تقي زاده

تقي زاده

Une cour israélienne a ordonné samedi la libération de trois touristes turcs au lendemain de leur arrestation après un "incident" avec les forces de l'ordre sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. 
 
Les trois ressortissants turcs avaient été arrêtés vendredi pour leur implication "dans une manifestation dans la vieille ville de Jérusalem après les prières hebdomadaires (musulmanes) à l'esplanade des Mosquées, selon la police.

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre une échauffourée entre un groupe d'hommes portant des chemises rouges ornées du drapeau turc et la police israélienne.

L'agence de presse étatique turque Anadolu a indiqué que deux des trois hommes, possédant la double nationalité turque et belge, avaient été arrêtés pour "agression et résistance à la police israélienne" alors que le troisième est accusé de "troubles à l'ordre public et manifestation illégale".

Lors d'une audience samedi soir, la cour a ordonné leur libération et rejeté la demande de la police d'une prolongation de quatre jours de leur détention, selon des journalistes de l'AFP.

Le conseil des fatwas et des religieux de Sanandaj a déclaré qu’il était possible de faire un vœu à condition qu’il s’agisse de questions licites du point de vue religieux qui rapprochent de Dieu, et qu’il fallait en respecter les termes.

Le cheikh Ebrahim Mohammadi, Imam de la prière du vendredi d’Assalouyeh, a déclaré qu’il s’agissait d’une question de pratique religieuse en relation avec le niveau de foi. Cependant, selon lui, faire un vœu auprès d’un défunt n’est pas autorisé. Le seul

cas autorisé est le vœu licite du point de vue religieux auprès de Dieu, et est déconseillé dans le cas de vœu sur des choses non interdites ou non permises, et invalide et interdit dans le cas de choses illicites.

Le cheikh Mohammad Jamali, imam de la prière de Kangan, a déclaré qu’il était permis de faire un vœu auprès de Dieu et qu’il fallait respecter ses promesses

Le cheikh Abdoul Sattar Harami, imam de la prière des sunnites de Nakhl Taghi, a déclaré que le vœu d’une action illicite était interdit mais que le vœu d’une action ni licite ni illicite devait être respecté. Par exemple faire le vœu de faire telle ou telle chose en cas de guérison d’un malade, est une chose permise.

Le cheikh Khalil Efra’, membre du Conseil de programmation des centres islamiques sunnites, vice-président du Conseil des religieux sunnites et président du Conseil des fatwas, a déclaré que le vœu dans le cadre religieux, consistait à faire une promesse qu’il est nécessaire de respecter. Le Coran déclare à la sourate Al Hadj :

« و ليوفو نذورهم »

c'est-à-dire respecter les vœux que vous avez faits, mais un hadith fiable de l’imam Bokhari déclare que le prophète (as) a dit :

من نذر ان يطيع الله فليطعه و من نذر ان يعصي الله فلايعصه

Il faut obéir à toute personne qui a fait le vœu d’obéir à Dieu et ne pas suivre celui qui a fait le vœu de Lui désobéir

Le vœu a trois parties, celui qui le fait, la personne concernée et la formule de vœu « نذرت لله » ou « لله علي او جعلت هذا الفقراء » (je fais le vœu de donner telle somme d’argent à un pauvre)

Mamousta Molla Ahmad Cheikhi, imam de la prière du vendredi de Salas-e Babajani, a déclaré que le vœu pouvait concerner des prières, des jours de jeûne, une retraite dans la mosquée ou toute autre action fixée dans la formule de vœu.

Mamousta Molla Rashid Thana’i, imam de la prière du vendredi de Sar-pol-e-zohab, a déclaré qu’il était obligatoire de respecter les termes d’un vœu pour le musulman

Mamousta Hossein Eyni, imam de la prière du vendredi de Paveh, a déclaré que les sunnites reconnaissaient la pratique du vœu

Mamousta Mohammad Mohammadi Yari, directeur de l’école Molawi Yari, a déclaré que le vœu était une pratique acceptée par les sunnites, à condition que ses parties soient toutes halals et ne concernent pas des actes interdits (haram)

Mamousta Mollah Adel Gholami, imam de la mosquée Al-Nabi (as) de Ghasr-e-shirin, a déclaré que la pratique du vœu était permise chez les sunnites, qu’il fallait en respecter les termes et que ce soit un vœu pour Dieu dont les bienfaits peuvent toucher une personne défunte ou la société en général, comme par exemple, le vœu de tuer un mouton dont la viande sera distribuée aux pauvres.

