
تقي زاده
Le président souhaite la pression des Européens sur les Etats-Unis au sujet de l'accord nucléaire
"L'Iran s'attend également à ce que l'UE envoie ce message fort à l'administration américaine", a déclaré M. Rouhani lors d'une rencontre avec le président de la Chambre des représentants de la Belgique, Siegfried Bracke, en visite à Téhéran.
Selon M. Rouhani, l'Iran s'était engagé à respecter ses obligations, ce qui a été confirmé à maintes reprises par l'Agence internationale de l'énergie atomique, l'organisme de contrôle nucléaire de l'ONU.
L'Iran est déterminé à profiter de l'atmosphère post-JCPOA et à élargir ses relations avec les pays européens, en particulier la Belgique, a-t-il ajouté.
La Belgique attache une grande importance au respect du JCPOA et cherche à élargir ses relations avec Téhéran, a déclaré M. Bracke.
L'accord nucléaire international, signé en juillet 2015 entre l'Iran et les six puissances mondiales (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), menace de s'effondrer en raison de la politique étrangère de Trump.
Le président américain Donald Trump, qui considère que l'accord sur le programme nucléaire iranien est une "catastrophe" et "le pire jamais négocié", a approuvé de nouvelles sanctions contre l'Iran en août dernier en représailles au programme de missiles de la République islamique.
Téhéran a accusé Washington d'avoir violé le Plan d'action global conjoint, mais Washington affirme que ces sanctions ne relèvent pas de l'accord.
La conférence de la ''Perspective de l'unité islamique et ses défis'' en Tunisie
Cette question n'est pas un simple slogan et en effet elle est accompagnée de la rationalité et de la volonté, a-t-il indiqué.
Notre société d'aujourd'hui est pleine de l'ignorance. Où sont achetées ces bombes qui s'explosent? Qui les paye? Les étrangères utilisent nos richesses pour nous tuer. Pourquoi l'umma islamique débloque des milliards de dollars pour acheter des armes? Pour quel objectif? Pour tuer son umma?, s'est-il interroger?
L'islam est notre arme. La culture, la science et la grandeur sont des pas que nous devons prendre pour effacer les difficultés, a-t-il ajouté.
Manifestation à Paris en solidarité avec les Rohingyas

Père des bombes : quel message pour Israël?
Le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a annoncé, vendredi 15 septembre, sur un plateau télévisé la présence dans l'arsenal iranien du "père des bombes". Les analystes reviennent sur cette révélation et le message qu'elle a à délivrer dans un contexte d'extrême tension avec Israël.

Le commandant de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Ali Hadji-Zadeh, a annoncé samedi, sur IRIB, que l'Iran disposait "d'une bombe conventionnelle de 10 tonnes", bombe de conception nationale qui peut être larguée à partir d’un avion Iliouchine. Le général iranien a tenu à souligner la puissance de cette bombe qu'il qualifie de «père de toutes les bombes». Si les États-Unis ont à leur disposition MOAB (GBU-43), la «mère de toutes les bombes», l'Iran possède, lui, «le père de toutes les bombes», a affirmé le commandant en chef du département aérospatial du CGRI.
Une bombe de 10 tonnes est une charge très importante et le seul avion Iliouchine capable de la transporter est un Iliouchine Il-76 spécialement adapté, un avion de transport militaire de fabrication russe.

