Deux bébés prématurés sont morts à l'hôpital al-Shifa de Gaza après que l'unité de soins intensifs néonatals a cessé de fonctionner en raison d'un manque d'électricité.

Le directeur de l'hôpital al-Shifa dans la bande de Gaza a déclaré que deux bébés prématurés ont perdu la vie après que l'unité de soins intensifs néonatals du plus grand établissement médical de la zone assiégée a cessé de fonctionner en raison d'un manque d'électricité alors qu’Israël poursuit ses frappes contre l’enclave palestinienne.

Mohammed Abou Salmiya a déclaré samedi que 37 autres bébés risquaient de perdre la vie alors que l'hôpital manque de carburant  à la suite de l'attaque israélienne en cours sur Gaza.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le régime israélien doit être traduit en justice devant les tribunaux internationaux pour son génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza assiégée.

Raïssi a fait ces remarques lors d'un discours à la réunion d'urgence conjointe de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) sur la question de Gaza à Riyad, la capitale de l'Arabie saoudite, samedi.

Le président iranien a déclaré que les crimes perpétrés par le régime sioniste usurpateur au cours des dernières semaines sont une honte historique pour la morale, le droit et l'humanité.

Il a ajouté que le gouvernement américain était le cerveau et le principal complice des crimes d'Israël.

«  Puisque les assemblées internationales sous l'influence des Etats-Unis présentent une indécision, un manque de caractère et d'identité, nous devons prendre les devants ».

Le président a souligné que les pays arabes et musulmans assument leur responsabilité envers la question palestinienne et du peuple opprimé de Gaza avant de présenter les dix solutions et suggestions urgentes de l'Iran en faveur de la nation palestinienne.

Le président Raïssi a exhorté les dirigeants musulmans présents au sommet à prendre une décision « décisive et rapide » en faveur des Palestiniens.

Il a déclaré que les États-Unis et Israël doivent être obligés d’accepter un arrêt immédiat de leur machine de guerre à Gaza.

Le président iranien a donné la priorité à la levée complète du blocus humain de Gaza et à la réouverture immédiate et inconditionnelle du poste frontière de Rafah en coopération avec l'Égypte pour envoyer de l'aide humanitaire à la population de Gaza.

Le président Raïssi a déclaré que la pression exercée par les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne constituait en aucun cas une excuse pour fermer les frontières.

Raïssi a appelé au retrait immédiat d'Israël de Gaza, affirmant que le territoire de Gaza appartenait aux Palestiniens et non à ceux qui agissent sous le commandement des États-Unis et d'Israël.

Il a averti tous les pays, y compris les pays musulmans, de se méfier de tout complot américano-sioniste sous prétexte d’assurer la sécurité en Palestine.

Le président iranien a déclaré que l’Iran exhortait tous les pays musulmans à mettre fin à toute relation politique et économique avec Israël. Il a déclaré que les sanctions économiques contre le régime sioniste, en particulier dans le secteur de l'énergie, devaient figurer en bonne place à l'ordre du jour du monde musulman.

Le président Raïssi a appelé tous les pays musulmans à considérer l'armée du régime israélien d'organisation terroriste. Il a souligné l'importance de créer un tribunal international pour poursuivre les dirigeants criminels d'Israël et des États-Unis, en particulier ceux qui ont joué un rôle dans le génocide à Gaza.

Il a appelé à la création d'un fonds spécial pour la reconstruction immédiate de Gaza avec l'accord des pays musulmans participant au sommet.

Faisant référence à la frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Ahli Arab dans la bande de Gaza assiégée, qui a tué au moins 500 Palestiniens, le président iranien a déclaré que le 18 octobre devrait être désigné comme la journée du génocide et du crime contre l'humanité.

Si Israël continue ses crimes dans cette « guerre inégale », a déclaré Raïssi, les pays musulmans doivent armer le peuple palestinien et l'aider à combattre l'occupant belliciste. Le président iranien a souligné l'importance de la libération de la Palestine du fleuve à la mer en tant que solution permanente et démocratique.

Le président Raïssi a fustigé Israël pour avoir lancé le bombardement de Gaza en violation de toutes les règles internationales en utilisant des bombes au phosphore et d'autres armes interdites dans le but de commettre un génocide, affirmant que le régime de Tel-Aviv avait transformé la moitié du territoire assiégé en un véritable champ de ruines.

« Ce qui se passe à Gaza est une confrontation entre l'axe de l'honneur et l'axe du mal, et chacun doit clarifier son point de vue », a-t-il ajouté.

Le président Raïssi a déclaré que les États-Unis était le principal auteur et complice des crimes de guerre commis par Israël à Gaza. Israël est « l'enfant illégitime de l'Amérique », a déclaré Raïssi.

« C'est l'Amérique qui a préféré le soutenir plutôt que les vies sacrées de milliers d'enfants palestiniens opprimés. En formant immédiatement son cabinet de sécurité dans les territoires occupés, l'Amérique a encouragé le régime sioniste à mener des opérations criminelles contre la population impuissante de Gaza et l'a appelé légitime défense », a déclaré le président Raïssi.

La revendication de la légitime défense est «une ironie de l'histoire, l’une des plus amères, qui va à l'encontre de toutes les règles juridiques établies et des normes internationales », a déclaré le président iranien.

Il a déclaré que les États-Unis avaient envoyé leurs navires de guerre dans la région pour entrer effectivement dans la guerre aux côtés d’Israël.

« Le soutien total au régime sioniste au sein du Conseil de sécurité de l'ONU et l'empêchement de l'adoption d'une résolution visant à mettre fin au génocide des Palestiniens à Gaza ont été un autre service rendu par l'Amérique aux agresseurs, leur permettant de commettre des crimes de guerre plus que jamais », a-t-il déclaré.

Le président iranien a fait une analogie entre l’ampleur du bombardement israélien sur Gaza et le crime américain de bombardement atomique d’Hiroshima.

Il a déclaré que le monde musulman serait capable de surmonter les problèmes et les difficultés grâce à l'unité et à l'intégrité. Il a déclaré que l'Iran était favorable à une politique de bon voisinage et d'harmonie au sein du monde musulman.

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des capitales française et belge pour appeler à la fin de la guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande de Gaza assiégée.

Les manifestations ont eu lieu samedi 11 novembre, les participants tentant de faire pression sur leurs gouvernements pour qu'ils demandent des comptes à Tel-Aviv pour sa campagne aveugle d'effusion de sang et de destruction massive lancée contre les Gazaouïs.

Plus de 11 000 Palestiniens dont 4 506 enfants, ont été tués et 27 490 autres ont été blessés depuis le 7 octobre, lorsque le régime occupant a déclenché la guerre en réponse à une opération organisée par les groupes de résistance basés à Gaza.

A Paris, les manifestants ont exigé que le régime « arrête le massacre à Gaza » et ils ont appelé à « un cessez-le-feu immédiat ».

Le président iranien Ebrahim Raïssi et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane se sont rencontrés pour la première fois depuis que les deux pays ont rétabli leurs relations tendues dans le cadre d'un accord conclu à Pékin plus tôt cette année.

Raïssi et Ben Salmane se sont rencontrés samedi 11 novembre à Riyad, la capitale saoudienne, alors qu'ils se préparaient à assister à un sommet conjoint de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe pour discuter du conflit en Palestine.

L'agence de presse officielle IRNA a déclaré que Raïssi etBben Salmane étaient convenus lors de la réunion que l'Iran et l'Arabie saoudite devraient élargir leur coopération bilatérale et régionale. Les deux hommes étaient également convenus d'avoir des discussions détaillées à l'avenir sur des questions d'intérêt bilatéral et des développements régionaux.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé un discours ce samedi 11 novembre qui coïncidait avec le Jour des Martyrs.

« C’est le sang des martyrs qui a vaincu l’épée américano-israélienne pointé sur les peuples de notre région. Je salue les familles des martyrs pour leur fermeté, leur sacrifice et leur loyauté. Je salue les familles des martyrs qui se sont dit prêtes depuis le 8 octobre à consentir davantage de sacrifices pour défendre le Liban et Gaza », a souligné le Leader de la Résistance libanaise.