Mamousta Mollah Abdoullah Ghafouri, imam de la prière du vendredi de Ravansar, a déclaré que la jurisprudence sunnite n’autorisait pas les vœux d’un entêté mais autorisait les vœux d’un croyant soumis qui fait le vœu de faire une bonne action et en fasse la déclaration sur le Coran. Le vœu dont une ou les deux parties sont des péchés est illicite et invalide.

samedi, 23 décembre 2017 23:42

La naissance de Prophète Jésus Christ (p)

Dieu, à Lui la Grandeur, a voulu ainsi montrer Sa puissance, dans la naissance miraculeuse de Jésus (p) de sa mère pure, pieuse et immaculée Mariyam Fille de 'Imrân (p) que les anges lui avaient d'avance annoncé sa naissance. Ils ont dit à ce propos: ((Les anges disent à Marie: Dieu t'annonce Son Verbe. Il se nommera le Messie, Jésus fils de Marie, honoré dans ce monde et dans l'Autre, et un des confidents de Dieu. Il parlera aux hommes, enfant au berceau et adulte, et il sera du nombre des justes)) (Coran III, 45-46).

Dieu, à Lui la Grandeur, nous parle ensuite des bienfaits dont Il a comblé Jésus (p). Comment Il l'a élevé et l'a éduqué, comment Il lui a demandé d'être ouvert au bien, à la justice, à l'amour et à la compassion envers tous les hommes.

Ce fut Jésus Fils de Marie, pour parler la parole de la vérité, celui qui est le sujet de doutes d'un grand nombre. Dieu ne peut pas avoir d'enfants. Loin de Sa gloire ce blasphème! Quand il décide d'une chose; Il dit : "Sois" et elle est. Dieu est mon Seigneur et le vôtre. Adorez-Le, c'est la voie droite)) (Coran XIX, 30-36).

Nous vénérons Jésus Christ (p) que Dieu en a fait un miracle tout comme il a auparavant fait d'Adam (p): ((‘Îssâ est pour Dieu à l’exemple d’Adam. Il l’a créé de terre, puis, Il lui a dit : ‘Sois !’ et il fut)) (Coran III, 59).

A l'occasion de l'anniversaire de la Naissance de Jésus-Christ (p), nous devons nous ouvrir à sa spiritualité, à ses moralités, à sa foi en Dieu, l'Unique, à Lui la Grandeur et la Gloire, et à toutes les significations d'amour, de magnanimité et de justice.

C’est la ligne doctrinale unicitaire de l'Islam. Nous croyons en Jésus (p) en tant que serviteur et messager de Dieu. Dieu a demandé à l'homme musulman de croire en Lui, en Son Messager et à tous les autres prophètes.

Chaque fois que débute une nouvelle année, nous devons considérer un tel événement comme un moment pour la réflexion. Une année qui passe de notre vie. Cela signifie que nous sommes responsables de ce que nous avons fait dans cette partie écoulée de notre vie. Dieu, le Très Haut, nous demandera des comptes sur ce que nous avons fait. Ce que nous avons fait va se refléter positivement ou négativement sur notre avenir que nous construisons à partir du présent et du passé.  

Avec le début d’une nouvelle année, chacun doit plans à appliquer pour satisfaire à Dieu, pour répondre aux besoins de sa famille, pour envisager sa vie sur les plans économiques, culturels et sociaux… Une année qui passe et une année qui débute, c’est le temps qui s’écoule ; et nous ne devons pas y entrer et en sortir sans conscience et sans rendre des comptes à soi-même.

