
تقي زاده
237 morts dans l’attentat en Somalie
La police somalienne a revu à la hausse le nombre de victimes de l’attentat en Somalie, qui aurait fait près de 237 morts et 300 blessés.
Hier, samedi 14 octobre, un camion piégé a explosé à un carrefour très fréquenté par les simples citoyens qui ne faisaient que s’occuper de leurs affaires, dans la capitale somalienne, Mogadiscio.

Ce dimanche, citant la police somalienne, la chaîne Al-Jazeraa a annoncé que le bilan de cet attentat avait atteint 237 morts et environ 300 blessés.
Certaines sources hospitalières avaient auparavant affirmé que le bilan de l’attentat s’alourdirait en raison de la gravité des blessures.

Certains bâtiments situés près du lieu de l’explosion se sont effondrés et ses habitants sont toujours sous les décombres alors que les opérations de secours se poursuivent pour les en extirper.
D’autre part, Mohamed Abdullahi Farmajo, président somalien, a décrété ce dimanche 15 octobre un deuil national de 3 jours. Il a également ordonné la mise en berne du drapeau national.
Selon une autre information, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Qassemi, a condamné cet attentat avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes.
Velayati réitère le droit iranien à disposer de bases dans la région
Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, a réitéré le droit de l’Iran de se défendre contre les menaces régionales, surtout celles du régime israélien.
« De la même manière que les États-Unis disposent de bases maritimes pour protéger leurs intérêts dans le golfe Persique, l’Iran, aussi, dispose de bases solides, pour se défendre contre les menaces d’Israël dans le pré carré de ce régime, menaces qui sont dues à l’appui iranien à l’axe de la Résistance », a affirmé Ali Akbar Velayati.
Velayati qui est également l’un des membres du Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique a affirmé qu’en soutenant les alliés de l’axe de la Résistance, l’Iran cherche à fortifier ces pays face à l’influence des puissances occidentales dans la région.
« Nous venons de l’apprendre aujourd’hui : avec la défaite des Kurdes à Kirkouk, le complot de Barzani contre la sécurité de la région a échoué », a indiqué le conseiller du Guide suprême et affirmé que l’objectif de Barzani ou autrement dit, l’objectif caché de Tel-Aviv, consistait à confisquer les puits de pétrole de Kirkouk, en faveur d’Israël.
« Cela faisait des années qu’aucun groupe ou minorité dans la région n’avait brandi avec fierté le drapeau d’Israël ; et c’était très dangereux pour la sécurité de la région. Mais le complot a été démantelé par l’autorité du gouvernement irakien. »
Dans l’optique de M. Velayati, le seul fait de voir le drapeau israélien hissé dans la région du Kurdistan irakien suffit pour réaliser qu’en cas d’une indépendance des Kurdes d’Irak, on aura Israël au voisinage de l’Iran.
M. Velayati a prononcé ces paroles lors de la cérémonie de dévoilement d’un livre sur la pensée du leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, à Téhéran.
Attentats terroristes au Sinaï: trois morts et 11 blessés
En Égypte, les terroristes de Daech ont attaqué six postes de contrôle, dans le nord de la péninsule du Sinaï, faisant trois morts.
Selon les autorités locales, six attaques quasi simultanées se sont produites, le dimanche 15 octobre, contre six postes de contrôle à Sheikh Zuweid et dans les régions environnantes.
Trois soldats ont été tuées et 11 autres blessés, et le bilan des morts pourrait s’alourdir.
Les forces de sécurité égyptiennes combattent depuis des années les terroristes, dans le nord du Sinaï.
Les forces de sécurité marocaines ont démantelé une cellule terroriste liée à Daech
Les autorités marocaines ont annoncé samedi avoir démantelé une « cellule terroriste » liée au groupe terroriste Daech lors d’une opération policière ayant permis l’arrestation d’une dizaine de personnes.
Composée de onze membres « actifs » dans les villes de Fès, Meknès, Casablanca, ou encore Khouribga (Centre), cette cellule avait planifié de « perpétrer des attentats dans des zones sensibles [...] en coordination avec une filière » de Daech, a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Des vidéos diffusées par la presse marocaine montraient samedi matin une équipe du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), une police d’élite marocaine, encerclant un immeuble dans un quartier animé de Fès (Nord).
Des agents du BCIJ, lourdement armés et encagoulés, ont perquisitionné un appartement dans ce bâtiment et interpellé « le cerveau présumé de cette cellule et l’un de ses complices », a précisé l’Intérieur.
L’opération a également permis la saisie « d’armes à feu, armes blanches, bonbonnes de gaz, produits chimiques destinés à la fabrication de bombes artisanales et appareils électroniques ».
« Depuis la création en mars 2015 du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), les autorités multiplient les annonces sur le démantèlement de cellules liées à Daech et l’arrestation de recruteurs présumés.
Épargné par les attentats commis par le groupe ultra radical, le royaume avait été la cible d’attaques meurtrières en 2003 (45 morts à Casablanca) puis en 2011 (17 morts à Marrakech).
RCA: 25 musulmans tués dans une mosquée à Kembé
Les rebelles chrétiens liés aux milices anti-balaka ont massacré, le 10 octobre, 25 musulmans dans une mosquée à Kembé, dans le sud-est de la Centrafrique.
Abdul Rahman Bourno, président de l'Assemblée des cheikhs de Kembé, a déclaré vendredi que les rebelles avaient encerclé la mosquée, avant de la prendre d’assaut aux premières heures du matin. Il a ajouté que les assaillants avaient exécuté l’orateur de la prière de la mosquée et son adjoint.
Selon Russia Today, les responsables locaux ont déclaré cinq jours de deuil national après le massacre des musulmans de Kembé.
Pour la Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique, le gouvernement ne joue clairement pas son rôle. Ibrahim Hassan Frédé condamne ce silence. « Avec tout ce qui s'est passé à Kembé, les musulmans se sont fait massacrer dans une mosquée et personne n'en parle, dit-il, cité par RFI. Imaginez si ça s'était produit dans une église. Alors c'est pourquoi on se demande pourquoi il y a cette discrimination. »
La présidence, restée muette depuis le début de la semaine sur cette affaire, devrait faire une déclaration dans la journée de ce samedi.
Riche en ressources du diamant, la République de la Centrafrique est un pays pauvre où a éclaté, fin 2012, les violences et les affrontements entre les musulmans et les rebelles chrétiens.
Après une période d’accalmie relative en 2016, les accrochages ont repris depuis le début 2017.
Les anti-balaka font partie d’une milice extrémiste chrétienne formée sous la présidence de Michel Djotodia.
Les milices anti-balaka n’ont jamais dissimulé leur haine envers la communauté musulmane. Des mosquées et des maisons d’habitation appartenant aux musulmans ont déjà été saccagées par les milices anti-balaka au cours de ces dernières années.
Al-Hussein, héritier de tous les messagers de Dieu !
Le Messager de Dieu (P) l’a dit au sujet de al-Hassan (p) et de al-Hussein (p) : « Celui qui les aime m’aime et celui qui m’aime aime Dieu. Celui qui les hait me hait et celui qui me hait hait Dieu ».
Il a dit aussi : « Hussein fait partie de moi, et moi je fais partie de Hussein ».
Nous continuons de par le temps, et tant que les années s’étendent de par le temps, de regarder al-Hussein (p). Al-Hussein (p) continue de rester dans nos raisons un Imâm dont l’obéissance que nous lui devons est une obligation. Un Imâm qui porte le Message, qui le communique aux hommes et qui en assume la responsabilité avec force, fidélité et loyauté. C’est parce que al-Hussein (p) a passé sa petite enfance dans le giron du Prophète (P). Ses paroles étaient issues des paroles du Prophète (P). Sa deuxième enfance, il l’a passée auprès de sa mère Fâtima az-Zahrâ’ (p), la Dame Immaculée et Infaillible, au sujet de laquelle le Messager de Dieu (P) a dit qu’elles est « La Mère de son Père », elle qui a vécu avec le Messager de Dieu (P) de tout son être, et qui a vécu avec ‘Alî (p) de toute la fidélité qu’elle lui vouait, avec tout l’amour qu’elle lui portait.
Al-Hussein (p) a passé sa jeunesse avec son frère al-Hassan (p) sur la voie de leur père, ‘Alî (p). Ils l’accompagnaient partout où il se dirigeait et suivaient son exemple dans tout ce qu’il faisait. Ils apprenaient auprès de lui comment, en tant qu’hommes libres et pour défendre l’Islam et les Musulmans, se prémunir de la patience face aux défis qu’on lui lançait. Ils vivaient avec lui toute sa pensée, toute sa sagesse, toute son invention et toute sa science. Ils scrutaient ses horions alors que lui, ‘Alî (p), voyait en eux les deux Imâms, les deux références des hommes.
