تقي زاده

تقي زاده

Le Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest, a réussi ce samedi 8 juillet à placer son premier satellite en orbite autour de la Terre.

Ghansat-1, conçu par des étudiants de l’Université All Nations de Koforidua, a été lancé depuis une base internationale dans l’espace.

« Désormais, le gouvernement mènera plusieurs activités dans l’espace. Il enseignera à la prochaine génération comment utiliser cette nouvelle technologie au profit de ses activités régionales », a déclaré à la chaîne BBC le directeur de ce projet.

« Ce satellite dispose d’appareils capables de prendre des photos du Ghana et de fournir des informations sur ses zones côtières et son environnement », a-t-il ajouté.

La réalisation de ce projet scientifique a duré 2 ans et coûté 50 000 dollars. Il a pu être mené à bien grâce à l’aide de l’Organisation spatiale de la mégalopole japonaise. 

Le procès devant un tribunal militaire israélien du militant palestinien et fondateur d'une ONG des droits de l'Homme Issa Amro, accusé d'incitations à la violence, a débuté dimanche, a constaté une journaliste de l'AFP.
Amnesty International avait qualifié en novembre de "sans fondement" les accusations portées contre Issa Amro, fondateur de l'ONG "Youth against Settlements" (La jeunesse contre les colonies) à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.

Les audiences de son procès ont débuté devant le tribunal militaire israélien d'Ofer en Cisjordanie avec la comparution de deux soldats. Mais le tribunal a décidé de reporter la suite de la procédure au 22 octobre.

En juin 2016, les autorités israéliennes avaient présenté 18 chefs d'accusation contre lui, selon Amnesty.

Comparaissant libre, ce militant de 37 ans a affirmé aux journalistes que ce procès était une "farce" et qu'il n'avait aucune confiance dans la justice militaire israélienne.

Son avocate Gaby Lasky a déclaré que "les militaires israéliens ne vont pas arrêter les manifestations non-violentes avec des armes, c'est pourquoi ils criminalisent la liberté de parole et de manifestation".

Un porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part dit que l'accusation disposait de preuves sur la participation de Issa Amro à "des émeutes, des attaques contre des soldats, des appels à la violence et à empêcher les forces de sécurité de faire leur travail".

Deux soldats ont présenté leur témoignage sur des manifestions ayant eu lieu le 26 février 2016.

Issa Amro et Farid Al Atrash, un autre militant palestinien, sont accusé d'avoir "'incité à la violence" lors de cette manifestation.

"Nous avons prouvé qu'il ne s'agissait pas d'une manifestation illégale et violente et on ne peut pas considérer que des slogans contre l'occupation israélienne constituent des incitations" à la violence, a affirmé Me Lasky.

"Si Issa Amro est déclaré coupable, nous le considérerons comme un prisonnier de conscience", avait pour sa part annoncé il y a quelques mois une responsable d'Amnesty, Magdalena Mughrabi.
 
Le chef de l'opposition turque doit boucler dimanche sa "marche pour la justice", menée depuis le 15 juin d'Ankara à Istanbul pour protester contre l'incarcération d'un élu de sa formation, et s'adresser à la foule lors d'un rassemblement géant devant une prison près d'Istanbul.
Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a effectué à 68 ans une marche de 450 km de la capitale turque jusqu'à Istanbul, pour dénoncer la condamnation à 25 ans de prison du député Enis Berberoglu, reconnu coupable d'avoir fourni au quotidien d'opposition Cumhuriyet des informations confidentielles.

Cette initiative s'est transformée en une marche rassemblant des milliers d'opposants au président Recep Tayyip Erdogan. Les soutiens de M. Kiliçdaroglu l'ont comparée à la célèbre "marche du sel" de Gandhi en 1930 contre le pouvoir britannique en Inde.

Le président Erdogan, lui, a accusé M. Kiliçdaroglu de se ranger du côté des "terroristes" et l'a même mis en garde contre une possible convocation judiciaire.

Kemal Kiliçdaroglu, qui avançait sans insigne partisane et avec "Justice" comme seul mot d'ordre, est entré dans Istanbul vendredi, rallié par une foule croissante de dizaines de milliers de participants et applaudi dans la rue et aux fenêtres par de nombreux spectateurs du cortège.

Il devait finir cette marche seul dimanche, selon ses déclarations à la presse.

Des milliers de personnes sont ensuite attendues à un rassemblement prévu à Maltepe, un district d'Istanbul, devant la prison où est incarcéré depuis le 14 juin Enis Berberoglu, ce qui pourrait constituer l'une des plus grandes manifestations de protestation depuis celles de 2013 contre M. Erdogan.

"Je ne veux rien d'autre lors de ce rassemblement que des drapeaux (turcs), des bannières réclamant la justice et des posters d'Ataturk", le père fondateur de la République turque moderne et laïque", a prévenu M. Kiliçdaroglu.

Le groupe de réflexion israélien, Begin-Sadat pour les études stratégiques a écrit que les tirs de missiles du 18 juin dernier du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) en direction des positions de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor avaient montré que l’Iran était en mesure de s’imposer jusqu’à des centaines de kilomètres loin de ses frontières.

