
تقي زاده
Sept avions de l’armée israélienne ont survolé le Liban
En violation de la résolution 1710 du Conseil de sécurité, sept avions israéliens ont violé l’espace aérien libanais.
Ces 24 dernières heures, au moins 7 avions de l’armée du régime israélien ont survolé les régions d’Ouléma al-Chaab, al-Janub, Zahla, al-Matn, Baabda et Ramich au Liban.
La Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (Finul), déployée au sud du Liban, n’a pas réagi à cette agression menée par deux drones d’espionnage et cinq avions de combat israéliens.
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens aux Philippines



Poutine bloque-t-il les représailles ?
Pourquoi l’armée syrienne ne riposte-t-elle pas aux raids israéliens ? Ce n’est pas seulement les lecteurs de notre site qui se posent la question, l’ancien directeur du Conseil de sécurité « national » israélien en fait autant : « Pourquoi Assad et ses alliés prennent-ils leur mal en patience et ne ripostent-ils pas à Israël ?
Est-ce parce que le pouvoir de dissuasion israélien est limité ? Ou c’est la Russie qui empêche la riposte ? se demande Giora Eiland dans les colonnes de Yediot Aharonot.
Eiland affirme : « Je suis inquiet des réponses possibles qui pourraient être apportées à ces questions. Nos ennemis sont prêts à faire n’importe quel sacrifice pour nous défier et nous sommes en droit de contrer leurs efforts par n’importe quel moyen. Le seul hic : le Hezbollah a innové les voies de transit d’armes depuis l’Iran vers le Liban via la Syrie. En effet, trois paramètres compliquent la donne : primo, les frontières syro-libanaises longues de 300 kilomètres et couvertes de monts et de forêts, secundo, des centaines de camions qui partent tous les jours de la Syrie à destination du Liban, tertio, l’absence aussi bien en Iran qu’au Liban de toute volonté de contrer ce trafic. »
L’Israélien poursuit : « En ce sens le Hezbollah continuera à se renforcer, sans que des raids israéliens puissent en quoi que ce soit ralentir ce processus. Disons qu’Israël consacre la majeure partie de ses efforts à empêcher le Hezbollah de se doter de missiles intelligents. Israël est petit de taille et ne dispose que de peu de sites et d’installations sensibles. Une confrontation militaire pourrait lui coûter extrêmement cher, si ses centrales électriques, ses aéroports, ses ports ou ses chemins de fer venaient à être visés. »

L’auteur se penche ensuite sur ce qu’il qualifie de « transmutation de la nature de la menace » du Hezbollah :
« il existe deux déchiffrages du changement que vient de subir la nature de la menace contre Israël qui exige deux voies différentes : « Tel-Aviv ferait mieux de poursuivre ses frappes contre tout convoi acheminant armes et munitions au Hezbollah. Mais puisqu’Israël ne pourrait endiguer la totalité de ce trafic, il convient aussi d’avoir recours à la seconde voie : si jamais une troisième guerre venait à avoir lieu entre Israël et le Hezbollah, elle ne devrait pas durer 33 jours. Une longue guerre comme ce fut le cas en 2006 infligerait de lourds dégâts à Israël. Aussi, notre future guerre, nous devrions la lancer non pas contre le Hezbollah, mais bien contre le Liban. Il faudrait à peine quelques jours à l’aviation israélienne pour réduire à néant l’armée libanaise et les infrastructures libanaises.

Plus loin dans son analyse, l’ex-agent passe aux aveux en reconnaissant de manière à peine voilée l’incapacité d’Israël à vaincre le Hezbollah :
« Mais puisque personne au monde, ni les Libanais, ni le Hezbollah, ni l’Iran encore moins l’Arabie saoudite ou la France ne veulent la disparition du Liban, des pressions internationales seront exercées pour écourter notre guerre contre le Liban et c’est tout ce dont a besoin Israël. En l’absence d’un pouvoir de dissuasion militaire, Israël compte donc faire chanter le monde. Et l’auteur le confirme en ces termes : « le refus du monde occidental de voir le Liban disparaître de la mappemonde sera notre nouveau pouvoir de dissuasion »
Eiland critique ensuite l’état-major de l’armée israélienne pour n’avoir cessé, tout au long des manœuvres militaires récentes, de proclamer sa capacité de ‘faire disparaître le Hezbollah’. Quand bien même Israël serait capable de le faire, la guerre anti-Hezbollah ‘ne devrait pas durer 5 semaines. Ce serait coûteux et les dégâts en seraient irréparables’.
