
تقي زاده
Rohani ne voit pas une menace dans les critiques populaires
« Le peuple saura, lui-même, répondre aux casseurs », a affirmé le président iranien Hassan Rohani. Il a aussi affirmé qu’il voyait « une opportunité » plutôt qu’une « menace » dans les critiques et contestations populaires.
Lors d’une réunion, ce lundi 1er janvier 2018, avec les commissions spécialisées du Parlement, le président Rohani a, entre autres, fait allusion aux événements survenus ces derniers jours dans le pays.
D’après le président Rohani, la nation iranienne saura bien riposter à « un groupe limité de gens qui se permet de proférer des slogans contre la loi et les revendications du peuple, d’offenser les valeurs de la Révolution ou détruire les biens publics ».
Rohani a reconnu le droit du peuple d’exprimer leurs critiques ou protestations. Mais pour le faire, il faudrait choisir la voie légale, a souligné le président Rohani, en allusion à un groupe restreint de gens qui, sous l’influence des provocations, tentent d’abuser de la situation.
« Il est possible qu’au premier abord, ce qui s’est produit ces derniers jours ait semblé être une menace ; mais je crois que nous devrions y voir une opportunité qui nous permettra de découvrir l'origine du problème. Toutes ces personnes ne reçoivent pas forcément de directives depuis l'étranger; elles sont dans la rue en raison des maux et des difficultés de la vie et un élan de sentiments. »
Pour le président iranien, il n'y a pas que les problèmes économiques qui ont fait descendre les gens dans la rue, mais aussi leur revendication pour une ouverture du climat social.
Macron soutiendra-t-il l'Iran ?
Au seuil de la visite du président français en Iran, comment expliquer le soutien des autorités françaises au groupuscule terroriste des Moudjahidin-e Khalq (MEK) qui commet des attaques terroristes en Iran, semblables à celles des daechistes en France ?
Luc Michel, géopoliticien, explique la situation.
Reuters reconnaît un lien entre les fauteurs de trouble en Iran et les dirigeants israéliens
Reuters a reconnu que les fauteurs de trouble en Iran avaient un lien avec le régime de Tel-Aviv. Or, sous les pressions exercées par Israël, l'agence de presse britannique a été amenée à modifier son article et à présenter des excuses.
Sur sa page Tweeter, l'agence Reuters a publié une photo qui montre le ministre israélien du Renseignement, Yisrael Katz qui chuchote à l'oreille du Premier ministre, Benjamin Netanyahu comme pour planifier une mauvaise action.
Le journal israélien The Jerusalem Post a écrit aujourd'hui lundi 1er janvier que Tel-Aviv avait porté plainte en demandant à Reuters de modifier rapidement sa photo. Reuters a supprimé la photo en question et a présenté ses excuses.
Pour autant, ce soir,Yisrael Katz a soutenu les fauteurs de trouble en Iran en leur souhaitant bonne chance dans leurs actes de vandalisme. Il en va de même pour Benjamin Netananyahu qui lui aussi a exprimé son appui aux casseurs.
Général Jazayeri: les États-Unis guidés par leur perversité
Le chef d'état-major adjoint et porte-parole des forces armées iraniennes estime que la perversité américaine conduira les États-Unis, le sionisme international et les ratés du colonialisme à la perte.
« La satisfaction de la plus haute autorité américaine quant aux récentes agitations en Iran, montre son implication dans la fomentation d’une nouvelle sédition », a affirmé le général Massoud Jazayeri.
« Le soutien du président des États-Unis, de certains pays et des médias comme la BBC aux manifestations témoigne du projet américain de fomenter une nouvelle sédition en Iran. Mais ce projet sera voué à l’échec. Des contre-révolutionnaires de tout horizon – des descendants de la famille Pahlavi, des survivants du groupuscule des monaféghines et des résidus de Daech – font partie du puzzle dans le projet américain. Les plans machiavéliques des autorités américaines et sionistes pour renverser la Révolution islamique d’Iran coïncident avec les dizaines de manifestations populaires à travers les États-Unis contre les politiques erronées de Donald Trump, qui ont marqué l’année 2017. Cette vague de protestation devrait s’agrandir encore plus dans l’année qui suit », a-t-il fait savoir.
Le général Massoud Jazayeri a indiqué que de plus en plus de voix s’élèvent dans chacun des États américains pour se défaire du gouvernement central. « La perversité des États-Unis, le sionisme international et les ratés du colonialisme, tous contre la puissante République islamique d’Iran, conduiront le grand Satan vers un échec cuisant. Il va sans dire que l’Iran, au moment opportun, usera de son droit à l’autodéfense », a-t-il conclu.
