تقي زاده

تقي زاده

Depuis le début de cette année, le régime israélien a approuvé 22 projets de colonisation et d'installation d'immigrants à Qods afin de faire avancer la guerre démographique dans cette ville à son propre profit, ont rapporté les médias palestiniens.

L'ONG israélienne Ir Amim, spécialisée dans les affaires de Qods, a admis dans un rapport que « depuis le début 2023, 22 projets de développement de colonies ont été approuvés, dans lesquels 16 600 unités résidentielles seront construites dans cette ville ».

Cela survient alors que le cabinet de Netanyahu a donné la reprise de la construction de 3 412 unités résidentielles supplémentaires dans cette ville.

Selon cette ONG, les progrès de la construction de colonies dans la ville de Qods se sont accélérés de manière sans précédent, de sorte que le plan de construction de plus de 7 000 nouvelles unités résidentielles à Qods sera également examiné le mois prochain.

L’ONG israélienne a également révélé que ce qu'on appelle « le Grand Qods » et qu’Israël cherche à le réaliser n'est pas possible sans le développement des agglomérations périphériques de Qods et leur connexion avec le noyau principal de la ville afin de s'unir et de former un réseau unique de connexions urbaines.

Le président de la RII déclare que l’Iran et de nombreux pays d’Amérique latine partagent un désir commun d’indépendance et de justice. Ebrahim Raïssi a fait ces remarques après son arrivée à Téhéran vendredi 16 juin, à la fin d’une tournée de quatre jours dans les trois pays d’Amérique latine, le Venezuela, le Nicaragua et Cuba.

Il a déclaré que l’Amérique latine était une région stratégique dans le monde avec d’abondantes ressources naturelles et de nombreux intellectuels.

Le président a ajouté que de nombreuses nations d’Amérique latine résistaient au système impérialiste, qu’elles combattaient l’ordre mondial injuste actuel depuis des décennies et que la poursuite de la liberté et de la justice étaient au centre de leurs soucis.

« Cet esprit prévaut aussi dans la République islamique », déclare le président Raïssi, ajoutant : « Le désir d’indépendance, le respect de la vox populi et le désir de justice constituent les fondements de la Révolution islamique d’Iran. »

Le ministre irakien de l'Électricité a annoncé le paiement de la totalité du montant de la dette gazière de son pays envers l'Iran.

Le ministre irakien de l'Electricité Ziad Ali Fazel a souligné : « Actuellement, l'Irak produit 24 000 mégawatts d'électricité, ce qui a augmenté de 22 % par rapport à l'année dernière. »

Le problème d'électricité de l'Irak n'a pas été résolu depuis 20 ans, parce que les plans précédents ont été inopérants, a-t-il dit avant d’ajouter : « Nous avons formulé deux plans urgents et stratégiques pour résoudre le problème d'électricité de l'Irak et bénéficier de toutes les unités de production. »

Le ministre irakien de l'Electricité a également déclaré qu'en raison de la réduction des importations de gaz d'Iran, la production d'électricité de l'Irak a diminué de 2 000 mégawatts.

« L'approvisionnement énergétique 24 heures sur 24 en Irak nécessite la production de 34 000 mégawatts d'électricité par jour », a-t-il précisé.

Auparavant, Adel Karim, l'ex-ministre iranien de l'Electricité avait déclaré en avril 2022 que « tout l'argent censé être versé à la partie iranienne pour l'importation de gaz a été conservé et stocké dans la banque « TBI » (Trade Bank of Iraq).

Le Mali a réclamé vendredi 16 juin au sein du Conseil de sécurité des Nations unies le départ immédiat des Casques bleus dans le cadre de la mission des Nations unies sur son territoire connue sous le nom de MINUSMA.

Le Mali a appelé les Nations unies à mettre fin « sans délai » à sa mission de maintien de la paix d'une décennie dans ce pays africain, affirmant que la force militaire internationale n'a fait qu'attiser les tensions et l'instabilité dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

« Malheureusement, la MINUSMA semble être devenue une partie du problème en alimentant les tensions intercommunautaires [au Mali] », a déclaré le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Il a réclamé le retrait des troupes de l'ONU.

Le ministre a pointé du doigt les troupes de l'ONU afin de « semer la méfiance parmi les citoyens maliens et de créer une « crise de confiance » au sein du gouvernement.

Alma, centre israélien de recherche et d'éducation, a déclaré que le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, renforce ses capacités souterraines et qu'il peut détruire les colonies de peuplement à travers des tunnels.

Le Hezbollah a renforcé ses capacités souterraines, y compris de nombreux tunnels près des frontières des territoires occupés en 1948, selon le Centre de recherche et d'éducation israélien, Alma.

Nasrallah a souvent déclaré ces dernières années que le Hezbollah préparait des « surprises » pour la prochaine confrontation avec Israël, peut-on lire sur Alma.

