تقي زاده

تقي زاده

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné les derniers propos de Amichai Eliyahu, ministre extrémiste israélien du Patrimoine, d'utiliser la bombe nucléaire contre la bande de Gaza qui est depuis un mois sous le feu de l'armée israélienne. 

« La brutalité sans limites du régime sioniste contre le peuple palestinien opprimé à Gaza ces derniers jours, la menace de l'utilisation de la bombe atomique brandit aujourd'hui par un ministre du régime, alarment le monde entier », a fait remarquer le porte-parole du ministère, Nasser Kanaani, dans un poste publié lundi matin sur X.

« Le monde devrait immédiatement se dresser contre ce régime fasciste et raciste et demander des comptes à ses partisans. »

Le camp de réfugiés al-Bureij, situé au centre de la bande de Gaza, a été lourdement bombardé par les avions de combat du régime israélien.

Lors de cette attaque, des immeubles ont été détruits et le nombre des victimes s’élève à au moins 20 morts, a rapporté Al-Jazeera.

Le camp a été à plusieurs reprises bombardé par les avions de combat du régime sioniste. Lors de la dernière attaque, plus de 20 sont tombés en martyr.

Selon des médias palestiniens, de nombreux Palestiniens sont ensevelis sous les décombres.

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a averti que les États-Unis subiraient un coup dur s’ils ne parviennent pas à arrêter la sauvage machine de guerre israélienne contre la bande de Gaza assiégée.

« Notre conseil aux Américains est de mettre immédiatement fin à cette guerre et de mettre en place un cessez-le-feu, sinon ils subiront un coup dur », a déclaré dimanche 5 novembre le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani.

« Nous avons toujours recommandé aux Américains de ne pas soutenir le régime sioniste », a-t-il ajouté. 

Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir dans la bande de Gaza.

Le ministre iranien a déclaré que les États-Unis avaient commis plusieurs erreurs stratégiques, notamment en Asie occidentale. « Dans les circonstances actuelles, a ajouté le ministre, Washington a envoyé des messages à l’Iran par désespoir et par peur. »

Des milliers de Turcs se sont rassemblés devant une base aérienne de l’armée américaine pour exprimer leur indignation contre le soutien de Washington aux crimes du régime israélien dans la bande de Gaza.

Selon l’agence Anadolu, suite aux protestations populaires dans de nombreux pays du monde contre les crimes du régime israélien dans la bande de Gaza, des milliers de Turcs se sont rassemblés devant la base aérienne américaine à Incirlik. Ils ont scandé des slogans en soutien de la Palestine et contre le régime israélien.

Les sources irakiennes ont annoncé que la Résistance islamique d’Irak a pris pour cible la base Tal Bidr dans le gouvernorat syrien de Hassaké, où sont stationnées des troupes américaines.

La Résistance irakienne a indiqué que la base avait été attaquée par des drones, qui « ont directement touché leurs cibles », estimant que cette attaque était une riposte au soutien inconditionnel de Washington à la campagne militaire sanglante d’Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

Auparavant, la Résistance islamique d’Irak avait publié une déclaration annonçant avoir attaqué la base militaire américaine d’al-Shadadi au sud de la ville syrienne de Hassaké.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné le rôle joué par le Hamas dans la bande de Gaza - en tant que gouvernement légitime de l'enclave - affirmant que la guerre contre le mouvement de résistance palestinien équivaut à mener une guerre contre la démocratie.

Lors d'une conversation téléphonique samedi soir avec Jonas Gahr Støre, Premier ministre norvégien, le président Raïssi a salué la position d'Oslo envers la nécessité de mettre fin immédiatement aux massacres de civils par Israël dans la bande de Gaza ainsi que les efforts internationaux pour lever le siège de l'enclave côtière et fournir de l'aide à ses habitants.

Il a également exprimé la volonté de l’Iran de coopérer avec le ministère norvégien de la Justice dans une enquête sur les atrocités commises par Israël dans la bande de Gaza, soulignant que les crimes de guerre du régime et le soutien américain à de tels actes criminels ne devraient pas rester impunis.

« Le Hamas est le gouvernement légal, élu et légitime de Gaza », a-t-il déclaré. « La guerre contre le Hamas est une guerre contre la démocratie. »

 

Des sources libanaises ont rapporté qu’un drone de l’armée du régime sioniste survolant le Sud libanais avait été abattu par le Hezbollah qui a attaqué aussi plusieurs positions militaires de l’armée israélienne. 

