تقي زاده

تقي زاده

Dans des déclarations recueillies vendredi par officiel russe Agence Spoutnik, le législateur a rappelé que, dans une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), respect par Téhéran de tous les engagements de l’accord est ratifié nucléaire, signé en juillet 2015 entre l’Iran et le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus d’Allemagne).

Ozerov détails qu’il est en hausse, à partir de 2020, des interdictions sur la vente à l’Iran d’armes conventionnelles, y compris des avions et hélicoptères, navires de guerre, missiles, réservoirs, systèmes d’artillerie blindés et systèmes de combat de gros calibre.

Ces déclarations sont produites lorsque le porte-parole de la Maison-Blanche, Sara Sanders, rapport jeudi que le Président des Etats-Unis, Donald Trump a pris une décision sur l’accord nucléaire et qui doit déclarer à un moment opportun.

Trump dispose d’un délai jusqu’au 15 octobre pour certifier si l’Iran est conforme à sa part dans le Pacte, nom officiel Plan intégral d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais). Dans le cas contraire, tels que les médias locaux Advanced, Congrès aura 60 jours pour examiner le Pacte et décider si elle restaure les sanctions qui étaient sous elle.

Avant que Trump conteste au Pacte nucléaire, haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne (UE), Federica Mogherini, il a souligné le 19 septembre que l’accord iranien « fonctionne ».

Le chef de la diplomatie européenne a confirmé que l’Iran ne s’acquitte de ses engagements stipulés dans l’accord, de la même manière, ce qui a été certifiée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) « à sept reprises » et a demandé à faire en sorte « que l’accord continue étant pleinement mis en œuvre par toutes les parties ».

"Les militaires de la base américaine d’al-Tanf ne laissent pas passer les convois humanitaires sur le territoire de l’un des plus importants camps de réfugiés dans le sud de la Syrie", affirme le ministère russe de la Défense.

"Les réfugiés du camp syrien de Rukban, dans le sud du pays, servent actuellement de "boucliers humains" pour la base américaine d'al-Tanf", a déclaré, ce vendredi 6 octobre, le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.

L'un des plus importants camps en Syrie, le camp de Rukban, est situé dans la zone de sécurité de Deraa, à proximité de la base américaine d'al-Tanf, et abrite actuellement plus de 60.000 femmes et enfants venant de Raqqa et de Deir ez-Zor.

Cependant, affirme M. Konachenkov, les Américains ne laissent approcher ni les convois des autorités syriennes ni ceux provenant de la Jordanie, ni de l'ONU, ni d'aucune autre organisation étrangère.

Le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, le 26 septembre 2016 à Moscou. ©AP

"Les réfugiés de Rukban sont actuellement des otages, et plus précisément des "boucliers humains" de la base américaine. Je rappelle qu'outre les Américains, seuls ceux que ces derniers sont venus combattre utilisent des barrières de "protection" de ce type en Syrie, et il s'agit des terroristes", a indiqué le porte-parole.

Al-Tanf héberge une base de la coalition internationale où les militaires américains forment et équipent les détachements de l'opposition syrienne armée pour la lutte contre Daech.

En mai et en juin, la coalition avait opéré des frappes sur les troupes gouvernementales syriennes qui s'étaient rapprochées des détachements de l'opposition près d'al-Tanf. Toutefois, les heurts entre l'opposition, soutenue par les États-Unis, et les forces gouvernementales avaient par la suite cessé dans cette région.

 

"Les représentants du Pentagone ont affirmé à plusieurs reprises que les instructeurs américains, britanniques et norvégiens, qui sont couverts par l'aviation tactique et un système de lance-roquettes multiple, formaient les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL). En fait, la localité d'al-Tanf s'est transformée en "trou noir" d'un rayon de 100 kilomètres sur la frontière jordano-syrienne. Au lieu de l'ASL, ce sont des groupes mobiles de Daech qui, jaillissant comme des diables en boite, réalisent des attaques terroristes et subversives contre les troupes syriennes et les civils", a déclaré Igor Konachenkov.

Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, le déploiement illégal en avril 2017 de cette base militaire américaine sur la frontière jordano-syrienne a été justifié publiquement "par la nécessité de mener des opérations contre Daech".

