تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 27 décembre 2017 23:15

l'échec d'une contre-révolution

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a précisé :

« En pleine guerre, il faut deviner la stratégie de l’ennemi. Aujourd’hui, plus besoin de la deviner puisque les campagnes de désinformation étrangères s’en chargent et visent directement la nation iranienne, afin de lui faire perdre espoir, de la rendre pessimiste et de lui enlever toute confiance en soi. »

Il a regretté le fait que certains groupes à l’intérieur du pays emboîtent le pas à l’ennemi et qu’ils ne ménagent aucun effort pour désorienter le peuple en lui inculquant des mensonges.

L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite précisé : « Notre principal ennemi, ce sont les États-Unis qui sont l’un des régimes les plus corrompus et les plus tyranniques du monde. Le gouvernement américain a fait tout son possible pour soutenir Daech et d’autres groupes terroristes. Les États-Unis ont soutenu et ne cessent de soutenir les dictateurs, le shah d’Iran, la famille royale en Arabie saoudite, et d’autres monarchies tyranniques et despotiques dans la région. »

Cette rencontre a eu lieu à l'occasion de la date anniversaire de l'échec de la tentative de "révolution de couleur" en 2009 en Iran. Planifié par les États-Unis et leurs compères, des éléments ont tenté à l'issue du la présidentielle de 2009 de semer le trouble en Iran en prétextant l'existence des irrégularités dans le scrutin. 

Ces éléments ont refusé le recours aux mécanismes légaux pour faire part de leur mécontentement, préférant de nuire à l'ordre public. Or les Iraniens, bien plus vigilants que les peuples des pays victimes des révolutions colorées, ont fait échec aux fauteurs de troubles.  

L’ambassadeur d’Iran au Sénégal a rencontré le président du Parlement sénégalais.

L’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Eynollah Qashqavi, a rencontré le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse, a rapporté ce mercredi 27 décembre l’agence de presse Fars News.

L’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Eynollah Qashqavi. ©Mehr News

Lors de cette rencontre, les deux hommes ont examiné les différents axes de coopération bilatéraux surtout les coopérations parlementaires.

Le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse. (Archives)

L’ambassadeur d’Iran à Dakar a également remis l’invitation officielle du président du Parlement iranien Ali Larijani, à son homologue sénégalais Moustapha Niasse, pour participer à la 13e Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) prévue les 16 et 17 janvier 2018 à Téhéran.

mercredi, 27 décembre 2017 23:12

Quand la route des migrants s'arrête au Maroc

L’Agence France Presse réalise un reportage sur le destin des migrants subsahariens qui n’ont pas forcément tous l’occasion d’atteindre l’Europe. Or, sur leur route vers une Europe souvent inaccessible, certains d’entre eux finissent par s’installer au Maroc.

Faute de pouvoir passer en Europe, Aliou Ndiaye s’est installé au Maroc, comme d’autres migrants subsahariens en quête d’une vie meilleure.

« Beaucoup visent l’Europe, mais certains finissent par rester pour gagner leur vie », résume l’homme de 31 ans, qui était autrefois « exportateur de poissons » au Sénégal. Sur dix migrants ouest-africains, sept restent sur le continent, en s’enracinant dans différents pays sur leur route, selon un récent rapport du centre de réflexion marocain OCP Policy Center.

« Les autorités marocaines ont basculé d’une approche sécuritaire qui criminalisait l’immigration clandestine à un discours d’intégration » lié au rapprochement avec l’Union africaine, affirme le sociologue Mehdi Alioua qui est également président d’une association d’aide aux migrants.

Selon lui, la politique actuelle qui consiste à « dégager les migrants des zones frontalières pour les dispatcher dans les grandes villes poussent ces voyageurs à faire étape ».

« Ceux qui ne pensent qu’à l’Europe »

« On ne peut pas être accueilli à bras ouverts partout », constate Olivier Foutou. Ce Congolais de 34 ans est très remonté contre la mauvaise image donnée par « ceux qui ne pensent qu’à l’Europe et ne veulent pas s’intégrer ».

À ses yeux, le Maroc est « le pays le plus accueillant » du continent pour les étrangers. Il est arrivé il y a dix ans pour étudier, attiré comme beaucoup par le niveau de l’enseignement et la possibilité d’obtenir une bourse. Il est resté après son diplôme et il fréquente maintenant la chorale de la cathédrale de Rabat, lieu de ralliement de la petite communauté catholique.

