تقي زاده

تقي زاده

Pour le président russe, la décision sur l’avenir de la Syrie et le sort de Bachar al-Assad dépend du peuple syrien et non du secrétaire d’État américain.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il revenait au peuple syrien, et non à Rex Tillerson, de décider de l’avenir de son pays et du sort de son président.

Le président russe Vladimir Poutine parle lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, le 8 juillet 2017. ©AFP

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue du sommet du G20 à Hambourg, ce samedi 8 juillet, M. Poutine a déclaré que la position des États-Unis envers la Syrie n’avait pas changé, mais qu’elle était devenue plus pragmatique.

Il a fait part d’une entente avec Washington concernant la trêve au sud-ouest de la Syrie, sans manquer d’insister sur l’impératif du maintien de son intégrité territoriale.

« La Russie est en relation avec de nombreux groupes kurdes en Syrie, mais sur le plan du soutien en armements aux Kurdes, les États-Unis nous devancent », a-t-il ajouté.

Il a affirmé qu’en s’appuyant sur la volonté de l’Iran, de la Turquie et du gouvernement syrien, l’on pourrait franchir d’autres pas dans le sens du règlement de la crise en Syrie.

« Je n’ai parlé à personne au sommet du G20 de la crise entre le Qatar et les quatre pays arabes », a souligné Vladimir Poutine, avant d’ajouter que cette crise pourrait avoir des impacts sur la situation économique et sécuritaire de la région.

S’agissant de sa rencontre avec le président américain Donald Trump, Vladimir Poutine s’est montré confiant sur une relance de la relation russo-américaine, jugeant son homologue « très différent » de l’impression qu’il pouvait donner.

« Le Trump qu’on voit à la télé est très différent du Trump réel. Il perçoit de manière tout à fait adéquate son interlocuteur, répond rapidement aux questions posées », a déclaré le président russe, cité par l’AFP. 

L'industrie mondiale du pétrole et du gaz se rassemble de dimanche à jeudi à Istanbul pour le 22e Congrès mondial du pétrole, alors que les prix de l'or noir peinent toujours à remonter malgré l'action de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Il y a trois ans, la précédente édition s'était tenue dans un monde ou le pétrole était encore à 100 dollars le baril, juste avant la chute brutale des cours, plombés par une offre surabondante alimentée par le boom des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis.

L'ambiance est bien différente aujourd'hui, avec des prix du brut qui se maintiennent durablement sous les 50 dollars le baril, mettant sous pression les compagnies pétrolières et la plupart des pays producteurs très dépendants de la manne des hydrocarbures.

On constate une "déception" vis-à-vis de l'effet limité qu'a eu sur le marché l'accord scellé fin 2016 par l'Opep et d'autres pays producteurs, comme la Russie, pour réduire leur production d'or noir, selon Sarah Emerson, présidente du cabinet Energy Security Analysis, basé aux Etats-Unis.

Cet accord, renouvelé en mai, court jusqu'en mars 2018, mais selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), d'ici là, les Etats-Unis vont produire toujours plus, dépassant la croissance de la consommation, essentiellement tirée par les pays émergents, Chine et Inde en tête.

Une réunion entre ministres des pays impliqués dans l'accord est prévue à la fin du mois, mais selon l'agence Bloomberg, citant des responsables russes s'exprimant sous couvert d'anonymat, Moscou s'opposera à une prolongation ou à un renforcement des quotas actuellement en vigueur.

A cela s'ajoute une production venue de Libye et du Nigeria qui est repartie à la hausse ces dernières semaines, rajoutant encore plusieurs centaines de milliers de barils par jour sur le marché.

Signe du pessimisme ambiant, plusieurs banques, comme JP Morgan, Société Générale ou Goldman Sachs ont revu à la baisse ces derniers jours leurs prévisions sur les prix.

- Tensions dans le Golfe Persique -

Au Congrès, "l'Opep va essayer de défendre son accord, les analystes de la demande (de pétrole) vont agiter un drapeau rouge en disant que la demande est un peu faible, et l'AIE restera sur cette idée surprenante selon laquelle il pourrait y avoir une pénurie d'offre" dans un avenir proche du fait de la baisse des investissements des compagnies pétrolières, résume à l'AFP Mme Emerson, qui table tout de même sur une légère remontée des prix dans les prochains mois.

