تقي زاده

تقي زاده

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le développement des relations avec les pays africains occupe une place particulière dans la politique étrangère de l'Iran.

Le chef de la diplomatie a réitéré dimanche 18 juin lors d'une rencontre avec Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso, en visite à Téhéran que l’essor des relations avec les pays africains constituait l’une des priorités de la politique étrangère de la RII.

L'expansion des relations bilatérales entre les deux pays est au beau fixe et la tenue prochaine d'une réunion de la commission conjointe sera une bonne occasion de renforcer notre partenariat dans les domaines de l'économie, du commerce, de la science et de l'éducation, a-t-il indiqué. 

Issa Boro a, pour sa part, déclaré que l'objectif principal de son voyage à Téhéran était d'explorer divers domaines d'intérêt communs, notamment économiques.

Le Burkina Faso est déterminé à rouvrir une ambassade à Téhéran. Le terrain est propice à l'approfondissement des relations bilatérales compte tenu de la détermination des deux pays, des capacités d'ingénierie et des avancées majeures de l'Iran, a souligné Boro.

Samedi, il a rencontré Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, et a fait part de la décision du gouvernement burkinabè d’ouvrir une ambassade à Téhéran.

L’Iran est un pays avec une grande civilisation et une culture anciennes, a-t-il rappelé, un pays avec lequel le Burkina Faso souhaite établir des relations politiques, économiques et culturelles.

Lors de sa rencontre avec son homologue américain dimanche 18 juin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a déclaré que les relations entre la Chine et États-Unis étaient au plus bas, ce qui nuit, selon lui, aux intérêts des deux pays. 

La question de Taïwan, souligne-t-il, est considérée comme le risque le plus important qui met en péril les relations entre Pékin et Washington.

Dans ce droit fil, le chef de la diplomatie chinoise a annoncé que son ministère avait formulé les exigences claires sur la question de Taïwan et d’autres préoccupations majeures de la Chine, exhortant les États-Unis à ne pas soutenir l’indépendance de Taïwan.

Ceci intervient alors que le secrétaire d’État américain a déclaré à l'issue de sa rencontre qu’il avait eu des entretiens francs, substantiels et constructifs avec son homologue chinois à Pékin. 

En outre, il a mis l’accent sur la nécessité de maintenir les canaux de communication entre Pékin et Washington pour éviter les malentendus. 

Dans l’espoir d’apaiser les tensions bilatérales, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé à Pékin dimanche pour la visite de plus haut niveau d’un diplomate américain en Chine en près de cinq ans. 

Blinken a rencontré son homologue chinois dans un contexte de tensions accrues entre Pékin et Washington où il y a peu d’espoir que les pourparlers progressent entre les deux parties.

Les deux plus grandes économies du monde ont toutes deux exprimé leur souhait d’améliorer les relations, mais elles ont clairement déclaré qu’elles ne s’attendaient pas à une percée significative.

Les États-Unis avaient auparavant annoncé que les relations glaciales avec Pékin laissaient peu de place à une amélioration des relations diplomatiques et économiques lors de cette rare visite.

Les liens se sont détériorés entre la Chine et les États-Unis sur un éventail de questions, notamment le commerce, la technologie et la sécurité régionale.

 

Le Fonds monétaire international avertit les ministres des Finances de l’UE qu’il s’attend à ce que l’inflation élevée persiste et recommande des mesures pour promouvoir la croissance économique dans le bloc des 27.

En octobre dernier, nous avons parlé au commerçant bruxellois, Abdullah Ehsan, de la hausse des coûts. Nous y revenons juste pour faire le point. Il dit que les prix de détail continuent d’augmenter en raison des frais plus élevés des fournisseurs. Mais les clients semblent s’habituer au problème.

Les prix du logement ont commencé à chuter dans les pays plus riches de l’UE comme l’Allemagne et la Suède. Les économistes disent que la hausse des taux d’intérêt est un facteur clé. Si la chute du marché immobilier s’aggrave et s’étend à d’autres pays, l’ensemble du système financier de l’UE sera en danger, avertissent les experts.

Les responsables du Fonds monétaire international ont déclaré aux ministres des Finances de l’UE qu’un manque de croissance économique dans le bloc des 27 devrait être considéré comme une grande préoccupation. Le FMI affirme que l’UE a besoin de réformes structurelles.

La plupart des difficultés économiques de l’UE sont liées à la guerre en Ukraine. Le bloc a fourni 65 milliards d’euros à Kiev au cours des 14 derniers mois. D’autres sont en route.

La plupart des pays membres de l’UE sont également membres de l’OTAN. Les ministres de la Défense attachés à l’alliance militaire viennent de se réunir dans la capitale belge pour proposer l’envoi d’armes plus meurtrières à l’Ukraine. Des millions de citoyens européens en difficulté financière préfèrent pourtant des pourparlers de paix.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que le succès obtenu dans l’industrie nucléaire iranienne sous les sanctions et les menaces devrait servir de modèle à d’autres industries.

« Les acquis de l’industrie nucléaire montrent comment les jeunes experts et les scientifiques du pays ont transformé les menaces et les sanctions en opportunités », a-t-il déclaré lors d’une visite à l’exposition des capacités nucléaires iraniennes à Téhéran dimanche 18 juin.

« Nous devons étendre les capacités et les technologies acquises dans l’industrie nucléaire à d’autres industries, en particulier le secteur automobile, afin qu’elles puissent atteindre ce stade de succès. »

Le chef de l’exécutif iranien a également souligné les effets de la technologie nucléaire sur la vie des gens, en particulier dans les domaines de la santé et de la médecine, de l’agriculture et de l’industrie, ainsi que des secteurs pétrolier et gazier.