« Par ses frappes anti-Daech à Deir ez-Zor, l’Iran a fait une démonstration de force », a écrit le groupe de réflexion israélien Begin-Sadat, affirmant qu’après les attentats terroristes du 7 juin à Téhéran, revendiqués par Daech, la RII avait promis de venger ses morts.

 

Elle a répliqué aux attaques de Daech en lançant des missiles contre ses positions à Deir ez-Zor, faisant ainsi une démonstration de sa force balistique pour prouver qu’elle est sur un pied d’égalité avec la Russie et les États-Unis.

L’Iran est capable d'imposer sa puissance à des centaines de kilomètres de ses frontières et il a une volonté de fer pour résoudre la crise syrienne en se servant de sa propre force dans la région. Autrement dit, les tirs avec succès des missiles balistiques « Zolfaghar » par l’Iran témoignent d’un changement sur le champ de bataille.   

Le missile iranien "Zolfaghar". ©Tasnim News

 

Le missile « Zolfaghar » est une nouvelle version de la gamme des Fateh-110, d’une portée de 700 km, en passe d’entrer au sein des armées du monde.

Ce type de missile de haute précision est déjà utilisé par les armées russe et chinoise et commence à être utilisé au sein des institutions militaires occidentales.

Lorsqu'une cible peut être atteinte sur simple pression d'un bouton à des centaines de kilomètres de loin, il n’est plus nécessaire d'envoyer des avions de chasse avec des pilotes sur le terrain en dépensant 100 millions de dollars.

« La prédominance des forces terrestres et aériennes est en état de disparition. Désormais, les pays tels que l’Iran et la Corée du Nord investissent dans leur capacité balistique pour assurer leur sécurité », a écrit le cercle de réflexion israélien Begin-Sadat. 

dimanche, 09 juillet 2017 10:28

Manœuvres multinationales au Tadjikistan

Les États-Unis, le Pakistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et la Mongolie tiendront, dès cette semaine, des manœuvres conjointes baptisées « Opération RC17 » au Tadjikistan. Le Kazakhstan ne sera qu’observateur.

Cet exercice conjoint présidé par le ministère tadjik de la Défense aura lieu du 10 au 23 juillet. Plus de 200 militaires y participeront.

Il se déroulera avec le feu vert des Nations unies et dans le but de combattre les terroristes et de faire des exercices en vue du maintien de la paix et de la stabilité à l’échelle régionale.

Outre cela, les militaires américains et tadjiks organiseront également des manœuvres conjointes dans la région de Fakhrabad.

Depuis 2001, les exercices militaires conjoints de ces cinq pays (États-Unis, Pakistan, Kirghizistan, Tadjikistan, Mongolie) se tiennent chaque année dans l’un de ces pays.

Les précédentes manœuvres ont eu lieu dans l’État du Massachusetts aux États-Unis.

D'ici au 14 juillet, une délégation d'imams venus de toute l'Europe sillonnera les récents théâtres d'attentats, de Berlin à Saint-Etienne du Rouvray, pour porter un message de paix.Des imams français, mais aussi d'autres pays européens, ont lancé samedi à Paris une "marche contre le terrorisme" qui doit les mener en car en Allemagne et en Belgique.
 
Ils n'étaient qu'une trentaine samedi au départ des Champs-Elysées mais ils espèrent "lancer un mouvement d'ampleur en Europe". D'ici au 14 juillet, la délégation d'imams se rendra en car dans différents lieux marqués par des attentats: Berlin, Bruxelles, Saint-Etienne-du Rouvray, Toulouse et Nice.
 
Leur message est clair: il ne faut pas "associer les musulmans aux crimes commis au nom de l'islam", a déclaré l'imam Hassen Chalghoumi, à l'initiative de cette marche, soutenue par l'intellectuel Marek Halter.
 
Entouré d'une trentaines d'imams venus de différentes régions de France mais aussi d'Italie, du Portugal ou de Belgique, il a appelé "la société civile à la mobilisation" alors que les attentats jihadistes ont fait ces dernières années des centaines de victimes en Europe et que "7.000 jeunes sont partis en Irak ou en Syrie".
    
Connu pour ses prises de position contre l'islam intégriste et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et menaces, l'ancien imam de Drancy (Seine-Saint-Denis) est largement rejeté par les responsables musulmans.
 
"Pas en notre nom"
Interrogé sur l'absence de fidèles au lancement de cette "marche des musulmans" et sur le rejet de son initiative par le Conseil français du culte musulman (CFCM, organe représentatif et premier interlocuteur du gouvernement), Hassen Chalghoumi a "refusé d'entrer dans une polémique", relevant qu'il fallait interroger les motivations de ceux qui "critiquent l'initiative d'une marche contre les barbares".
    
L'imam de Lisbonne, David Munir, a salué "une initiative historique en Europe". "Certains personnes commettent des crimes au nom de l'islam, nous sommes ici pour dire 'pas en notre nom'. Pas pour dire que l'islam est une religion de paix, ce que vous savez, mais pour dire que nous cherchons ici notre identité, une identité européenne".
    
