
تقي زاده
Rohingyas: la trêve s'achève lundi soir
"La pause humanitaire a été décidée afin de permettre aux acteurs humanitaires d'évaluer et de répondre à la crise humanitaire en Arakan", l'actuel Etat Rakhine dans l'ouest de la Birmanie, selon ce communiqué. "Si, à n'importe quelle étape, le gouvernement birman se montre ouvert à la paix, alors l'ARSA lui réservera un bon accueil et agira en réciprocité".
Dans les camps de réfugiés du Bangladesh, la prochaine fin du cessez-le-feu était accueillie avec circonspection. Des Rohingyas interrogés par l'AFP redoutaient une nouvelle flambée de violences qui relancerait l'exode vers ce pays pauvre et y aggraverait la crise humanitaire.
"L'armée (birmane) et l'ARSA devraient s'asseoir à une même table. La solution est dans la négociation, pas en se massacrant et en se mutilant les uns les autres", a déclaré Mohammed Idriss, réfugié du camp de Kutupalong.
Un responsable de l'ONU basé à Dacca, Robert Watkins, a lui fait part de son inquiétude concernant le projet d'extension du camp de Kutupalong, où vivent déjà plus de 300.000 réfugiés Rohingyas et dont la capacité pourrait être portée 800.000 places.
"Quand vous concentrez trop de gens dans un petit espace, en particulier des personnes vulnérables aux maladies, c'est dangereux", a-t-il déclaré à l'AFP.
"En cas de maladies infectieuses, il y a beaucoup plus de chances qu'elles se transmettent rapidement", a-t-il ajouté, en mentionnant également les risques en cas d'incendie dans le camp.
Les nouveaux abris doivent être construits sur une surface de quelque 1.200 hectares, accolée au camp actuel, qui pourrait devenir le plus grand camp de réfugiés au monde.
Selon les chiffres publiés vendredi par l'ONU, quelque 515.000 réfugiés ont fui la Birmanie vers le Bangladesh depuis le 25 août. Environ 2.000 réfugiés continuent à arriver chaque jour, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Téhéran se dit prêt à un rapprochement avec Riyad
"Nous ne pensons pas que l'Iran et l'Arabie saoudite devraient avoir le genre de relation qu'ils ont aujourd'hui", a expliqué M. Zarif.
Toutefois, le ministre a dénoncé le soutien de l'Arabie saoudite à des groupes terroristes en Syrie, son action au Yémen, ainsi que son attitude face au Qatar.
"Nous pensons que la position saoudienne dans le golfe Persique n'est pas positive, comme les politiques menées contre le Qatar", a déclaré M. Zarif, ajoutant que l'Arabie saoudite parlait d'un expansionnisme iranien pour justifier ses efforts visant à exercer une plus grande influence dans la région.
L'Iran et l'Arabie saoudite, rivaux dans la région, se livrent à un bras de fer pour exercer la plus grande influence au Moyen-Orient.
L'Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec l'Iran en janvier 2016, suite à des manifestations face à l'ambassade saoudienne à Téhéran et à son consulat dans la ville de Machhad pour protester contre l'exécution par l'Arabie saoudite de l'ayatollah chiite Nimr al-Nimr.
10 000 policiers iraniens assurent la sécurité des pèlerins Arbaeen
Générale Nourali Yari a déclaré fourniture sécurité pour pèlerins Arbaeen sera la principale mission de la force de police de la province dans l’année en cours.
Il a ajouté que tous les préparatifs nécessaires aient été faites au accomplir la mission.
Arbaeen marque le 40e jour après l’Achoura, l’anniversaire du martyre de l’Imam Hussein (AS) et ses fidèles compagnons dans la bataille de Karbala.
Chaque année, une foule de chiites mars vers la ville irakienne de Karbala, où le mausolée de l’Imam Hussein (AS) se trouve, à accomplir les rites de deuil.
L’an dernier, plus de 2,5 millions d’iraniens étaient présents à la marche d’Arbaeen.
La majorité d'entre eux sont allés en Irak à travers le passage des frontières dans la Province d’Ilam.
De nombreux pays changent leur attitude envers Damas
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, cela fait 6 années que les Occidentaux se bercent d’illusions en pensant pouvoir démembrer l’axe de la Résistance au Moyen-Orient.
