimes graves contre le peuple palestinien.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré qu’en dépit des messages trompeurs envoyés par les dirigeants des États-Unis, Washington attise les flammes de la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza en faisant des livraisons d’armes au régime occupant.

Hossein Amir-Abdollahian a fait cette remarque lors d'une conférence de presse lundi soir 23 octobre à l'issue de la deuxième réunion de la plateforme régionale 3+3, baptisée « Le temps de la paix, de la coopération et du progrès dans le Caucase du Sud ».

La plateforme a été créée pour résoudre les problèmes existants dans le Caucase en incluant les pays de la région et en excluant les États extra-régionaux et occidentaux. Sa première réunion s’est tenue à Moscou en décembre 2021 au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères et sans la présence de la Géorgie.

Lors d’une entrevue lundi soir, 23 octobre avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en visite à Téhéran pour participer à une réunion du Groupe de coopération dans la région du Caucase, le président iranien Ebrahim Raïssi a fermement condamné les États-Unis et d'autres pays occidentaux pour leur soutien effréné aux atrocités commises par le régime israélien dans la bande de Gaza assiégée.

La deuxième réunion de la plate-forme régionale 3+3, qui regroupe les trois pays du Caucase du Sud, l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan, ainsi que Russie, Turquie et Iran s’est tenue ce lundi 23 octobre à Téhéran, capitale iranienne.

« Ce qui se passe à Gaza est un crime horrible contre des femmes et des enfants innocents et sans défense, commis avec le soutien direct et officiel des États-Unis et d'autres pays occidentaux », a dénoncé le président iranien.

Selon le mouvement du Jihad islamique de la Palestine, l’assassinat d’un responsable du Hamas en prison révèle l’étendue de la sauvagerie du régime israélien.

Le mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP) a déploré la mort d'un haut cadre du Mouvement de résistance palestinien, Hamas, dans une prison israélienne, affirmant que cet événement tragique révèle l'étendue de la brutalité du régime d'occupation contre les détenus palestiniens.

« Le Service pénitentiaire israélien (SPI) et le Shin Bet mènent une guerre ouverte contre les prisonniers palestiniens incarcérés derrière les barreaux dans les centres de détention du régime occupant », a dénoncé le JIP dans un communiqué lundi soir, selon la chaîne d’information libanaise, Al Mayadeen.

Le régime israélien a prétendu que sa mort était due à une crise cardiaque.

Le Hamas a déploré la mort de Daraghmeh, la qualifiant d'« assassinat » par le régime israélien.

Le leader du Hamas, Omar Daraghmeh, a été tué dans la prison israélienne de Megiddo des suites de tortures, a indiqué le mouvement palestinien dans un communiqué.

Selon des sources palestiniennes, Daraghmeh a été arrêté aux côtés de son fils au début de l'opération Tempête d'al-Aqsa, dans le cadre d'une vaste campagne de détention menée par les forces israéliennes à travers la Cisjordanie.

Au cours des dernières 24 heures, les militaires du régime d’occupation israélien ont intensifié leurs attaques brutales à Gaza, et mené des centaines de frappes aériennes contre les zones résidentielles de cette bande assiégée, a déploré, lundi 23 octobre, le porte-parole du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale de Gaza, Iyad al-Bazm, déclarant que lors de ces attaques 436 Palestiniens sont tombés en martyr, dont 182 enfants et que des centaines d’autres ont été blessés.

Les forces d’occupation israéliennes ont mené une guerre agressive et fasciste contre la population de Gaza dans le but de tuer autant de civils que possible et de détruire les zones résidentielles ainsi que les infrastructures non-militaires, a indiqué le porte-parole palestinien, considérant l’ampleur des attaques de la machine de guerre israélienne contre la bande de Gaza comme étant sans précédent.

Lors d’appels téléphoniques séparés avec le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh et le secrétaire général du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhalah, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a réaffirmé, lundi 23 octobre, le soutien de la République islamique d'Iran au peuple palestinien, précisant qu’Israël doit immédiatement cesser son massacre de civils.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a insisté sur l'ouverture du point de passage de Rafah entre l’Égypte et la bande de Gaza pour permettre aux Palestiniens de recevoir une aide dont ils ont désespérément besoin, avant de s’attarder sur la nécessité de la fin immédiate du déplacement forcé des Palestiniens dans la bande assiégée.

Les dirigeants des mouvements de résistance palestiniens ont déclaré à ce sujet que l'ennemi n'était pas en mesure de briser la volonté du Front de la Résistance, dont la lutte incessante contre le régime israélien entrait dans son 18e jour consécutif.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que la guerre a pris fin dans la région du Caucase du Sud et que le moment est désormais venu de promouvoir la paix, la coopération et le progrès dans la région.

Amir-Abdollahian a fait cette déclaration lors de la deuxième réunion de la plateforme régionale « 3+3 », intitulée « Temps pour la paix, la coopération et le progrès dans le Caucase du Sud », ce lundi 23 octobre à Téhéran.

Soulignant une « opportunité historique » offerte désormais à tous les pays de la région de renforcer la coopération, il a déclaré que l’objectif de la réunion est d’utiliser les capacités régionales pour résoudre les problèmes, renforcer la coopération collective, restaurer la paix et parvenir au développement économique et au bien-être.

Si le régime d'occupation israélien a donné son feu vert à l'entrée d'une aide humanitaire minuscule, comparée à la demande, et dont la première livraison limitée a été effectuée, il faut dire que le carburant n'en faisait pas partie. Ce manque critique de carburant dans les hôpitaux de la bande de Gaza met en péril la vie de nombreux malades, mais aussi de nouveau-nés prématurés.

Mis à part les bébés qui nécessitent d'être soignés dans des couveuses, ce sont des milliers de patients qui souffrent, à titre d'exemple, d'insuffisance rénale qui sont en danger de mort. A ceux-là s'ajoutent les blessés, là aussi par milliers, qui souffrent de brûlures graves causées par les armes non conventionnelles d'Israël comme l'indique le ministre de la Santé de Gaza.