Nouveau tweet de Trump, offense au peuple iranien
Dans une nouvelle déclaration offensante, le président américain a exprimé son appui aux événements survenus ces derniers jours en Iran. Sur sa page Twitter, Trump a poussé en ce premier jour de l'année 2018 le bouchon trop loin en traitant d'affamé le peuple iranien.
Trump a prétendu que l’Iran avait échoué à tous les niveaux malgré l'accord « terrible », selon lui, conclu avec l'administration Obama. Il a également prétendu que le peuple iranien, qui avait été réprimé pendant des années, était affamé de nourriture et de liberté.
Le président US a aussi prétendu qu’outre les droits de l'homme, la richesse de l'Iran aussi est en train d'être pillée, pour ajouter ensuite que le temps est venu pour le changement.
L'envoyé palestinien aux Etats-Unis rappelé pour consultations
"Jérusalem est la capitale éternelle du peuple palestinien", a affirmé M. Abbas.
Il a précisé que toutes les solutions au conflit israélo-palestinien devraient être "fondées sur les résolutions internationales qui soutiennent la création d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale", selon Wafa.
Depuis que Donald Trump a annoncé le 6 décembre reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, 13 Palestiniens ont été tués, 11 dans des manifestation et deux par une frappe aérienne israélienne à Gaza.
Cette décision a provoqué la colère des Palestiniens et une vague de critiques dans le monde, notamment à l'ONU.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est, occupée et annexée illégalement par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
empreinte des USA
Le président du comité des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération (la chambre haute du parlement russe), Konstantin Kossatchev, a déclaré que les États-Unis guettaient toutes les occasions de déstabiliser la situation en Iran et qu’ils n’étaient pas innocents dans les récents troubles.
Dans une interview avec RIA Novosti, Kossatchev a rappelé que des éléments étrangers étaient à l’origine des débordements de ces derniers jours en Iran. « Dans les derniers événements en Iran, l’empreinte d’une influence étrangère est indubitable. Je ne veux pas dire que les États-Unis ont une grande influence sur les affaires internes de l’Iran, mais dans la conjoncture actuelle, la République islamique d’Iran semble être une option appropriée à l’ingérence étrangère », a-t-il précisé.
Suivant toujours de près les événements en Iran, les États-Unis se sont rapidement positionnés pour dénoncer les vagues d'arrestations. La République islamique étant l'une de ses bêtes noires, Donald Trump lui-même a réagi. Même en étant en congé dans sa résidence de Floride, le président américain ne pouvait pas cacher sa satisfaction de voir des manifestants contester le gouvernement de Téhéran, rapportait Reuters. Or, ces réactions provocatrices ont mis le feu aux poudres des manifestations.
« Sans aucun doute, Washington cherche la moindre occasion, le moindre déclic, pour jouer la carte de la déstabilisation et présenter l’Iran comme l’ennemi numéro un de sa sécurité nationale », a indiqué le parlementaire russe.
Faisant allusion à un accord stratégique signé le 29 décembre dernier entre les USA et Israël « visant à développer leur coopération dans le domaine de la lutte contre la menace nucléaire iranienne et contre les ambitions croissantes de Téhéran dans la région », il a déclaré que « c’est une bonne raison de croire en l’ingérence d’éléments étrangers dans les manifestations en Iran, mais rien n’est encore élucidé ».
« Je doute néanmoins que ces protestations menacent la sécurité et la stabilité en Iran », a-t-il ajouté.
La télévision iranienne (IRIB) a annoncé que dix personnes avaient été tuées au cours des quatre jours de protestations consécutifs. Selon les responsables de la sécurité nationale, elles auraient été la cible de tirs suspects.
Les forces de l’ordre avaient été strictement sommées de ne pas tirer sur les manifestants. Les autorités privilégient la piste de fauteurs de troubles ou de contre-révolutionnaires armés.
Mali: le président IBK nomme son nouveau gouvernement
Quelques heures après la nomination de Soumeylou Boubèye Maïga comme Premier ministre, le nouveau gouvernement malien a été annoncé. 36 ministres le composent. Le décret les nommant a été lu dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 décembre à la télévision nationale du Mali.
Parmi les changements, trois ministres ont été évincés et quelques portefeuilles ont changé de main. Seuls 6 nouveaux ministres se trouvent dans la nouvelle équipe, dont le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly.
Sur les 36 membres du gouvernement, il n’y a que 9 femmes alors que 30 % des postes devaient leur être consacrés.
