
تقي زاده
Jérusalem: les Etats-Unis menacent la Nation Unie
Nikki Haley a précisé et renforcé cette menace dans une lettre qu'elle a adressée aux ambassadeurs à l'ONU de plusieurs pays et que l'AFP a pu voir.
"Le président (Donald Trump) observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous", a écrit l'ambassadrice américaine.
"Nous prendrons note de chacun des votes sur cette question", a-t-elle averti dans sa lettre.
Selon une source diplomatique, Washington a engagé une campagne de pression à l'égard des membres de l'Assemblée générale qui entendraient voter en faveur du texte. Et le langage est similaire à celui utilisé lundi par Nikki Haley à l'adresse de ses 14 partenaires au Conseil de sécurité qui avaient approuvé la résolution présentée par l'Egypte.
Le regard noir, Nikki Haley avait alors lancé: ce vote "est une insulte et un camouflet que nous n'oublierons pas".
Au Conseil de sécurité, Washington avait eu recours à son droit de veto pour empêcher l'adoption du texte.
L'Assemblée générale compte 193 pays et la résolution soumise jeudi au vote pourrait rassembler jusqu'à quelque 180 voix, selon certaines sources.
A la différence de ce qui se passe au Conseil de sécurité, il n'y a pas à l'Assemblée générale de droit de veto et les textes qui y sont adoptés n'ont pas de valeur contraignante.
Le projet de résolution à l'Assemblée générale reprend globalement les termes du texte proposé lundi au Conseil de sécurité. Y sont ajoutés des rappels des résolutions concernant Jérusalem et adoptées par l'Assemblée générale, y compris les plus récentes.
Ce texte est proposé par le Yémen et la Turquie (membre de l'Otan, dominée par les Etats-Unis), au nom du groupe des pays arabes et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
La semaine dernière, les dirigeants de l'OCI ont proclamé Jérusalem-Est "capitale de l'Etat de Palestine" et ont appelé les autres pays à reconnaître un Etat de Palestine et Jérusalem-Est comme sa capitale occupée.
Israël a illégalement annexé la partie orientale de Jérusalem, dont elle a pris le contrôle pendant la guerre de 1967, puis voté une loi faisant de la Ville sainte sa capitale "indivisible". Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.
Rohingyas: la Birmanie empêche la visite d'une rapporteuse de l'ONU
"Cette déclaration de non-coopération (...) ne peut être considérée que comme une indication forte qu'il doit y avoir quelque chose de terriblement horrible qui se passe dans (l'Etat) Rakhine, ainsi que dans le reste du pays", a-t-elle ajouté.
Les violences dans l'Etat Rakhine (ouest) ont débuté par des attaques de postes de police par la rébellion rohingya de l'Armée du salut des Rohingyas de l'Arakan (ARSA), qui dénonce les mauvais traitements subis par cette minorité musulmane.
L'opération militaire lancée ensuite par l'armée a poussé environ 655.000 Rohingyas à fuir au Bangladesh voisin depuis le mois d'août. L'ONU a évoqué des éléments de "génocide".
"Il y a deux semaines encore, le représentant birman (auprès des Nations unies à Genève) avait informé le Conseil des droits de l'Homme de sa coopération continue avec l'ONU, faisant référence (...) à mon rôle de Rapporteuse spéciale", a expliqué Mme Lee.
"Maintenant on me dit que cette décision de ne plus coopérer avec moi est basée sur la déclaration que j'ai faite après avoir visité le pays en juillet", a-t-elle précisé.
Dès le mois d'août, la rapporteuse spéciale de l'ONU Yanghee Lee s'était inquiétée d'informations faisant état de l'arrivée de renforts militaires dans l'Etat Rakhine.
En mars dernier, elle avait demandé l'établissement d'une commission d'enquête internationale sur les exactions commises contre les Rohingyas. Les 47 Etats membres du Conseil des droits de l'homme avaient entendu son appel, décidant quelques jours après d'établir une "mission internationale indépendante". La Birmanie s'oppose toutefois à la venue de ces enquêteurs.
Le ministre syrien des AE: les forces américaines et turques doivent quitter le sol syrien!
Le ministre syrien des AE a rappelé que la guerre contre le terrorisme n’était pas finie et que les conspirations contre son pays avaient toujours cours. Il a à ce titre martelé qu’Ankara et Washington devaient arrêter leurs complots et convoitises.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem a rappelé le grand rôle joué par la diplomatie syrienne dans toutes les instances internationales pour défendre la Syrie contre la guerre lancée par les terroristes et leurs soutiens arabes et occidentaux.