Cependant, au cours des six mois de l'existence de cette base, aucune opération américaine contre Daech n'a été effectuée.

Comme l'a indiqué le ministère russe de la Défense, Daech a attaqué à plusieurs reprises les troupes syriennes depuis une zone située dans un rayon de 50 kilomètres autour de la localité d'al-Tanf, à la frontière jordano-syrienne, où se trouve la "mission militaire US".

Source: Sputnik

Le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a appelé tous les signataires de l'accord nucléaire à honorer ce document.

En visite à Rome pour participer à la Conférence internationale sur la non-prolifération des armes nucléaires, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Ali Akbar Salehi a dénoncé, ce jeudi 5 octobre, l'idée de renégocier l'accord nucléaire dans ses aspects techniques.

"Non seulement les Iraniens, mais les Russes, les Chinois et Mme Mogherini sont également d'avis que l'accord nucléaire n'est pas renégociable. Si les États-Unis se retirent de l'accord nucléaire et les autres pays y emboîtent le pas, le document sera annulé, mais si la décision se borne aux États-Unis, ça sera à la commission iranienne de supervision de l'accord nucléaire de prendre une décision convenable", a expliqué Ali Akbar Salehi.

Il a souligné que la République islamique d'Iran n'accepterait jamais de renégocier l'accord nucléaire.

"La meilleure approche est de respecter l'accord nucléaire qui renforce le régime de la non-prolifération des armes nucléaires. Si l'accord nucléaire est annulé, quel facteur pourrait pousser la Corée du Nord à s’asseoir à la table du dialogue pour parvenir à un accord nucléaire?", a affirmé Ali Akbar Salehi.

"Le nombre des terroristes de nationalité française qui se battent aux côtés de Daech en Syrie et en Irak a été réduit probablement en raison de l'intensité des combats", a déclaré Florence Parly.

La ministre française des Armées, Florence Parly a déclaré, vendredi 6 octobre, que près de 500 terroristes de nationalité française se battaient actuellement aux côtés des terroristes de Daech en Irak et en Syrie et que le nombre avait été probablement réduit en raison de l'intensité des combats.

La ministre française des Armées Florence Parly à Bagdad, le 26 août 2017. ©AP

Le nombre de 700 terroristes avait été évalué, il y a quelques mois, par les responsables français.

"Le nombre des terroristes français qui luttaient en Syrie et en Irak pour le compte de Daech était plus élevé que ça, mais il a été réduit compte tenu de l'intensité des combats", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'il ne sera pas facile de recenser un bilan exact.  

Selon Europe 1, la ministre a précisé que le flux de candidats français à la guerre en Irak et en Syrie s'était pratiquement tari et que, parallèlement, celui des retours était inexistant.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite officielle à Téhéran, a rencontré mercredi après-midi le Guide suprême de la Révolution islamique,
Au cours de cette rencontre, le Guide suprême de la Révolution islamique a insisté sur la nécessité du développement de la coopération économique entre l’Iran et la Turquie. L’honorable Ayatollah Khamenei a affirmé que l’entente et la coopération entre les deux pays sur diverses questions importantes du monde musulman seraient efficaces et déterminantes.
 
Ensuite, en évoquant les intérêts particuliers que les États-Unis et le régime israélien souhaitent réaliser après la tenue du référendum dans la région autonome du Kurdistan irakien, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Les États-Unis et les autres puissances extra-régionales ne sont pas dignes de confiance, et essaient de créer un nouvel Israël dans notre région. »
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a mis l’accent aussi sur les sérieux problèmes actuels du monde musulman de l’Asie de l’Est — avec le Myanmar — à l’Afrique du Nord, avant de déclarer : « Face à ces problèmes, si l’Iran et la Turquie pouvaient accéder à une entente générale, ils pourraient être sûrs que ce plan sur lequel ils se mettent d’accord se réalisera, et cela sera, certes, dans l’intérêt des deux pays et de l’ensemble du monde musulman. »
 
Insistant sur l’importance du développement accru de la coopération économique entre l’Iran et la Turquie, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « Malheureusement, le niveau de notre coopération économique n’a pas été élevé et il faut sans aucun doute y consacrer plus d’énergie et de travail. »
 
L’honorable Ayatollah Khamenei s’est félicité de la bonne coopération entre l’Iran et la Turquie à l’approche de la conférence d’Astana, capitale du Kazakhstan, sur la Syrie, en estimant que le processus diplomatique d’Astana a contribué à l’amélioration de la situation sur le terrain. « Il est évident que le problème de Daech et du takfirisme ne sera pas résolu complètement, car la solution définitive de ce problème nécessite un plan réel et réaliste à long terme », a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
Dans une autre partie de ses propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que la tenue du référendum dans la région autonome du Kurdistan irakien était une trahison envers les peuples de la région et pourrait devenir une source de menace pour leur avenir, risquant d’avoir des impacts durables pour les pays voisins. « L’Iran et la Turquie doivent mobiliser leurs moyens pour contrer ces événements, et le gouvernement irakien doit s’engager à prendre des décisions sérieuses à ce propos », a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
Dans l’optique de l’honorable Ayatollah Khamenei, l’Iran et la Turquie devront faire preuve de coopération, de consultations régulières et de prises de décisions politiques et économiques coordonnées pour faire face à cet événement important.
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : « Le regard que portent les États-Unis et les États européens à ce sujet est entièrement différent du point de vue de l’Iran et de la Turquie. Le gouvernement des États-Unis souhaite avoir à sa disposition un moyen de harcèlement permanent contre l’Iran et la Turquie. Par conséquent, il est tout à fait impossible de pouvoir faire confiance à la position des Américains et de leurs alliés européens. »
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré au président turc, Recep Tayyip Erdogan : « Comme vous l’avez rappelé vous-même, ces récents événements rendent service d’abord au régime sioniste, puis aux dirigeants des États-Unis. »
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté que les ennemis tentaient d’occuper l’Iran et la Turquie avec des questions secondaires afin de détourner leur attention des événements importants de la région. « Les puissances extrarégionales et le régime sioniste veulent créer un nouvel Israël dans notre région et le transformer en un instrument qui leur servira à créer de nouveaux conflits », a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
 
« Pour faire face à ce problème, il nous faudra une vision stratégique à long terme et une prise de position commune, sérieuse et rapide », a conclu l’honorable Ayatollah Khamenei.
 
Au cours de cette rencontre à laquelle a également participé le président Hassan Rohani, le président turc Recep Tayyip Erdogan a insisté, pour sa part, sur la nécessité de la création d’une alliance puissante entre la Turquie et l’Iran au niveau régional. « Lors des négociations que j’ai eues aujourd’hui avec le président de la République islamique d’Iran, nous sommes arrivés à un accord mutuel concernant les événements de Syrie et d’Irak », a déclaré le président turc.
 
Le président Recep Tayyip Erdogan a insisté ensuite sur l’importance d’une action commune et coordonnée de la Turquie, de l’Iran et de l’Irak au sujet des événements de la région autonome du Kurdistan irakien. Et d’ajouter : « D’après des documents et des indices irréfutables, les États-Unis et Israël se sont mis d’accord sur un plan général à propos du Kurdistan irakien, et le président Massoud Barzani a commis une erreur impardonnable en organisant son référendum. »
 
Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’à l’exception d’Israël, personne n’avait reconnu le référendum organisé au Kurdistan irakien. « Les voisins de l’Irak ne peuvent évidemment pas accepter [l’action du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien], et désormais les responsables du Kurdistan irakien ne pourront plus continuer sur cette voie et ne pourront pas échapper aux conséquences [de leur décision]. »
 
Le président Erdogan a affirmé que le plan commun des États-Unis, de la France et d’Israël consistait à démembrer les pays du Moyen-Orient afin d’assurer leurs propres intérêts. Le président turc a ajouté : « C’est d’ailleurs le plan qu’ils veulent réaliser également en Syrie. Donc, une décision commune de la Turquie et de l’Iran s’avère très importante. »
 
Plus loin dans ses propos, le président Recep Tayyip Erdogan a insisté aussi sur la nécessité du développement de la coopération économique et des échanges commerciaux jusqu’à 30 milliards de dollars par an. Le président turc a conclu : « Il y a tellement de projets que nous pourrons réaliser ensemble. Certes, il y aura certaines puissances à qui cela déplaira et qui feront tout pour empêcher nos pas positifs vers l’avenir. »    
 
Finalement, le président Recep Tayyip Erdogan a émis l’espoir que la réunion annuelle du haut conseil stratégique irano-turc préparera le terrain à l’application des décisions et des accords communs.
presstv

L’aviation américaine a lancé aujourd'hui, vendredi 6 octobre, une frappe aérienne contre un convoi de l’armée syrienne dans l’est du pays tuant des dizaines de militaires dans son sillage.