Les propos du général Hadji-Zadeh interviennent dans un contexte d'extrême tension où Israël, depuis l'échec de ses plans "syriens", ne cesse de menacer d'entrer en guerre contre la Syrie. Il y a deux semaines, l'aviation sioniste a tiré des missiles contre un centre de recherche de l'armée syrienne, dans la périphérie de Hama, provoquant la mort de deux soldats syriens et la destruction de ce que son ex-chef du renseignement de l'armée, Amos Yadlin, a qualifié de lieux destinés à armer le Hezbollah de "capacité de nuisance chimique et biologique". Une première, puisque depuis le début de la guerre, le régime israélien s'était contenté de viser les convois qui, selon sa version,"acheminait des armements à destination du Hezbollah".
Pour les experts de la question qui relèvent la concomitance de cette frappe et la tenue des exercices militaires d'envergure sur le front nord israélien, une chose est sûre : après la quasi défaite de Daech et des groupes takfiristes sur quoi Israël comptait depuis 2011 pour faire avancer ses plans expansionnistes en Syrie, l'armée israélienne se prépare à la guerre sans toutefois être sûr de la victoire: L'état-major israélien sait parfaitement que les frappes aériennes ne pourraient contrer les "guérilleros libanais, irakiens, afghans qui agissent sur l'ordre des conseillers militaires iraniens en Syrie".
Pour les vaincre, il faudrait lancer une action militaire directe. Mais l'enlisement américain au Vietnam, ou encore la défaite saoudienne au Yémen sont là pour pousser les généraux israéliens à réfléchir deux fois avant de passer à l'acte. Une armée régulière, comme l'est le "Tsahal" ne saurait vaincre des "forces asymétriques" aguerries que sont celles du Hezbollah et de ses compères. L'armée israélienne n'a même pas pu venir à bout des "commandos du Hamas" lors de son incursion de 2014 à Gaza. Reste aux Israéliens, "le plaisir", ô combien éphémère, d'exposer de temps à autre, des armements censés "intimider l’ennemi". Mais même cette manœuvre d'intimidation, et on revient là au discours du général iranien, perd tout son poids, quand on pense que le sol israélien est exposé aux missiles du Hezbollah et que des "mégas bombes" ne sont pas si rare que çà dans les arsenaux de la "Résistance"!
Le PM irakien qualifie le référendum d’un «jeu avec le feu»
Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a mis en garde contre les tensions qui pourraient éclater suite au référendum sur l’indépendance du Kurdistan.
« Si le référendum dans la région du Kurdistan dégénère en violence et le peuple irakien se sent menacé, nous passerons à une action militaire », a déclaré Haïder al-Abadi, ce samedi 16 septembre, lors d'une interview, accordée à Associated Press à Bagdad.
Il a ajouté que la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien porterait atteinte à la souveraineté d’Irak.
« Le projet kurde d’organiser un référendum destiné à séparer le Kurdistan du territoire irakien ressemble à un jeu avec le feu », a-t-il martelé.
Le Parlement local du Kurdistan irakien, boycotté par cinq blocs parlementaires, a sommé la haute Commission électorale du Kurdistan d’organiser un référendum dans cette région.
Le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien est prévu pour le 25 septembre, malgré une vague d’oppositions, sur les plans intérieur aussi bien qu’extérieur.
Parmi les 111 membres du Parlement du Kurdistan irakien, une cinquantaine s’opposait à la tenue, le 25 septembre, du référendum sur l’indépendance de cette région. Cependant, le projet controversé a été approuvé, vendredi 15 septembre, de justesse lors d’une séance dont l’opposition avait appelé au boycott.
Sabra et Chatila : manif palestinienne attaquée par les militaires israéliens
Les militaires du régime israélien ont attaqué une manifestation populaire au nord de la Cisjordanie, organisée à l’occasion du 35eanniversaire des massacres de Sabra et Chatila, commis par l’armée israélienne contre les réfugiés qui se trouvaient isolés dans ces deux camps situés dans le sud du Liban. Ils ont blessé plusieurs jeunes manifestants.
Selon l’IRNA, les militaires israéliens ont tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc en direction de jeunes palestiniens qui célébraient les massacres de Sabra et Chatila au sud de Naplouse. Plusieurs manifestants palestiniens ont été blessés dont certains transférés à l’hôpital.
D’autre part, des colons israéliens épaulés par les militaires sont entrés en affrontement avec un nombre de militants des droits de l’homme palestiniens dans le village d’Umm al-Kheir au sud d’al-Khalil, après quoi sept Palestiniens ont été blessés.

Saeb Erekat, secrétaire général de l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) s’exprimant, samedi 16 septembre, à l’occasion du 35eanniversaire des massacres de Sabra et Chatila, a déclaré que les droits du peuple palestinien et des victimes des crimes israéliens, où qu’ils soient, ne seraient pas bafoués au fil du temps.

Les militaires israéliens ont massacré, du 16 au 18 septembre 1982, des milliers d’habitants des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila. Ariel Sharon, ministre israélien des Affaires militaires de l’époque et commandant militaire des zones occupées au Liban, a joué un rôle essentiel dans ce massacre odieux.

Les crimes des Israéliens et de leurs sbires contre les réfugiés de Sabra et Chatila ont duré trois jours sans répit, lors desquels de 3500 à 5000 personnes ont été tuées.
La Turquie s'oppose à la création d'un corridor kurde sur ses frontières méridionales
Le chef d’état-major des forces armées turques a souligné que la Turquie ne permettrait jamais qu’un «corridor kurde» soit créé sur ses frontières méridionales et qu’elle en avait informé les protecteurs des groupes kurdes dans la région dont les États-Unis.
Le chef d'état-major des forces armées turques, le général Hulusi Akar a rencontré, samedi 16 septembre, son homologue américain Joseph Dunford, en marge de la réunion du Comité militaire de l’OTAN à Tirana, capitale de l’Albanie.