Lors de la 24ème séance de la 5ème session ordinaire de la 2ème législature de l’Assemblée du peuple, Mouallem a déclaré que la politique étrangère de la Syrie allait de l’avant et que l’armée syrienne enregistrait tous les jours des victoires sur les champs de bataille restants.
Mouallem a néanmoins fait noter qu’il était encore prématuré de parler de l’éradication des terroristes et ce malgré le fait que le groupe terroriste Daech soit lui déjà détruit complètement.
Mouallem a évoqué aussi l’aide sans relâche apportée par la coalition américaine aux terroristes restants sur le sol syrien en ajoutant que cette aide ne pourrait en rien amoindrir aux yeux de la communauté internationale le rôle des forces syriennes et alliés dans leur victoire intégrale contre le réseau terroriste Daech et sur les autres groupes terroristes.
Concernant les zones de désescalade de tensions, le ministre syrien des AE a précisé qu’elles ont été conçues pour une période de 6 mois mais qu’elles pourraient être prolongées le cas échéant,sans oublier de rappeler que les terroristes violaient leur engagement de temps à autre sur ces zones.
En ce qui concerne Genève 8 qui a été précédée par la Déclaration de Riyad 2, Mouallem a indiqué que la conférence n’avait réalisé aucun résultat en raison du fait que certains pays « conspirateurs » ne voulaient pas qu’il y ait finalement une issue à la crise en Syrie.
Mouallem a ajouté qu’une délégation de Damas se rendrait prochainement à Astana et que des préparatifs avaient cours pour la conférence de Sotchi.
Le ministre syrien des Affaires étrangères et des expatriés a rappelé aussi le rôle des syriens expatriés dans la reconstruction de leur pays.
Enfin, Walid Mouallem a eu quelques mots précieux pour la Palestine avant d’indiquer que la priorité actuelle du gouvernement syrien était d’éradiquer toutes les poches terroristes restantes et d’œuvrer à l’unité des régions et du peuple syrien.
Par ailleurs, Walid Mouallem a affirmé qu’Ankara convoitait le territoire syrien et que « la Syrie ne renoncera jamais ne serait-ce qu’à une toute petite parcelle de son territoire ».
« L’Europe continue à imposer des sanctions coercitives et unilatérales à la Syrie sans donner de justification à son action et elle continue en même temps à pleurniche sur le sort des enfants syriens », a conclu le ministre syrien des Affaires étrangères et des expatriés.
Chasse aux terroristes d'al-Nosra au Golan
Les forces syriennes et leurs alliés continuent à avancer dans le Golan qu'Israël occupe depuis plusieurs décennies. Selon une information en provenance de la Syrie, l'armée syrienne et le Hezbollah ont réussi à repousser les agents takfiristes d'Israël dans la région de Zahr al-Aswad qu'ils contrôlent désormais.
La reprise de cette localité a permis la rupture des voies d'approvisionnement des groupes terroristes dans la région. Dans la foulée de cette fulgurante avancée, les forces syriennes et le Hezbollah sont parvenus à reprendre le contrôle des exploitations agricoles et les villages de Beit Saber te de Kfar Hour. Ces localités viennent d'être restituées aux civils syriens.
À l'heure qu'il est, les secteurs déjà libérés du Golan à savoir Beit Jinn sont soumis aux opérations des unités de déminage de l'armée qui les nettoient de la présence des centaines de mines et d'engins explosifs.
Quel est l'objectif de l'armée syrienne?
Les forces de l'armée et leurs alliés envisagent de reprendre totalement et dans les plus brefs délais les hauteurs de l'est de Zahr al-Aswad et de pénétrer le périmètre de sécurité d'Israël, lequel se situe à Beit Jinn. Il s'agit pour l'armée syrienne et ses alliés d'encercler les terroristes retranchés depuis plus de trois ans dans ce périmètre d'où ils harcèlent les populations ainsi que les forces armées.
Le politicien turc appelle à la formation de l'ONU islamique
Il a dit alors que quelque 6 millions de Palestiniens vivent en tant que réfugiés dans des conditions très difficiles, les musulmans du monde devraient faire des efforts pour assurer le retour des Palestiniens dans leur patrie dont la capitale est la ville sainte de Qods.
