تقي زاده

تقي زاده

évoquée dans le Noble Coran au sujet des Chrétiens de Najrân .
Au neuvième année de l’héjire, le Prophète (Que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) avait remporté beaucoup de victoires militaires et des délégations arabes affluaient à Médine pour se convertir à la nouvelle religion.
Dieu a signalé cet événement en disant : ((Lorsque viennent le secours de Dieu et la victoire ; lorsque tu vois les hommes entrer en masse dans la religion de Dieu ; célèbre les louanges de ton Seigneur et demande-Lui pardon)) (Coran CX, 1-2-3). Parmi ces délégations on comptait celle des Chrétiens de Najrân qui voulaient polémiquer sur des questions comme la véracité de l’Islam et la personne de Jésus (p). Le Prophète (P) les a accueillis avec beaucoup de respect et ne possédant pas une demeure pour les installer, il les a reçus dans sa propre Mosquée où d’habitude il recevait ces hôtes croyants ou incrédules. Les chrétiens de Najrân ont voulu faire leur prière à l’intérieur de la Mosquée du Prophète (P) tout en se dirigeant vers l’orient et tout en faisant sonner leurs cloches. Certains Musulmans ne l’ont pas apprécié, mais le Prophète (P) leur a demandé de les laisser agir comme ils l’entendaient pour leur montrer ainsi la tolérance de l’Islam.
Ils ont entamé la polémique en demandant au Prophète (P) : « A qui tu appelles ? ». Le Prophète (P) a répondu : « J’appelle à Dieu l’Un, l’Unique et je dis que ‘Issâ (Jésus) (p) est le serviteur de Dieu, son messager et son Verbe qu’Il a projeté en Marie… ». « Comment, répliquaient-ils, pouvait-il être un humain alors qu’il n’a pas de père », du fait qu’ils croient que Jésus (p) est une incarnation de Dieu, c’est-à-dire qu’il a une dimension divine et une dimension humaine, et c’est ce que nous entendons des Chrétiens lorsqu’ils disent que leur Seigneur est Jésus Christ. Alors, le Prophète (P) leur a parlé d’Adam et leur a récité les deux versets coraniques qui disent : ((Lorsque ton Seigneur dit aux anges : ‘Je créerai un humain d’argile. Quand Je l’aurai façonné et insufflé en lui de Mon Esprit, tombez devant lui prosternés)) (Coran XV, 28, 29). Puis, il a récité le verset : ((‘Issâ est pour Dieu à l’exemple d’Adam. Il l’a crée de terre, puis, Il lui a dit : ‘Sois !’ et il fut)) (Coran III, 59). Alors, ils ont été confondus et le Prophète (P) leur a expliqué que, par Sa Puissance, Dieu est capable de créer un humain sans père ni mère, car Il n’est soumis à aucune loi puisque Sa volonté est la loi : ((Son ordre, quand il veut une chose, tient à ce qu’Il dise : ‘Sois !’, et elle est)) (Coran XXXVI, 82).
Les discussions ont abouti à l’impasse, alors le Prophète (P) (sous l`ordre d`Allah swt, Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61) , a proposé l’exécration réciproque. C’était une pratique connue dans les autres religions : Au cas où les discussions n’aboutissent à rien, les deux parties se dressent devant Dieu et chacune invoque Dieu de maudire l’autre et de la châtier.
Voici le verset 61 , sourate Al-Imran :
Si l’on t’oppose là-dessus des arguments, après ce que t’est venu de science, dis : ‘Venez, confrontons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. Puis, livrons-nous à l’exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur qui aura menti.
Les Chrétiens ont accepté de relever le défi mais leur chef leur a demandé d’attendre pour voir qui est les personnes que le Prophète (P) allait choisir pour être à ses côtés dans le rituel de l’exécration réciproque. Le Prophète (P) s’est présenté couvert d’un manteau noir avec al-Hassan (p) et al-Husayn (p) dans ses bras, ‘Ali (p) et Fatima (p) marchant derrière lui. Il leur a dit : « Dites : ‘Amen’ lorsque je finirai d’invoquer Dieu ». Constatant qu’il s’agissait de la fille du Prophète (P), de son gendre et de ses deux petits-fils, le chef de la délégation chrétienne a dit à ses compagnons : « Ô Chrétiens ! Je vois des personnes qui même si elles demandaient à Dieu de déplacer une montagne, Il la déplacerait pour elles. Ne participez donc pas à l’exécration réciproque ». Ils ont été convaincus que si le Prophète n’avait pas été véridique, il n’aurait pas emmené les personnes qui lui étaient les plus chers pour les exposer à un tel danger. Alors la délégation a accepté de conclure un pacte de paix avec le prophète (P) et de verser un impôt après avoir refusé de se convertir à l’Islam. Dans son commentaire du verset de l’Exécration réciproque, Fakhruddin ar-Râzî affirme que lorsque le Prophète (P) avait couvert al-Hassan, al-Hussayn, Fâtima et ‘Alî (p) de son manteau, il a récité le verset qui dit : ((Ô vous les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Cela prouve la place privilégiée qu’ils ont auprès de Dieu.
 