Le Premier ministre malien, Abdoulaye Idrissa Maïga a présenté vendredi 29 décembre sa démission et celle de son gouvernement au président Ibrahim Boubacar Keïta qui a ensuite nommé Soumeylou Boubèye Maïga comme Premier ministre.

La Tunisie ne cède pas aux pressions des Émirats arabes unis
La tension est montée d’un cran entre la Tunisie et les Émirats arabes unis après que la compagnie Emirates Airlines a interdit ses vols aux femmes tunisiennes. Mais la crise est loin d’être aussi simple que ça.
Une semaine après l’interdiction imposée par les Émirats aux femmes tunisiennes, le gouvernement tunisien a décidé de suspendre les vols de la compagnie aérienne émiratie.

Tout au début de la crise, on a essayé de faire croire que les Émirats a pris une telle décision pour des raisons de sécurité et des risques d’attentat terroriste par une femme tunisienne.
Le ministère émirati des Affaires étrangères a même prétendu avoir pris contact avec les autorités tunisiennes à ce sujet. Mais il semble que les Tunisiens ne décolèrent pas.
Les pressions sur la Tunisie ne sont pas chose nouvelle. La brouille actuelle n'est qu’un nouvel épisode d'une tension qui dure depuis des années.
Certains observateurs politiques estiment que dans les coulisses de cette crise, une bataille diplomatique est en train d'être jouée. Ce geste d’Abu Dhabi résulterait de l’aggravation des relations entre les deux pays, dans le sillage des élections de 2014 lors desquelles les Émiratis ont tenté de convaincre Béji Caid Essebsi d’épargner le parti Ennahda de toute participation au sein du gouvernement.
Ils ont même offert une série d’incitations à Tunis, dont des promesses d’investissement, l’octroi de sommes colossales et de prêts pour l’épanouissement de l’économie tunisienne: réponse, en forme de fin de non-recevoir, de Béji Caid Essebsi qui a nommé deux membres du parti Ennahda à des postes gouvernementaux. Et le président tunisien a préféré la souveraineté nationale au paquet d’offres d’Abu Dhabi.
Selon le journal Al-Ahed, tout porte à croire que ce même comportement d’Essebsi est à l’origine de la décision des Émirats de ne pas investir en Tunisie et de ne pas délivrer de visas aux Tunisiens.
La demande de la Morale sublime
L’INVOCATION s’entretenir avec Dieu
Mon Dieu je Te demande le mot de la sincérité,
La crainte de Toi dans la satisfaction et la colère
Et la visée dans la richesse et la pauvreté!
Et je Te demande un bienfait qui ne s’épuise pas!
Et je Te demande un plaisir des yeux qui ne s’interrompt pas!
Et je Te demande la satisfaction dans le Décret!
Et je Te demande la fraîcheur de la vie après la mort!
Et je Te demande la vue de Ta Face et le désir de Ta Rencontre
Sans misère ni nuisance (nuisible) ni division obscure
Notre Dieu! Pare-nous de la parure de la foi!
Et rends-nous des guides bien guidés!
Ô Seigneur des mondes!
Invocation de sayyida Fâtimah az-Zahrâ’(p)
in Bihâr, vol.91 p225
اللّهمّ انّی أسألک کلمة الاخلاص، و خشیتک فی الرّضا و الغضب، و القصد فی الغنی و الفقر، و أسألک نعیما لا ینفد، و أسألک قرّة عین لا تنقطع، و أسألک الرّضا بالقضاء، و أسألک برد العیش بعد الموت، و أسألک النّظر الی وجهک، الشّوق الی لقائک من غیر ضرّاء مضرّة و لا فتنة مظلّة، اللّهمّ زینّا بزینة الایمان، و اجعلنا هداة مهدیین یا ربّ العالمین
Allâhumma innî as’aluka kalimata-l-ikhlâsi wakhashyataka fî-r-ridâ wa-l-ghadabi wa-l-qasda fî-l-ghinâ wa-l-faqri Wa as’aluka na‘îmann lâ yanfadu wa as’aluka qur-rata ‘ayninn lâ tanqati‘u waas’aluka ar-ridâ’i bi-l-qad â’i wa as’aluka barda-l-‘ayshi ba‘da-l-mawti Wa as’aluka an-nazhara ilâ wajhika wa-sh-shawqa ilâ liqâ’ika min ghayri darrâ’a mu dirratinn wa lâ fit - atinnmuzhlimatinn
Allâhumma zayyinnâ bi-zînati-l-îmâni wa-j‘alnâ hudâtann mahdiyyîna yâ rabba-l-‘âlamîna