 Dieu dit ((Dis : ‘Le Jour de la Résurrection, les perdants sont ceux qui perdent eux-mêmes et leurs familles’, Cela est certainement la perte évidente)) (Coran XXXIX, 15). ((Dis :’Vous ferai-je connaître ceux dont les actes sont les plus perdants ? Ils sont ceux dont l’effort se perd dans la vie de ce monde alors qu’ils pensent avoir bien agi’)) (Coran XVIII, 15).

Assalamu Alaykoom wa rahmatullah wa barakatohu

samedi, 23 décembre 2017 23:36

Le rôle historique du Sahifa

Les musulmans de l’époque de l’Imam Zayn ul-‘Ābédine (psl), en dehors du domaine politique et militaire, furent confrontés à deux dangers majeurs contre lesquels il fallait prendre des mesures radicales :

 

1- Le premier de ces dangers est né de l’ouverture des musulmans face aux cultures diverses, à des normes législatives et à des situations sociales différentes. Ces confrontations furent causées par le mixage entre les musulmans et les peuples qui se convertissaient en masse à la religion d’Allâh. Le besoin d’un fondement scientifique confirmant l’identité intellectuelle et la personnalité législative particulière des musulmans, en s’aidant du Coran et de la Sunna, se fit alors sentir. Il fallait aussi un mouvement intellectuel et un « savoir-faire religieux » qui permettent d’ouvrir l’horizon intellectuel des musulmans afin qu’ils puissent porter le flambeau du Coran et de la Sunna. Cela devait se faire sous l’égide de l’autorité suprême de la religion à son époque ; le grand dignitaire clairvoyant, entreprenant et diligent qui arrive à en déduire ce qui est utile face à chaque nouvelle situation pouvant surgir à tout moment.

Il fallait ancrer la charia islamia et semer les graines de l’Idjtihad (produire tous les efforts possibles afin de déduire le décret d’Allâh pour chaque question liée à la vie religieuse, politique, économique, sociale… et pouvant concernant la communauté musulmane, qui puisse représenter les principes de la jurisprudence islamique). C’est exactement ce que l’Imam Ali ibn al-Hussein Zayn ul-‘Ābédine a fait en constituant un cycle de cours dans le mausolée du Prophète Mohammad (pslf) à Médine suite à son retour de Karbalā.

 

2- Quant à l’autre danger, il découlait du mouvement de relâchement qui domina la société musulmane. Car ce genre de mouvement expose la sociétés à l’emprise des délices du monde matériel, à l’excès dans les jouissances de cette vie limitée, mais aussi à la mort de la conscience des valeurs morales, des liens spirituels avec Allâh, de la croyance en l’au-delà et des objectifs lumineux que ces liens peuvent placer devant l’homme. Tout cela s’était déjà produit dans la société de l’époque. Il suffit de lire le livre Al-Aġāniécrit par Abul Faradj al-Is,fahāni pour réaliser plus clairement cette amère vérité.

L’Imam Ali ibn al-Hussein vit bien ce danger et commença à y remédier. Il adopta la supplication comme fondement du traitement et le S&ahifa en fut le fruit grandiose. Ce grand Imam put, grâce aux capacités dont il disposait – une éloquence unique ; superbe pouvoir d’expression, mais aussi une clairvoyance de source divine -, illustrer clairement les relations de l’homme avec son Seigneur, son amour pour le Créateur et sa dépendance envers Lui ainsi que la concrétisation de toutes les valeurs morales, les droits et les devoirs qu’expriment les principes cités plus haut.

L’art de s’adresser à Allâh est fin et délicat, il exige un niveau très élevé de crainte, de politesse et de maîtrise. C’est ce qui manque à l’homme éloigné de l’école des prophètes. Les prophètes ont été envoyés pour initier à cet art, enseigner comment il faut s’adresser à la source de la perfection et comment exposer son besoin à Celui dont tous ont besoin, tandis que Lui n’a besoin de personne. Dans les pages des Écritures passées, on trouve des repères analogues, tels que dans les Psaumes de la Bible, auxquels on a parfois abusivement assimilés le S&ah$ifa. Nous savons que cette assimilation n’est pas du tout exacte pour différentes raisons dont :

 

- Pour commencer, les psaumes qui nous sont parvenus aujourd’hui contiennent des éléments non attribuables à un prophète quel qu’il soit, et ils ont par ailleurs un aspect tribal limité géographiquement.