Akar et Dunford ont discuté de l'évolution de la situation en Syrie et en Irak, y compris un référendum sur l'indépendance prévu dans le nord de l'Irak et la mise en place de zones de désescalade en Syrie.
Selon l’IRNA, lors de cette rencontre, le général Hulusi Akar a exprimé la préoccupation de son pays quant au soutien américain aux groupes kurdes ayant l’intention de créer un corridor indépendant dans le nord de la Syrie.
Il a informé les États-Unis de l’inquiétude de la Turquie par le soutien sérieux de Washington aux Unités de protection du peuple (YPG), l’envoi d’armes aux Kurdes installés dans le nord de la Syrie.
Le général turc a discuté également avec le chef d’état-major de l’armée américaine de l’obstination des autorités de la région du Kurdistan irakien à organiser un référendum d’indépendance, ainsi que de la création d’une zone de désescalade à Idlib et du déploiement des forces turques, iraniennes et russes dans cette région.
Les Unités des YPG, bras militaire du Parti de l’Union démocratique (PYD), sont toujours accusées par le gouvernement turc de coopération avec le PKK.
La Turquie prétend que les Kurdes des YPG visent à établir un corridor vers la Méditerranée via le nord de la Syrie afin de créer une région autonome kurde tout comme le Kurdistan irakien, ce qui constitue pour Ankara une menace à sa sécurité nationale.
L’envoi d’armes par le gouvernement américain aux Kurdes de Syrie est également la source de tensions entre les deux pays. La Turquie prétend que les armes fournies par Washington sont remises au PKK qui cherche à mettre sur pied un gouvernement local kurde à la frontière entre le nord de la Syrie et le sud de la Turquie.
La Russie n'a pas l'objectif stratégique de s'imposer en Syrie (Lavrentiev)
Le représentant spécial du président russe pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, a souligné que la Russie, n’ayant aucun intérêt en Syrie, ne visait qu’à lutter contre le terrorisme.
« De nombreux extrémistes venant des pays étrangers, dont la Russie et les Républiques de l’ex-Union soviétique, sont actifs en Syrie que nous devons combattre », a-t-il dit dans un entretien à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Il a espéré que les groupes opposants modérés présents dans les zones de désescalade l’emporteraient sur les terroristes et extrémistes, sans manquer d’afficher la disponibilité de Moscou à apporter sa contribution.
«Nous espérons que la cessation des hostilités deviendra irréversible et que les zones de désescalade permettront de stabiliser la situation dans ces régions», a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne de télévision Rossiya 24.
Plus loin dans ses propos, Alexandre Lavrentiev a affirmé que la crise syrienne ne pouvait être réglée que par des moyens pacifiques.
«Toutes les parties concernées sont unanimement d’accord sur le fait que ce conflit n'a pas de solution militaire», a précisé le représentant spécial de Vladimir Poutine pour la Syrie.
Selon ce dernier, la Russie n'a pas l'objectif stratégique de s'imposer en Syrie.
«Nous ne faisons que lutter contre le terrorisme international qui représente un danger pour les intérêts nationaux russes», a-t-il noté.
Pour rappel, le sixième round des négociations d’Astana a eu lieu, les 14 et 15 septembre, au Kazakhstan, en présence des délégations iranienne, russe et turque ainsi que les délégations du gouvernement et des opposants armés syriens.
Tunisie : deux soutiens des terroristes arrêtés
Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé qu’une cellule de soutien aux terroristes avait été identifiée et démantelée dans le gouvernorat de Kasserine, situé dans le sud du pays.
Le ministère tunisien de l’Intérieur a publié un communiqué ce samedi 16 septembre pour dire que la brigade d’investigation sur les crimes terroristes de la garde nationale avait identifié et démantelé une cellule d’aide et de soutien aux terroristes retranchée sur le mont Sammema dans le gouvernorat de Kasserine.
L’un des suspects interpellés a avoué avoir fourni des aliments depuis 2014 aux terroristes et avoir reçu en contrepartie quelque 400 euros.
Selon Sputnik, l’autre suspect, qui est un vendeur de légumes, a lui aussi reconnu avoir vendu des produits alimentaires aux terroristes.
Ces opérations de la brigade d’investigation sur les crimes terroristes de la garde nationale tunisienne ont été lancées après que des informations ont été obtenues sur les activités d’un certain nombre d’éléments soutenant les groupes terroristes dans plusieurs régions tunisiennes, en particulier dans le sud et l’ouest du pays.
« Père de pompes » iranien neutralise « pompes de mère » des États-Unis
Le commandant de l’Aerospace Division des gardes du corps de la révolution islamique d’Iran (CGRI), le général de brigade Amir Ali Hajizade, a déclaré vendredi que les industries de défense organisation (DIO, de son sigle anglais), sur la proposition de la division qui conduit, il a fabriqué une pompe de 10 tonnes, « contre haute capacité destructeur ».
Le haut commandement de l'armée iranienne a ajouté que sa division avait déjà la bombe lancée par l'avion Ilyushin.
Hajizade a appelé ce type de « père de toutes les bombes », par rapport à la soi-disant «mère de toutes les bombes», GBU-43 / B Massive Ordnance Air Blast bombe (MOAB), qui stipule United a lancé en avril dernier sur l'Afghanistan.
La République islamique d’Iran se réserve toujours le droit d’augmenter ses capacités de défense en raison de « l’ennemi menace constante » et a rendu clair, il ne serait jamais renoncé à ce droit. Les autorités iraniennes s’assurer que sa puissance militaire repose sur la dissuasion et doctrines de défensifs.