Alors pourquoi Assad ne riposte-t-il pas aux raids sionistes ?
Et Eiland conclut :
« Parce que les raids qu’Israël lance contre Damas et ses alliés iranien et du Hezbollah ne les affectent pas réellement. Ils ne pèsent pas assez lourd et à moins d’un changement tactique, ils continueront à rester stériles ! »
Des drones d’espionnage israéliens "frappés" par l'interdiction de vol
La flotte de drones Sky Rider de l’armée israélienne interdite de mission d’espionnage.
Selon le site d’information Debka, proches des milieux de renseignement de Tel-Aviv, suite au crash de deux drones de reconnaissance Sky Rider de l’armée israélienne, le haut cadre israélien, le général Koby Barak, a décidé de suspendre la mission de tous les drones Sky Rider de l’armée, jusqu’à ce que la raison de leur crash soit connue.
L’armée israélienne a annoncé, ce lundi 25 septembre, que deux drones de reconnaissance de type Sky Rider s’étaient écrasés au-dessus de Bethléem et d’al-Khalil dans le sud de la Cisjordanie. Une panne technique a été à l’origine du crash des drones, ont laissé entendre certaines sources militaires.
Le drone Sky Rider a été conçu pour effectuer des missions de reconnaissance à courte distance. Ce drone est doté d’un moteur à propulsion électrique et d’une hélice. Les caméras et capteurs installés sur le Sky Rider sont capables de retransmettre au centre de commandement, en temps réel des images enregistrées.
Israël prétend avoir récupéré les débris des drones, ajoutant que les informations qu’ils auraient enregistrées sont restées intactes.
Moscou: la mort du général Assapov est le résultat de la politique US!
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, vient de déclarer que la mort du général Valeri Assapov, dans une attaque de Daech à proximité de Deir ez-Zor en Syrie, est le résultat de la politique à double facette de Washington en Syrie.
C’est ce dimanche, 24 septembre 2017, que le ministère russe de la Défense a annoncé la mort du général Valeri Assapov, l’un des hauts commandants de la Russie ayant fait partie des conseillers militaires de l’armée syrienne dans les opérations qui ont consisté, il y a peu, à briser le siège des terroristes dans la ville de Deir ez-Zor.
Selon RT, le vice-ministre russe des AE a aussi indiqué que les déclarations de Washington concernant la lutte contre le groupe des terroristes Daech sont plutôt inquiétantes, car dans la réalité, c’est totalement le contraire qui est constaté.
Cette déclaration fait suite à la publication d'images aériennes montrant des forces spéciales américaines déployées sur un territoire contrôlé par le groupe terroriste de Daech au nord de la ville de Deir ez-Zor.
La Russie a dévoilé "Sibir", le plus puissant brise-glaces nucléaire du monde
La Russie vient de dévoiler son plus puissant brise-glace nucléaire au monde, Sibir, mis à l’eau à Saint-Pétersbourg. Et pour l’occasion, une cérémonie a été donnée.
Ce brise-glace est destiné à conduire des navires sur la Route maritime du Nord (Passage du Nord-Est). Il s’agit d’un brise-glace nucléaire à deux réacteurs d’une puissance de 60 MW, qui fait partie du projet 22220. Il fait 173,3 mètres de long et 34 mètres de large. Avec un poids de 33.500 tonnes, il peut briser une glace épaisse de 3 mètre à une vitesse de deux nœuds.
Les travaux de construction du Sibir devraient entièrement être terminés en 2020.
Alexeï Likhatchev, Directeur Général du groupe Rosatom a prononcé un discours à l’occasion durant lequel il a souhaité à cet engin de battre des records comme le Sibir mis à l’eau en 1977.
Ce dernier avait établi un record en atteignant le pôle Nord en mai.
La Russie avait déjà mis à l’eau l’Arktika en été 2016. L’Arktika, l’un des 3 brise-glace du projet 22220 destinés à renouveler la flotte russe de brise-glace nucléaires.
Le 3ème brise-glace, l’Oural, est actuellement en cale sèche. Les deux derniers navires seront mis en exploitation respectivement en mai-2019 et en novembre 2021.
Ces bâtiments à propulsion nucléaire, considérées communément comme les plus grands et les plus puissants au monde dans leur catégorie, font partie d’un grand projet destiné à permettre la navigation tout au long de l’année à travers le passage du Nord-Est, qui relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique par l’Arctique. Ceci dans le but notamment de simplifier pour la Russie la livraison d’hydrocarbures vers l’Asie du sud-est.