Cet évènement a été considéré comme une grande considération pour les Gens de la Famille (p), du fait que le Prophète (P) ait ramené les personnes qu’ils aiment le plus. Ce verset nous apprend que ‘Ali (p) est comme le propre personne du noble Prophète (P), que sa raison est la sienne, son âme est la sienne, sa science est la sienne et sa spiritualité est la sienne, puisqu’il dit : ((nos propres personnes et les vôtres)).
Il nous apprend  aussi que l’exécration réciproque est une règle générale qui peut être pratiquée par tous dans des conditions semblables. En outre, il prouve que le Prophète (P) était ouvert au dialogue avec les Chrétiens dans la mesure où il a accepté de polémiquer avec eux et qu’il les a traités avec beaucoup d’égard leur permettant de faire leur prière dans sa mosquée, preuve supplémentaire de la générosité de l’Islam et de son ouverture vis-à-vis des autres religions.
Le Coran a affirmé tout cela en disant : ((Ne controversez avec les Gens du Livre que de la plus belle sorte, sauf avec ceux d’entre eux qui auraient fait preuve d’iniquité. Dites : ‘Nous croyons à ce qui a été révélé à nous, à ce qui a été révélé à vous. Notre Dieu ne fait qu’un avec le Vôtre. A Lui nous nous soumettons’)) (Coran XXIX, 46). Et en disant : ((Ô Gens du Livre, venez à une formule moyenne entre nous et vous : De n’adorer que Dieu sans rien Lui associer, de ne pas nous prendre les uns les autres pour maîtres en place de Dieu)) (Coran III, 64).

Le roi Abdallah II de la Jordanie a fait savoir le mercredi 13 septembre que son pays analyse la possibilité de rouvrir la frontière avec la Syrie, fermée depuis la prise de contrôle des zones frontalières par le groupe terroriste Daech.

Frontière jordanienne. (Photo d'illustration)

Qualifiant les évolutions syriennes de « bonnes » dans la guerre contre Daech, le roi Abdallah II a déclaré que « la frontière syro-jordanienne pourrait s’ouvrir, si les conditions sécuritaires le permettent », a rapporté l’agence officielle jordanienne Petra.

« La Jordanie suit attentivement les évolutions dans le sud syrien. Sur la frontière syro-jordanienne, les terroristes ont été délogés par l’armée syrienne. Ils se sont retirés vers les frontières jordaniennes, ce qui représente une menace pour la Jordanie » a prévenu Abdallah II.

Revenant sur la crise syrienne, le roi jordanien a déclaré qu’après 7 ans de guerre qui a mis la Syrie à feu et à sang, le pays a besoin d’une « véritable solution politique » acceptée par toutes les parties syriennes ».

Pour Abdallah II, le cessez-le-feu rétabli dans le sud-ouest syrien est une occasion réelle pour parvenir à un règlement politique de la crise. Il a insisté sur le fait que l’important est de prolonger le cessez-le-feu dans d’autres régions syriennes encore en conflit.

Poursuivant ses opérations de chasse aux terroristes sur les frontières, l’armée syrienne appuyée par les forces militaires populaires et alliées a réussi à reprendre plusieurs points de passage frontalier, dans le sud-est de Damas, des groupes armés terroristes.

Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de tenir une réunion sur l’horrible situation au Myanmar.

Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. (Photo d'archives)

Sans évoquer le nom des parties qui sont impliquées dans les violences et qui recourent aux actes barbares au Myanmar, le Conseil de sécurité s’est contenté de condamner dans un communiqué les violences sévissant dans l’État de Rakhine.

À la frontière entre le Myanmar et le Bangladesh, 3 septembre 2017. ©Anadolu Agency

Selon l’agence de presse iranienne Fars, le Conseil de sécurité a appelé le gouvernement myanmarais à prendre des mesures immédiates en vue d’enrayer ces violences.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a reconnu, le mercredi 13 septembre, qu’un nettoyage ethnique était en cours au Myanmar. Il a qualifié de catastrophique la situation humaine des Rohingyas avant d’appeler les autorités myanmaraises à mettre fin aux activités militaires et à la violence contre cette minorité musulmane.