Interrogé sur les déclarations des gouvernements musulmans sur le mouvement des États-Unis, il a souligné que une simple condamnation ne suffisait pas.
Pour réussir contre l'impérialisme, le monde musulman a besoin d'actions plutôt que de mots, a déclaré une personnalité politique turque. "Parce que l'impérialisme ne reconnaît que la langue du pouvoir et pas seulement les mots."
Il a souligné la nécessité de l'unité des musulmans contre l'impérialisme, en disant: "Nous pouvons réussir en renforçant notre unité".
Karamollaoglu a également appelé à la formation d'une ONU islamique pour représenter les pays musulmans et pour s'efforcer d'établir la paix et la justice, et lutter contre l'injustice et le colonialisme.
Le chef du parti Saadat a encore souligné : « La coopération économique entre les Etats musulmans devraient également se développer à travers la fondation d'une « organisation de la coopération économique entre les pays islamiques » et la création d'une monnaie commune ».
Il a également suggéré que la création d'un syndicat pour la défense des pays islamiques et d'une organisation pour la coopération scientifique et culturelle entre les Etats musulmans pourrait aider à renforcer les liens entre les pays et à renforcer la Oummah islamique dans le monde.
Le parti Saadat est un parti politique turc fondé en 2001.
Le Prophète Issa (p), un serviteur d’Allah (swt)
Sayyeda Maryam (p) porta Issa(as) après sa naissance et l’emmena chez les siens qui furent très surpris. Ils la savaient pure et chaste. ((Elle se rendit ensuite auprès des siens, portant l'enfant. Ils dirent : " O Maryam ! Tu as fait quelque chose de bien étrange ! O sœur d'Aaron ! Ton père n'était pas un homme mauvais et ta mère n'était pas une dissolue ". Elle leur fit alors un signe en direction du nouveau-né. Ils s'exclamèrent : " Comment parlerions-nous à un petit enfant au berceau ? ".)) [19 : 27, 28, 29]. Pour eux, cela prouvait qu’elle avait eu une relation illégale avec un homme. Là, le Seigneur a fait articuler Jésus alors qu’il est au berceau. ((Celui-ci dit : " Je suis, en vérité, le serviteur d’Allah.)) [19 :30]. Cette expression est à comparer à ce qui est arrivé plus tard lorsqu’il sera considéré par les hommes comme une divinité, ou comme une incarnation d’Allah, idée à laquelle croient les Chrétiens qui disent : « Notre Seigneur Jésus-Christ ». ((Il m'a donné le Livre et Il a fait de moi un prophète ; Il m'a béni, en quelque lieu où je me trouve ; Il m'a recommandé la prière et l'aumône, tant que je vivrai, et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni arrogant, ni rebelle. Que la Paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité ". Tel est Issa, fils de Maryam, Parole de Vérité, sur qui ils jettent le doute. Il n'appartient pas à Allah de se prendre un enfant. Qu'Il soit glorifié! Lorsqu'Il a décrété une chose, Il n'a qu'à lui dire : " Sois ! ", et elle est. [Issa dit :]" Allah est, en vérité, mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-le ! Voilà la voie droite ! ")) [19 :30, 31, 32, 33, 34, 35,36]
Voici donc comment a eu lieu la naissance de Jésus (p). Voici donc ce qu’était la pureté de Sayyeda Maryam (p) ((et Maryam, fille de Imrân, qui garda un corps vierge en qui Nous insufflâmes de Notre Esprit ; elle reconnut la vérité des paroles de son Seigneur et de Ses Livres. Et elle était au nombre des dévots.)) [66 :12].
((Certes, il en est d'Issa, auprès d’Allah, comme d'Adam : Allah l'a créé de terre, puis Il lui a dit : " Sois ! ", et il fut.)) La doctrine islamique affirme qu’il est le Messager d’Allah, à qui Allah, à Lui la Grandeur et le Gloire, a donné le miracle : ((Pour vous, je crée d'argile comme la forme d'un oiseau, je souffle en lui, et voici qu'il est oiseau avec la permission d’Allah. Je guéris l'aveugle et le lépreux, je ressuscite les morts, avec la permission d’Allah, et je vous annonce ce que vous mangez et ce que vous engrangez dans vos maisons. Il y a vraiment là un signe pour vous, si vous êtes croyants.)) [3 :49]. Allah lui a donné ces miracles qui ont ridiculisé l’arrogance de ceux qui vivaient à son époque, et qui ont emmené les apôtres à le croire. (( Issa dit : " Qui sont mes auxiliaires dans la voie d’Allah ? " Les apôtres dirent : " Nous sommes les auxiliaires d’Allah ; nous croyons en Allah !)) ([3 :52]
Voilà, il est le serviteur d’Allah et Son Messager envoyé aux hommes. Il n’est pas une divinité, et Allah, à Lui la Grandeur et la Gloire, ne s’est pas incarné en lui. Allah est au-dessus de l’incarnation. Nous devons donc affirmer notre doctrine comme elle est fixée par le Coran.