Selon l’IRNA, citant des sources libanaises, les combattants du Hezbollah ont abattu, dimanche 5 novembre, un drone survolant le gouvernorat de Nabatieh dans le sud du Liban.

Selon ce rapport, l’opération a été exécutée par un missile sol-air.

Des images circulent dans les médias sociaux ayant pour contenu les débris du drone abattu.

Le Hezbollah a annoncé dans un communiqué que ses combattants avaient attaqué par missiles guidés et d'autres sortes de munitions appropriées la caserne d'Avivim et les positions militaire Jal al-Deir et Maskaf Am où une grande quantité d'équipements appartenant à l'armée israélienne a été détruite.

 

Au moins 51 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors de nouvelles frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés d'al-Maghazi, dans le gouvernorat de Deir el-Balah au centre de la bande de Gaza, selon les médias palestiniens.

L'agence de presse palestinienne WAFA a rapporté samedi soir que les avions de combat israéliens avaient ciblé la maison de la famille Samaan, dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi. Les immeubles et les infrastructures voisines ont été endommagées.

Le rapport ajoute que la plupart des victimes étaient des enfants et des femmes.

Pendant ce temps, les avions israéliens ont frappé les quartiers ouest et nord de Gaza, à l'aide de bombes au phosphore blanc interdites au niveau international. Le camp de réfugiés d’al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, a particulièrement été touché.

 

Les forces de l’armée israélienne ont bombardé le camp de Jabalia situé au nord de la bande de Gaza, provoquant le martyre d'au moins 200 Palestiniens.

Au moins 400 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués ou blessés lors de frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia, dans la bande de Gaza, selon les responsables de la santé de Gaza.

Les avions de combat israéliens ont bombardé mardi après-midi 31 octobre, le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, déclenchant un nouveau massacre.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que lors du bombardement du camp de Jabalia, plus de 100 personnes avaient été tuées et plus de 300 autres ont été blessées.

Ashraf al-Qadara, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, a déclaré à Al Jazeera : « Ce qui s’est produit à Jabalia n’est pas le premier meurtre de civils par Israël, avec nos ressources limitées, nous essayons de sauver les blessés sous les décombres. »

Al-Qadara a déclaré qu’en raison de la densité de la population, davantage de personnes ont probablement été tuées, ajoutant : « Peut-être que le nombre de martyrs sera égal à celui des martyrs de la catastrophe de l’hôpital Al-Ahli Arab (Al-Maamadani) ».

Le régime israélien a déjà provoqué un grand désastre en bombardant l’hôpital Al-Ahli Arab à Gaza fin octobre dernier, Ashraf al-Qadara ayant annoncé que le nombre de victimes s’élevait à plus de 1 000 personnes.

Condamnant fermement cette attaque odieuse, le mouvement Hamas a souligné que de tels crimes montaient bel et bien la nature sauvage des sionistes.

Le 7 octobre dernier, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération baptisée « Tempête Al-Aqsa » contre le régime israélien. En réponse, Israël a mené de lourdes frappes aériennes et déclaré le blocus complet de Gaza.

Appuyées par les États-Unis, les opérations du régime israélien à Gaza ont jusqu’à présent fait plus de 8 000 morts, dont des centaines de femmes et d’enfants.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré, mardi cet après-midi 31 octobre à Doha, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas. Les deux parties ont discuté de la situation à Gaza.

À la tête d’une délégation politique, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Doha mardi 31 octobre pour s’entretenir avec des responsables qataris, d’après Fars News.

Après avoir rencontré le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir du Qatar et le cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu avec Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas).

Il s’agit de la deuxième rencontre entre Amir-Abdollahian et Haniyeh au cours des deux dernières semaines. Les deux hommes s’étaient rencontrés plus tôt le 22 mai lors de la visite du ministre iranien à Doha, la quatrième destination de sa tournée régionale.

Au cours de la réunion, qui a duré deux heures, le chef du bureau politique du Hamas, tout en appréciant le soutien de la République islamique d’Iran à la Palestine, a qualifié de très importante la réunion des hauts responsables de l’Organisation de la coopération islamique et a déclaré : « Nous espérons voir le fort soutien du monde islamique à la nation palestinienne. »