
تقي زاده
Les musulmans ghanéens saluent le rôle de l’Iran dans le monde
Lors de sa rencontre avec l’ambassadeur et le conseiller culturel de la RII à Accra, le dirigeant des musulmans du Ghana a salué la résistance de l’Iran face au langage de force de certains pays avant d’affirmer que Téhéran œuvrait dans l’intérêt des musulmans du monde.
En remerciant la RII pour l’intérêt qu’elle porte aux affaires des musulmans du monde et en soulignant la justesse dont fait preuve Téhéran dans les questions internationales, le leader religieux des musulmans du Ghana a considéré la représentation de l’Iran à Accra comme la seule représentation qui s’est engagée sur le bon chemin et qui sert les intérêts du Ghana et de son peuple.
Lors de cette rencontre, l’ambassadeur d’Iran, Nosratollah Maleki, a qualifié les relations entre les deux pays de solides. Il a également considéré la signature des accords économiques comme le signe de bonnes relations bilatérales.
En ce qui concerne le programme nucléaire iranien, Maleki l’a qualifié de pacifique, une qualification, ajoute-t-il, qui a été aussi confirmée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
« L’Iran, le groupe 5+1 et le Conseil de sécurité des Nations unies ont signé un accord sur le programme nucléaire iranien », a-t-il précisé.
Le dirigeant religieux ghanéen a pour sa part confirmé la vocation pacifique du programme nucléaire iranien et souhaité plus de succès à la Révolution islamique et au peuple iranien.
« Dieu a dit que si les serviteurs bienveillants aident Dieu, le Très Haut les aidera à son tour », a affirmé l’imminent chef religieux ghanéen, avant d’indiquer que la victoire finale appartenait aux nations musulmanes du monde entier, et notamment les musulmans opprimés.
Le Ghana compte 27 millions d’habitants. Quand bien même la religion dominante dans ce pays est le christianisme, les musulmans représentent entre 17 et 20% de la population.
Établissement d’un cessez-le-feu dans la ville libyenne de Sabratha
Une délégation composée de plusieurs villes libyennes a convenu de la mise en place d’un cessez-le-feu dans la ville de Sabratha, située à 70 km à l’ouest de Tripoli.
C’est le conseil municipal de Sabratha qui a annoncé que cette délégation de réconciliation était arrivée à un accord.
Depuis dimanche dernier, la vile a été témoin d’affrontements très violents.
Il est dit dans le communiqué du conseil municipal que l’accord a été notifié aux parties en conflit, qui seront tenues pour responsables en cas de toute violation constatée.
La délégation de réconciliation était composée des représentants des villes de Zouara, de Zentan, de Zaouïa et de Misratah.
L’envoyé spécial de l’ONU : les pro-Kadhafi peuvent participer aux échanges politiques
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, vient de déclarer que les partisans de Mouammar Kadhafi pouvaient prendre part au processus politique qui a cours actuellement.
Il a en outre appelé toutes les parties libyennes concernées à travailler de concert avec l’ONU.
Salamé a déclaré dans un entretien avec la chaîne de télévision France 24 que les élections parlementaires et présidentielles devraient être ouvertes à tout le monde en Libye.
L’envoyé de l’ONU a ajouté qu’il ne voudrait pas que l’accord politique soit la propriété de quelqu’un ou de quelques-uns et que Saïf ol-Islam et les partisans de l’ancien régime pouvaient rejoindre le processus politique en cours.
Les groupes libyens organisent une rencontre en Tunisie
Abdessalam Nessiyah, le président du comité de discussion affilié au Parlement libyen, a annoncé une rencontre entre les deux comités de discussion, le 26 septembre 2017 à Tunis, et a ajouté que l’objectif est de procéder à des réajustements et modifications des dispositions de l’accord politique signé à al-Sakhirat.
Nessiyah a expliqué que ces modifications portaient sur plusieurs axes principaux : la réforme du conseil présidentiel et sa dissociation du poste de Premier ministre, une réforme de l’armée et une autre de la Constitution.