Et aujourd’hui, avec la victoire toute proche de Damas sur Daech, les Occidentaux voient leur rêve se briser. La France, qui fait partie de ceux qui ont armé les opposants syriens, semble avoir compris depuis l’arrivée de Macron au pouvoir qu’elle ne peut plus influer la situation en Syrie : « Notre stratégie concernant la Syrie a changé et le départ d’Assad n’est plus une condition. Dans notre nouvelle politique concernant la Syrie, il y a un seul objectif et c’est la défaite des terroristes. Cela fait 7 années que notre ambassade à Damas est fermée et nous ne sommes toujours pas arrivés à une solution. »
En Allemagne aussi, les médias ont écrit que Merkel reconnaissait officiellement le renforcement du pouvoir d’Assad en Syrie, Merkel qui a déclaré il n’y pas si longtemps : « Assad est plus fort que ce que nous voudrions. »
L’ambassadeur d’Allemagne aux États-Unis a déclaré aussi dans une interview avec des journalistes que lui et son homologue britannique étaient présents à une réunion au Conseil de Sécurité de l’ONU lorsqu’a éclaté les premiers affrontements en Syrie et qu’ils avaient espéré tous deux qu’Assad vivait alors ses dernières heures au pouvoir, mais que « malheureusement tel n’a pas été le cas et aujourd’hui la Syrie siège même à l’ONU où elle a un représentant permanent ».
L’ambassadeur allemand ajoute : « En dépit de tous nos efforts diplomatiques et politiques, nous n’avons pas réussi à changer la donne... et c’est probablement la plus désolante des défaites de la coalition des pays jouant un rôle important dans l’histoire contemporaine. Je dis cela avec regret, mais la réalité est ainsi et nous devons l’accepter. »
Les propositions de l’axe arabe-hébreu-occidental à Assad pour éloigner ce dernier de l’Iran
Le Premier ministre libanais a déclaré lors d’une réunion de son parti qu’il est parti en Syrie au moment de l’intensification des conflits à la demande de Barack Obama, alors président US, et du roi saoudien pour tenter de persuader Bachar al-Assad de s’éloigner de Téhéran s’il voulait rester au pouvoir, mais qu’il n’a pas réussi à convaincre Assad.
Et Saad al-Hariri ajoute que les autorités américaines, saoudiennes et françaises n’ont jamais réussi à convaincre Assad de mettre de côté son amitié avec l’Iran.
Assad a été invité à la dernière réunion de la Ligue arabe
Le site d’information israélien DEBKAfile a écrit que Bachar al-Assad avait été prié d’assister à la dernière réunion de la Ligue arabe qui devait se tenir le 17 septembre 2017.
Sputnik a rapporté que le chef d’état-major des forces armées israéliennes, Gadi Eizenkot, a déclaré devant la commission des affaires étrangères et de la sécurité nationale de la Knesset que ce qui est désormais important pour Israël c’est d’éloigner Téhéran de Damas, et ce, bien plus que de voir le groupe terroriste Daech se désagréger.
Recommandation particulière de Hafez al-Assad à son fils
La revue Foreign Policy a rapporté que Hafez al-Assad a écrit dans son testament, à l’adresse de son fils : « Tu peux toujours compter sur les Iraniens, mais ne fais jamais confiance aux dirigeants arabes. »
Pourquoi les États-Unis n’ont pas lancé une attaque directe sur la Syrie
Saudullah Zarei, un des principaux experts sur les enjeux dans la région, répond à cette question : il y a trois ans, l’heure était venue pour une attaque américaine contre la Syrie, mais cette attaque n’a pas été lancée parce que les lance-roquettes iraniens étaient prêts à leur tirer dessus depuis le golfe Persique et les Américains l’ont découvert lorsqu’ils se sont rendus en espions dans la région.
Et il faut dire que Bachar al-Assad a compris depuis longtemps qu’il ne peut compter sur les pays arabes, qui ne sont que des joujoux avec date d’expiration au service de Washington.