Selon les sources syriennes, les frappes aériennes ont eu lieu aux alentours de la base d’al-Tanf, position stratégique à la frontière syro-irako-jordanienne.

Un convoi militaire de l'armée syrienne, soutenu par les forces alliées qui se dirigeait vers la base d’al-Tanf, a durement été frappé par les avions de combat américains. L'attaque s'est soldée par des dizaines de morts dans les rangs des militaires syriens.

Le président des États-Unis a, de nouveau, accusé la République islamique d'Iran d'avoir violé l'esprit de l'accord nucléaire.

"Vous allez bientôt entendre quelque chose à propos de l'Iran", a déclaré Donald Trump, ce jeudi 5 octobre.

La Maison Blanche a annoncé que Donald Trump avait déjà pris sa décision quant à l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.

Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré, lors d'un point de presse, que Donald Trump avait déjà pris sa décision au sujet de l'accord nucléaire et qu'il allait l'annoncer au temps convenable.

L'annonce pourrait survenir le 12 octobre.

"Quant à l'interaction avec l'Iran, Donald Trump privilégie une stratégie globale", a affirmé Sarah Sanders.

Dans le même temps, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a qualifié d'"important", le respect par la communauté mondiale des termes de l'accord nucléaire.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, mardi 3 octobre, devant le Congrès, qu'il allait dans l'intérêt de Washington et de la sécurité nationale des Américains de respecter l'accord nucléaire, signé avec l'Iran.

James Mattis a prononcé ces déclarations une dizaine de jours avant que l'échéance, fixée par Donald Trump, sur la certification du respect par l'Iran de l'accord nucléaire, touche à sa fin.

À la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump avait implicitement annoncé le retrait de Washington de l'accord nucléaire.  

D'après le quotidien américain Washington Post, citant des sources proches du dossier, "la position du président Trump ne signifie pas la dissolution de l'accord, mais ouvre la porte à des modifications".

Le mercredi 4 octobre, des membres des forces spéciales américaines et des militaires nigériens sont tombés dans un guet-apens à proximité de la frontière avec le Mali.

« Le Niger a été frappé par une attaque terroriste ayant fait un nombre important de victimes », a déclaré, le jeudi 5 octobre, le président du pays, Mahamadou Issoufou.

Des membres des forces spéciales américaines et des militaires nigériens ont été tués, la veille, dans une attaque contre une patrouille dans le sud-ouest du pays, près du Mali.

M. Issoufou a fait observer une minute de silence à la mémoire des soldats et de toutes les victimes du terrorisme, à l’ouverture du Forum des premières dames de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CDEAO), à Niamey.

Le commandement américain pour l’Afrique (Africom) a confirmé la mort de trois de ses soldats et de cinq soldats nigériens dans cette embuscade. Deux soldats américains ont également été blessés et transportés vers un hôpital militaire américain en Allemagne. Leur état de santé est stable.

L’embuscade a eu lieu, mercredi, lorsque des éléments armés en provenance du Mali ont attaqué le village de Tongo Tongo, dans la région du nord de Tillabéri. Une poursuite a été organisée, mais les soldats sont tombés dans un guet-apens.

C’est la première fois que la présence de soldats américains est signalée dans la zone, devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes terroristes et visant des positions de l’armée nigérienne et des camps de réfugiés.

À la mi-septembre, Niamey a prolongé l’état d’urgence en vigueur depuis mars dans la zone devant la persistance de la menace des groupes terroristes, notamment venus du nord du Mali voisin. À la mi-juin, l’armée nigérienne avait monté une nouvelle opération militaire à partir de la région de Tillabéri pour mieux combattre les terroristes.

Source : Le Monde

Zaynab (p), la fille de l’infaillibilité

Fâtima az-Zahrâ’ (p) était le modèle le plus parfait de la femme musulmane. Elle a vécu l’infaillibilité dans sa raison, et c’est pour cela que sa raison n’a jamais exprimé autre chose que la vérité. Elle l’a vécue dans son cœur, et c’est pour cela qu’il n’a jamais palpité pour autre chose que le bien. Elle l’a vécue dans sa vie, et c’est pour cette raison que sa vie n’a jamais été attachée à autre chose que les valeurs spirituelles qui rapprochent de Dieu. Elle était la femme cultivée qui, de la Mosquée du Messager de Dieu (P), a prononcé son discours où elle a prouvé la force de l’attitude, l’ampleur de la science et la force de la preuve. Et c’est pour toutes ces raisons qu’elle est devenue la disciple du Messager de Dieu (P) et la compagne de ‘Alî (p). Elle a rempli Médine, du vivant du Prophète (p) et après sa mort, en matière de science, d’âme, de moralité et d’instruction.

Sa fille, Sayyida Zaynab (p) était une image de sa mère. Enfant, elle a vécu dans le giron de sa mère. Jeune, elle a vécu dans le giron de son père. Elle a vécu avec ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p), tous les secrets de l’Imamat et de la science. Et c’est pour cette raison qu’elle représentait la femme dont la raison était remplie de science, dont la vie était remplie de la fidélité à l’égard de Dieu, le Très-Haut, ainsi que de la lutte pour Sa cause.

Lorsque nous parlons de la mère et de la fille, nous trouvons dans leurs deux personnalités tous les éléments qui font d’elles deux modèles, non seulement pour les femmes, mais pour les hommes et les femmes à la fois. Elles agissaient sur la base de la foi, elles s’ouvraient au monde à travers la culture de l’Islam. Sayyida Zaynab représentait la femme que les biographes comptent parmi les femmes les plus vertueuses. Elle avait la preuve forte et l’attitude ferme et elle était courageuse face aux défis.

Avec al-Hussein (p)

Zaynab (p) accompagnait al-Hussein (p) ce qui a empli son cœur d’amour envers son frère. Son cœur était remplit d’amour envers le Message porté par son frère al-Hussein (p). C’est la raison pour laquelle elle a quitté son cousin et mari, ‘Abdullah Ibn Ja’far, à Médine et a accompagné l’Imâm al-Hussein (p) à Karbala avec ses deux fils. Elle passait son temps aux côtés de al-Hussein (p). Elle gardait ses enfants et les enfants de ses compagnons. C’est elle qui s’est chargée de soigner son neveu, l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein (p), pendant sa maladie à Karbala. Elle s’asseyait avec l’Imâm al-Hussein (p) et se renseignait auprès de lui au sujet de la nature de la situation et de l’évolution des combats. Elle craignait pour sa vie et elle a été très touchée lorsqu’elle l’a entendu réciter des vers où il prévoyait sa prochaine mort. L’Imâm al-Hussein (p) s’est alors mis à l’encourager et à lui faire des recommandations en disant : “Si je trouve la mort, garde-toi de déchirer tes vêtements ou de griffer ton visage. Ne crie pas ‘O malheur’ ou ‘O désastre“.

Volonté et patience et non pas pleurs et lamentations !

Les lecteurs des scènes de la tragédie de Karbala ne disent pas la vérité lorsqu’ils  prétendent que Zaynab (p) s’est cogné la tête contre le bois de la selle du chameau au point que le sang a coulé sous la couverture de sa tête. Car, depuis la fin du combat à Karbala, Elle a pris la direction en main après la mort en martyr du dirigeant. Elle était forte et ferme. Elle n’a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu’un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l’homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants de al-Hussein (p) et envers l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) qui était malade et qui était devenu son Imâm après la mort en martyr de son père. Elle n’a pas faibli et elle n’a pas renoncé. Elle était forte devant les ennemis tyranniques, surtout à Kûfa où elle a prononcé son célèbre discours dans lequel elle a tancé ceux qui n’ont pas accouru à assister al-Hussein (p) ainsi que ceux qui ont participé à la guerre contre lui. Elle leur a parlé avec force et on dit qu’ils ont pleuré en entendant son discours.