Le miracle de la naissance du Prophète Issa (p) dans le Coran
((Elle devint grosse de l'enfant et se retira avec lui dans un lieu écarté.)) [19 : 22]. Les exégètes ne s’accordent pas sur la durée de sa grossesse. Il paraît que cette durée n’était pas longue car, le cas échéant, elle ne pouvait pas s’éloigner de ses parents durant neuf mois. Allah connaît mieux cette durée. ((Les douleurs de l'enfantement la surprirent auprès d'un tronc de palmier. …)) [19 :23] . Elle s’est sentie faible comme toute autre femme, surtout qu’elle était seule et éloignée des siens face à cette expérience d’accouchement qu’elle n’avait pas connue auparavant. ((" Malheur à moi, s'écria-t-elle, que ne suis-je déjà morte, totalement oubliée ! ")) [19 :23]. C’était, pour elle, une expérience difficile, surtout lorsqu’elle aura à expliquer l’affaire aux gens. ((Une voix venue d'en-dessous d'elle l'appela : " Ne t'afflige pas ! Ton Seigneur a fait jaillir à tes pieds un ruisseau.)) [19 :24]. Certains exégètes disent que c’était Jésus qui l’a appelée, lui disant de ne pas s’affliger car elle était sous la protection d’Allah, sous la protection du Seigneur des Cieux et de la terre. ((Secoue vers toi le tronc du palmier ; il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. Mange, bois et rafraîchis tes yeux. Et si tu vois quelque mortel, dis : " J'ai voué un jeûne au Miséricordieux ; aujourd'hui je ne parlerai à personne !" ".)) [19 : 25,26]. Le jeûne dont il s’agit consistait à ne pas parler.
Caractéristiques de as-Sahifa us-Sad-djadia
As-Sahifat us-Sad-djādia de l’Imam Ali ibn al-Hussein (psl) est l’une des œuvres les plus nobles et les plus brillantes sur les plans de l’éloquence pure, de l’éducation, de la morale et de la littérature musulmane.
Ses caractéristiques:1- Ce recueil indique la manière de se séparer totalement du monde matériel, de chercher la protection auprès d’Allâh(swt) et de se vouer totalement à Lui. Ce qui constitue ce qu’il y a de plus précieux dans la vie.
2- Il dévoile la haute connaissance de l’Imam à propos de Allâh Le Sublime et sa confiance totale en Lui.
3- Ce très précieux recueil de do‘ās se distingue des autres recueils de do‘ās par l’abondance des salutations (s,alawāt) faites sur Mohammad(psl) et les membres de sa Famille élue. Nous savons très bien que la rédaction de ce recueil est intervenue après le massacre sanglant de Karbalā lors duquel les ennemis d’Allâh ont tué sauvagement l’Imam Hussein (psl), sa famille et ses disciples purs et fidèles. Ils ne se limitèrent pas au meurtre physique de l’Imam Hussein et de ses compagnons (pse), mais ils voulaient aussi anéantir totalement la personnalité de l’Imam Hussein ainsi que toute son école. Les salutations adressées exprimaient donc davantage la haute position de l’Imam Hussein (psl) dans la société musulmane.
Suite à un événement aussi important que celui de Karbalā, il fallait que la Umma sache bien l’horrible crime qui venait d’être commis ; le sentiment de péché devait dominer la société afin de faire réfléchir la Umma sur les manière de réparer ses fautes graves et de récupérer autant que possible les valeurs et les principes qu’elle venait de perdre.
4- En même temps, malgré la turpitude, malgré l’infamie des crimes commis, les portes de l’espoir en la grâce d’Allâh ne devaient pas être fermées et la Umma ne devait pas non plus se sentir engagée à jamais dans une impasse sans sortie ni espoir de retour. Cela aurait d’ailleurs profité au régime en place, incarnant désormais un fatalisme utilisé pour couvrir tous les actes perpétués au sein de la société musulmane.
5- Les supplications dont il est question mènent également l’homme croyant et doué d’aptitude jusqu’au degré de l’amour divin, qui est la source de la miséricorde, de la grâce et du pardon. Ainsi, le S&ahifat devient la fontaine du véritable « ‘irfān / mysticisme» islamique, jaillissant au sein d’un désert brûlant, terrifiant et pollué. On y trouve des invocations merveilleuses et innovantes adressées à Allâh, avec l’emploi de divers raisonnements et styles éloquents, afin d’attirer la grâce d’Allâh et Son pardon :
إلهي و سيدي إن كنت لا تغفر إلا لإوليائك و أهل طاعتك، فإلى من يفزع المذنبون؟! و إن كنت لا تكرم إلا أهل الوفاء بك فبمن يستغيث المسيئون
« Ô Allah ! Si Tu ne pardonnes que Tes propres amis et ceux qui T’obéissent, auprès de qui se réfugieront les pécheurs ?! Et si Tu n’honores que Tes fidèles, vers qui se retourneront alors les malfaisants ? ».
Ainsi que sa parole :
.«… اللهمّ فإنّي امرؤٌ حقيرٌ و خطري يسير و ليس عذابي ممّا يزيد في ملكك مثقال ذرّة »
« Ô Allah ! Moi, je ne suis qu’un homme humble et inoffensif. Mon châtiment n’ajoute rien à Ta royauté… ».
6- Le S&ahifa contient une série de thèmes moraux et mystiques, des pratiques spirituelles importantes pour l’éducation de l’homme et lui indique les principes des vertus et des perfections spirituelles. Tel qu’il est dit dans le Do‘ā Makārim ul Akhlāq /les éléments de la noblesse de la morale :
« Ô Allâh ! Prie sur Mohammad et sa Famille, fais atteindre à ma foi le niveau de la foi la plus perfectionnée et accorde-moi la meilleure des convictions !
7- Il contient une exclusivité scientifique ignorée à l’époque, et même encore à présent.
8- Le S&ahifa est en plus une mine d’éloquence et de bonne expression, ainsi qu’un ruisseau de la littérature islamique poursuivant son propre cours. Sous cet angle le S&ahifa ne diffère pas de نهج البلاغة /la voie de l’éloquence.
9- L’Imam Zayn ul-‘Ābédine (psl) fit insérer ses supplications dans un recueil que l’on appela plus tard« الصحيفة الكاملة/recueil complet ». Ses autres do‘ās sont venus plus tard et sont rassemblés dans un recueil surnommé الصحيفة الجامعة/le recueil exhaustif. Ils servent aujourd’hui de recours complet pour la vie solitaire de l’homme. L’Imam n’a laissé de côté aucun aspect des besoins de la Umma musulmane, lui livrant le trait de sa méthode unique et de son éloquence innovante.
LA SCIENCE
Le Prophète fiable (amine), grâce à l’inspiration d’Allâh, a beaucoup encouragé les musulmans à rechercher la science, à la diffuser et à l’enregistrer.
Les Imams du descendant du Prophète (psl) virent très tôt le danger provenant de l’interdiction de l’enregistrement des hadiths et la décadence qui allait toucher l’ensemble de la base idéologique de la société musulmane alors qu’elle venait à peine de sortir des ténèbres de l’ignorance. Ils commencèrent donc par enregistrer les hadiths et à encourager leurs disciples dans ce sens, malgré le défi que cela constituait vis à vis des gouvernements des Califes de l’époque. La protection de la charia et sa défense, ainsi que celle des sources de la science et de la sagesse du grand Prophète (pslf) se trouvaient être parmi les objectifs fondamentaux dont les Imams étaient chargés en tant que leaders de la Umma. L’activité culturelle des Imams (pse) englobait différentes sciences, divers domaines de connaissances. Après le Prophète (pslf), Ali, le Commandeur des croyants (as) fut l’initiateur de ce grand éveil scientifique de la Umma. Il fut le fondateur de ces sciences, de leurs principes et de leurs règles de base. Un bon nombre des grands savants confirment cette vérité. Sayyed Hassan Sadr, dans son œuvre « L’institution des sciences islamiques par les chiites » prouve cette vérité en détail et le professeur Abbās Mahmmud al-Aqqād, le grand auteur égyptien sunnite dit dans son livre « Le génie de l’Imam Ali » : « l’Imam Ali (psl) a ouvert les portes de trente-deux sciences différentes. Il a établi leurs principes et posé leurs bases ». Allāma ibn Šahr Āšub dit dans son livre al-Manāqib/les vertus : « Ali ibn Abi Talib, le Commandeur des croyants fut le premier à écrire, puis vinrent Salman, Abū Dharr, As*badj ibn Nubāta, ‘Ubaydu Allah ibn Abi Rāfi‘ ».
