L’organisation israélienne à but non lucratif, "Association israélienne de l'Internet", a annoncé ce lundi 13 novembre par communiqué avoir fait l'objet d'attaques cybernétiques.

Selon l'agence de presse officielle de la République islamique d'Iran, IRNA, l’Association Internet du régime israélien dit avoir identifié ce qu'elle qualifie de "tentatives" de cyberattaques contre des sites Web de ce régime.

L'organisation israélienne prétend par ailleurs être parvenue à rendre défectueuses ces attaques. Toujours selon ce communiqué, les hackers avaient l’intention de répandre des informations en faveur du Hamas sur les sites israéliens, avant d'être neutralisés.

Un haut commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que la guerre menée par le régime israélien contre Gaza est susceptible de s'étendre davantage au reste de la région, soulignant que l'Iran, une grande puissance régionale, est préparé à toutes les éventualités.

Le général de brigade Amir-Ali Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du CGRI, a fait cette annonce lundi 13 novembre en marge d'une cérémonie commémorant le 12e anniversaire de la mort en martyre de Hassan Tehrani Moqaddam, un général connu pour ses efforts incessants pour développer le programme de missiles iranien.

Tehrani Moqaddam, commandant du CGRI, a joué un rôle clé dans le développement du programme de missiles balistiques iranien. Il a contribué au développement des missiles balistiques à moyenne et longue portée. Ingénieur de profession, il a conçu les missiles Shahab, Ghadr et Sejjil d'une portée supérieure à 1 000 kilomètres.

« La guerre s'est étendue et le Liban est également impliqué. Il est possible que l'ampleur des conflits s'accentue encore davantage… Mais l'Iran est prêt à toutes les éventualités », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les Américains ne représentent aucune menace pour l'Iran car ils ont parfois envoyé trois messages à Téhéran en une seule journée en utilisant dans chacun d'eux un langage de réclamation (« Le langage de la requête »).

L'Iran est la première puissance de la région et personne n'est capable de la menacer, a souligné le commandant de la Force aérospatiale du CGRI, rappelant que le pays est prêt à faire face à n'importe quelle situation.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré la semaine dernière que Téhéran avait reçu un nouveau message de Washington affirmant que les États-Unis cherchaient un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il n’a évidemment pas manqué de rappeler que ces mêmes Américains continuent à soutenir sur le terrain les crimes et le génocide commis par Israël à Gaza.

Ailleurs dans ses remarques, le général Hajizadeh a noté que les victoires des Palestiniens ne pouvaient pas être éclipsées par les atrocités criminelles d'Israël. L'agression contre la bande de Gaza par le régime sioniste est devenu désormais un sujet d’ordre international.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu’Israël s’était effondré le 7 octobre, suite à l’opération Tempête d’Al-Aqsa et était en vie grâce au « soutien vital des États-Unis ».

« Le monde est témoin d’une guerre américaine à grande échelle contre Gaza », a déclaré Amir-Abdollahian dans un message sur son compte X dimanche soir.

« Le régime israélien s’est effondré le 7 octobre et il vit désormais grâce à la respiration artificielle américaine », a-t-il écrit.

Dans un communiqué conjoint, les directeurs régionaux du Fonds des Nations unies pour la population, de l'UNICEF et de l'Organisation mondiale de la Santé ont souligné que « le monde ne peut pas rester silencieux face aux scènes de mort, de destruction et de désespoir dans les hôpitaux à Gaza, censés être un refuge sûr pour les civils ».

Les directeurs régionaux du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont appelé dimanche à une « action internationale urgente » pour mettre fin aux attaques israéliennes contre les hôpitaux de la Bande de Gaza. 

« La violence doit cesser maintenant. Un accès sûr, sans entrave et durable pour acheminer le carburant et les fournitures médicales est désormais nécessaire afin d'assurer le maintien des services vitaux à Gaza », ont-ils averti déplorant les frappes contre l'hôpital pédiatrique al-Rantissi, les hôpitaux al-Shafa et al-Quds, au nord de la bande de Gaza.

La Résistance islamique en Irak a frappé dans la nuit de dimanche à lundi la base américaine dans le champ gazier de Conoco à Deir ez-Zor, en Syrie. Ces attaques ont coûté la vie à quatre soldats américains. 

Des sources ont déclaré à Al-Mayadeen qu'une frappe de missile avait visé la base américaine dans le champ gazier de Conoco, au nord-est de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, en réponse à l'agression américaine contre les villes d'al-Mayadeen et de Boukamal.

La plupart des propositions de l’Iran ont été insérées dans la déclaration finale du sommet de Riyad, selon le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

Cette affirmation a été faite en réponse à une question sur la résolution du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Riyad.

Les Brigades Al-Qods, plus précisément le Bataillon de Jénine, a annoncé que ses combattants avaient réussi à capturer un drone du régime sioniste qui survolait le camp de réfugiés de Jénine en Cisjordanie.

Au 37^e jour des agressions du régime sioniste contre Gaza, les Brigades Al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, ont annoncé, dimanche 12 novembre, avoir tiré des obus de mortier sur des véhicules militaires israéliens à l’est et au sud de Gaza.

La branche armée du Jihad islamique palestinien a également annoncé que les bases militaires de Karam Abou Salem et d’Amitaï ont été frappées par des roquettes de la Résistance.

Après cette attaque, des sirènes d’alarme ont retenti dans les zones adjacentes à la bande de Gaza.

Auparavant, les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, avaient bombardé les régions de Haïfa, Aka, Shlomi et Nahariya dans le nord de la Palestine occupée.

Le président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique ce dimanche 12 novembre avec le président du régime israélien Isaac Herzog, est revenu sur ses déclarations lors de sa récente interview accordée à BBC.

Macron a déclaré vendredi 10 novembre dans une interview télévisée accordée à BBC à l’Élysée que « rien ne justifiait les bombardements » et qu’un cessez-le-feu profiterait à Israël.

« Même si nous reconnaissons le droit d’Israël à se défendre, nous exhortons Israël à arrêter ces bombardements à Gaza », a-t-il ajouté.

Toutefois, selon le bureau de Herzog, Macron a indiqué qu’« il n’accusait pas et n’avait pas l’intention d’accuser Israël de nuire intentionnellement à des civils innocents de Gaza dans le cadre sa guerre contre le Hamas ».

Les groupes de résistance palestiniens ont déclaré dans un communiqué conjoint : « Pour justifier l’infanticide à Gaza, le porte-parole de l’armée israélienne a recours aux mensonges et aux allégations fallacieuses. »

« L’armée israélienne a commis un nouveau massacre en bombardant cinq hôpitaux dans la bande de Gaza », peut-on lire dans ce communiqué.

« Nous avons demandé à l’ONU de se rendre aux hôpitaux de Gaza pour révéler la réalité et empêcher les désinformations israéliennes sur les hôpitaux dans la bande de Gaza », ont affirmé les groupes de résistance palestiniens.

« Les occupants essaient de se faire passer pour des partisans des droits de l’homme », a ajouté ce communiqué.

Un haut responsable du mouvement de résistance libanais Hezbollah a déclaré que le régime de Tel-Aviv a complètement tort s’il pense pouvoir anéantir le Hamas par ses assauts contre les Palestiniens sans défense dans la bande de Gaza.

« Le régime occupant se trompe s’il pense pouvoir éliminer le mouvement Hamas ou d’autres factions de la Résistance palestinienne », a déclaré ce dimanche 12 novembre Seyyed Hachem Safieddine, chef du conseil exécutif du Hezbollah, lors d’une cérémonie dans le sud de Beyrouth.

Il a souligné que l’axe de la Résistance s’est développé à la fois en termes de présence et de pouvoir, tandis que l’occupation répète une expérience obsolète à Gaza.

« Le Hamas demeure, l’axe de la Résistance se renforce, et les bâtiments et les hôpitaux détruits seront bien mieux reconstruits qu’auparavant », a-t-il ajouté.

Le haut responsable du Hezbollah a souligné que les combattants de l’axe de la Résistance ne déposeront jamais les armes, car ils combattent un ennemi auquel on ne peut pas du tout faire confiance.