Le président iranien Ebrahim Raïssi s'est adressé au président américain Joe Biden, lui signalant que l'Iran a été libéré il y a plus de quatre décennies et n'est plus sous le contrôle de l'hégémonie américaine.

"J'ai été informé il y a quelques heures que le président des États-Unis a tenu des propos attribuables à la confusion, il a dit que nous (les États-Unis) visons à libérer l'Iran", a déclaré le président Raïssi.

"L'Iran a été libéré il y a 43 ans et est déterminé à ne pas être occupé par vous. Et nous ne serons jamais (vos) vaches à lait", a déclaré le président Raïssi en réponse au commentaire de Biden.

Dans le discours qu'il a prononcé lors du rassemblement iranien à l'occasion de l'anniversaire de la prise de contrôle de l'ambassade américaine, plus connue sous le nom de "nid d'espionnage", le président Raïssi a déclaré : "Aujourd'hui est le jour de la lutte contre la suprématie mondiale ; plus précisément, la lutte contre l'arrogance et l'égoïsme.

"Aujourd'hui, le symbole et la manifestation de l'arrogance de notre époque est le système de pouvoir qui dirige l'Amérique qui, selon l'Imam Khomeini, est le Grand Satan et est prêt à détruire de nombreuses nations et peuples du monde afin de réaliser ses intérêts", a souligné Raïssi.

"Sans la décision prise par les étudiants qui ont suivi la voie de l'Imam, la lutte contre l'arrogance serait incomplète", a déclaré Raïssi ajoutant que la "Journée de lutte contre l'Arrogance mondiale est un symbole de la puissance de l'Iran."

Soulignant la nature hégémonique des États-Unis, le président iranien a fait remarquer que le système de domination américain a été impliqué dans plus de 300 guerres dans le monde, a mené 62 coups d'État contre la volonté des peuples de différentes nations, a été à l'origine des bombardements atomiques meurtriers d'Hiroshima et de Nagasaki au Japon, tuant des millions de personnes, et a participé aux guerres les plus meurtrières, y compris les guerres en Afghanistan et au Vietnam, causant de lourdes pertes humaines et des effusions de sang.

Le président Raïssi a également noté que "les interventions militaires américaines dans des pays au nom de la lutte contre le terrorisme et de la libération, la création de groupes terroristes takfiris tels que Daech et le Front al-Nosra, le soutien aux mouvements séparatistes et terroristes, le lancement de systèmes de sanctions contre des pays indépendants, en particulier contre la République islamique d'Iran" sont quelques-uns des autres principaux crimes commis par les États-Unis.

L'ancien Premier ministre le plus extrémiste d'Israël et sa coalition d'extrême droite devraient prendre le pouvoir en Palestine occupée. Benjamin Netanyahu a remporté les élections législatives israéliennes tout en faisant face à des accusations de corruption et de dysfonctionnement politique.

Dans un ultime mouvement pour devenir Premier ministre, Netanyahu a uni ses forces avec le parti Otzma Yehudit de l'extrémiste Itamar Ben-Gvir et le Parti sioniste religieux de Bezalel Smotrich. Sa coalition a remporté un total de 64 sièges sur 120, ce qui constitue une majorité à la Knesset.

Les élections législatives en Israël ont commencé mardi 1er novembre, c'est la cinquième tentative d'Israël au cours des quatre dernières années pour sortir de l'impasse politique paralysante, au milieu de profondes divisions entre les partis politiques du régime qui ont empêché la formation d'un cabinet de coalition depuis 2019.

À l’occasion de la « Journée nationale de la lutte contre l’Arrogance mondiale », les Iraniens ont organisé des marches à travers le pays au cours desquelles ils ont condamné les complots américano-israéliens contre l’Iran.

Le 4 novembre marque l’anniversaire de trois événements majeurs de l’Histoire contemporaine de l’Iran : l’exil de l’imam Khomeiny (que son âme repose au paradis) en Turquie en 1964, le massacre des étudiants en 1978 à l’université de Téhéran et la prise de contrôle du Nid d’espionnage des États-Unis (ambassade américaine à Téhéran) en 1979.

À cette occasion, les lycéens, les étudiants et diverses couches de la société sont descendus ce vendredi 4 novembre dans la rue à Téhéran et dans 900 autres villes du pays pour commémorer la Journée nationale de la lutte contre l’Arrogance mondiale. Quelque 3 500 journalistes iraniens et étrangers ont couvert les manifestations.