Quelques années plus tard, as-Sahifat us-Sad-djādia de l’Imam Ali ibn al-Hussein (psl) est écrit. Ce livre est l’une des œuvres les plus nobles et les plus brillantes sur les plans de l’éloquence pure, de l’éducation, de la morale et de la littérature musulmane.
Un des sujets de la révolution islamique après sa victoire, a été celui de l’union du monde de l’islam, mais il existe semble-t-il, des gens qui sont opposés à cette union, quelles sont les raisons de leur opposition ?
L’union islamique n’est pas une tactique
L’Hodjat-ol-islam Mohammad Ali Alavi, professeur réputé de jurisprudence et des principes islamiques, élève du cours de jurisprudence supérieure du Guide de la révolution, a déclaré que le regard du Guide suprême sur la question de l’union islamique, était le résultat de sa propre réflexion et de sa méthode d’ijtihad qui est une méthode de réflexion sage et documentée.
Ci joint une série de questions réponses sur le sujet de l’union.
Question : Un des sujets de la révolution islamique après sa victoire, a été celui de l’union du monde de l’islam, mais il existe semble-t-il, des gens qui sont opposés à cette union, quelles sont les raisons de leur opposition ?
Réponse : Les opposant à cette question, avec en tête les wahhabites et les takfiristes, déclarent que ce slogan de la république islamique est un slogan provisoire, une ruse et un mensonge. Ils prétendent que nous considérons les sunnites comme des athées et des ennemis, et que c’est seulement pour assurer des intérêts provisoires que nous avons lancé ce slogan, assurant que quand nous arriverons au pouvoir, nous mettrons les sunnites de coté ou les anéantirons si nous le pouvons. Les wahhabites et les takfiristes ont beaucoup investi dans cette propagande et il est regrettable que les chiites de Londres (allusion à des religieux chiites de Londres) suivent le même chemin, et ces groupes, consciemment ou inconsciemment, sont des mercenaires au service de l’Occident. Beaucoup de personnes, de groupes religieux et politiques en Iran, n’ont pas non plus bien compris le sens de l’union et considèrent que nous nous unissons avec les sunnites uniquement pour lutter contre l’ennemi sans qu’il soit question d’union véritable. Le Guide de la révolution, l’imam Khomeiny et les religieux chiites ne considèrent pas cette union comme une ruse ou une tactique provisoire, et les opposants n’en ont pas bien compris le sens. Les opposants déclarent que le terme d’union n’est pas correct et qu’il vaut mieux parler de coopération dans la lutte contre l’ennemi,
sans jamais avoir en tête le projet d’une quelconque union.
Question : Le guide suprême a cependant évoqué la question de l’ennemi commun comme l’agent de l’union du monde de l’islam.
Réponse : Bien sur, le Guide suprême a fait allusion à une union contre un ennemi mais considère cette union comme le degré le plus bas de l’union des musulmans.
L’Ayatollah Khamenei à maintes reprises, a déclaré que les chiites et les sunnites devaient savoir que tous ces complots avaient pour objectif de détruire l’islam. L’ennemi veut occuper les musulmans entre eux, et a une grande expérience dans ce domaine. Ils sont spécialistes en matière de divisions internes, et ont réussi à détourner le mouvement d’éveil islamique qui était un évènement historique très important, dans plusieurs pays et en Égypte.
Par conséquent, quand le Guide suprême parle d’union, il considère l’ennemi commun comme un agent mais comme la plus petite raison de l’union, comme nous le voyons dans ses discours.