Comme lui, Jean-Baptiste Dago-Gnahou chante pour « créer de la fraternité ». Ce quadragénaire a fui il y a une quinzaine d’années une Côte d’Ivoire « en ébullition ». Il est arrivé au Maroc par hasard. Il y enseigne et ne pense pas « pour l’instant » rentrer dans son pays.

Papa Demba Mbaye, lui, a quitté son poste d’enseignant au Sénégal il y a sept ans pour « vivre l’aventure au Maroc », attiré par les promesses d’emploi des centres d’appels, un secteur en plein développement, en quête de francophones. 

Des régularisations

Malgré la politique officielle d’intégration, obtenir un titre de séjour reste compliqué. 

Les autorités bouclent actuellement une opération de régularisation pour quelque 25 000 demandes de séjour, après une vague de 23 000 régularisations en 2014.

Très difficile à estimer du fait des clandestins, le nombre de migrants subsahariens fixés au Maroc reste toutefois anecdotique comparé à d’autres pays du continent, selon le rapport de l’OCP Policy Center.

Dans les statistiques officielles, le nombre de ceux qui disposaient d’un titre de séjour en 2014 (environ 35 000) est à peine supérieur aux « migrants européens » venus chercher des perspectives de carrière ou des retraites au soleil. 

Source : AFP

Le président turc Recep Tayyip Erdiogan, en visite en Tunisie, a participé ce mercredi 27 décembre, à une conférence de presse conjointe au Palais de Carthage avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi.

Selon l’agence de presse Fars News, le président turc a affirmé avoir discuté avec son homologue tunisien de la crise survenue en rapport avec la noble Qods. Erdogan a dénoncé la décision « erronée » du président américain de reconnaître Qods comme capitale d’Israël. L’adoption au sein de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution contre cette décision a montré qu’il s’agissait d’une décision illégitime", a souligné le président turc, ajoutant :

« La Turquie et la Tunisie annoncent conjointement que Qods représente notre ligne rouge ; toute mesure contre le statut de cette ville est donc inadmissible. »

Erdogan a aussi critiqué la structure du Conseil de sécurité des Nations unies « qui n’a pas un seul pays musulman parmi ses membres », en allusion à la séance du lundi 19 décembre où les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution soumise au Conseil de sécurité de l’ONU condamnant leur reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (D) et le président tunisien, Béji Caïd Essebsi qui passe en revue la garde d’honneur du Palais présidentiel de Carthage situé pas loin de Tunis en Tunisie, le mercredi 27 décembre 2017. ©AP

 

Erdogan n’a pas également manqué de parler de la crise en Syrie et il a prétendu que Bachar al-Assad ne faisait pas partie de la solution politique syrienne.

Lors de ce point de presse, Erdogan a également promis que la Turquie continuerait à soutenir la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme et pour contribuer au progrès et à la prospérité de ce pays.

À ce propos, des médias tunisiens écrivent que le président turc a tenu à saluer la coopération établie entre les deux pays dans différents domaines dont celui des échanges commerciaux et des questions liées au déficit enregistré par la balance tunisienne. Il a annoncé que des réunions entre les ministres de l’économie des deux pays allaient avoir lieu et traiter de la question. 

Erdogan est accompagné d’une délégation de 150 hommes d’affaires turcs qui devaient à leur tour rencontrer leurs homologues tunisiens au cours d’un forum économique organisé à l’occasion de la visite, ajoute le site d’information tunisien Espace Manager.

Le président tunisien Caïd Essebsi s’est félicité pour sa part d’une « concordance totale de points de vue avec le président Erdogan sur les questions d’intérêt commun évoquées au cours de la rencontre », ajoutela même source.

En réaction au propos du président turc qui a accusé Bachar al-Assad d’avoir entraîné son pays dans le chaos, le ministère syrien des Affaires étrangères a répondu que Recep Tayyip Erdogan ne réussirait pas à se blanchir des crimes commis contre le peuple de la Syrie.

C’est dans une conférence de presse conjointe avec le président tunisien qu’Erdogan a prétendu que le président syrien Bachar al-Assad était responsable du chaos dans son pays et qu’il « ne pouvait faire partie de la solution politique » qui mènera la Syrie vers la stabilité.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a aussitôt réagi ce mercredi à ces allégations affirmant que le président turc cherchait encore une fois à fourvoyer l’opinion publique et à mettre son gouvernement hors de cause dans les massacres commis à l’encontre des Syriens.

« Erdogan a transformé la Turquie en une prison géante. Il réprime les médias et tous ceux qui s’opposent à ses politiques dévastatrices », a ajouté le ministère syrien des AE.