« L’agression en cours à Gaza par l’occupation israélienne constitue un développement dangereux et exceptionnel ; ces crimes reflètent la brutalité de l'occupation israélienne », a déclaré samedi le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah.

S'exprimant lors d'une cérémonie commémorant la Journée des Martyrs, Nasrallah a déclaré que les crimes de l'occupation israélienne n'étaient que le reflet de sa nature brutale visant à soumettre les peuples de la région et à briser leur volonté de revendiquer leurs droits.

« Le but des crimes de l'occupation israélienne est de pousser le peuple à abandonner et à oublier ses terres, ses prisonniers, ses lieux saints et la Palestine tout entière », a déclaré le chef du Hezbollah.

Les Brigades Ezzeddin al-Qassam, branche armée du mouvement Hamas, ont déclaré que le régime israélien avait perdu de nombreux véhicules militaires depuis le début de son agression brutale contre la bande de Gaza assiégée.

Le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, a déclaré samedi dans un message audio que depuis le début de l'opération terrestre israélienne à Gaza le 27 octobre, les combattants avaient détruit plus de 160 véhicules militaires israéliens, totalement ou partiellement, dont 25 au cours des dernières 48 heures.

« Nous avons documenté la destruction de 160 véhicules israéliens depuis le début de l'agression terrestre dont 25 véhicules au cours des dernières 48 heures », a-t-il martelé.

Une importante manifestation pro-palestinienne a eu lieu en ce samedi à Londres pour réclamer un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza malgré l'opposition du gouvernement britannique et une forte présence policière et ce alors que le régime israélien poursuit le génocide du peuple palestinien dans la bande de Gaza assiégée.

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce 11 novembre dans la capitale britannique pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et appeler les Israéliens à un cessez-le-feu humanitaire alors que les forces du régime d’apartheid continuent de bombarder les Palestiniens sans défense dans l'enclave côtière.

Environ 300.000 personnes ont marché dans le calme à Londres, en brandissant des pancartes avec écrit "Stopper les bombardements de Gaza" et en criant "Free Palestine" et "cessez-le-feu maintenant".

Une nouvelle enquête montre que moins d'un quart des Américains seraient prêts à rejoindre l'armée si le pays entrait dans un conflit armé.

L'enquête du groupe Echelon Insights a révélé que 72 % des Américains ne seraient pas disposés à se porter volontaires pour servir dans les forces armées si le pays entrait dans un conflit majeur.

Seuls 21 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles rejoindraient l’armée américaine dans de telles circonstances. Le sondage a été réalisé du 23 au 26 octobre, deux semaines après que le groupe de résistance palestinien Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, a rapporté Sputnik.

Cette enquête intervient au milieu de la présence documentée des forces spéciales américaines dans les territoires occupés alors que le régime israélien assiège la bande de Gaza.

Selon le président de la RII, les Etats-Unis envoient d'une part le message que la guerre ne s'étendra pas, alors qu'ils ont lancé eux-même la machine de guerre à Gaza. L'Amérique est un obstacle à un cessez-le-feu à Gaza, a-t-il estimé.

Avant de partir pour Riyad, en Arabie saoudite, en vue de participer au sommet d'urgence des chefs des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), le président iranien a indiqué que ce voyage s'effectue à l'invitation du chef de l'OCI, dont le président par rotation est le roi d’Arabie saoudite.

Ebrahim Raïssi a déclaré : « Il s'agit d'une réunion d'urgence sur la question palestinienne. L'Iran a demandé la tenue de cette réunion d'urgence il y a un mois, mais elle n'a pas eu lieu à chaque fois pour une raison quelconque. »

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a souligné que le régime israélien allait « définitivement s’effondrer » et que les États-Unis ne pourraient  pas le sauver en lui donnant la respiration artificielle.

Au 35e jour de la guerre entre le régime d'occupation israélien et la Résistance palestinienne, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, a salué ce vendredi 10 novembre, lors d’une cérémonie tenue à Téhéran l'opération surprise menée par des groupes de Résistance palestiniens contre l'entité sioniste le 7 octobre.

Selon le général de division Salami, « la capacité de dissuasion » du régime israélien est épuisée.