Selon ce centre « le Hezbollah utilisera probablement des armes, des menaces et des méthodes qu'il n'a jamais employées auparavant dans son prochain conflit avec Israël pour porter un coup sévère et inattendu» à ce régime.

Par Syed Zafar Mehdi

Lors d'une réunion avec des responsables de l'agence nucléaire iranienne et des scientifiques, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a tenu dimanche des propos importants sur le programme nucléaire du pays.

L'événement a été largement couvert par les médias locaux et internationaux, l'accent étant mis principalement sur cette partie - il n'y a « rien de mal » à un accord tant que l'infrastructure nucléaire de l'Iran « n'est pas touchée ».

Cependant, dans un exemple classique de spin-doctoring et de manipulation grossière des faits, le journal israélien Jerusalem Post a complètement déformé dans un rapport ce que l'Ayatollah Khamenei a dit sur les activités nucléaires du pays et la possibilité de parvenir à un accord.

« L'Occident ne peut pas empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires », a titré dimanche le Jerusalem Post, attribuant à tort la citation au Leader de la Révolution islamique.

« Sur la base de nos idéaux islamiques, nous ne voulons pas d'armes nucléaires... Mais si ce n'était pas le cas, ils ne pourraient pas nous empêcher de le faire, tout comme ils n'ont pas pu empêcher nos avancées nucléaires jusqu'à présent », l'histoire s'est encore développée, contredisant le titre.

Les gros titres sont essentiellement conçus pour attirer l'attention du lecteur, de sorte que les risques de manipulation et de spin-doctoring sont toujours élevés, en particulier pour les organes d'information qui servent l'agenda de régimes illégitimes.

Le Jerusalem Post, qui est proche du cabinet d'extrême droite de Benjamin Netanyahu, a donné une tournure effrayante aux remarques de l'Ayatollah Khamenei pour empoisonner l'esprit des lecteurs et manipuler l'opinion publique.

Une simple vérification des faits démystifierait le mensonge grossier colporté par le média de propagande israélien.

Le Leader de la Révolution islamique dans ses remarques n'a pas dit que l'Occident « ne peut pas empêcher » l'Iran de se doter d'armes, parce que l'Iran n'est pas dans la course aux armes nucléaires.

Il a déclaré avec insistance que la République islamique suit une doctrine de défense basée sur les idéaux islamiques qui ne permet pas le développement d'armes nucléaires, de sorte que la question d'avoir une bombe est inexistante.

L'Ayatollah Khamenei, tendant une branche d'olivier, a déclaré qu'un accord est possible si l'infrastructure nucléaire de l'Iran, qui s'est développée avec du sang et de la sueur au fil des ans, n'est « pas touchée ».

L'infrastructure a mis des années à se développer, grâce aux efforts acharnés des scientifiques et des responsables iraniens, de nombreux jeunes scientifiques nucléaires prometteurs offrant des sacrifices suprêmes sur cette voie.

Parmi les personnes présentes dimanche se trouvaient les enfants de scientifiques nucléaires tués, Darioush Rezai-Nejad et Mostafa Ahmadi-Roshan, qui étaient trop petits lorsque la lumière de leur vie s'est éteinte.

L'Ayatollah Khamenei a félicité les scientifiques iraniens pour leur contribution à l'industrie nucléaire du pays, qui, selon lui, a été développée « malgré les sanctions, les menaces et les meurtres de scientifiques », faisant référence à la fois aux sanctions américaines et aux assassinats israéliens- le terrorisme sous différentes formes.

Il a une fois de plus rejeté les affirmations des pays occidentaux et du régime israélien selon lesquelles l'Iran développerait des armes nucléaires, les qualifiant de « mensonges ». Il a réitéré que la prolifération nucléaire est contraire aux « idéaux religieux » de la République islamique, ce qui est clairement affirmé dans le décret publié par le Leader.

En fait, le Leader de la Révolution islamique a approuvé la coopération continue de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et a déclaré que cette coopération doit se poursuivre dans le cadre de l'accord de garanties, comme l'a fait l'Iran malgré l'approche ouvertement politique de l'agence.

Surtout, contrairement à l'Iran, Israël n'a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et a rejeté à plusieurs reprises et avec mépris les appels à rejoindre l'accord clé du régime international de contrôle des armements et a refusé de donner aux inspecteurs de l'agence nucléaire de l'ONU l'accès à ses sites nucléaires.

Si cela ne suffisait pas, le régime a, au fil des ans, mené de nombreuses attaques de sabotage sur les sites nucléaires iraniens surveillés par l'AIEA et assassiné les meilleurs scientifiques nucléaires du pays, comme l'a mentionné dimanche le Leader de la Révolution islamique dans ses remarques.

Alors que l’Ayatollah Khamenei a déclaré que la coopération avec l’organe de surveillance nucléaire de l'ONU devait se poursuivre, il a également affirmé que la loi parlementaire qui appelait à l'augmentation de l'enrichissement d'uranium ne devait pas non plus être violée.