Par exemple, lors d’une rencontre avec les gens à l’occasion de l’anniversaire de l’Émir des croyants (as) en 2006, il a déclaré : « les divisions sont un
poison pour le monde de l’islam, elles divisent les peuples et les cœurs. Elles ternissent les relations entre les chiites et les sunnites, les sunnites et les chiites, et les empêchent d’être les uns à coté des autres, malgré leur multitude de points communs. C’est l’œuvre de l’ennemi. Pourquoi ne sommes-nous pas conscients de cette vérité ? Depuis des années, depuis l’époque de l’Ayatollah Borujerdi et de grands religieux sunnites égyptiens, des gens ont voulu mettre fin à ces divergences tout en laissant les sunnites rester sunnites et les chiites rester chiites, et que chacun garde ses idées tout en s’unissant. Le Coran au verset 64 de la sourate Ale Imran, demande au prophète (as) de s’adresser aux chrétiens en ces termes :
تَعالَوا إِلى كَلِمَةٍ سَواءٍ بَينَنا وَبَينَكُم أَلّا نَعبُدَ إِلَّا اللَّهَ وَلا نُشرِكَ بِهِ شَيئًا
64. - Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer,
La vision du guide suprême sur l’union est une vision coranique inspirée de ce verset. C'est-à-dire, la reconnaissance des points communs et l’attention aux points communs.
Question : Il est donc plus juste, au lieu de s’appuyer sur le concept de l’ennemi commun, de s’appuyer sur les nombreux points communs qui existent entre chiites et sunnites.
Réponse : Exactement, si nous nous concentrons sur la notion de l’ennemi commun, l’union sera un concept provisoire et une simple tactique, alors que nous pouvons investir sur les points communs qui n’ont rien de provisoire, et faire de l’union, une stratégie. Exagérer les quelques divergences qui existent alors que nous avons tant de points communs, n’est pas une position sage.
Si nous somme unis autour d’un point commun qui existera toujours, nous pourrons régler les différends. Dans ce cas, l’union ne sera pas un moyen ou un ustensile, mais un objectif et un idéal. C’est l’existence de ce point commun qui permet de transformer une tactique en stratégie, et un moyen en objectif. Si le point commun est provisoire comme l’existence provisoire d’un ennemi commun, on devra parler de tactique car la disparition de l’ennemi commun fera aussi disparaitre les raisons de l’union. Mais si les points communs constituent l’axe de l’union, on pourra parler d’objectif et de stratégie.
Question : Vous avez fait allusion au verset 64 de la sourate Ale Imran, y a-t-il d’autres éléments qui
prouvent que l’union n’est pas considérée comme une tactique dans la perspective coranique, mais comme une stratégie permanente qui signifierait ne faire qu’un ?
Réponse : Le Coran a très bien présenté cette question en trois étapes. Le Coran qui a été révélé de façons successives, a conduit la société du point zéro de l’époque de l’ignorance à la civilisation la plus évoluée. Des gens qui n’avaient pas de société, ont constitué une communauté pourvue de réflexion, de sagesse et aux idéaux sublimes et communs.
L’objectif n’était pas un objectif matériel, les musulmans ne s’étaient pas unis pour des intérêts matériels ou économiques, mais à cause de la présence d’un imam (un leader) qui les conduisait vers le monothéisme et des idéaux élevés. Voilà ce que l’on entend par l’éducation élevée et progressive du Coran.
Au verset 46 de la sourate Al Anfal, le Coran dit :
«وَأَطيعُوا اللَّهَ وَرَسولَهُ وَلا تَنازَعوا فَتَفشَلوا وَتَذهَبَ ريحُكم»
46. Et obéissez à Allah et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force.
C’est ce que signifie s’appuyer sur les points communs. Ensuite, le Coran demande aux croyants de ne pas se disputer car cela les affaiblirait. Le Coran n’en reste pas à ce stade et déclare au verset 49 de la sourate Hujurat :
«إِنَّمَا الْمُؤْمِنُونَ إِخْوَهٌ»
Les croyants sont des frères
Le Coran précise que les croyants ne doivent pas se contenter de ne pas se disputer mais être comme des frères. La troisième étape précise qu’ils doivent être unis comme un seul corps avec l’expression «نفس واحده» (un être unique)
Au verset 61 de la sourate Al Noor :
«فَإِذَا دَخَلْتُم بُيوتًا فَسَلِّمُوا عَلَي أَنفُسِكمْ»
Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez-vous mutuellement des salutations
Quand vous saluez les personnes qui sont dans la maison, c’est comme si vous vous saluiez vous-mêmes. Vous êtes tous égaux et constituez un corps uni. Dans un autre verset, au sujet des
accusations aux épouses du prophète (as), le Coran dit
«لَوْلَا إِذْ سَمِعْتُمُوهُ ظَنَّ الْمُؤْمِنُونَ وَالْمُؤْمِنَاتُ بِأَنْفُسِهِمْ خَيرًا»
12. Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue [cette calomnie], les croyants et les croyantes n'ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n'ont-ils pas dit : "C'est une calomnie évidente? "
Cela signifie que les croyants et les croyantes dans une société islamique, constituent un seul corps. C’est ce que déclare le Coran de façon très fine, tout comme la recommandation d’avoir une vision positive des autres. Le verset précise que si vous n’avez pas cette vision, il faut douter de votre foi car les croyants en vérité, constituent un corps uni.