Enfin, le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Liebermann a déclaré hier : « Je vois de nombreux pays prêts à faire leurs salutations à Assad et il y a parmi eux des pays arabes modérés sunnites et des pays occidentaux. »
Un historien américain partage l’avis du Guide suprême sur la non-fiabilité des USA
Un historien américain renommé a écrit, dans un article, que Donald Trump et le sénateur républicain Tom Cotton entendaient négliger les engagements pris par les États-Unis dans le cadre de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Juan Cole, universitaire américain, historien du Moyen-Orient et commentateur politique, a écrit dans un article, publié le 6 octobre, que le président des États-Unis Donald Trump tentait d’annuler l’accord nucléaire.
« L’Ayatollah Khamenei avait raison quand il a qualifié l’administration américaine de “peu fiable”. Il disait la vérité. En effet, Washington reste le principal facteur du déplacement et de la pauvreté dont souffrent quatre millions de Palestiniens vivant dans les territoires occupés, sous les bottes des militaires israéliens d’extrême droite. C’est bien en raison de l’agression US contre l’Irak et de l’occupation de ce pays que le Moyen-Orient a été déstabilisé, d’autant plus que les opérations secrètes des États-Unis, comme les coups d’État et les attaques de drones, ont contribué à la propagation du chaos dans cette région. L’Iran s’est assis à la table des négociations, espérant que les sanctions seront levées, les sanctions qui avaient nui à l’économie iranienne. Maintenant, les sanctions internationales ont été annulées alors que le Congrès des États-Unis a renforcé les siennes, voilà ce que l’Ayatollah Khamenei avait prévu.

À présent, plusieurs sociétés européennes n’osent pas investir en Iran par crainte des menaces de Washington alors que l’Iran a renoncé, lors des négociations, à l’important moyen dissuasif qu’était son programme nucléaire.
Dans cette conjoncture, Donald Trump et les hommes d’État belliqueux comme le sénateur républicain Tom Cotton comptent se retirer de l’accord nucléaire et passer en revue leurs engagements et cela pour rendre le terrain propice au déclenchement d’une guerre contre l’Iran.
L’Ayatollah Khamenei avait déjà averti, après la conclusion de l’accord nucléaire, que les États-Unis n’allaient pas honorer leurs engagements. Il n’est point surprenant que l’Ayatollah Khamenei fasse une telle évaluation. Le monde constate aujourd’hui qu’une personne dangereuse comme Donald Trump dirige les affaires, une gestion qui mettra en péril la sécurité nationale des États-Unis. »
Le président américain, Donald Trump, recevra la réponse qu’il mérite (Zarif)
Le ministre iranien des Affaires étrangères déclare que Trump recevra une réponse appropriée en fonction des déclarations qu’il fera.
Interrogé ce dimanche 8 octobre sur la stratégie de Trump envers l’Iran et le Plan global d’action conjoint, qu’il est censé annoncer dans les prochains jours, Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères s’est exprimé en ces termes :
« La RII poursuit sa politique régionale sans faire cas des verbiages des autres et une fois que Trump aura fait ses déclarations, la RII lui donnera effectivement la réponse qu’il mérite. »

Et Zarif d’ajouter : « La réalité est que notre région souffre depuis longtemps des politiques erronées des États-Unis et que l’Iran a toujours été le pilier inébranlable dans la lutte contre le terrorisme et le takfirisme. Les réalités de la région se révéleront progressivement aux autres pays du monde. »
« Trump et ses amis, qui cherchent à vendre de plus en plus d’armes dans la région, poursuivent des politiques au détriment aussi bien d’eux-mêmes que de la région », a souligné Zarif.
L’Occident a une vision partiale du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
Farshid Bagherian, expert iranien en questions internationales, a déclaré dans un entretien avec l’agence de presse Tasnim que la réaction adoptée par les gouvernements européens devant le référendum d’indépendance la Catalogne montre bien que les Occidentaux ont une vision bien partiale de leur principe prétendument sacré du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Il a ajouté que le jour où Donald Trump a été élu président des États-Unis, le monde a compris que la « para-diplomatie » allait désormais remplacer la diplomatie au vrai sens du terme dans le monde entier et que les Américains tentaient coûte que coûte de transformer les minorités de chaque pays en un État indépendant.
Bagherian a fait une comparaison entre les deux référendums d’indépendance successifs en Espagne et en Irak, en soulignant le fait que l’Espagne avait fait appel aux forces militaires lors du référendum, alors que le gouvernement irakien n’avait nullement recouru à la violence durant le référendum sur l’indépendance de la région du Kurdistan irakien.