Birmanie: la poursuite des violences contre les musulmans
Cette opération, déclenchée le 25 août, a suscité l'exode en moins d'un mois de quelque 430.000 Rohingyas vers le Bangladesh.
L'ONU a évoqué une "épuration ethnique", alors que les membres de la minorité musulmane des Rohingyas, plus grande population apatride du monde (1,1 million de personnes), sont traités comme des étrangers en Birmanie à 90% bouddhiste.
Les associations de défense des droits de l'homme assurent disposer de preuves que l'opération de l'armée favorise l'expulsion systématique des Rohyingyas.
Amnesty International a fait état vendredi de nouvelles images vidéo et satellite confirmant que des incendies continuaient de dévaster des villages rohingyas.
Samedi, Human Rights Watch a répercuté des accusations selon lesquelles les forces de sécurité birmanes installaient des mines le long de la frontière avec le Bangladesh traversée par les réfugiés rohingyas.
Selon des données gouvernementales birmanes, environ 40% des villages rohingyas dans le nord de l'Etat Rakhine ont été totalement abandonnés depuis un mois.
Les habitants restés sur place se sont regroupés en petites communautés musulmanes isolées, terrifiées et coupées de tout accès à l'aide, selon le dernier communiqué du bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
"Suite aux menaces continuelles de la population locale de Rakhine pour les faire partir, ces personnes vulnérables sont tellement terrifiées qu'elles en appellent au gouvernement, aux Nations unies et d'autres pour des mesures additionnelles de protection", selon le communiqué.=
Bangladesh: des hindous parmi les Rohingyas
Ils reçoivent des repas réguliers, financés par des donations de leurs pairs dans ce pays d'Asie du Sud.
"Nous avons fait appel aux communautés hindoues (...) à travers le Bangladesh pour survenir à leurs besoins en nourriture et en hébergement", a déclaré à l'AFP Shapon Sharma, un responsable de la communauté.
"Nous avons eu vent que des hindous se trouvaient ici au Bangladesh, campant dans les forêts. Nous sommes allés les trouver et les avons ramenés ici", a-t-il raconté.
Cette distribution bien organisée contraste avec les bousculades chaotiques dans les immensions camps surpeuplés situés non loin. Plus de 420.000 personnes ont depuis fin août gagné le Bangladesh, provoquant une crise humanitaire.
Une campagne de répression de l'armée birmane a fait chasser les Rohingyas que l'ONU considère comme une épuration ethnique.
Si la quasi-totalité de cette marée humaine est constituée de Rohingyas, quelques hindous et bouddhistes de l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) ont également atterri au Bangladesh.
À Kutupalong, les réfugiés hindous décrivent les attaques dont ils ont été l'objet au Rakhine.
"(Les assaillants) sont arrivés en noir et le visage masqué", a relaté Niranjan Rudro, 50 ans, qui officiait comme barbier en Birmanie.
"Dans mon village, il y avait 70 familles hindoues. Ils nous ont assiégés pendant trois jours, nous ne pouvions pas sortir de la maison même pour se procurer de la nourriture".
Son récit rejoint celui de plusieurs autres réfugiés, mais l'AFP n'a pas pu vérifier ces témoignages indépendamment. Ces régions de l'État Rakhine, verrouillé par les forces de sécurité, sont inaccessibles aux observateurs et médias internationaux.
Vers une coopération militaire russo-américaine en Syrie
Le ministre russe des Affaires étrangères a qualifié les États-Unis d’ « invités indésirables » en Syrie, sans manquer par ailleurs d’insister sur la nécessité d’une coordination entre les militaires russes et américains présents en Syrie afin de libérer Raqqa et Deir ez-Zor.
Selon l’agence de presse Interfax, les ministres russe et américain des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Rex Tillerson se sont rencontrés, mardi 19 septembre, pour la deuxième fois en marge de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

M. Lavrov a affirmé que les militaires russes et américains devraient s’entendre sur la réalisation des plans destinés à libérer les villes syriennes de Raqqa et Deir ez-Zor en vue de ne pas porter atteinte à l’objectif commun des deux parties en matière de lutte contre le terrorisme.
Évoquant le fait que la Syrie était l’axe de ses discussions avec Rex Tillerson, M. Lavrov a ajouté :
« De notre point de vue, les forces de la coalition américaine en Syrie sont « des invités indésirables », mais la réalité est que nous pouvons bénéficier de la présence militaire US afin de coordonner les combats contre le terrorisme entre l’armée syrienne, l’aviation russe et la coalition américaine. »
Selon Lavrov, Moscou et Washington soulignent l’impératif de maintenir leurs contacts bilatéraux dans le cadre des rencontres entre Sergueï Riabkov et Thomas Shannon, vice-ministres russe et américain des Affaires étrangères.
« On s’accorde sur le maintien du mécanisme des pourparlers Riabkov/Shannon et les deux parties s’entendront sur leurs prochaines réunions », a-t-il dit.
Tunisie : Haftar reçu par le président Essebsi
Le président tunisien insiste sur le règlement de la crise en Libye par les Libyens eux-mêmes.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a reçu le lundi 18 septembre 2017 au palais de Carthage, le commandant des Forces Armées Libyennes Khalifa Haftar. Cette visite du maréchal libyen en Tunisie s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Tunisie en vue de rassembler les partis libyens et les encourager à engager le dialogue et le consensus en vue de faire sortir le pays de la crise.
Lors de cette entrevue le président Essebsi a souligné que son pays ne s’intéressait jamais à s’ingérer dans les affaires intérieures libyennes et que Tunis maintiendra son impartialité vis-à-vis de toutes les parties en Libye. Il a assuré que la crise libyenne ne pourrait être résolue que par les Libyens eux-mêmes.
Le chef de l’État tunisien a ajouté que le rôle de la Tunisie et des pays voisins est bien défini afin de tenter de rendre le terrain propice au dialogue et encourager tous les partis libyens à y adhérer et ce dans le cadre d’une coopération et une coordination avec l’ONU dans le but de mettre un terme à la crise à laquelle fait face actuellement la Libye.
De son côté, le maréchal Haftar a rendu hommage au rôle joué par la Tunisie et à ses soutiens constants au peuple libyen dans cette conjoncture délicate, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Il a ensuite présenté un compte rendu au chef d’État tunisien sur les derniers développements de la région et les résultats de ses échanges de vue sur les moyens d'assurer la sécurité et la stabilité en Libye .
Trump est le nouveau Hitler (Maduro)
Le président vénézuélien s’en est violemment pris au discours de son homologue américain Donald Trump à la tribune des Nations unies.
Selon The Independent, Nicolas Maduro a appelé Donald Trump «le nouveau Hitler» de la politique internationale, ripostant à l'appel lancé par le président américain pour que les dirigeants mondiaux aident à rétablir la démocratie dans ce pays d’Amérique latine.
Trump avait utilisé une partie de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies pour critiquer le gouvernement de M. Maduro, qualifié par Trump de « dictature ».

"Le magnat pense qu'il est le propriétaire du monde, mais personne ne menace le Venezuela", a déclaré M. Maduro, qui n'a pas assisté à la réunion annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
M. Maduro a également accusé M. Trump d'avoir menacé de l'assassiner.
En écho à ces propos, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, cité par Sputnik, a souligné que Donald Trump n’était pas le président du monde et qu’il n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays.
Il a également précisé qu’aucun dirigeant étranger n’était pas à la hauteur de contester la démocratie vénézuélienne, sa souveraineté et son modèle de gouvernement.
Citant les déclarations du chef de la diplomatie vénézuélienne, l’ambassade du Venezuela aux États-Unis a écrit sur le Twitter :
«Trump n'est pas le président du monde, chaque pays ayant le droit de décider quel système veut développer son gouvernement. »
Macron veut un "PGAC balistique"
Le président français Emmanuel Macron qui se dit partisan d'un ordre multipolaire et plaide pour le respect de l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les 5+1, a qualifié, sur CNN, de menace le programme balistique iranien. Il demande même que de nouvelles négociations aient lieu pour conclure un "PGAC balistique" qui restreindrait les activités balistiques conventionnelles de l'Iran jusqu'en 2025. Mais à quoi joue la France?

À la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain a tenu pendant 40 minutes un discours truffé de haine et de mensonge. "Des boniments " à la limite du comprehensible qui comme le confirme le chef de la Diplomatie russe, "n'ont été compris ni à l'extérieur ni même à l'intérieur des États-Unis". Mais le président français qui défend "l'accord nucléaire", et le "dialogue avec tous", comment se fait-il qu'il s'en prenne aux missiles iraniens, alors qu'il n'est aucune région au monde qui soit aussi périlleuse en termes de dangers sécuritaires qu'au Moyen-Orient?
À l'antenne de NBC, le président iranien, Hassan Rohani a rejeté les accusations selon lesquelles "le programme balistique iranien" contredirait "l'esprit de l'accord nucléaire": "Cette accusation des Américains est loin d'être vraie. Tout au long des négociations qui ont abouti à l'accord de 2015, nous n'avons pas eu de cesse de répéter que nos missiles sont non-négociables puisqu'ils sont d'un caractère uniquement défensif. Le PGAC, aussi bien dans ses termes que dans son esprit, ne porte nullement sur la défense nationale iranienne. Les Iraniens vivent dans une région très névralgique. L'Iran est un pays qui a subi huit ans de guerre imposée par Saddam. Il a été pendant très longtemps victime du terrorisme. Le péril est à tout instant à notre porte. D'où la nécessité de jouir d'une puissance défensive digne de ce nom qui saurait nous assurer la sécurité de notre pays et de notre nation. Nos missiles font partie de notre arsenal défensif."
Plus loin dans ses propos, le président iranien a évoqué les huit ans de guerre Irak-Iran (1980-1988) : " Tout au long de ces années, la population iranienne a subi de plein fouet les missiles de Saddam. Les trois premières années de la guerre, l'Iran était incapable de riposter au moindre des tirs de Saddam. Et ce fut à cette époque que nous avons décidé d'en fabriquer par nous-mêmes. Et Saddam a cessé ses tirs de missiles en direction de nos villes, quand nous avons été capables de riposter. Dans notre mémoire collective à nous, les Iraniens, le "missile" est synonyme de la défense nationale, défendre notre vie, nos biens, notre pays."
Le discours de Trump a tenté d'établir le parallèle entre l'Iran et la Corée du Nord. Le président français n'a pas été non plus à l'abri de la tentation d'assimiler l'Iran à la Corée du Nord. Bien que pour Téhéran, les tirs de missiles nord-coréens soient en réalité une "réponse aux provocations américaines" et "aux manquements de Washington à ses engagements pris dans le cadre des pourparlers des six", mais la comparaison ne tient pas debout. À la question du journaliste de NBC qui demandait quel sentiment nourrissent les Iraniens quand leur pays est comparé à la Corée du Nord, Rohani a répondu :
" Cette comparaison n'a pas lieu d'être. Car la Corée du Nord ne fait pas partie du TNP, Traité de non prolifération. La Corée du Nord n'a jamais permis aux inspecteurs de l'AIEA de se rendre sur son territoire. Pyongyang réclame clairement sa volonté de fabriquer la bombe nucléaire et elle en fait même des tests. La Corée du Nord est une puissance nucléaire déclarée. Or l'Iran se place dans une situation tout à fait inverse. Il est membre du TNP, et du système du contrôle et de vérification. Ses portes sont ouvertes sur les inspecteurs de l'Agence avec qui l'Iran est en interaction. Dans l'optique iranienne, l'arme nucléaire, sa fabrication, son maintien et son usage sont interdits, comme le confirme d'ailleurs très clairement une fatwa du Leader de la Révolution. Ce que l'Iran cherche, c'est le nucléaire à usage civile et dans ce domaine, il coopère d'ailleurs très achievement avec le monde. Des coopérations existent entre l'Iran d'une part et la Chine et les États Unis de l'autre, à Arak où nous disposions de l'un de nos réacteurs. L'Iran informe régulièrement l'AIEA de ses activités. En ce sens , vouloir établir un parallélisme entre l'Iran et la Corée du Nord est une aporie destinée à dévier l'opinion publique. C'est un geste qui n'est ni moral ni correct, un geste qui va à l'opposé des cadres logiques dans lesquels il faudrait agir pour convaincre l'opinion."