D'autres ont appelé le gouvernement français à "prendre ses responsabilités" car "les idées extrémistes se nourrissent du malaise social qui existe dans nos banlieues".
bfmtv
Une conférence de deux jours a lancé ses travaux, samedi 8 juillet, à Istanbul en Turquie en signe de solidarité avec le peuple palestinien, avec la participation des associations estudiantines et des organisations de jeunesse de 30 pays.
Selon le site middleeastmonitor, cette conférence examine le processus de l’occupation des territoires palestiniens par le régime sioniste.
 
Elle est organisée par l’Association de la jeunesse d’Anatoly avec le concours de la Coalition Internationale de la Jeunesse et des associations estudiantines afin de soutenir la cause palestinienne.
 
Saleh Touran, directeur de l’Association de la jeunesse d’Anatoly a indiqué samedi lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence : « Nous organisons cette conférence en mettant à l’ordre du jour le soutien au peuple palestinien, à Al Quds et à Al Aqsa. »
 
« Cette conférence a pour objectif de soutenir le peuple palestinien dans sa défense d’Al Aqsa et des territoires occupés », a-t-il souligné en ajoutant : « Nous soutenons le peuple palestinien comme représentant de la jeunesse du monde entier. »

Au moins neuf personnes ont été tuées par de présumés terroristes des Shebab dans deux villages du sud-est du Kenya, près de la frontière somalienne, ont annoncé samedi les forces de sécurité locales.

Les attaques menées, selon la police, par des Shebab se sont déroulées dans les villages de Jima et Pandaguo, dans le comté de Lamu, théâtre fréquent des activités des terroristes somaliens, affiliés à al-Qaïda.

« Neuf personnes ont été tuées, certaines par balles, d’autres égorgées », a indiqué sous couvert d’anonymat un responsable de la police locale, en précisant que toutes les victimes étaient des civils, alors qu’habituellement les Shebab visent des policiers ou des militaires.

Un haut responsable de la police nationale à Nairobi a confirmé l’incident. « C’est vrai, nous avons eu neuf morts dans l’attaque de ce matin », a indiqué l’officier sans donner de plus amples détails.

Avec AFP

Un groupe d’écoliers israéliens reçoivent une formation au maniement des armes à feu dans un camp estival en Cisjordanie, a écrit Yediot Aharonot.

Sur des images diffusées sur internet, on voit des garçons en train de recevoir de la part des soldats israéliens un entraînement au maniement des armes, selon le rapport du site internet Middle East Monitor.

Certains parents d’élèves s’en sont offusqués.

« L’entraînement de ces élèves a été effectué avec l’accord des forces de sécurité installées dans la ville qui fournissent également les armes nécessaires. Cette formation se fait en toute sécurité », a précisé le directeur de ce camp. 

 
 
 

Le Parlement français a adopté avant-hier, jeudi 6 juillet, un projet de loi qui prévoit la prolongation de l’état d’urgence du 15 juillet au 1er novembre 2017.

Il s’agira de la sixième et dernière prolongation de l’état d’urgence avant que ne soit votée en France une nouvelle loi antiterroriste. Ce projet de loi controversé devrait permettre la pérennisation de certaines mesures exceptionnelles à appliquer sur le territoire français.

À l’Assemblée nationale, tous les groupes ont voté la loi, à l’exception des élus de La France insoumise (LFI) et de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), qui jugent la mesure dangereuse pour les droits fondamentaux des citoyens.

Le projet avait été voté au Sénat mardi avec 312 voix contre 22. L’Assemblée, elle, l’a adopté, le jeudi 6 juillet, par 137 voix contre 13.

La précédente prorogation datait du 15 décembre.

Applicable depuis les attentats du 13 novembre 2015 — une durée record depuis la création de ce régime d’exception pendant la guerre d’Algérie —, l’état d’urgence devait en principe s’arrêter le 15 juillet.

Cette mesure d’exception permet sans requérir l’autorisation au préalable d’un juge de procéder à des assignations à résidence, des perquisitions, des interdictions de cortèges, des contrôles d’identité et fouilles de bagages et de véhicules ainsi qu’à des fermetures de lieux de réunion.

Les sondages montrent que les Français sont de plus en plus contre l’application de l’état d’urgence et de la présence des forces de police dans les lieux publics. Il faut préciser que les mesures gênantes telles que les fouilles de bagages, les fermetures de lieux de réunion, les perquisitions à domicile, etc. ne visent comme à l’accoutumée en France qu’une tranche de la population, à savoir les musulmans. On relève le chiffre de 4 000 attaques portées par des policiers français sur des musulmans pour l’arrestation de seulement 6 personnes. Les Français, qui constatent aussi ces mesures injustes, demandent donc de plus en plus d’arrêter l’application de l’état d’urgence chez eux.

Emmanuel Macron, qui lance une grande réforme du Code du travail en France et qui s’attend à de grosses manifestations syndicales dans les rues de Paris et des villes de province, semble vouloir profiter de cette présence policière massive pour faire passer coûte que coûte son projet. En novembre, une fois la loi Travail votée, l’état d’urgence sera levé aussi.