Ces dernières semaines, des groupes extrémistes bouddhistes ont attaqué les musulmans rohingyas et ont commis des crimes horribles à leur encontre.

La plupart des réfugiés rohingyas parcourent une distance de 60 kilomètres sur 6 jours et ont besoin de vivres, d’eau et d’abris. ©UE Prakash

L’Égypte hésite toujours : Sissi se rapproche du Hamas et s’éloigne d’Israël mais ne sait encore comment s’y prendre avec l’Iran. 

Selon Al Akhbar, les relations entre le Hamas et le Caire sont entrées dans une nouvelle phase pour se transformer en une profonde amitié, mais les soucis sécuritaires persistent toujours. Le dossier palestinien avec ses hauts et ses bas (cessez-le-feu, affaire des prisonniers, réconciliation) reste un enjeu essentiel pour le gouvernement de « Abdel Fattah al-Sissi » qui refuse de réduire l’Égypte en une simple voie de passage par où transiteraient les dirigeants du Hamas vers d’autres pays du monde.

Selon le journal Al Akhbar, après le voyage de plusieurs cadres du Hamas en Égypte, c’est désormais le tour de « Ismaël Haniyeh », chef du bureau politique du Hamas de se rendre au Caire pour la première fois depuis son élection. Le commandant des brigades Qassam, « Yahya al-Sinouar », qui dirige le bureau du Hamas à Gaza fait aussi partie de cette délégation.  

Et le journal ajoute : « Au cours de sa première visite en Égypte, Sinouar s’est refusé de se soumettre aux exigences des services de renseignement égyptiens et pourtant le Caire n’a pas voulu rompre ses relations avec le Hamas. Sinouar aurait demandé au Caire de faciliter le voyage de ses dirigeants à l’étranger via l’Égypte, demande qui n’a toujours pas été exaucée. Le Caire souffle pour le moment le chaud et le froid, cherchant visiblement à peser le pour et le contre dans ce qui pourrait être qualifié de processus de rapprochement Iran/Hamas. Au cas où le Caire donnerait son autorisation, les dirigeants du Hamas pourraient, ainsi qu’ils le désirent, effectuer des voyages dans plusieurs pays dont, l’Iran, le Liban et la Turquie ».

L’Égypte s’oppose-t-elle à une reprise des relations Iran-Hamas ?

Le journal répond : « Pour le moment, l’Égypte a autorisé le bureau politique de Hamas d’organiser, au Caire, son premier congrès qui devrait choisir le directeur adjoint du bureau politique. Le feu vert du Caire à la tenue de cette réunion est un bon signe. Les Égyptiens se montrent aussi favorables à l’ouverture du point de passage de Rafah à raison de deux fois par semaine, un autre signe dans le sens d’un dégel des relations. Mais la plus importante évolution en cours est celle-ci : l’Égypte ne serait plus opposée à ce que la branche militaire du Hamas, brigades Qassam, amplifie ses capacités de combat. Mauvaise nouvelle pour Israël qui multiplie les défis à l’encontre de Sissi ».

Le ministère israélien des Affaires étrangères vient de lancer une consigne aux Israéliens pour qu’ils évitent de se rendre en Égypte, en Jordanie et en Turquie. C’est bien pire que cela, Israël se venge des tendances pro-Résistance de Sissi de la plus horrible des manières : les cellules terroristes se sont réactivées dans le Sinaï, multipliant des attaques contre l’armée et les forces sécuritaires égyptiennes.

Représentant les Forces d’urgence de l’Afrique de l’Est (EASF), 10 pays africains se préparent à leurs plus grandes manœuvres militaires au Soudan.

Les EASF prévoient de procéder à des manœuvres militaires en novembre dans la base militaire de Jabit, dans la province de la mer Rouge dans l’est du Soudan.

Le Soudan, la Somalie, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, la République des Seychelles, l’archipel des Comores et Djibouti font partie des pays qui participeront à ces exercices militaires.

Selon une autre information, le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour, est parti ce mercredi 13 septembre pour les États-Unis afin de participer à la réunion baptisée « Axe humain : efforts pour instaurer la paix et une coexistence durable » de l’Assemblée générale des Nations unies.

Hier mardi, Ghandour a mis au courant Bakri Hassan Saleh, le Premier ministre soudanais, des activités du Soudan lors de la réunion annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies, qui débutera le 18 septembre, et des rencontres qu’il aura probablement avec les responsables américains sur le développement des relations entre Khartoum et Washington.