- De plus, les psaumes ne nous sont pas parvenus dans leur langue originale, ce qui a causé la perte de la majeure partie des finesses de ce texte. Ce n’est pas le cas du S&ahifa, provenant de l’un fils de l’école du Saint Coran, et n’utilisant en outre que les formes et les styles de la supplication.

Les formes et les styles adoptés, mis à part le fait qu’ils constituent la meilleure réponse, permanente, à l’un des besoins les plus essentiels de l’homme (la supplication), jouaient un autre rôle important : après l’évènement de ‘Āchourā, les survivants de cet horrible massacre découvrirent le vrai visage des autorités qui se proclamaient les califes successeurs du Prophète Mohammad (pslf). La responsabilité suprême et la direction des affaires reposaient normalement sur les épaules de l’Imam de l’époque : Ali ibn al Hussein (psl). C’est lui qui était habilité à ces tâches. Yazid se proclama être le calife du Prophète Mohammad (pslf) et son successeur. Walid ibn ‘Abdul Malik surveillait très attentivement toutes les activités de l’Imam. Dans un environnement particulièrement hostile, où tout était sujet à surveillance, la transmission de quelques supplications ne pouvait pas engendrer les soupçons des agents des autorités au pouvoir. De cette façon, la protection des trésors de science et de sagesse était assurée.

Ainsi, l’Imam Ali ibn al-Hussein put, grâce aux aptitudes et aux capacités qui lui avaient été données, créer dans la société musulmane une atmosphère spirituelle qui contribuait à renforcer l’homme musulman contre les tentations fortes de la vie terrestre et matérielle et ainsi mieux le rattacher à son Seigneur. Mais aussi, cela raffermissait les valeurs spirituelles du fidèle musulman afin qu’il demeure aussi constant lors de l’aisance et de l’abondance nouvelles qu’il l’avait été à l’époque de misère et de carence du début de l’appel à l’Islam.

Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, a démenti les informations diffusées par les médias arabes selon lesquelles la Russie aurait joué le rôle de médiateur entre l’Égypte et la Turquie lors de la récente visite au Caire du président russe.

« Il n’y a eu aucun changement dans les relations turco-égyptiennes. Bien que nous ayons toujours mis l’accent sur la nécessité de diminuer les tensions, cependant, la non-ingérence dans les affaires intérieures égyptiennes en est la condition », a souligné Sameh Choukri cité par le site d’information Misrawi.

« Certes, ces derniers jours, je vois que la situation a plus ou moins changé. J’entends de temps à autre des déclarations de la partie turque qui souhaite se rapprocher de nous. La Turquie doit renoncer à ses ingérences dans les Affaires intérieures de l’Égypte. C’est dans l’intérêt des deux pays », a-t-il poursuivi.

Le président russe Vladimir Poutine (G) et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi se serrent la main, le 11 décembre 2017, au Caire. ©AFP

« Le président russe, Vladimir Poutine, s’était rendu, au Caire pour affirmer la poursuite des coopérations bilatérales et signer le contrat de construction de la centrale nucléaire d’El-Dabaa », a-t-il ajouté.

Après sa rencontre en Syrie avec Bachar al-Assad, Vladimir Poutine s’est rendu au Caire et a rencontré son homologue égyptien, al-Sissi. En Turquie, il s’est entretenu avec son homologue Recep Tayyip Erdogan ; et depuis lors, on assiste à la circulation d’une rumeur selon laquelle Poutine tente de jouer le rôle de médiateur entre la Turquie et l’Égypte.