La loi, votée en février 2021, est « dans l'intérêt du pays et de son industrie nucléaire », a-t-il déclaré.

L'Ayatollah Khamenei a également dénoncé les puissances occidentales, y compris les États-Unis et leurs alliés européens, pour ne pas avoir tenu leurs promesses et ne pas s'être montrés dignes de confiance sur la base de l'expérience de plus de 20 ans.

Ses paroles ont du poids. L'ancienne administration américaine s'est unilatéralement retirée de l'accord nucléaire de 2015 et a rétabli les sanctions contre l'Iran. Les signataires européens de l'accord n'ont rien fait pour respecter leurs engagements et sauver l'accord multilatéral.

Le successeur de Donald Trump, Joe Biden, malgré les premiers signes de réalisme, n'a pas réussi à inverser les mesures draconiennes prises par son prédécesseur mégalomane, poursuivant une approche loin d'être pragmatique.

Les propos de l'Ayatollah Khamenei ont été mesurés comme toujours et basés sur les réalités du terrain. Les médias israéliens ne peuvent pas déformer les faits en recourant au spin-doctoring et à la désinformation. La vérité l'emporte à la fin.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré qu'un nouvel ordre mondial est en train de se former en faveur des pays du monde en quête de liberté et d’indépendance, soulignant que la résistance au système arrogant a conduit à des réalisations importantes.

Raïssi, qui est en visite officielle au Venezuela dans le cadre d’une tournée en Amérique latine, a tenu ses propos lors de la réunion conjointe des délégations de haut rang de l'Iran et du Venezuela lundi après-midi, heure locale. Le président vénézuélien Nicolas Maduro y était également présent.

Le président iranien a déclaré que Téhéran et Caracas avaient réussi à améliorer leurs relations « stratégiques » ces dernières années, mais qu'ils devraient rapidement mettre en œuvre les accords signés précédemment pour améliorer les relations à des niveaux plus élevés compte tenu de la diversité des capacités mutuelles.

Il a ajouté que l'Iran avait des capacités dans le domaine de l'exportation de services d'ingénierie technique et de la transformation de produits agricoles et miniers.

Le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Baqeri-Kani, s’est entretenu avec ses homologues des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).

Baqeri-Kani qui est le négociateur en chef de l’Iran a déclaré mardi 13 juin dans un message sur son compte Twitter qu’il avait échangé des vues sur « une série de questions » avec ses homologues britanniques, français et allemands dans la capitale des Émirats arabes unis, Abou Dhabi.

« Après des consultations diplomatiques avec des parties régionales et extrarégionales, nous avons rencontré nos homologues allemand, français et anglais à Abou Dhabi et discuté d’une série de questions et de préoccupations mutuelles », a écrit le haut diplomate dans un message en langue persane.

En France, le gouvernement peut respirer, disent certains médias. Avec 50 voix, il a échappé lundi 13 juin une motion de censure contre lui, portée par la gauche. Et pourtant, les médias disent aussi que « L’équipe ne tient pas la route : le bruit d’un remaniement avant l’été se propage au sein du gouvernement d’Elisabeth Borne ».

Selon France TV Info, alors que la fin des « 100 jours » approche, un remaniement pourrait se profiler. La Première ministre semble moins menacée qu’il y a quelques semaines, mais d’autres ministres risquent de perdre leur portefeuille.

Alors qu’elle se défendait au perchoir de l’Assemblée face à la 17e motion de censure déposée par les oppositions depuis son arrivée à Matignon, Élisabeth Borne a surpris tout le monde en s’accrochant à son poste de Première ministre. La locataire de Matignon a commencé à poser les jalons de nouveaux chantiers, au-delà de la fameuse feuille de route des 100 jours, vantant le « courage » de son gouvernement, selon ses propres termes.

« Au bout d’un an, j’ai l’impression d’un quinquennat gâché », disent même certains des électeurs d’Emmanuel Macron gagnés par le doute après la réforme des retraites.

 

L'Iran et le Venezuela ont annoncé leur décision d'augmenter le volume des échanges bilatéraux à 20 milliards de dollars, alors que le président iranien, Ebrahim Raïssi, est en visite à Caracas lors de la première étape de sa tournée dans trois pays d'Amérique latine.

La nouvelle a été faite lors d'une conférence de presse conjointe à laquelle ont assisté le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, à Caracas lundi 12 juin, après que les deux chefs d'État ont eu des entretiens bilatéraux.

« Nous avons décidé d'accroître la coopération entre les deux pays », a déclaré le président de la RII.

« Le volume des échanges commerciaux entre l'Iran et le Venezuela sera porté à 10 milliards de dollars lors de la première étape, et pourra être porté à 20 milliards de dollars lors de la deuxième étape », a déclaré le président iranien.