Question : Quelles sont les revayats et les hadiths qui parlent de ce corps uni de l’Ummah islamique ?
Il y a beaucoup de revayats qui vont dans ce sens, comme celle où le prophète (as) déclare que les croyants constituent seul corps et que si une partie de ce corps souffre, les autres parties souffrent aussi :
«مَثَلُ الْمُؤْمِنِينَ فِي تَوَادِّهِمْ وَتَرَاحُمِهِمْ وَتَعَاطُفِهِمْ، مَثَلُ الْجَسَدِ إِذَا اشْتَكَى مِنْهُ عُضْوٌ تَدَاعَى لَهُ سَائِرُ الْجَسَدِ بِالسَّهَرِ وَالْحُمَّى.»
C’est aussi ce qu’a dit Saadi dans un de ses célèbres poèmes :
« Les êtres humains sont les membres d’un même corps…. »
L’Imam Ali (as) est même allé plus loin et a déclaré dans sa lettre à Malik Ashtar :
«إِمَّا أَخٌ لَكَ فِي اَلدِّينِ وَ إِمَّا نَظِيرٌ لَكَ فِي اَلْخَلْقِ»
« Les gens sont soit tes frères en religion, soit tes frères dans la création »
Cela signifie que même les non musulmans sont en relation avec nous et que nous devons bien nous comporter envers eux. Nous avons avec les non musulmans, beaucoup de points communs, sur lesquels nous devons nous appuyer dans nos relations avec eux. C’est pour cette raison que nous avons dit que l’union n’était pas une tactique mais une stratégie et un objectif élevé. Nous estimons que nous devons avoir des relations fraternelles avec tous et pas seulement avec nos coreligionnaires car notre critère est ce qui nous relie et notre humanité.
L’ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, à maintes reprises, a insisté sur ce point. C’est dans cette perspective coranique, qu’il a envoyé une lettre aux jeunes Occidentaux où il parlait de « douleur commune ». Les critères pour lui, sont les points communs qui existeront toujours comme le monothéisme.
A ce sujet, le Coran au verset 64 de la sourate Ali Imran dit :
«يا اهل الكتاب تَعالَوا إِلى كَلِمَةٍ سَواءٍ بَينَنا وَبَينَكُم أَلّا نَعبُدَ إِلَّا اللَّهَ وَلا نُشرِكَ بِهِ شَيئًا»
64. - Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer,
Bien entendu ces relations ne doivent pas contribuer à ce qu’une des parties opprime l’autre. Le Coran ajoute :
«لاَ يَتَّخِذَ بَعْضُنَا بَعْضاً أَرْبَابًا مِّن دُونِ اللّهِ»
64. et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah".
Tous les êtres humains sont soumis à Dieu et tous les problèmes entre les écoles, les religions et les personnes, peuvent être résolus en s’appuyant sur les points communs.
Question : Il semble que parfois les ennemis portent plus d’attention à ces convergences que les musulmans eux-mêmes.
Réponse : C’est exact, nos points communs sont l’islam, le prophète (as) et le Coran, et ce sont ces points précisément qui sont la cible de l’ennemi. Si vous regardez la propagande occidentale, vous verrez que les manques de respect au prophète (as) et au Coran ont toujours été à l’ordre du jour. D’un autre coté, lors de ses rencontres avec les intellectuels iraniens et des autres écoles, le Guide suprême a toujours insisté pour que ce point et ces axes communs qui existeront toujours entre les musulmans, soient présentés aux peuples et aux pays islamiques. Si l’islam est convenablement présenté, ces questions et ces divergences disparaitront car l’islam est la religion de la bonté et de la paix.
Si nous respectons les enseignements du prophète et du Coran, beaucoup de ces problèmes seront résolus.
Bien entendu, la vision du guide suprême sur cette question est une vision inspirée de sa méthode de jurisprudence. Cette méthode a des bases historiques et anciennes, et était la méthode du cheikh Mofid.
Source : site d’information du guide suprême de la révolution (khamenei.ir)