تقي زاده

تقي زاده

Des snipers sur le toit, des larmes sur les visages: les fidèles de l'église méthodiste de Quetta, capitale du sud-ouest pakistanais, ont célébré Noël avec émotion et sous haute protection une semaine après avoir été victimes d'un attentat sanglant revendiqué par le groupe Daech. 
 
Un survivant, blessé, a éclaté en sanglots tout en rejoignant l'autel pour communier. D'autres se sont mis à pleurer en le regardant. "J'ai perdu ma mère qui emmenait tout la famille à l'église chaque dimanche. Mais hier et aujourd'hui, pour Noël, elle n'était plus là", a raconté Mahvash, une infirmière désespérée.

"Normalement, c'est un jour heureux. Mais là, ça fait mal", a soupiré Aftab, un jeune croyant, pour qui tous les fidèles lundi "se souvenaient du jour de l'attaque et de leurs proches".

Dimanche 17 décembre, un kamikaze s'est fait exploser à la porte de l'église, faisant neuf morts et trente blessés à Quetta, capitale du Baloutchistan, la plus instable des provinces pakistanaises. Un deuxième assaillant a été abattu par la police sur le parvis, empêchant un carnage pire encore, selon les autorités.

Un dispositif de sécurité impressionnant avait donc été mis en place pour Noël. Des snipers étaient à l'affût sur le toit pointu de l'église. Des commandos paramilitaires et d'importantes forces policières surveillaient les alentours du bâtiment en briques vieux de plus d'un siècle.

Malgré ce dispositif, les fidèles étaient moins nombreux qu'à l'accoutumée, environ 250 contre 350 ou plus en cette période de l'année. "La peur nous hantait durant l'office", a confié Rukhsana Nazir, une mère de famille dont six proches ont été blessés dans l'attentat.

La chaîne des rapporteurs (sanad) du S&ah$ifa remonte jusqu’à l’Imam Abū Dja‘far Mohammad Bāqir (psl) et son frère martyre Zayd ibn Ali ibn al-Hussein (psl). Les noms des rapporteurs sont cités dans l’introduction du S&ah$ifa et cette chaîne jouit d’un grand nombre de rapporteurs.

Sayyed Muhsin Amine al-‘Āméli dit : « L’éloquence du S&ah$ifa, sa douceur oratoire inimitable, la hauteur de ses notions et tout ce qu’il contient comme diverses sortes de révérences vis à vis d’Allâh le Sublime, les louanges, les façons innovantes de demander pardon à Allâh, sa noblesse dans le recours à Allâh, sont les raisons les plus convaincantes qui nous font attribuer le S&ahifa à l’Imam Sad-djād (psl) et  nous assurent de ce que cette perle provient bien de cette mer, que cette pierre précieuse provient de cette mine et que ce fruit provient de cet arbre. Tout cela mis à part, (la confirmation vient de) sa réputation qui ne souffre aucune sorte de doute, ainsi que la multitude des chaînes de rapporteurs connectées jusqu’à son auteur (paix sur lui et sur ses purs ascendants), car c’est un enchaînement d’hommes fiables qui remonte jusqu’à Zayn ul-‘Ābédine (psl). Une version de ce recueil se trouvait auprès de Zayd et fut transmise plus tard à ses descendants et aux descendants de Abdallâh ibn Hassan al Muthannā, tel que cela est cité au début du S&ah$ifa, séparément de la version qui se trouvait auprès  de l’Imam Bâqir (psl). Le S&ah*ifa était l’objet de l’attention des gens et par surcroît de celle des ulémas. Ils prêtèrent tous attention à la transmission et à l’enregistrement de toutes ses versions tout en demandant le secours d’Allâh la nuit et le jour, le matin et le soir.

 

Exégèses du S&ah$ifa

                                        

Les Ulémas se sont adonnés à l’étude du S&ah$ifa, à son exégèse et à son interprétation. Un bon nombre de livres précieux ont été  écrits à cet égard et le grand chercheur, le cheikh Āqā Buzurgue Téhérāni les évoque dans son encyclopédie célèbre « az-Zari‘a ilā Tas,ānif aš-Ši‘a » dans laquelle il cite quatre-vingt six exégèses du S&ah$ifa.

 

Le S&ahifa exhaustif

 

La version la plus complète du S&ah$ifa a été éditée par la Société de l’Imam Mahdi à Qom. Elle contient 75 supplications classées selon l’ordre authentique. Étant donné que les supplications du S&ah$ifa font partie de hadiths ayant des chaînes conjointes متواتر, grâce à la dépendance de leur transmission, de l’autorisation donnée par le rapporteur de chaque époque et de chaque niveau  عصر و طبقهau rapporteur suivant, les documents de chaque hadith ont été rassemblés, dans la mesure du possible, avec ses multiples autorisations. Ainsi l’arbre des rapporteurs a été établi à l’instar d’un arbre généalogique, accompagnée de la biographie de la plupart des rapporteurs. Ont été ajoutées à cela des tables et des listes techniques nécessaires, grâce auxquelles ce S&ah$ifa acquit davantage de beauté et de perfection.

Afin de mieux cerner ce que nous venons de dire : « le S&ah$ifa est un recueil complet répondant aux besoins du serviteur d’Allah », il y a lieu de porter un regard sur les lignes de ses larges thèmes.

Les fêtes officielles de la naissance du Jésus (as) marquant le début du nouvel an chrétien ont été annulées à la suite de la reconnaissance par Trump de la sainte ville d’Al Qods comme capitale du régime sioniste.
Selon l’agence de presse palestinienne MAA, les chrétiens de Gaza ont annulé leurs fêtes à l’occasion de la naissance du Jésus (as) à la suite de la décision de Trump et organiseront des cérémonies limitées chez eux et dans les églises.


C’est pour la première fois que les fêtes publiques de l’anniversaire du Christ (as) ont été annulées à Gaza, ce qui montre que les propos du président Trump ont laissé leur impact sur les chrétiens palestiniens.


Les chrétiens de Gaza ont beaucoup de difficultés à se rendre à Bethléem, lieu de naissance de Jésus (as) à 10 KM de la sainte ville de Qods, pour participer aux cérémonies, parce que les responsables israéliens n’autorisent qu’un membre de chaque famille à s’y rendre et le reste de la famille n’a le droit de quitter Gaza.


Cette année seuls 480 chrétiens de Gaza ont été autorisés à quitter la bande de Gaza pour participer aux cérémonies à Bethléem.


La semaine dernière, le conseil des chrétiens orthodoxes à Nazareth au Nord de la Palestine occupée a annulé les fêtes du nouvel an en protestation contre l’annonce de Trump.

Les chrétiens d’Al Qods ne fêtent pas le Noël

Les chrétiens d’Al Qods ne fêtent pas le Noël

Six civils ont été tués à Kaboul lundi matin dans un attentat suicide revendiqué par le groupe Daech prsès d'un bureau des services de renseignements afghans (NDS), a annoncé un porte-parole du ministère de l'Intérieur. 
 
"Une opération suicide vise un centre des renseignements afghans (...) dans la ville de Kaboul", a rapporté Amaq, l'agence de propagande du groupe Daech.
 
L'attaque est survenue au moment où les employés arrivaient à leur bureau, une semaine après un assaut contre un centre d'entraînement du NDS dans la capitale afghane.

Six civils qui se trouvaient dans une voiture ont été tués par l'explosion, a indiqué à l'AFP Najib Danish, porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Trois autres ont été blessés", a-t-il ajouté.

"Nous ne connaissons toujours pas la cible de l'attaque, mais elle a eu lieu sur la route principale", a-t-il encore déclaré.

Le porte-parole adjoint du ministère de l'Intérieur, Nasrat Rahimi, a confirmé le bilan de l'attentat et son mode opératoire.

Selon un journaliste de l'AFP sur place, l'attaque s'est déroulée près de l'entrée principale d'un complexe du NDS.

Les forces de sécurité ont bouclé la principale route menant au bâtiment et des ambulances quittaient la zone, conduisant vraisemblablement des blessés dans les hôpitaux de la ville.

Le ministère de la Santé a confirmé le nombre de morts mais n'a fait état que d'un blessé.

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit déterminé à mener jusqu'au bout sa lutte contre le terrorisme et surtout en Syrie.

Selon le rapport de Fars News, le président Poutine a annoncé la poursuite des opérations contre le terrorisme dans la région.

Cité par Sputnik, le président russe a précisé qu'une présence accrue des effectifs de l'armée russe sur le terrain n'était pas nécessaire comme par le passé, mais que toutefois, ils continueraient d'y combattre le terrorisme étant donné qu'il existe toujours deux bases russes en Syrie.

Pour le président russe, le retrait des troupes russes de l'Afghanistan n'a fait qu'empirer la situation. Orientant les discussions sur l’Afghanistan, Vladimir Poutine a fait part des déboires rencontrés dans le règlement de la crise afghane dus aux complexités des relations russo-américaines.

Le président Poutine a entamé ce 25 décembre des discutions avec les membres du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie pour passer en revue les derniers développements de la Syrie, mais aussi pour détailler les préparatifs nécessaires à la tenue du congrès du dialogue national syrien à Sotchi.

Les avions de chasse américains s’entraînent à affronter les jets de l’armée de l’air russe.

Dans son numéro du 24 décembre, le journal américain National Interest a publié une note sur les exercices de préparation opérationnelle des équipages, leur permettant d'atteindre la qualification Combat Ready. Des exercices lors desquels les pilotes sont entraînés à confronter les chasseurs russes ou tout autre type d'appareils similaires.

Où trouver ces avions ? En fait, certaines entreprises se chargent d'en fournir à l’armée américaine qui a reçu ainsi trois MiG-29UB Fulcrum.

À ce sujet, la compagnie Air USA a écrit sur son site web qu’elle avait réussi à se procurer directement ces avions de chasse par le biais de l’une des républiques de l’ex-Union soviétique. Outre Air USA, d’autres compagnies telles que Draken International et Pride Aircraft fournissent, elles aussi, des avions de chasse à l’armée de l’air américaine qui s’en sert lors des manoeuvres.

Le journal National Interest a publié ces informations alors que des rapports disent que les chasseurs russes et américains ont plus d’une fois frôlé la collision au-dessus de la Syrie ou des pays baltes.  

« L’incapacité de Washington à réaliser ses menaces anti-iraniennes ne correspond ni aux attentes des États de la région ni au rythme des progrès de l’Iran en Syrie, en Irak et au Yémen », écrit le journal al-Hayat.

Dans un récent numéro, al-Hayat écrit :

« Le secrétaire à la Défense américain, James Mattis, recommande le recours aux moyens diplomatiques pour faire face à l’Iran ; mais en réalité, ces moyens ne sont pas accessibles. Car une telle approche ne sera réalisable sans l’entente entre les États-Unis, la Chine et la Russie. D’autre part, les liens entre les États-Unis et des États puissants européens se sont affaiblis avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump et cela aussi réduit les chances de la réussite de l’approche diplomatique proposée par le ministre américain de la Défense. »

En fait, des affinités existant entre les États-Unis et l’Europe dans leurs positions envers l’Iran ne sont pas suffisamment fortes pour motiver les États européens à adhérer à une coalition anti-iranienne internationale que Washington souhaiterait créer. Évidemment, les Européens ne veulent pas adhérer à une telle coalition quitte à perdre les intérêts que le marché iranien pourrait leur apporter, ajoute le journal.

Par ailleurs, il paraît que le bilan de l’Iran est beaucoup plus impressionnant que les États-Unis sur la scène diplomatique. La Russie se dit fière de coopérer avec l’Iran dans la lutte contre le terrorisme, tandis que la Chine, qui vient d’envoyer des forces en Syrie pour aider dans cette lutte, n’a jamais taxé l’Iran au terrorisme.

Cela dit, les Américains se montrent trop simplistes en se bornant à « sensibiliser la communauté internationale envers la menace iranienne », conclut le journal.  

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a déclaré ce lundi 25 décembre que la Chine soutenait le droit légitime du peuple palestinien à la création d’un État indépendant conformément aux frontières de 1967 avec Qods comme capitale.

« La paix durable au Moyen-Orient ne sera possible que lorsqu’un État indépendant palestinien sera formé », a-t-elle affirmé.

Malgré les menaces de Trump et de son ambassadrice onusienne de couper les aides financières aux pays qui ont voté en faveur de la résolution antiaméricaine, l’Assemblée générale de l’ONU a ratifié le 21 décembre la résolution avec 128 voix pour, 9 contre et 35 abstentions. Elle récuse le changement du statut de Qods et reconnaît le droit des Palestiniens.

Quelques heures après la mise en vigueur du cessez-le-feu au Soudan du Sud, les rebelles armés dirigés par l’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar ont accusé les forces de l’armée sud-soudanaises d’avoir violé le cessez-le-feu.

Les rebelles armés dirigés par Riek Machar ont déclaré que l’armée du Soudan du Sud a lancé une offensive contre l’une des bases militaires dans le nord-ouest du pays.

L’adjoint du porte-parole des rebelles, Lam Paul Gabriel, a déclaré dans un communiqué que les accrochages font rage entre les forces de l’armée et les rebelles dans le nord-ouest du Soudan du Sud.

« Cette attaque montre le peu d’intérêt du gouvernement pour la mise en œuvre de la paix au Soudan du Sud », lit-on dans le communiqué.

Lam Paul Gabriel a appelé la communauté internationale et les pays africains à réagir pour cesser ces exactions et à mettre en œuvre le cessez-le-feu.

Le gouvernement du président Salva Kiir et les rebelles armés ont signé jeudi 21 décembre un accord de cessez-le-feu à Addis Abeba, sous l’égide de l’IGAD, l’autorité sous-régionale qui est mise en vigueur depuis ce dimanche 24 décembre.

Au Zimbabwe, le général Constantino Chiwenga a été nommé, samedi 23 décembre, vice-président de la Zanu-PF (parti au pouvoir) par le nouveau président Emmerson Mnangagwa.

Constantino Chiwenga, l’ancien chef de l’armée zimbabwéenne, a dirigé le coup de force ayant mis fin au règne de 37 ans de Robert Mugabe 

Après la mise à l’écart de Robert Mugabe du pouvoir, un nouveau système politique et exécutif est en train de prendre forme au Zimbabwe.

Au pouvoir depuis 1980, le président du Zimbabwe Robert Mugabe a été obligé de remettre une lettre de démission au Parlement zimbabwéen, le 21 novembre dernier. Les députés ont engagé une procédure de destitution de Mugabe. Il était acculé depuis le coup de force de l’armée il y a une semaine, provoqué par la révocation du vice-président, Emmerson Mnangagwa.