Source : Avec Sputnik et AFP
Iran: Rohani annonce une loi antiaméricaine au ministère des AE
Le président iranien a adressé, au ministère des Affaires étrangères, deux nouvelles lois adoptées par le Parlement.
Dans une lettre adressée au ministère des Affaires étrangères, le président iranien Hassan Rohani a annoncé, à l’appareil diplomatique de la RII une loi exigeant les mesures nécessaires contre les violations des droits de l’Homme et l’aventurisme américains dans la région.
Il y a quelques jours de cela, le Président iranien a dénoncé les propos agressifs prononcés par le président américain Donald Trump à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.
Lors de la 72e Assemblée générale de l’ONU, Trump a répété ses allégations contre l’accord sur le nucléaire iranien qu’il qualifie comme étant « la pire affaire de l’histoire des États-Unis ». Trump a également prétendu que l’Iran est un pays exportateur de la violence.
Ces allégations interviennent alors que le bilan des États-Unis dans les conflits et l’aventurisme au Moyen-Orient est bien lourd.
Pyongyang : Trump nous a véritablement fait une déclaration de guerre !
Le ministre nord-coréen des AE a déclaré que Washington avait déclaré la guerre à Pyongyang et que cette dernière se réserve donc le droit de frapper tous les chasseurs américains même ceux ne se trouvant pas dans l’espace aérien nord-coréen.
Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères vient de donner une conférence de presse à New York dans laquelle il a abordé les tensions avec Washington. Et c’est ainsi que Ri Yung Hu a fait référence aux propos tenus par le président américain à l’encontre de Pyongyang en affirmant : « La semaine dernière, Trump a déclaré la guerre à la Corée du Nord. Ses propos faisaient clairement état d’une déclaration de guerre. »
Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong Ho a ajouté : « Comme l’Amérique nous a déclaré la guerre, nous nous réservons, par conséquent, le droit de tirer sur les bombardiers américains, même ceux se trouvant en dehors de notre espace aérien. Toutes les options militaires demeurent effectivement sur la table de la Corée du Nord. »
Violence contre les Rohingyas: le Bangladesh seul face à une crise humanitaire
Si une solution n'est pas trouvée, l'hospitalité du Bangladesh envers les Rohingyas pourrait très nettement se refroidir, préviennent-ils.
"Le Bangladesh ne peut pas gérer cette situation seul", prévient Champa Patel, directrice du programme Asie de l'institut britannique Chatham House.
"C'est densément peuplé, pauvre et historiquement déjà le refuge de déplacés de la communauté rohingya. Si (le pays) est actuellement avenant, cela pourrait changer si la situation se prolonge sans issue en vue", explique-t-elle.
Près de 430.000 réfugiés, principalement des musulmans rohingyas, ont fui la Birmanie depuis le 25 août pour échapper à une campagne de répression de l'armée consécutive à des attaques de la rébellion rohingya. L'ONU considère que l'armée birmane et les milices bouddhistes mènent une épuration ethnique.
Ces arrivées sont venues s'ajouter aux autres 300.000 Rohingyas au moins qui se trouvaient déjà dans des camps au Bangladesh, legs de vagues de violences précédentes.
Nourriture, eau, médicaments, tout manque dans le sud du Bangladesh. Les chemins autour des camps sont parsemés d'excréments humains, faisant craindre l'apparition d'épidémies et une catastrophe sanitaire.
La cause des Rohingyas a trouvé un écho favorable dans la société du Bangladesh, pays de 160 millions d'habitants à majorité musulmane.
Des cohortes de camions chargés d'aide humanitaire provenant de dons ou d'organisations internationales défilent quotidiennement dans la région de Cox's Bazar. Mais ils ne suffisent pas à satisfaire l'océan de besoins.
A l'Assemblée générale des Nations unies la semaine dernière, Mme Hasina a appelé à l'établissement de zones de sécurité supervisées par l'ONU en Birmanie pour permettre le retour des Rohingyas. La Birmanie n'a pas répondu à cette requête.
- Intérêts économiques -
Le Bangladesh espère que la pression internationale obligera la Birmanie à réadmettre les Rohingyas, communauté que Naypyidaw considère comme étrangère.
Mais ni Dacca ni les capitales occidentales qui se sont émues de la crise humanitaire n'ont de véritable prise sur la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi et la très puissante armée, à la manœuvre dans ce conflit.
La catastrophe qui se déroule en Birmanie est sans précédente
Tous les oulémas des nations islamiques doivent s'unir pour soutenir les musulmans de la Birmanie, a-t-il insisté.
Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme. Les Occidentaux ferment les yeux face à ces violences, a-t-il déploré.