« Ses politiques ont nui à la Syrie, mais aussi à la Turquie. Or, Erdogan n’est pas apte à donner des leçons », a poursuivi le communiqué du ministère.

Pour le troisième jour consécutif, la ville de Jerada, dans le nord-est du Maroc a connu une vague de protestations populaires suite à la mort de jeunes mineurs dans un puits clandestin d’extraction de charbon.

L’incident s’est transformé en un véritable soulèvement populaire où les contestataires exigent du gouvernement des reformes et la punition des personnes responsables du drame, une situation analogue à celle qu’a connue le pays suite à la mort, en octobre 2016, de Mouhcine Fikri, un vendeur de poisson broyé dans un camion à ordures après la confiscation de sa marchandise.

Les résidents de la ville de Jerada ont appelé le gouvernement de Saad al-Din Osmani, le Premier ministre du Maroc à lancer un nouveau plan économique pour sortir leur ville de la pauvreté et de la marginalisation.

Les manifestants se sont rassemblés dans les artères de la capitale mardi soir et ont appelé à l’intervention immédiate du gouvernement.

Les mineurs de la ville ont exprimé leur ras-le-bol de travailler dans des conditions déplorables pour leur pain quotidien et au risque d’attraper diverses maladies chroniques.

Une délégation ministérielle était censée se rendre ce mercredi 27 décembre à Jerada pour écouter les demandes des résidents de la ville.

Des mouvements populaires ont également insisté sur le fait que des inspecteurs du ministère de l’Intérieur étaient arrivés mardi à Jerada pour enquêter sur le sujet.

Avant la fermeture à la fin des années 1990 de la mine qui avait été jugée trop coûteuse par les autorités marocaines, l’activité minière à Jerada employait quelque 9 000 ouvriers et constituait la principale ressource de la région.

Houcine et Jedouane, deux frères âgés de 23 et 30 ans, ont péri vendredi dans un accident dans une galerie. Abderrazak Daioui, 22 ans, était avec les deux frères au moment de l’accident.

Les États-Unis n’ont pas coupé leurs aides en armement à leurs alliés en Syrie. Tout au contraire, ils continuent de les armer et tout porte à croire que les Américains préparent une nouvelle guerre contre le gouvernement syrien.

Des sources arabes et kurdes ont révélé que le président américain Donald Trump avait donné son aval à l’envoi d’armes sophistiquées à destination des Forces démocratiques syriennes (FDS) et leur colonne vertébrale, les Unités de protection du peuple (YPG). Trump a fait une liste d’équipements militaires d’une valeur de 389 millions de dollars à envoyer en 2018 en Syrie et ce en dépit des fortes contestations turques.

Cette mesure contredit comme l’écrit le journal russe, Nezavisimaya Gazeta, les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis qui a évoqué l’arrêt des aides militaires américaines aux YPG après la défaite du groupe terroriste Daech en Syrie.

Par ailleurs, le journal américain Daily News estime probable que ces armes tombent entre les mains des soi-disant groupes armés modérés, ceux-là mêmes qui ont annoncé n’avoir pas l’intention de participer aux négociations nationales syriennes dans la ville russe de Sotchi. Cela montre aussi que les Américains cherchent par tous les moyens à nuire au gouvernement légitime de Bachar al-Assad. Or, le nombre d’éléments armés opérant en Syrie avec l’appui américain ne serait pas moins de 30 000 l’année prochaine ; une armée complète qui pourrait lancer une nouvelle guerre contre Damas.

Le chef d’état-major général des forces armées russes, Valeri Guerassimov. ©Sputnik

Mais ce n’est pas tout. Le chef d’état-major général des forces armées russes, Valeri Guerassimov, a déclaré au journal russe Komsomolskaya Pravda que les terroristes de Daech reçoivent des entraînements militaires dans la base militaire des forces américaines à al-Tanf dans le Sud-est syrien. L’autre base américaine en Syrie, à Chadadi, dans le nord-est du pays, accueille aussi des éléments armés qui, malgré diverses appellations, sont en fait affiliés à Daech, ajoute Guerassimov.

Le général russe explique en ces termes la mission de ces terroristes :

« Leur mission consiste à déstabiliser la situation. Nous savons qu’environ 400 personnes sont allées à al-Tanf, depuis le camp de Chadadi. Après l’échec des principales forces de Daech, ils ont essayé de déstabiliser la situation, en lançant une attaque depuis la rive est de l’Euphrate, mais ils n’ont accumulé que de nouveaux échecs. »

Le chef d’état-major général des forces armées russes, Valeri Guerassimov, s’est pourtant voulu rassurant sur le fait que les opérations contre les terroristes du Front al-Nosra [rebaptisé Front Fatah al-Cham] brisant la trêve dans les zones de désescalade en Syrie devraient se compléter en 2018.

Un tribunal de Rangoun a ordonné mercredi la prolongation de la détention préventive de deux journalistes, arrêtés alors qu'ils enquêtaient sur la répression de l'armée birmane accusée d'"épuration ethnique" contre les Rohingyas. 
 

Wa Lone, 31 ans, et Kyaw Soe Oo, 27 ans, qui travaillent pour l'agence Reuters, n'avaient pas été revus depuis leur arrestation dans la capitale économique Rangoun, le 12 décembre. L'ONU et l'Union européenne ont à plusieurs reprises déjà demandé leur libération.

Leur détention provisoire a été prolongée "jusqu'au 10 janvier car les interrogatoires continuent", a déclaré le juge Ohn Myint lors de l'audience.

Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont passibles de près de 14 ans de prison.

Les deux Birmans sont accusés par la police birmane de détenir des documents relatifs aux opérations des forces de sécurité dans l'ouest du pays, en Etat Rakhine. Plus de 655.0000 Rohingyas ont fui cette zone depuis fin août et le début de l'opération de l'armée militaire birmane.

Le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU a estimé que l'on ne "pouvait exclure la possibilité d'actes de génocide" concernant les Rohingyas. Des accusations rejetées en bloc par l'armée et le gouvernement birman.

"Dites à tous les journalistes d'être très prudents. C'est très inquiétant, nous n'avons rien fait de mal", a glissé à l'AFP Kyaw Soe Oo en entrant dans l'enceinte du tribunal.

Depuis leur arrestation, leurs avocats et familles n'ont eu aucun accès aux deux journalistes.

"Ils ont été arrêtés alors qu'ils faisaient leur boulot, les poursuivre en vertu de la loi sur le secret d'Etat va trop loin", a estimé Than Zaw Aung, l'un de leurs avocats.

Les journalistes ont été arrêtés après avoir accepté une invitation à dîner de policiers, qui revenaient du nord de l'Etat Rakhine, et ont également été interpellés.

Pour les défenseurs des droits de l'Homme, cette affaire souligne un retour en arrière en matière de liberté de la presse dans un pays dirigé par l'ex-icône de la démocratie Aung San Suu Kyi.

En 2017, au moins 11 journalistes ont été arrêtés dans l'exercice de leur travail.
Des évacuations médicales ont commencé pour des civils dans un état critique dans la Ghouta orientale, une zone rebelle proche de Damas tenue par les rebelles et au coeur d'une grave crise humanitaire. 
 
Dans la nuit de mardi à mercredi, quatre patients --trois enfants et un homme-- ont pu quitter Douma, la plus grande ville de la Ghouta, pour rejoindre Damas, alors qu'au total 29 malades doivent être évacués dans les heures ou les jours à venir.
 
Près de 400.000 personnes sont prises au piège dans la Ghouta, région à l'est de Damas tenue apr les rebelles et touchée par de graves pénuries alimentaires et médicales. De nombreux cas de malnutrition ont été rapportés parmi les habitants.

Les quatre personnes évacuées sont "une fillette hémophile, un enfant atteint du syndrome de Guillain-Barré (une maladie qui atteint le système nerveux, ndlr), un enfant souffrant de leucémie et un homme qui a besoin d'une greffe de rein", a indiqué à l'AFP un responsable du Croissant Rouge, Ahmed al-Saour.

Dans la nuit noire illuminée seulement par les gyrophares des ambulances, les familles attendaient les évacuations médicales, ont constaté des correspondants de l'AFP.

Dans un des véhicules, la petite Ingy de 8 ans, affiche un large sourire, emmitouflée dans un manteau rose.

Dans une autre ambulance, Mohammad, un an, est allongé sur les genoux d'un employé du Croissant Rouge. Sa mère est assise à ses côtés, vêtue d'un long manteau noir et d'un voile qui ne laisse apparaître que ses yeux.
Le parlement islamique iranien a adopté un projet de loi contraignant le gouvernement de soutenir la révolution islamique du peuple palestinien, la loi selon laquelle Al Qods entière sera la capitale éternelle de toute la Palestine.Lors d’une séance, tenue ce mercredi 27 décembre, le parlement islamique iranien a examiné un projet de loi en soutien à la révolution islamique du peuple palestinien.

Selon la loi adoptée par le parlement iranien, le gouvernement a pour devoir de soutenir le plan qui considère toute la ville d’Al Qods comme capitale éternelle de toute la Palestine.