"L'industrie (pétrolière) est rentrée dans le +low cost+. (...) On répète ce qu'on a vu il y a cinq, six ans" dans le gaz, avec la concurrence entre le gaz de schiste et le gaz russe, avance plutôt Thierry Bros, chercheur à l'Oxford Institute for Energy studies.

Après une cérémonie d'accueil dimanche soir, au cours de laquelle un prix sera remis au secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, ex-patron de la major ExxonMobil, le Congrès verra défiler pendant quatre jours tout le gotha mondial du pétrole et du gaz, comme le PDG de la compagnie saoudienne Saudi Aramco, Amin H. Nasser, ou ceux des majors Total (Patrick Pouyanné), Shell (Bee van Beurden) ou BP (Bob Dudlay).

Le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak,et son homologue du Qatar Mohammed Saleh Al-Sada feront partie de la délégation d'officiels venus de pays producteurs d'hydrocarbures.

Les débats vont notamment se focaliser sur l'impact pour le secteur de l'accord international sur le climat, les efforts de compétitivité dans un contexte de prix bas ou encore les relations entre pays de l'Opep et ceux n'appartenant pas au cartel.

Mais la crise diplomatique entre le Qatar et ses voisins arabes, qui l'accusent de soutenir "le terrorisme" et l'ont mis sous pression économique, devrait également être dans les esprits, alors que ce pays, déjà premier exportateur mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL), a annoncé vouloir augmenter de 30% sa production de gaz.
 

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du sommet du G20, la chancelière allemande a annoncé que tous les pays à l’exception des États-Unis avaient affirmé que l’accord de Paris était irréversible.

« Tous les pays à part les États-Unis ont affirmé le caractère irréversible de l’accord de Paris sur le climat. Le communiqué du G20 a clairement montré que les dirigeants des autres États ne partageaient pas la prise de position de Trump », a précisé Merkel lors de ce point de presse.

Sans faire allusion aux manifestations organisées en protestation contre la tenue du sommet du G20, au cours desquelles plus de 200 personnes ont été blessées, Merkel a déclaré : « Je pense que la police a bien rempli sa mission. »

La chancelière allemande s’est dite satisfaite de l’accord du G20 sur le libre-échange. 

« Les divergences n’ont pas été occultées, elles ont été clairement exprimées », a-t-elle déclaré samedi après-midi, a écrit le journal Les Échos.

En ce qui concerne les relations avec la Turquie, cette autorité allemande a indiqué que les divergences profondes avec Erdogan persistaient toujours. 

Le Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest, a réussi ce samedi 8 juillet à placer son premier satellite en orbite autour de la Terre.

Ghansat-1, conçu par des étudiants de l’Université All Nations de Koforidua, a été lancé depuis une base internationale dans l’espace.

« Désormais, le gouvernement mènera plusieurs activités dans l’espace. Il enseignera à la prochaine génération comment utiliser cette nouvelle technologie au profit de ses activités régionales », a déclaré à la chaîne BBC le directeur de ce projet.

« Ce satellite dispose d’appareils capables de prendre des photos du Ghana et de fournir des informations sur ses zones côtières et son environnement », a-t-il ajouté.

La réalisation de ce projet scientifique a duré 2 ans et coûté 50 000 dollars. Il a pu être mené à bien grâce à l’aide de l’Organisation spatiale de la mégalopole japonaise. 

« La marine de l'armée iranienne prévoit d'envoyer 52 flottes de navires de guerre dans les eaux ouvertes du nord et du sud afin d'assurer la sécurité du même », a déclaré jeudi le commandant de la Force navale de l'armée de l'Iran, L'amiral Habibolah Sayari.

Dans des déclarations faites en dehors des manœuvres de fermeture marine iranienne dans les eaux de la mer Caspienne, dans le nord du pays perse, Sayari a souligné la complète capacité défensive et dissuasive de la marine iranienne pour assurer la sécurité des eaux régionales et internationale.

Il a également noté que les forces iraniennes maintiennent le contrôle de la marine de toutes les eaux régionales grâce à leur capacité et de la formation.

L'amiral a déclaré la Marine de la République islamique d'Iran est attentif à tout mouvement de l'ennemi dans les eaux du golfe Persique et la mer d'Oman.