Le président islamiste évincé d’Égypte, Mohamed Morsi, est assis dans une cage défendue au palais de justice de l’Académie de police au Caire, le 8 mai 2014. ©AP

Depuis le renversement du gouvernement de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, issue de la confrérie des Frères musulmans, les relations entre les deux pays se sont détériorées. À l’époque, la Turquie a vivement condamné la destitution de Morsi. Sa Chute a amorcé les tensions dans les relations entre les deux pays.

Simultanément à l’appel des groupes de la Résistance palestinienne de poursuivre leur mouvement de contestation contre la décision de Donald Trump sur Qods, les militaires israéliens ont imposé le couvre-feu dans certaines villes de la Cisjordanie.

Selon Fars News, Israël a imposé le couvre-feu à l’entrée des villes de Ramallah et al-Bireh en Cisjordanie.

Les militaires israéliens ont fermé jusqu’à la prochaine notification les portes septentrionales de Ramallah et d’al-Bireh, rapporte Al Jazeera.

Entre temps, les groupes nationalistes et islamiques à Ramallah ont réclamé la tenue d’une « semaine de la colère » dans les prochains jours.

 

Ils ont demandé aux Palestiniens d’intensifier leurs protestations et affrontements avec les militaires occupants près du poste de contrôle de Beit El.

Suite à la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, la situation est devenue très tendue dans les territoires palestiniens notamment en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Les groupes palestiniens ont lancé la troisième Intifada en protestation contre cette décision de Trump et les affrontements ont déjà fait 9 morts et 699 blessés côté palestinien.

Après le veto américain d’une résolution du Conseil de sécurité sur le statut de Qods, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité, jeudi 21 décembre, une résolution en condamnation de la décision de Washington au sujet du statut de Qods.

Le Hamas, le chef de l’église catholique à Qods ainsi que l’ONU, les uns après les autres condamnent la décision de la Maison-Blanche de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Affirmant que la violence n’a pas garanti le retour à la paix pour Israël, Michel Sabbah, le chef de l’église catholique en Terre sainte, a dit : « La paix reste le seul recours entre les Palestiniens et Israël. »

« La guerre se riposte par la guerre de la part de ceux à qui celle-ci s’impose. Si les Israéliens tuent, pour y riposter, les Palestiniens n’ont qu’à recourir aux moyens aussi violents. La Palestine réclame tous ses citoyens en vie, la paix est la seule arme qui pourrait résoudre les conflits entre les Palestiniens et Israël », a poursuit le Patriarche latin de Qods cité par la chaîne Al-Mayadeen.

Ces propos interviennent alors que les brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas), viennent de déclarer : « Notre arme est notre fierté. C’est celle-ci qui assure la sécurité du peuple palestinien ainsi que la cause de la Palestine. »

La décision controversée du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme étant capitale d’Israël, annoncé le 6 décembre 2107, a provoqué des scènes de conflits consécutifs entre les Palestiniens et le régime d’Israël.

Par ailleurs, en dépit des menaces de Trump de couper les fonds aux pays qui tentent de votre contre les USA, 128 pays ont voté en faveur de la résolution condamnant la reconnaissance par la Maison-Blanche de Qods comme capitale d’Israël, au cours d’une session à l’assemblé générale de l’ONU.

Le Botswana a riposté au « harcèlement » de l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, pour sa position menaçante à l’égard des pays membres en ce qui concerne leur vote sur le statut de Qods.

S’exprimant lors d’une session d’urgence sur le statut de Qods le 21 décembre, Haley a averti que les États-Unis « se souviendront de ce jour ».

Le gouvernement du Botswana a riposté, dans un communiqué, à la lettre « pas ordinaire » de Nikki Haley au sujet du vote à l’Assemblée générale sur le statut de Qods.

La veille du vote, elle avait mis en garde, dans une lettre, certains pays pour la plupart pauvres et faibles sur le plan économique et dépendant des aides américaines, contre les conséquences de leur vote favorable à la résolution antiaméricaine de l’ONU.