A son arrivée à Kûfa, Sayyida Zaynab a été conduite devant ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Ce dernier lui a dit : “Gloire à Dieu qui vous a délaissés, qui vous a tués et qui a stigmatisé, en le démasquant, votre mensonge”. Zaynab (p) lui a répondu avec beaucoup de force et de vigueur : “Gloire à Dieu qui nous a honorés par Muhammad et qui nous a purifiés totalement. Dieu délaisse plutôt le pervers et stigmatise le vicieux“. Il lui a dit : “Comment tu as trouvé ce que Dieu vous a fait, ô Gens de la Maison ?”. Elle lui a répondu : “Leur mort était prédestinée. Ils ont donc accouru vers elle et Dieu vous réunira ensemble et vous vous disputerez devant Lui“. Selon une autre version, elle lui aurait dit : “Tu seras confronté à des arguments et des preuves. Que ta mère te perde, ô Fils de Murjâna“. Il s’est emporté contre elle et a failli la frapper ou la tuer, mais ‘Amr Ibn Hurayth l’a calmé. Sayyida Zaynab (p) lui a alors dit : “O Fils de Murjâna ! Cela ne te suffit pas le nombre de nos hommes que tu as tués ? Tu as tué nos hommes. Tu nous as déracinés. Tu as exposé nos femmes au viol et tu as capturé nos enfants. Si tu le fais pour calmer ton courroux contre nous, tu devrais maintenant être calmé“. C’était elle qui a protégé l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) lorsque Ibn Ziyâd a voulu le mettre à mort. Elle n’avait pas peur de ce tyran. Elle a pris une attitude ferme et a bravé Ibn Ziyâd en lui adressant des paroles dures.

Les biographes des actes et des paroles de l’Imâm al-Hussein (p) rapporte ce qui suit de Fâtima Fille de ‘Alî : “Un homme de Damas a dit à Yazîd tout en me désignant : ‘O commandeur des croyants ! Donne-moi cette fille”. J’étais alors une belle fille et, pensant qu’il allait le faire, j’ai eu très peur et le me suis cramponnée aux vêtements de ma sœur, Sayyida Zaynab, qui était plus âgée que moi et plus sage. Ma sœur a dit à cet homme : “Tu te trompes et tu es maudit. Cela n’est permis ni à toi ni à lui“. Alors Yazîd s’est mis en colère et a répliqué à ma sœur : ”C’est toi qui te trompes. Si je le voulais, je pourrais le faire”. Ma sœur lui a répondu : “Non, par Dieu ! Cela ne t’est pas permis, sauf si tu renonces à notre culte et tu choisis une autre religion“. Yazîd s’est encore mis en colère et a dit : “Est-ce à moi que tu adresses ces paroles ? Ce sont ton père et ton frère qui ont renoncé à la religion”. Elle lui a répondu : “Par la religion de Dieu, par le religion de mon frère, de mon père et de mon grand-père qu’ont retrouvé le bon chemin toi, ton père et ton grand-père, si toutefois tu te considères comme musulman“. Il lui a répondu : “Tu te trompes, ô ennemie de Dieu !”. Alors, elle lui a dit : “Tu es un prince qui insulte tout en étant injuste, et qui dompte les autres grâce à son pouvoir. Là, Yazîd a semblé prendre un air honteux, et il s’est tu“.

Nous retrouvons son discours qu’elle a adressé, séance tenante, à Yazîd. Elle a pris une attitude semblable à celles de sa mère az-Zahrâ’ (p) et à son père ‘Alî (p), elle qui tirait ses paroles de celles de ‘Alî, au point qu’en l’entendant, on aurait dit que c’était ‘Alî qui parlait par sa bouche. Elle s’est donc adressée à Yazîd en disant : “Ceux qui t’ont déblayé le chemin et qui t’ont permis d’asservir les Musulmans sauront qui sont ceux qui occupent la place inférieure et qui ont les soldats plus faibles. C’est l’alternative méritée des injustes. Malgré les calamités qui m’ont touchée, je trouve que tu es sans valeur. Je trouve plus valorisant pour toi le fait de te tancer et de te réprimander. Mais je le fais car mes yeux sans larmoyants. Quelle chose étrange de voire les nobles du parti de Dieu tués par les affranchis, par le parti du Diable. Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C’est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde“.