Vagues positions françaises envers la Syrie
Emmanuel Macron a qualifié le président syrien Bachar Assad de "criminel".
Emmanuel Macron a qualifié, le mardi 19 septembre, le président syrien Bachar Assad de "criminel", tout en jugeant que le rôle de la communauté internationale n'était pas de le destituer, mais de créer une "situation politique qui permettra aux Syriens de choisir librement".
Macron, qui a relancé devant la tribune de l'ONU son idée de créer un nouveau "groupe de contact" sur la Syrie, a ensuite tenté de clarifier la doctrine française sur ce dossier lors d'une conférence de presse, notamment sur le sort du président syrien.
"Bachar Assad, c'est un criminel, il devra être jugé et répondre de ses crimes devant la justice internationale. Mais je n'ai pas fait de sa destitution un préalable, par pragmatisme", a assuré Macron.
Macron a choqué en juin l'opposition syrienne en déclarant qu'il ne voyait pas de "successeur légitime" à Assad.
"Mon ennemi en Syrie, ce sont les terroristes, ce n'est pas Bachar Assad. C'est l'ennemi avant tout du peuple syrien et il devra répondre de ses crimes devant les tribunaux internationaux. Ce n'est pas à moi depuis Paris de dire aux Syriens qui doit lui succéder. Nous devons œuvrer à créer la situation politique qui leur permettra de choisir librement le dirigeant à venir. Il faut construire une transition politique inclusive où chacun et chacune aura sa place", a-t-il dit, réitérant sa proposition de la formation d'un "groupe de contact qui permette de revitaliser le processus politique".
Selon le président français, ce groupe devrait "mettre autour de la table l'ensemble des parties prenantes au niveau syrien, l'opposition comme les représentants du gouvernement, les membres du P5 (membres permanents du Conseil de sécurité), l'Union européenne, UE et les parties prenantes dans la région".
Annoncé depuis juillet par Macron, le groupe de contact, qui devrait faire l'objet d'une réunion des membres du P5 jeudi, a rencontré peu d'écho jusqu'ici, en raison du manque d'implication des États-Unis pour une solution politique en Syrie, et de leur hostilité à parler avec l'Iran, selon des sources diplomatiques.
"Si le groupe de contact incluait l'Iran, ce serait difficile pour nous", a d'ailleurs confirmé lundi un haut responsable américain sous couvert de l'anonymat.
"Si nous ne réglons pas le sujet syrien avec l'Iran à la table, nous n'aurons pas une réponse efficace", a reconnu Macron, qui a proposé que la France serve "d'intermédiaire" entre le groupe de contact et Téhéran.
Plusieurs groupes de différents formats ont été créés depuis le début du conflit, et une feuille de route internationale fixant un calendrier de transition a été adopté par l'ONU en 2015, mais les négociations sont dans l'impasse. Les principaux acteurs du conflit, la Russie, l'Iran et la Turquie (qui soutient l'opposition) ont lancé un processus de négociations à Astana (Kazakhstan), qui a abouti à une nette baisse de la violence sur le terrain mais n'a pas abordé les principaux obstacles politiques, dont le sort du président syrien Bachar Assad.