Nikki Haley à l’Assemblée générale, le 21 décembre 2017. (Capture d’écran) ©UN

Dans une partie de cette lettre, Haley a déclaré : « Le président suivra attentivement ce vote et m’a demandé de surveiller les pays qui ont voté contre nous. »

Le Botswana, dans un communiqué de presse, a déclaré que cette lettre portait un message menaçant et grossièrement inapproprié, dont le but était de saper la souveraineté du Botswana en tant que pays indépendant, et démontre également une « nouvelle forme sans précédent de diplomatie ».

Le communiqué de presse indique que « le Botswana ne sera pas intimidé par de telles menaces et exercera son droit souverain et votera selon ses principes de relations extérieures, qui affirment que Qods est une question de statut final, qui doit être résolue par des négociations dans le sens des résolutions des Nations unies ».

Le Botswana a encouragé les autres pays membres de l’ONU à soutenir la résolution rejetant la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.

Lors de la réunion du jeudi 21 décembre à l’ONU, 193 pays, dont le Botswana, ont voté en faveur de la résolution anti-Trump. Seuls 9 pays s’y sont opposés.

 

Des juges d'instruction français enquêtent sur la vente par la société société Nexa Technologies (ex-Amesys) de matériel de cybersurveillance au régime du président égyptien Al-Sissi pour l'aider à traquer ses opposants, ont annoncé vendredi la FIDH et une source judiciaire. 
 

Cette information judiciaire pour "complicité d'actes de torture et de disparition forcée", confiée en novembre au pôle crimes contre l'humanité à Paris, fait suite à une plainte de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l'Homme (LDH).

Amesys est déjà au coeur d'une autre enquête pour avoir fourni du matériel similaire à la Libye sous le régime Kadhafi.

"En ouvrant une information judiciaire, le parquet de Paris reconnaît la gravité des faits allégués, permettant aux associations de se constituer parties civiles et ouvrant la possibilité à des victimes égyptiennes de se constituer parties civiles et venir témoigner en France", ont relevé la FIDH et la LDH dans un communiqué commun.

Selon le Cairo Institute for Human Rights Studies, une ONG qui soutient leur démarche, cette vague répressive s'est notamment concrétisée par "plus de 40.000 prisonniers politiques en détention en Egypte" sous le régime Al-Sissi.

"C'est le premier dossier ouvert en France en compétence universelle qui concerne l'Egypte", s'est félicité auprès de l'AFP Me Clémence Bectarte, une de leurs avocats.

"On sait que l'arme de la surveillance, présentée comme un outil de lutte contre le terrorisme islamiste en Egypte, est en réalité destinée à surveiller les opposants et toutes les voix contestataires", a-t-elle ajouté.

La plainte des deux ONG s'appuyait sur une enquête du magazine Télérama qui révélait en juillet la vente, en mars 2014, par d'ex-dirigeants d'Amesys, opérant derrière deux nouvelles entités, d'"un système d'écoutes à 10 millions d'euros pour lutter - officiellement - contre les Frères musulmans, l'opposition islamiste en Egypte.

Appelé "Cerebro", ce programme permet de traquer en temps réel les communications électroniques d'une cible, à partir d'une adresse mail ou d'un numéro de téléphone par exemple. Il s'agit d'une version actualisée de celui vendu en 2007 par Amesys, à l'époque filiale de Bull, au régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a prolongé de trois ans le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui est chargé de poursuivre les auteurs d'un attentat perpétré à Beyrouth en février 2005, a dit son porte-parole vendredi. 
 
Le mandat a été prolongé jusqu'au 1er mars 2021, ou jusqu'à ce que le jugement des affaires soit prononcé si celui-ci intervient à une date antérieure, a indiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.

Établi à La Haye, aux Pays-Bas, le TSL est un tribunal indépendant qui a été créé à la demande du gouvernement libanais pour organiser les procès des personnes accusées d'avoir perpétré l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à 22 personnes, dont l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri.

Le secrétaire général a réaffirmé l'engagement des Nations unies de soutenir les travaux du tribunal dans la lutte contre l'impunité pour des crimes aussi graves, et de s'assurer que les responsables soient traduits en justice.