 

Lors de la rencontre avec le chef de la diplomatie saoudienne, le président iranien a déclaré que les ennemis, en particulier Israël, étaient les seuls à être furieux contre l'amélioration des relations entre Téhéran et Riyad.

Lors d'une réunion avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, à Téhéran samedi 17 juin, le président de la RII, Ebrahim Raïssi, a déclaré que de nombreux pays musulmans ont salué le rapprochement entre l'Iran et l'Arabie saoudite, deux pays influents du monde musulman.

Il a déclaré que l'Iran ne fixait aucune limite à l'expansion des liens avec les pays musulmans. « Seuls les adversaires des musulmans, notamment le régime sioniste, ne se réjouissent pas du renforcement de la coopération entre l'Iran et l'Arabie saoudite. »

Le président russe Vladimir Poutine a salué samedi à Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest du pays, « l'approche équilibrée » des pays africains face au conflit ukrainien, avant les pourparlers officiels avec la délégation visant à faire pression pour la paix entre Kiev et Moscou.

« Nous nous félicitons de l'approche équilibrée des amis africains face à la crise ukrainienne », a déclaré Poutine aux dirigeants africains de sept pays.

L'équipe diplomatique de haut niveau, qui s'est rendue vendredi à Kiev, espère porter sur la table la voix d'un continent qui a beaucoup souffert des contrecoups du conflit ukrainien notamment par la hausse des prix des céréales.

Des dizaines de milliers d'Israéliens ont organisé de nouveaux rassemblements anti-régime dans les territoires occupés de la Palestine, manière de condamner la détermination du Premier ministre israélien à faire passer une série de « réformes judiciaires » très controversées.

Les rassemblements ont eu lieu à Tel-Aviv et dans d'autres villes des territoires occupés samedi 17 juin pour la 24e semaine consécutive.

Des manifestants ont allumé des fusées éclairantes et scandé des slogans anti-régime. Certains ont brandi une immense banderole arborant la photo du Premier ministre Benjamin Netanyahu sur laquelle était libellée « persona non grata ».

Pour la première fois depuis que les deux puissances d’Asie occidentale ont convenu de rétablir les relations après une rupture de sept ans, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal ben Farhan, est arrivé, samedi 17 juin, à Téhéran, à la tête d’une délégation de haut rang.

À son arrivée, M. Farhan a été accueilli par le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

Les deux hauts diplomates se sont entretenus avant de tenir une conférence de presse conjointe.

M. Farhan rencontrera également le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, ainsi que d’autres hauts responsables iraniens.

La chaîne d’information saoudienne, Al-Arabiya, a rapporté, citant M. Farhan, que cette visite a visé à finaliser l’accord entre l’Iran et l’Arabie saoudite, signé en mars à Pékin, dans le but de reprendre les relations conjointes.

« Je suis heureux d’être à Téhéran. Nous rouvrirons bientôt l’ambassade de l’Arabie saoudite à Téhéran », a déclaré Fayçal ben Farhan.

 

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale (SNSC) a salué la « résistance sans précédent » du peuple palestinien, soulignant que soutenir les Palestiniens et les groupes de résistance fait partie des politiques fondamentales de la République islamique d’Iran.

« Nous considérons qu’il est de notre devoir de soutenir le mouvement du Jihad islamique conformément à l’idée de libérer la Palestine, et nous poursuivrons ce soutien avec fermeté et honneur », a déclaré, samedi 17 juin, le général de brigade Ali Akbar Ahmadian, lors d’une réunion avec le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique Ziad al-Nakhala, à Téhéran.

Les deux responsables ont discuté des derniers développements dans la région, notamment la situation dans les territoires palestiniens occupés.

« L'expansion de la résistance dans toute la Palestine, tout en mettant en échec le rêve imaginaire des sionistes d'un Grand Israël, marquera leur effondrement », a indiqué le général Ahmadian, précisant que le Jihad islamique et d’autres groupes de résistance ont pris l’initiative d’affronter le régime israélien.

Selon le secrétaire du SNSC, la résistance des Palestiniens conduira à la libération de la ville sacrée de Qods.

« La guerre des 5 jours a montré que le régime sioniste est en déclin et que les groupes de résistance sont en plein essor », a-t-il déclaré.

Le général Ahmadian a également souligné que la résistance contre Israël était l’axe de l’unité parmi les groupes de résistance, ajoutant que les « manœuvres de division du régime d’occupation doivent être contrecarrées avec vigueur ».

 

Selon le dernier rapport sur les perspectives alimentaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), publié le 16 mai, l'Iran a été le premier exportateur laitier d'Asie au cours de l'année écoulée.

Selon ce rapport, l'Iran a produit sept millions et 840 mille tonnes de lait et de produits laitiers en 2022, ce qui a augmenté par rapport à l'année précédente.

De ce nombre, 1 million 583 000 tonnes ont été exportées et seulement 86 000 tonnes ont été importées, ce qui montre que 13 % du lait et des produits laitiers iraniens ont été exportés vers d'autres pays cette année.

D'autre part, selon le montant des exportations de produits laitiers en Asie, l'Iran détient 17% des exportations de produits laitiers de ce continent. L'exportation totale de lait et de produits laitiers des pays du continent asiatique était de 9 millions et 148 000 tonnes l'année dernière.