L’expert iranien a expliqué aussi que l’Union européenne était effrayée par l’idée que ses pays à majorité chrétienne ne se désagrègent alors que « l’Amérique n’a pas peur d’un tel événement et qu’elle y est même favorable » et que malheureusement « la position du président américain est partiale et cette partialité de principe fait partie intégrante des politiques étrangères de l’Amérique et de l’Union européenne ».
Enfin Farahsid Bagheri affirme que les Européens défendent majoritairement l’indépendance du Kurdistan irakien alors même qu’ils sont quasiment tous opposés à ce que la région espagnole de la Catalogne devienne un État indépendant.
La fin imminente de la domination du dollar américain ?
L’expérience de l’élimination du dollar des transactions internationales au profit des monnaies nationales, l’Iran l’a déjà vécue par le passé. Cependant, ces mesures ont au fur et à mesure disparu et ont été, de nouveau, remplacées par le dollar. La question qui se pose ici est de savoir si l’Iran se ralliera aux mouvements anti-dollar actuels ou s’il reviendra aux conditions de l’époque pré-sanctions.
Aujourd’hui, nombreux sont les pays qui s’intéressent à réduire leur dépendance au dollar, voire à l’éliminer des transactions internationales. Les raisons d’une telle mesure varient d’un pays à l’autre. Cependant, ils partagent tous un objectif commun : réduire les risques d’une grande indépendance à un système fondé sur le dollar. La Russie et la Chine sont, entre autres, bien résolues à faire disparaître la grande influence du dollar au sein de leur économie, voire de l’économie mondiale.
Ce qu’a fait la Chine pour renforcer le rôle du yuan
La Chine compte internationaliser sa monnaie nationale, le yuan, afin de réduire ainsi sa dépendance au système monétaire et financier du monde, dominé par le dollar.
Le programme ambitieux que suit la Chine est de remplacer le dollar par le yuan dans les transactions internationales, notamment les transactions de nature énergétique. C’est par ce programme que Pékin entend donner une réputation globale à sa monnaie nationale, sans oublier qu’il a déjà atteint des succès à ce propos.
Par ailleurs, la Chine essaie de rallier d’autres pays à ce mouvement anti-dollar en signant avec eux des accords monétaires bilatéraux. Elle entend, de même, convaincre les monarchies du golfe Persique, dont les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, de renoncer au système du pétrodollar.
Les deux mesures précitées ne sont pas les seules adoptées par la Chine pour mettre fin à la conquête du dollar et lancer un nouveau système monétaire.
Ce qu’a fait la Russie pour contrer les États-Unis
La Russie vit les mêmes conditions que la Chine, d’autant plus qu’elle entretient des relations politiques et économiques tendues avec les États-Unis. Cette hostilité donne à la Russie une motivation de plus pour renoncer au dollar et contrer la domination américaine, et cela dans l’objectif ultime d’alléger l’impact des sanctions antirusses des États-Unis.
La conclusion d’un traité monétaire bilatéral avec la Chine, le remplacement du dollar par la monnaie nationale russe et le lancement d’un système pouvant remplacer le code SWIFT ; voilà une partie des tactiques russes pour se libérer du dollar.
Le Venezuela veut se débarrasser du dollar
Le Venezuela, lui aussi, a fait l’objet de sanctions américaine pendant les dernières semaines, mais il a rapidement réagi à ce geste, en annonçant sa volonté de se libérer du dollar quitte à utiliser le rouble russe, le yuan, le yen et la roupie indienne.
L’instrumentalisation du dollar a allumé la mèche des mouvements anti-dollar
Cette réalité que les États-Unis tentent d’instrumentaliser le dollar pour renforcer leur domination reste une source d’inquiétude pour les pays qui partagent l’idée de se débarrasser du dollar au profit de leur monnaie nationale. Ces pays veulent, de facto, s’approcher d’un système financier et monétaire qui ne soit pas dominé par un pays ou un autre, un nouveau système où soient impliqués tous les pays d’une manière équilibrée.
L’Iran ralliera-t-il les mouvements anti-dollar ?