Al-Hussein (p) n’est pas pour nous un homme qui s’est révolté contre l’injustice et rien d’autre. Al-Hussein (p) est un Imâm à la hauteur du Message. Dès que nous évoquons al-Hussein (p), nous évoquons le Message, nous vivons le Message, nous assumons la responsabilité du sacrifice pour le Message et nous supportons les supplices sur la voie du Message. Car al-Hussein (p) était tout entier fait du Message. Il est l’Imâm qui a hérité tous les messages des prophètes (p). C’est ce que nous récitons lorsque nous nous adressons à lui lors des visites que nous lui rendons : « Que la paix, soit sur toi, ô l’héritier d’Adam qui est l’Elu de Dieu ; l’héritier de Noé qui est le Prophète de Dieu ; l’héritier de Moïse qui est l’Interlocuteur de Dieu ; l’Héritier de Jésus qui est l’Esprit de Dieu ; l’héritier de Muhammad qui est le Bien-aimé de Dieu. Je témoigne que tu étais une lumière dans les corps éminents et les seins purifiés et que la Jâhiliyya ne t’a pas souillé de ses impuretés. Je témoigne que tu es l’Imâm charitable, pieux, pur et satisfait. Je témoigne que tu t’es acquitté de la prière et de la zakât, que tu as ordonné le bien et déconseillé le mal et que tu as lutté comme il se doit pour la cause de Dieu jusqu’à ce que tu as vue la certitude ».
Nous n’avons pas de rendez-vous particulièrement fixé avec al-Hussein (p). Notre rendez-vous avec lui est dans tout le temps. Nous l’évoquons toutes les heures et tous les jours. Nous l’aimons et le chérissons et nous nous fondons en lui même lorsque, de tristesse, nous nous fondons en larmes pour son drame. Nos larmes sont celles de l’amour et de la fidélité et non pas celles de la seule affliction. Elles sont les larmes de la cause vue à travers toutes ses valeurs.
La fidélité au Message
L’Imâm al-Hussein (p) s’est mis en action pour affirmer qu’il le fait par fidélité à la cause de son Grand-père, le Messager de Dieu (P). Il s’en est chargé pour la cause de la Nation. Il a appris de son père, le Commandeur des Croyants, ‘Alî (p), comment assumer ses responsabilités envers la Nation, comment vivre la responsabilité en assurant le salut de la Nation, comment endurer en se chargeant de cette responsabilité à l’exemple de son père lorsqu’il a été frustré de son droit qui lui a été octroyé par Dieu, par la bouche de Son Prophète (P) lorsqu’il a dit : « Celui qui me considère comme son maître doit considérer ’Ali comme son maître. Seigneur ! Sois l’ami de ses amis, sois l’ennemi de ses ennemis, assiste ceux qui l’assistent, abandonne ceux qui l’abandonnent et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige ».
Il a appris de son père (p) comment assister l’Islam lorsqu’il a été abandonné par certains Musulmans. Il disait à ce propos : « Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement ». Il a appris également de son père comment assumer les responsabilités de toute la Nation islamique malgré toutes les souffrances qu’il subissait et toutes les conditions dures et difficiles qui l’entouraient. Il le faisait car son but était d’assister le vrai. ‘Alî (p) l’a exprimé en disant : « J’ai craint au cas où je n’assiste pas l’Islam et les Musulmans d’y voir une faille ou une fissure qui constitueraient pour moi une catastrophe plus grande que celle qui s’abattrait sur moi en n’obtenant pas votre califat qui n’est autre que plaisir pour un nombre réduit de jours qui ne durent que pour peu de jours qui finissent par se dissiper comme le mirage ou les nuages. Alors je me suis mis en action jusqu’à l’établissement de la vérité et la chute de l’erreur ».
C’est sur la même voie que l’Imâm al-Hussein (p) a lancé ses appels pour le changement, pour l’abolition de la réalité corrompue : « O gens ! Le Messager de Dieu (P) a dit : ‘Celui qui voit un gouverneur injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Dieu, qui contredit la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les serviteurs de Dieu, sans qu’il s’oppose à lui ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce gouverneur. Sachez donc que ces gens-là ont choisi d’obéir au Diable et de désobéir à Dieu. Ils ont rendu légal ce que Dieu a interdit et ont interdit ce que Dieu a rendu légal. Ils se sont emparés des biens de la Nation ; ils ont bloqué l’application des lois divines et je suis le premier invité à agir pour le changement du fait que je suis proche du Messager de Dieu (P)’ ».