« M. Ghandour présentera le 23 septembre la déclaration du Soudan. En marge de cette réunion, il rencontrera certains de ses homologues et le secrétaire général des Nations unies », a indiqué Qaribullah al-Khader, le porte-parole de la diplomatie soudanaise.

Il précise ensuite que Ghandour participera également à des réunions qui se tiendront en marge de celle de l’Assemblée générale des Nations unies, dont des rencontres de haut niveau portant sur le Soudan du Sud, l’Afrique du Sud, la Centrafrique, ainsi que sur la paix et la démographie en Afrique.

Le ministre soudanais des Affaires étrangères restera aux États-Unis jusqu’au 29 septembre avant de partir pour Bruxelles, capitale belge, afin de participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et de l’UE.

Avant que le Togo n’ait reporté le sommet Afrique-Israël qui devrait avoir lieu le mois prochain, toutes les évaluations d’Israël, à leur tête, celles de son ministère des Affaires étrangères confirmaient que malgré les efforts des pays arabes et africains censés annuler la tenue de ce sommet, cette réunion se tiendrait, qu’Israël accéderait à tous ses objectifs et que le retour d’Israël sur le continent noir serait inévitable.

Selon la chaîne Al Mayadeen, toutes ces évaluations sont tombées à l’eau et les options diplomatiques d’Égypte, du Maroc, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et de l’Autorité autonome palestinienne qui œuvrent, selon les médias israéliens, dans le sens de faire capoter les tentatives de Tel-Aviv visant à renforcer sa place sur le continent africain, ont remporté la victoire. 

Fayçal Meqdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères. (Archives)

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad, a confié à Al Mayadeen que cela constituait une victoire importante pour la diplomatie syrienne dont l’ambassade au Nigeria a été la première partie qui a demandé, dans une note, à la République du Togo d’interdire la participation d’Israël à ce sommet.

« Cette décision montre bel et bien que la Syrie n’est pas isolée et que nos efforts ont eu des effets sur l’échec des politiques israéliennes en Afrique. La Syrie a consulté ses amis africains et elle a contraint toutes ses ambassades en Afrique à mener des consultations en vue de contrer l’influence israélienne, d’autant plus qu’Israël soutenait la discrimination raciale sur le continent africain et qu’il occupe encore des territoires palestiniens et le Golan syrien », a-t-il.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a affirmé que son pays continuerait à mener des tractations avec des dizaines de pays en particulier l’Afrique qui a soutenu, tout au long de l’histoire, la cause palestinienne face à l’occupation israélienne.

La nuit dernière, le Parlement tunisien a donné son vote de confiance au nouveau gouvernement de Youssef Chahed, le Premier ministre de la Tunisie.

La confiance a ainsi été accordée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) aux nouveaux ministres et secrétaires d’État proposés par le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed.

Ce dernier avait annoncé un remaniement ministériel le 6 septembre. Chaque membre du nouveau gouvernement a ainsi obtenu, comme cela est exigé par la loi, l’approbation de la majorité absolue des 109 membres de l’ARP.

Au cours de la réunion de la nuit dernière, Chahed a affirmé, en réponse à certains parlementaires, que le choix des nouveaux ministres et secrétaires d’État avait été fait dans la plus grande impartialité.

Selon le site d’information al-Ahed, le Premier ministre tunisien a affirmé que ce remaniement avait été décidé en réponse à certaines critiques émises par des parlementaires, ainsi que pour pallier à l’absence de ministre à la direction de plusieurs ministères, comme celui de l’Enseignement supérieur, du Développement et de la Coopération internationale ou encore des Finances. 

Un ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites Entreprises et un ministère des Biens de l’État et des Affaires foncières ont également été créés, auxquels il faut ajouter un ministère des Grandes Réformes.

Chahed a affirmé avoir consulté au préalable les différents partis politiques, l’Union générale des travailleurs et l’Union générale de l’industrie et du commerce de la Tunisie.

L’ayatollah Seyed Ali Khamenei a appelé mardi aux mesures pratiques prendre monde musulman, c'est-à-dire « accroître les pressions politiques et économiques sur le gouvernement de Birmanie (Myanmar) et dénoncer les crimes commis (contre la minorité musulmane Rohingya) avant le milieux internationaux ».

Myanmar, dominé par les bouddhistes, a une longue histoire de discrimination et de persécution des rohingyas musulmanes. Attaques par les militaires birmans contre cette communauté ont augmenté ces dernières semaines, causant plus d’un millier de morts et un exode massif de personnes déplacées.

Malgré les multiples appels internationaux à arrêter la violence dans le processus, le gouvernement birman a rejeté l’arrêt temporaire des opérations militaires afin de faciliter l’entrée de l’aide humanitaire pour les Rohingyas, résidents principalement sous un siège militaire sur là À distance l’état de Rakhine (Ouest).