La dirigeante, l’exemple à suivre

De cette attitude zaynabite, nous apprenons que Sayyida Zaynab (p) possédait des connaissances qui lui permettaient de bien se référer à des Versets coraniques, de réprimander Yazîd et de faire connaître à son entourage les Nobles actes et paroles prophétiques ainsi que le Message islamique. Cela nous apprend que Sayyida Zaynab (p) possédait une forte personnalité. Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de Yazîd ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, ‘Alî (p) qui a dit : “Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais“. Elle était la fille de ‘Alî (p), la sœur de al-Hussein (p) et de al-‘Abbâs (p). Elle était une femme qui possédait la force de personnalité et la fierté d’âme. C’est pour ces raisons qu’elle n’a pas pris une attitude humiliée devant Yazîd et ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Elle a au contraire pris l’attitude de la femme fière de sa personne. Elle s’est révoltée face à toutes les méthodes d’humiliation que Yazîd et Ibn Ziyâd voulaient utiliser pour la dompter.

Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S’il n’y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu’est le sens de la révolution de al-Hussein (p). C’est pour cette raison que, lorsque nous nous rappelons Zaynab (p) et al-Hussein (p), nous nous rendons compte de la manière avec laquelle le combat de Karbala a éclaté sous le direction d’un homme infaillible et d’une femme qui a vécu l’esprit d’infaillibilité même si la croyance à son infaillibilité n’est pas obligatoire.

Zaynab (p) était une femme patiente et ferme dans sa résistance. Quant à l’image de Zaynab telle que nous proposent les lecteurs des scènes de la tragédie husseinite, ceux qui présentent Zaynab comme une femme faible est humiliée, eh bien cette image n’est pas celle de Zaynab (p). Son image est celle de la femme forte, solide, patiente et défiante.

Lorsque nous nous la rappelons, nous devons en faire l’exemple à suivre dans les attitudes de force face aux tyrans et aux injustes. Nous ne devons pas faiblir, nous laisser humilier et tomber. C’est cela qui nous fait comprendre que la femme musulmane qui vit sa spiritualité et sa force islamique est capable de vaincre les hommes dans les situations les plus difficiles, qu’elle est capable de combler les points de faiblesse dans la marche.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.

Sayed Fadlallah

Le leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a reçu en audience ce mardi les responsables de l'organisation iranienne pour le Hajj. L'Ayatollah Khamenei s'est réjoui de voir tous les pèlerins iraniens rentrer au pays sains et saufs, après la bousculade sanglante de 2015 à la Mecque.
" Que nos pèlerins regagnent le pays sains et saufs, c'est une joie immense, une fête pour tout un chacun alors même que les responsables saoudiens ont paru sur les écrans pour tenir des propos les plus abjects contre la RII, a affirmé le Leader avant de souligner " l'occasion inouïe que représente le grand pèlerinage à l'Iran pour faire passer son message. 
 
"Il existe un puissant et dangereux front de propagande qui agit sans cesse contre l'Iran. De ce fait tout moyen qui est à même de percer les mensonges, d'éclairer l'opinion est le bienvenu. Et le Hajj en est un , a affirmé l'Ayatollah Khamenei. 
 
Le Leader de la Révolution islamique a évoqué plus loin la "grande inquiétude" qui est la sienne de voir Riyad "ne pas respecter ses engagements" et "refuser de préserver " la dignité, la sécurité des pèlerins iraniens" : " Les restrictions que l'Arabie saoudite cherchent à imposer à nos pèlerins renvoient à la politique hostile que les dirigeants de Riyad suivent à la lettre à l'égard de l'Iran. Le bâillonnement est leur arme favorite pour nous couper la parole. Or de nombreux élites issus du monde musulman souhaitent entendre notre discours, nos révélations au sujet de la nature des puissances colonialistes". 
 
"Cette campagne d'intoxication sans cesse nourrie par l'Arabie saoudite à notre encontre, C'est à nous de la neutraliser. C'est notre devoir de jouer la transparence, a-t-il poursuivi. 
presstv