Il a demandé à la Nation d’assumer sa responsabilité dans le changement de la réalité corrompue qui s’écartait de l’authentique ligne islamique. Devant la Nation, il a pris la tête des révoltés et a fait face au pouvoir injuste en haussant la voix pour le changement et l’assainissement de la réalité islamique. Cette voix continue de retentir à travers le temps qui s’écoule. Elle continue d’exhorter toute la Nation Islamique de porter cette voix husseinite pour qu’elle retentisse dans l’espace, pour qu’elle se transmette de génération en génération afinde faire des Musulmans une Nation dynamique, combattante et ouverte au vrai à travers les causes de l’Islam et des Musulmans.
La responsabilité de l’assainissement
C’est à cette fin que l’Imâm al-Hussein (p) a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon Grand-père, le Messager de Dieu (P) ». C’est à cette fin qu’il voulait écarter les méfaits de ceux qui « se sont partagés les biens appartenant à Dieu et qui ont transformé les serviteurs de Dieu en esclaves pour eux-mêmes ». Il a dit qu’il s’est révolté pour réformer la Nation de son Grand-père et non pas pour appeler les gens à faire la prière, le jeûne et le pèlerinage, car tout cela ils le font. Il a dit qu’il s’est révolté pour faire de la Nation une Nation de la justice, la Nation qui se range du côté du gouverneur juste et non pas du côté du gouverneur tyrannique. La Nation qui fonde le pouvoir sur la base de la légalité et qui ne suit pas la voie de l’illégalité. La Nation qui s’ouvre sur les causes de la liberté et de la dignité en concrétisant la parole divine qui dit : ((Vous étiez la meilleure nation suscitée pour les hommes ; vous ordonniez ce qui est convenable, vous interdisiez ce qui est blâmable, vous croyiez en Dieu. Si les Gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui sont croyants, mais la plupart d’entre eux sont des pervers)) (III, 110).
L’Imâm al-Hussein (p) voulait appeler les gens à la réforme et défier tous ceux qui suivaient la voie de la corruption. Il disait : « Je veux ordonner le bien et déconseiller le mal ».
L’Imâm al-Hussein (p) a dit qu’il ne s’est pas révolté pour combattre les gens, mais pour leur indiquer la voie à suivre ; qu’il ne s’est pas révolté injustement ni pour semer la corruption, car l’une des plus grandes corruptions est le fait pour les Musulmans d’être gouvernés par ceux qui ne connaissent pas le sens de l’Islam, le fait de ne pas être gouvernés par les branches de l’arbre maudit dont parle le Coran, par ceux dont les pères avaient tout fait contre le Messager de Dieu (P) et contre l’Islam tout entier.
L’Imâm al-Hussein (p) a dit aux gens : « Je me suis révolté pour la réforme de la Nation de mon grand-père, je veux ordonner le bien et déconseiller le mal. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai, et si on ne m’accepte pas, je me résigne jusqu’à ce que Dieu sépare entre moi et les injustes en donnant Son juste jugement, Il est le meilleur des juges ».
Al-Hussein (P), l’Imâm du dialogue
C’est sur cette voie, et comme il était un porteur de Message, que l’Imâm al-Hussein (p) fut l’Imâm du dialogue. Il voulait dialoguer avec ceux qui, dont les cœurs penchaient vers lui et les épées étaient dégainées contre lui, et qui étaient envoyés pour le combattre. Il voulait leur indiquer la bonne voie et leur faire connaître le vrai. Il les appelait de temps à autre, dans l’espoir de dialoguer avec eux et de faire éclater la vérité. Mais, vendus au Diable, ils lui disaient : « Nous ne savons pas ce que tu dis, ô Fils de Fâtima ! Pourquoi ne te livres-tu pas à ton cousin ? ». Ils lui demandaient ainsi de reconnaître la légalité de Yazîd et d’Ibn Ziyâd, la légalité du gouverneur tyrannique qui a injustement mis sa main sur la Nation. La question étant arrivée à la ligne rouge, celle de reconnaître la légalité de celui qui n’avait rien de légal, al-Hussein (p) qui s’était révolté rien que pour faire valoir la légalité, leur a adressé les paroles qui continuent de retentir à travers les temps dans les consciences de tous les hommes épris de liberté. Il leur a dit : « Par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à la manière des lâches et ne me baisserai pas comme le font les esclaves. Le bâtard, fils de bâtard, nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous. Ne l’acceptent non plus pour nous des seins immaculés et des destinées purifiées. Nous ne préférons pas l’obéissance aux ignobles à la mort à la manière des personnes nobles ».
Al-Hussein (p) a donc insisté à vouloir vivre en homme libre. Il a affirmé devant tous et à l’intention de toutes les générations qu’il refusait l’illégalité. Il a affirmé qu’il refusait l’oppression et les écarts vis-à-vis de la voie tracée par le Messager de Dieu (P). Il a fait ce qu’il a fait pour que la Nation continue de suivre l’exemple du Messager de Dieu et de porter ses slogans, pour faire qu’à chaque étape, ‘Achourâ’ soit un nouveau combat pour le Message, une nouvelle Karbalâ’ pour la liberté.
C’est pour cela, chers frères, que nous devons, chaque fois que nous célébrons la mémoire de l’Imâm al-Hussein (p), savoir comment la célébrer, car al-Hussein (p) s’est mis en action pour le Message de son Grand-père, pour l’assainissement des affaires de la Nations de son Grand-père. Et maintenant, nous voyons comment toute la réalité islamique vit sous l’ombre de la corruption, des corrupteurs et des corrompus. Nous voyons le gouverneur injuste, tyrannique et dépourvu de légalité. Nous voyons les gouverneurs nommés par les arrogants internationaux et chargés de garder leurs intérêts. La phase que nous traversons maintenant dans la réalité islamique est la même que celle de l’Imâm al-Hussein (p), la même qu’il a voulu changer et assainir.
C’est pour cela que notre souci, nous les Chiites, les partisans de l’Imâm al-Hussein (p) qui lui sont fidèles, doit être celui de continuer à porter son Message dans le processus d’assainissement, et non pas de suivre l’exemple de ceux qui s’attachent aux traditions arriérées et qui se blessent la tête à coup d’épée. En quoi cela est-il utile pour l’Imâm al-Hussein (p) de nous mettre à nous blesser la tête à coup d’épée ?
Ce que al-Hussein (p) nous veut est d’asséner des coups d’épée au sionisme et à l’arrogance et non pas à nos propres têtes. C’est aux têtes des ennemis que nous devons asséner des coups. Al-Hussein (p) ne nous demande pas de nous fouetter ; il nous demande de fouetter les dos des arrogants. On nous invente tous les jours de nouvelles traditions. Il y en a ceux qui marchent la joue dans la poussière. Ceux qui enfonces des cadenas dans la chair. Et ceux qui marchent à quatre pattes. Est-ce ainsi qu’on marche avec al-Hussein ?! L’Imâm al-Hussein (p) s’était révolté afin de renverser Yazîd. Révoltons-nous pour renverser Bush et tous ceux qui le suivent.
C’est pour cela que nous devons, en tant que Nation fidèle et attachée à l’Imâm al-Hussein (p), nous élever au niveau de la cause pour laquelle l’imâm al-Hussein (p) a sacrifié sa vie. C’est pour cela que nous devons empêcher ceux qui tuent maintenant les enfants à Gaza en Palestine de commettre leurs crimes. Nous devons nous dresser, avec nos mains, nos âmes et nos raisons, nous dresser face à ceux qui ont tué ‘Abdullah, le Nourrisson. Ceux qui massacrent les enfants innocents.
Nous voulons nous mettre en action pour que notre Nation emprunte la voie du vrai. Nous devons nous élever vers les horizons de l’Imâm al-Hussein (p). Sinon, nous serons parmi ceux dont l’Imâm al-Hussein (p) a parlé lorsqu’il a dit : « Les gens sont les esclaves de ce bas-monde, alors que la religion est affaire de parole : Ils l’acceptent tant qu’ils trouvent leurs subsistances, mais une fois éprouvées, ils sont peu nombreux à être attachés à la religion ». Que la paix soit sur lui le jour où il est né, le jour où il est mort et le Jour où, vivant, il sera ressuscité. Et louange à Dieu, le Seigneur des Mondes.
Sayed Mohammad Husseine Fadlallah
Israël profite de la division des pays islamiques
Donald Trump se ridiculise encore avec ses connaissances géographies de base
Le président américain a fait une nouvelle gaffe. Après avoir suscité des moqueries en employant le mot « golfe Arabique » au lieu de « golfe Persique », il a dit avoir rencontré le président des îles Vierges.
Le discours belliqueux du président américain Donald Trump sur l’Iran, le vendredi 13 octobre, a suscité colère et moqueries aussi bien en Iran que partout dans le monde.
Le président américain a parlé de « golfe Arabique » en lieu et place de « golfe Persique », lors de son discours de vendredi. Une erreur qui n’est pas passée auprès du peuple iranien.
Les réseaux sociaux et les sites d’informations ont publié des photos des pierres tombales et des médailles de courage de soldats américains morts dans la région portant la mention « golfe Persique », en demandant à Donald Trump de les regarder plusieurs fois par jour « pour mieux apprendre la géographie ». Un million de commentaires ont été publiés sur son compte Instagram, pour la plupart écrits en persan. « Le Golfe persique existait avant même que Christophe Colomb ne découvre l’Amérique », pouvait-on lire.
Mais le Monsieur à gaffes n’en est pas resté là. Lors d’une allocution le même jour à Washington, Donald Trump a déclaré qu’il avait rencontré le président des îles Vierges américaines.
Alors qu’il évoquait sa tournée dans les régions dévastées par les récents ouragans, Trump a expliqué : « J’ai rencontré le président des îles Vierges. Ces gens sont incroyables. » Cette petite phrase n’est pas passée inaperçue puisque le président des îles Vierges, c’est Donald Trump en personne. Trump faisait en fait référence au gouverneur de la région, Kenneth Mapp. Ils se sont rencontrés au début du mois.
Cette erreur survient un jour après celle du secrétaire à l’énergie Rick Perry qui estimait que Porto Rico était un pays propre. « C’est un pays qui a déjà dû faire face à des problèmes avant cette tempête », a-t-il déclaré en évoquant le rétablissement de l’énergie dans la région. Beaucoup lui ont rappelé que Porto Rico était l’un des territoires non incorporés et organisés faisant partie des États-Unis, à l’instar de Guam et des îles Vierges.
Avec 7 sur 7
Rencontre entre les Premiers ministres russe et marocain
En visite au Maroc, le Premier ministre russe s’est entretenu avec son homologue marocain à propos des relations et des coopérations bilatérales.
Ce mercredi 11 octobre à Rabat, capitale marocaine, Dmitri Medvedev, Premier ministre russe, a rencontré son homologue marocain, Saâdeddine El Otmani, a rapporté Fars News.
« Les deux pays ont décidé de développer leurs relations bilatérales. Les deux parties ont récemment commencé de nouvelles coopérations militaires et sécuritaires », a affirmé El Otmani lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe tenue à l’issue de cette rencontre.
« La visite de Medvedev à Rabat témoigne des relations amicales qu’entretiennent la Russie et le Maroc. Ce voyage est intervenu dans le cadre du renforcement des coopérations entre les deux pays. Après la visite en Russie en mars 2016 de Mohamed VI, roi marocain, ces coopérations se renforcent de plus en plus », a écrit Russia Today.
« Cette visite favorisera le terrain à des coopérations militaires et sécuritaires », a indiqué Medvedev.
Des soldats égyptiens tués à el-Arish
Le porte-parole de l’armée égyptienne fait état de six morts parmi ses soldats lors d’affrontements avec des terroristes dans la ville d’el-Arich.
Selon Fars News, les terroristes ont attaqué un barrage sécuritaire dans la ville d’el-Arich. Suite au conflit, six membres de l’armée égyptienne ont perdu la vie.
Tamer al-Rifai, le porte-parole de l’armée égyptienne annonce que les terroristes, disposant de bombes artisanales et d’armes à feu, ont lancé une offensive contre l’un des barrages sécuritaires de la ville d’el-Arich et ont provoqué des affrontements avec l’armée, qui ont causé la mort de six membres. Ils ont ensuite ont fui les lieux, emportant avec eux quelques cadavres et blessés.
Selon le rapport de Youm 7, suite à l’attaque, six membres de l’armée égyptienne ont été tués et l’enquête se poursuit à el-Arich.