Chef de file a critiqué le « silence et le manque d’action » de « soi-disant défenseurs des droits humains » avant la mise à mort et le déplacement de milliers de musulmans en Birmanie, aux mains d’un gouvernement dirigé par un prix Nobel de la paix. « Ces incidents marqués, en fait, la mort du prix Nobel de la paix », a-t-il souligné.

L’ayatollah Khamenei a refusé que la crise en Birmanie était une simple interreligieux conflit entre musulmans et bouddhistes. « Bien qu’il soit possible que l’intolérance religieuse ait affecté la situation, c’est une question politique, parce que c’est le gouvernement qui dirige les faits », a souligné.

« Le monde est le monde de l’oppression, et la République islamique a gardé cet honneur en soi pour s’exprimer contre l’oppression dans n’importe quelle partie du monde, soit sur les territoires occupés par les sionistes, ou Bahreïn, Yémen ou Myanmar » a dit le chef de file, insistant sur la nécessité de convoquer une réunion de l’Organisation pour la coopération islamique (OCI) pour faire face à la situation des rohingyas.

Le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Raad al-Hussein, lundi a fustigé le gouvernement birman pour refuser l’accès des chercheurs spécialisés dans les droits de l’homme à l’état de Rakhine et considérée comme traitement de Myanmar Les Rohingyas comme le « nettoyage ethnique ».
 
L’Organisation des Nations Unies dans le même temps, a averti que la crise de la Rohingya au Myanmar pourrait devenir une « catastrophe humanitaire ».

Le Bangladesh a découvert sept nouveaux corps de réfugiés rohingyas morts dans des naufrages de bateaux en fuyant les violences en Birmanie, ont annoncé mercredi les autorités.
 
Depuis fin août et la nouvelle flambée de violences dans l'État birman du Rakhine (ouest), une centaine de personnes ont péri en tentant la périlleuse traversée de la rivière Naf, qui sépare la Birmanie du sud-est du Bangladesh, ou via le golfe du Bengale.

"Nous avons trouvé sept corps aujourd'hui, dont des enfants, qui ont échoué sur la rive de la rivière Naf de notre côté", a déclaré à l'AFP le colonel S.M. Ariful Islam, commandant des gardes-côtes du Bangladesh.

Selon cette source, certains de ces corps provenaient du naufrage d'un bateau rohingya dans la nuit de mardi près du village frontalier de Shah Porir Dwip. D'autres dépouilles dataient vraisemblablement d'accidents antérieurs, survenus il y a trois ou quatre jours.

"Ces corps ont été trouvés très déformés", a indiqué le colonel Islam.

Ces découvertes macabres portent à au moins 99 le nombre de Rohingyas morts dans des naufrages depuis le 25 août, selon des chiffres de la police.

"La majorité des victimes sont des enfants. Certains des corps portaient des traces de balles", a précisé Humayun Rashid, chef adjoint de la police du district de Cox's Bazar, qui jouxte la Birmanie.
La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a annulé un déplacement pour l'Assemblée générale de l'ONU, a annoncé mercredi son porte-parole, alors que le pays est pointé du doigt pour la violence contre les Rohingyas.
"La conseillère d'Etat n'assistera pas à l'assemblée générale de l'ONU" fin septembre, a déclaré mercredi à l'AFP Zaw Htay, son porte-parole à quelques heures d'une réunion du Conseil de sécurité qui doit discuter, à huis clos, de cette crise.

Depuis le début de la flambée de violences le 25 août, plus de 370.000 Rohingyas de Birmanie se sont réfugiés au Bangladesh pour fuir une offensive de l'armée birmane.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a évoqué lundi "un exemple classique de nettoyage ethnique".

L'an dernier à la tribune de l'assemblée générale de l'ONU, la prix Nobel de la paix, qui dirige de facto le gouvernement birman depuis avril 2015, avait promis de soutenir les droits de cette minorité musulmane.

Elle avait promis de "s'opposer fermement aux préjugés et à l'intolérance" et de promouvoir les droits de l'homme, tout en demandant "à la communauté internationale de se montrer compréhensive et constructive" à ce sujet.

Même si nombre des Rohingyas sont présents en Birmanie depuis des décennies, ils restent considérés comme des immigrés illégaux du Bangladesh voisin. Privés de papiers d'identité, ils n'ont pas accès aux hôpitaux, aux écoles et au marché du travail.

Ces derniers jours, plus de 1000 Rohingyas ont été tués dans les opérations de l'armée birmane dans l'Etat de Rakhine.