La Russie a remis à l’ambassadrice britannique des « preuves » montrant l’implication de Londres dans de récentes attaques contre la flotte russe en baie de Sébastopol, en Crimée.

« La Fédération de Russie a remis à l’ambassadrice britannique Deborah Bronnert les documents nécessaires et les preuves de l’implication de la partie britannique dans l’attaque contre la base de la flotte de la mer Noire à Sébastopol », a annoncé jeudi 3 novembre l’ambassadeur de Russie au Royaume-Uni, Andrey Kelin, lors d’une interview avec Sky News.

L’Iran a une fois de plus rejeté les accusations répétitives et sans fondement de l’Ukraine selon lesquelles il aurait fourni des armes à la Russie.

« Les allégations chargées d’émotion et les accusations sans preuve n’aident pas à résoudre la crise ukrainienne », a déclaré jeudi 3 novembre le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

Rappelant la position de « neutralité active » de l’Iran concernant la guerre en cours en Ukraine, il a exhorté Kiev à arrêter son « jeu du blâme ».

Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen s’est dit étonné par le double standard des États-Unis qui se disent favorables à l’établissement de la paix dans ce pays.

Le ministère yéménite des Affaires étrangères s’est dit surpris face aux allégations des États-Unis concernant leur souci de parvenir à la paix au Yémen, alors que Washington lui-même est en grande partie à l’origine des souffrances du peuple yéménite.

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que des manifestations massives dans tout le pays le 4 novembre pour commémorer la Journée nationale contre l’Arrogance mondiale seraient la scène de la lutte anti-arrogance de la nation iranienne, annonçant le fiasco de la récente sédition américano-israélienne et de la guerre hybride contre la République islamique.

« Nous remercions Dieu que l’Iran et la grande nation iranienne, qui ont stratégiquement affronté les administrations criminelles, malveillantes et terroristes des États-Unis au cours des sept dernières décennies, soient désormais reconnus comme les porte-drapeaux de la lutte contre l’impérialisme et révèlent les crimes inhumains de la Maison Blanche contre les nations du monde », a souligné le CGRI dans un communiqué émis à l’occasion de la Journée nationale de la lutte contre l’Arrogance, vendredi 4 novembre.

Vendredi 4 novembre, des avions de chasse israéliens ont ciblé des zones au nord, au sud et au centre de Gaza.

L’armée israélienne a dit que cette frappe avait eu lieu en riposte aux tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers les colonies de peuplement.

Le commandant des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé, dimanche 30 octobre, un avertissement sévère aux ennemis, affirmant que les forces iraniennes ne connaissent aucune limite lorsqu’il s’agit de protéger la sécurité du pays.

Le général de brigade Alireza Tangsiri a fait ces remarques alors qu’il s’adressait à un rassemblement de hauts gradés de la marine du CGRI, faisant référence aux récentes émeutes en Iran et à une attaque terroriste visant un sanctuaire sacré dans le sud du pays.

« Nous détruirons la sécurité de toute partie qui tenterait de nuire à notre sécurité et nous étoufferons toute menace dans l’œuf en surveillant minutieusement son origine », a déclaré Tangsiri.

Évoquant l’attentat terroriste dans la ville méridionale de Chiraz, à la suite duquel 15 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées, il a déclaré : « Lorsque l’ennemi a découvert que sa pression maximale contre l’Iran avait échoué, il s’est lancé désespérément dans l’assassinat de nos civils innocents d’une manière méprisable. »

Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Bagheri, a déclaré : «  La Révolution islamique a réussi à défier la fausse hégémonie américaine dans la région et dans le monde. »

Bagheri a fait ces remarques dans un communiqué, jeudi 3 novembre, à la veille de la Journée nationale de lutte contre l'Arrogance mondiale, également connue sous le nom de Journée nationale des lycéens, coïncidant aussi avec l'anniversaire de la prise de contrôle de l'ambassade américaine à Téhéran le 4 novembre 1979.

Le général Bagheri a déclaré : « Quarante-quatre ans se soient écoulés depuis la victoire de la Révolution islamique en quête d'indépendance de la nation iranienne, révolution qui a conduit à l'expulsion des États-Unis et de son gouvernement vassal en Iran. Cette révolution a réussi à défier la fausse hégémonie américaine dans la région et dans le monde. »

« Les mains de cette puissance colonialiste américaine ont été coupées », a-t-il ajouté.