Le président syrien, jouissant des soutiens de son armée et de son peuple, mène depuis 2011 un combat acharné contre le terrorisme et récemment la Syrie a enregistré des progrès considérables dans la lutte contre le terrorisme.
Quand Bachar El Assad était l'invité d'honneur de l’ #Élysée & du #14juillet il y a 9 ans sous #Sarkozy#Macron #Trump#NationalFrenchFryDay pic.twitter.com/JZ6qEpEQuo
— Press TV Français (@PresstvFr) July 13, 2017
Quant à la position de la France face au dossier syrien il faudrait dire que ce pays souffle le chaud et le froid.
D’une part le président de la République a emboîté le pas à son prédécesseur socialiste, François Hollande et n’a pas caché son animosité envers son homologue syrien Bachar Assad si bien qu’il n’a pas hésité un seul instant à exprimer son opposition au gouvernement de Damas, réclamant même des sanctions à son encontre. Et d’une autre part Macron déclare ne pas voir de successeur légitime à Bachar Assad dans la situation que connaît actuellement la Syrie.
En effet, les terroristes qui opèrent en Syrie représentent un vrai danger pour ce pays, toute la région du Moyen-Orient et l’Europe.
Ces mêmes terroristes qui sèment la mort en Syrie, ont frappé l’Europe dont plusieurs villes françaises. Par conséquent Emmanuel Macron n’aurait pas dû remercier son homologue syrien, Bachar Assad qui a livré un vrai combat aux terroristes qui sont venus de presque quatre cons du monde dont la France?
Avec AFP
Erdogan : les États-Unis arment les terroristes
Le président turc a protesté contre la décision de Washington d’annuler son accord d’armement avec Ankara, disant que les Américains préféraient armer les terroristes (les Kurdes syriens, NDRL).
Dans une interview à la chaîne PBS, Recep Tayyip Erdogan a réagi à la décision des États-Unis de se retirer de l’accord d’armement avec la Turquie d’un montant de 1.2 millions de dollars visant à armer les forces de sécurité turques, affirmant qu’ils préféraient armer les terroristes syriens.

« La question qui se pose est de savoir pourquoi les États-Unis fournissent des armes aux terroristes et ce alors qu’Ankara en est privé », s’est-il interrogé.
Il a déploré qu’en tant que partenaire stratégique de Washington, la Turquie ne reçoit pas de réponse appropriée de la part des autorités américaines sur ce sujet.
Il est à noter que le fait d’armer les Kurdes de Syrie constitue, pour Washington, la solution principale à la reprise de Raqqa à Daech.
Les déclarations d’Erdogan interviennent un jour après que l’Associated Press a fait part dans un rapport de la décision des USA d’annuler l’accord d’armement avec Ankara.
Cette décision américaine pourrait être en quelque sorte la réaction US à l’attaque brutale des gardes du corps d’Erdogan contre les Kurdes se rassemblant devant le domicile de l’ambassadeur de Turquie à Washington, lors d’un déplacement en mai du président turc aux États-Unis.
Ces critiques formulées par M. Erdogan sont allié US interviennent à un moment où il s'était rangé du côté des États-Unis et de certains autres pays dont l'Arabie Saoudite et du Qatar avec l'objectif déclaré d'en finir avec le pouvoir syrien et de détruire la Syrie. A l'époque, M. Erdogan s'était tellement bercé dans son illusion qui disait vouloir faire, dans quelques semaines, sa prière à Damas. Plusieurs années après, Assad résiste et défend son peuple et sa patrie tandis qu'Erdogan se sent frustré par son allié US. M. Erdogan semble avoir oublié que son pays s'était transformé en un lieu de transit de terroristes et d'équipements militaires vers la Syrie.