« Nous surveillons attentivement toute activité ou mouvement de l'ennemi dans les eaux régionales et ne lui permettait pas d'approcher nos eaux et si cela se produisait, nous agirions comme nous l'avons fait dans le passé », a-t-il dit.

Sayari pour assurer la sécurité dans des régions comme le golfe d'Aden et le détroit de Bab-el-Mandeb est une tâche très délicate, car ces zones passent généralement par les pétroliers et les navires marchands iraniens.

Ces dernières années, la République islamique d'Iran Marine a augmenté sa présence dans les eaux internationales pour protéger les routes maritimes et assurer la sécurité des navires commerciaux tels que les camions citernes.

Conformément aux efforts internationaux de lutte contre la piraterie, la marine iranienne a effectué des patrouilles dans le golfe d'Aden depuis Novembre 2008 pour protéger les conteneurs commerciaux et pétroliers propres ou loués à d'autres pays.

La marine iranienne a maintes fois contribué à neutraliser les attaques de pirates non seulement contre les navires nationaux, mais d'autres pays.

L'Unesco a déclaré vendredi la vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie occupée, "zone protégée" du patrimoine mondial en tant que site "d'une valeur universelle exceptionnelle en danger", s'attirant les foudres d'Israël.
L'Unesco a inscrit la vieille ville d'Hébron sur deux listes: celle du patrimoine mondial et celle du patrimoine en péril. Cette question était l'enjeu d'un affrontement diplomatique acerbe entre Palestiniens et Israéliens.

Le vote de vendredi est "un succès dans la bataille diplomatique menée par les Palestiniens sur tous les fronts face aux pressions israéliennes et américaines", s'est aussitôt félicité le ministère palestinien des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Malgré une campagne israélienne frénétique qui a consisté à répandre des mensonges et à distordre les faits concernant les droits des Palestiniens, le monde a reconnu notre droit d'inscrire Hébron et la mosquée d'Ibrahim sous souveraineté palestinienne", a poursuivi le ministère.

"Une autre décision délirante de l'Unesco. Cette fois-ci, ils ont estimé que le tombeau des Patriarches à Hébron est un site palestinien, ce qui veut dire non juif, et que c'est un site en danger", a déclaré de son côté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans une vidéo diffusée par ses services et mise en ligne sur sa page Facebook.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon avait auparavant qualifié la décision de l'Unesco de "souillure morale".

Douze membres du Comité réuni à Cracovie, dans le sud de la Pologne, ont voté pour l'inscription, six se sont abstenus et trois ont voté contre. Etant donné l'abstention, la majorité requise était de dix voix.

L'ambassadeur d'Israël auprès de l'Unesco Carmel Shama-Hacohen, intervenant immédiatement après le vote, a lancé une violente diatribe contre son résultat, comme il l'avait fait déjà mardi dernier, lorsque le Comité avait maintenu la vieille ville de Jérusalem sur la liste des sites en danger.

Vendredi, son discours très émotionnel a été souvent interrompu par la sonnerie de son téléphone portable. M. Shama-Hacohen a utilisé cet incident pour critiquer encore une fois le vote. "Monsieur le président, c'est le plombier dans mon appartement à Paris. Il y a un gros problème au cabinet de toilette. Et c'est beaucoup plus important que la décision que vous venez d'adopter", a-t-il lancé, avant de partir.

Les Etats-Unis ont également vigoureusement rejeté cette résolution la qualifiant d'"affront à l'histoire".

L'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, a affirmé que cette initiative "discrédite encore plus une agence onusienne déjà hautement discutable" et a promis de réévaluer les relations avec l'Unesco.

Le représentant du Centre Simon Wiesenthal --seule organisation non gouvernementale juive accréditée auprès de l'Unesco-- a déploré la "politisation" du dossier.

Les relations entre l'Unesco et Israël sont très mauvaises depuis 2011, date de l'admission de la Palestine comme membre à part entière, un progrès vers sa reconnaissance internationale en tant qu'Etat. Les Etats-Unis et Israël avaient alors suspendu leur contribution financière à l'agence onusienne.
Vingt-six soldats égyptiens ont été tués ou blessés vendredi dans une vague d'attaques, dont des attentats à la voiture piégée, contre plusieurs barrages dans le nord du Sinaï, a indiqué l'armée dans un communiqué.
 
date de publication : Friday 7 July 2017 16:09
Code d'article: 274267
 
Egypte: 26 soldats tués ou blessés dans le Sinaï
 

Elle a affirmé avoir tué 40 des assaillants lors des affrontements avec des combattants extrémistes dans la région où sévit la branche égyptienne du groupe Daech.

Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux des attaques au sud de la localité de Rafah, proche de la frontière avec la bande de Gaza, ont précisé des responsables de la sécurité.

Depuis que l'armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et les policiers, tuant des centaines d'entre eux principalement dans la péninsule du Sinaï.

Des touristes et la communauté chrétienne copte ont également été la cible d'attaques meurtrières revendiquées par Daech dans le Sinaï et ailleurs en Egypte.
Le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé mercredi le Corps des Gardes de la révolution islamique (IRGC) d'Iran à renforcer le programme de missiles du pays."Travaillez autant que vous pouvez sur les missiles", a déclaré M.Khameneï au cours d'une rencontre avec les commandants de l'IRGC, selon le site officiel du leader suprême.
 
 "Vous pouvez constater à quel point l'ennemi se méfie des missiles de l'Iran. Cela devrait vous permettre de comprendre que votre travail sur les missiles est très important", a-t-il affirmé.

M. Khameneï a également salué le récent tir de missile de l'IRGC contre les positions de Daech à Deir-ez-Zor en Syrie.

L'IRGC a annoncé le 18 juin que les missiles de ses forces aérospatiales avaient pris pour cibles les centres de commandement de Daech à Deir-ez-Zor, afin de punir les "terroristes takfiristes" pour la récente double attaque commise à Téhéran, la capitale iranienne. Ce double attentat avait coûté la vie à 17 Iraniens.

« 24 heures sur 24, 97 navires de guerre de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique patrouillent dans les eaux du golfe Persique. Les Américains pensent que les capacités défensives des forces navales du CGRI se limitent à ce nombre restreint », a déclaré ce jeudi 6 juillet, l’amiral Ali Fadavi, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique, devant un parterre de journalistes iraniens dans la sainte ville de Machhad.

« Nous n’avons pas passé une seule journée sans penser à accroître les capacités des forces navales du CGRI face à la perpétuelle menace des ennemis, surtout celle des États-Unis », a-t-il poursuivi.

Et de préciser :

« Certes, je ne vous apprendrais rien en vous disant que depuis mars 1973, l’ennemi auquel le CGRI a été confronté n’était rien de moins que les États-Unis. C’est pour cette raison que le CGRI a toujours été prêt à tout. Nous avons acquis une véritable force de dissuasion et les Américains cherchent désormais à nous égaler en la matière. »

Dans une autre partie de son discours, l’amiral Fadavi a vanté les capacités du CGRI à faire face à toute menace et a affirmé :

« La situation est sous notre contrôle. Nous exerçons comme il se doit notre pouvoir et notre souveraineté en mer et notre situation s’améliore de jour en jour, mais nous ne sommes pas autorisés à dévoiler publiquement le niveau de nos capacités de réaction. Les Américains les connaîtront quand il sera déjà trop tard. Ce que les Américains connaissent de nos capacités est bien moindre que ce qu’ils ignorent, car ils croient naïvement que les navires dont nous disposons en mer se limitent aux 97 bateaux qu’ils voient 24 sur 24 heures. »

Douze personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre une milice et l’armée congolaise au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un bilan provisoire annoncé par l’armée mercredi.

« Le bilan partiel des combats entre les Maï-Maï Yakotumba et les FARDC (Forces armées de la RDC, NDLR) est de douze morts : deux militaires FARDC, neuf Maï-Maï et un civil tué par une balle perdue », a déclaré à l’AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de l’armée au Sud-Kivu. « Nos éléments progressent vers le dernier verrou, la localité de Misisi », a-t-il confirmé.

« L’ennemi s’est retiré sur les collines qui surplombent cette localité » riche en minerais, a ajouté l’officier. « Quatre Maï-Maï ont été capturés et 5 armes lourdes récupérées ».

En deux jours de combats à l’arme lourde et légère, les FARDC avaient reconnu avoir perdu vendredi le contrôle de quatre localités du territoire de Fizi, occupées par des miliciens Maï-Maï Yakotumba.

Les Maï-Maï sont des « groupes d’autodéfense » constitués sur une base essentiellement ethnique.

Avec AFP