Pour la République islamique d’Iran, rallier ce mouvement anti-dollar s’avère nécessaire, car elle fait partie des pays qui sont soumis à une avalanche de sanctions et de restrictions imposées par les pays qui dominent l’actuel système monétaire du monde. L’Iran compte parmi les pays qui ont subi les coups les plus durs de la part de ce système.
Une expérience déjà vécue par l’Iran
La République islamique d’Iran avait, il y a des décennies, eu recours à sa monnaie nationale et à des moyens locaux pour affaiblir le rôle du dollar dans ses transactions avec d’autres pays. À cette époque-là, Téhéran avait mis en avant de nombreuses initiatives à ce propos, initiatives qui ont même été imitées par les pays européens.
À titre d’exemple, l’Iran a signé, à l’issue de la guerre qui lui avait été imposée, un traité monétaire trilatéral avec l’Ukraine et le Turkménistan qui permettait des échange avec les monnaies nationales de ces trois pays.
En outre, l’Iran et le Pakistan bénéficiaient, auparavant, d’un mécanisme de compensation qui leur permettait de se servir de leurs monnaies nationales dans les échanges commerciaux.
Cela dit, l’Iran fut un pionnier de ce mouvement anti-dollar bien qu’il ait renoncé, au fur et à mesure, aux tactiques qui étaient en mesure de réduire sa dépendance au dollar.
Il lui revient donc de s’engager de nouveau sur cette voie et de rallier les pays qui entendent mettre fin à des décennies de la domination du dollar américain.
Consultations entre Bujumbura et Téhéran
Au cours de ses consultations avec les autorités burundaises, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour l’Afrique, Mahdi Agha Jafari, s’est entretenu lors de rencontres distinctes avec le ministre burundais de l’Emploi et des Services publics, le président de la banque centrale de ce pays et les vice-ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé.
Lors de ces rencontres, les voies susceptibles de développer les relations et de renforcer les coopérations bilatérales ont été examinées.
L’exportation de médicaments vers le Burundi, la formation de médecins, des coopérations universitaires et dans le domaine de l’enseignement technique et professionnel des jeunes Burundais, et une collaboration entre les banques centrales des deux pays ont été au menu de ces rencontres.
Le vendredi 6 octobre, dans l’après-midi, la RII et le Burundi ont signé une note d’entente sur les coopérations politiques et économiques.
Le diplomate iranien quittera prochainement ce pays à destination de l’Éthiopie en Afrique de l’Est.
"Le CGRI pourrait considérer les forces US comme étant terroristes"
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique met en garde contre l'application de la loi CAATSA qui signifie pour l'Iran un retrait unilatéral des États-Unis du PGAC.
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de division Mohammad-Ali Jafaari a averti que l'application de la loi CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act) signifierait un retrait unilatéral de la part des États-Unis du Plan global d'action conjoint.
Le général de division Mohammad-Ali Jafari, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a réagi aux allégations des Américains qui ont menacé, récemment, de placer le nom du CGRI sur la liste des groupes terroristes, avertissant que si ces informations s'avéraient exactes, le Corps des gardiens de la Révolution islamique considérait l'armée américaine, n'importe où que ce soit surtout au Moyen-Orient, comme un ennemi, tout comme c'est le cas de "Daech".
" Nous l'avons déjà annoncé: si la loi sur de nouvelles sanctions américaines contre l'Iran était mise en application, les États-Unis devraient déplacer leurs bases qui se trouvent dans un rayon de 2.000 km à la portée des missiles de l'Iran ", a averti le général de division Jafari.
L'avertissement du général Jafari intervient après la diffusion des rapports selon lesquels le président américain Donald Trump devrait annoncer de nouvelles mesures contre l'Iran, y compris l’adoption de nouvelles sanctions et la désignation du CGRI en tant qu'organisation terroriste.
" Les nouvelles sanctions américaines, si elles sont appliquées, détruiront toute chance de négociations et d'interactions. Elles nous rappelleront l'expérience tirée du Plan global d'action conjoint : pour les États-Unis le dialogue est un instrument de pression et d'animosité et pas d'interaction et de solution ", a-t-il martelé.
" Que les Américains le sachent, nous profiterons de l'attitude insensée de Trump, vis-à-vis du Plan global d'action conjoint, pour donner de l'impulsion à nos programmes balistiques et défensifs ", a conclu le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique.