
تقي زاده
Le Mouvement islamique du Nigéria avertit un éventuel complot contre cheikh Zakzaky
Le Mouvement islamique du Nigéria dans un communiqué met en garde contre une éventuelle tentative d'assassinat du leader spirituel des musulmans chiites nigérians. Il avertit par ailleurs le gouvernement contre toute tentative de cibler cheïkh Ibrahim Zakzaky.
Le communiqué fait part d’une probable tentative d'assassinat du cheïkh Zakzaky qui se trouve en détention illégale.
Dans son communiqué, citant une source bien informée, s’exprimant sous couvert d’anonymat, le mouvement islamique du Nigéria fait état par ailleurs d'opérations simultanées de ce mouvement dans différentes régions du pays.
« Nous sommes informés que les forces de sécurité nigérianes ont déjà été installées dans les locaux très peuplés pour réaliser cette opération et n’attendent que le feu vert donné par le gouvernement pour verser le sang du peuple innocent », ajoute le communiqué.
Le Mouvement islamique du Nigéria a appelé la communauté internationale à demander au gouvernement nigérian de garder en caserne ses forces de sécurité s’il ne veut pas avoir un nouveau bain de sang identique à celui survenu en décembre 2015.
« L’attentat éventuel contre la vie de cheïkh Zakzaky et le massacre des membres du Mouvement islamique du Nigéria n’auront aucun impact sur la situation du pays et du peuple. Alors, nous demandons au gouvernement d’arrêter autant que possible le carnage collectif du peuple et de libérer immédiatement cheïkh Zakzaky», dit encore le communiqué du Mouvement.
Démonstration de force russe en mer Blanche
Le porte-parole de la flotte du Nord de la marine russe, le capitaine Vadim Serga a annoncé que les navires de guerre russes avaient lancé des manœuvres couronnées de succès en mer Blanche.
Selon le capitaine Vadim Serga les navires de guerre russes avaient fait le mercredi 19 juillet des exercices militaires navals en mer Blanche qui étaient couronnés de succès.
« Le groupe de combat de la base navale de la mer Blanche a mené avec succès une bataille maritime contre l'ennemi en mer Blanche », a déclaré hier le capitaine Vadim Serga.
"Aujourd'hui, le groupe de combat anti-sous-marin de la base navale de la mer Blanche a terminé avec succès des exercices de défense en eaux libres et à leur emplacement permanent. Au cours des exercices, les équipages des corvettes anti-sous-marins Onega et Naryan-Mar ont travaillé sur l'organisation et la défense d'un convoi de navires. Les équipages des navires ont également mené avec succès des exercices de bombardement lors de l'exercice qui a organisé une bataille maritime avec un navire de surface «ennemi», a-t-il expliqué.
Plus tôt, Onega et Naryan Mar ont été formés pour repérer et détruire un sous-marin avec des torpilles.
Ces corvettes anti-sous-marines Project 1124 (Albatros) ont été conçues pour la recherche, la détection, l'identification et la destruction de sous-marins. Ils sont équipés de deux lanceurs de torpilles, des mortiers RBU-6000, du système de missiles antiaériens Osa-MA et des canons navals contenus dans des tourelles automatiques AK-176 et AK-630.
Israël perd un sous-marin en Méditerranée
Citant Veteran Today, Sputnik fait état du naufrage d'un sous-marin israélien de la marine syrienne au large de la Syrie.
" Le sous-marin en question accomplissait une mission de renseignement militaire en Méditerranée qui l’a mené dans les eaux territoriales syriennes. L'appareil a tenté alors de plonger pour éviter d'être reconnu par les forces syriennes. Le sous-marin poursuit alors sa mission en immersion profonde. Quelques heures plus tard, les membres de l'équipage décident de remonter et l'appareil arrive à 150 mètres de profondeur et c'est là que l'attaque se produit. La marine syrienne tire vers 2 heures du matin, heures locales des torpilles de fabrication russe en direction de l'appareil . Son naufrage a été ensuite surveillé jusqu’à ce qu’il touche le fond marin au large de la côte. Un fort mouvement d’hélicoptères de l’armée syrienne a été observé sur le site de destruction du sous-marin".
Selon des sources citées par Sputnik, la torpille tirée par la marine syrienne a visé avec précision le sous-marin qui a très rapidement coulé. Les unités de la marine syrienne auraient engagé très rapidement une mission d'investigation pour trouver les restes de l'appareil sans pour autant réussir de les localiser. L'article ne précise pas la date de l'incident, mais ajoute que "cette année là, Israël a perdu deux de ses sous-marins dont l'un a été abattu par la marine syrienne".
L’Iran appelle Washington à démanteler ses bases militaires au Moyen-Orient
Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas parler de sanctions contre l’Iran pour son potentiel défensif, avant qu’ils ne démantèlent leurs bases au Moyen-Orient.
Le général de division Mohammad Ali Jaafari a déclaré, ce mercredi 19 juillet, devant les commandants de la Force terrestre du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, réunis à Machhad, que la puissance balistique iranienne n’était nullement négociable.
« Nous défendons, de toutes nos forces, notre puissance balistique. Ça, c’est un principe indiscutable, car une puissance balistique est bien capable de neutraliser les menaces. Dans la foulée, nous sommes en train de produire un nombre plus élevé de missiles avec lesquels nous avons récemment ciblé les terroristes takfiristes, hors de nos frontières. La puissance spirituelle de la Révolution islamique d’Iran et de nos forces armées a fait de notre pays une puissance régionale, voire mondiale », a-t-il indiqué.
Le commandant en chef du Corps des Gardiens de la Révolution islamique a appelé les États-Unis à démanteler toutes leurs bases militaires implantées jusqu’à 1 000 kilomètres des frontières iraniennes.
« Les sanctions injustes qu’impose l’ennemi contre le Corps des Gardiens de la Révolution islamique visent à semer la discorde au sein de la nation et à la soulever contre les intérêts nationaux », a-t-il estimé.
Mohammad Ali Jaafari a ajouté que tous les conflits militaires qu’avaient déclenchés les ennemis dans la région se retourneraient contre eux. « C’est la raison pour laquelle ils n’osent pas allumer la mèche d’une nouvelle guerre », a-t-il ajouté.
Le général de division Jaafari a déclaré que la nation iranienne était bel et bien au courant des violations en série de l’accord nucléaire dans le cadre de nouvelles sanctions contre les capacités défensives et balistiques du CGRI.
Syrie: l’armée russe défie Israël à Quneitra
Des unités de l’armée russe se préparent à s’être installées dans les prochains jours, dans la ville syrienne de Quneitra et à prendre position juste en face de la frontière syro-israélienne du Golan, révèlent les sources des renseignements militaires proches de DEBKAfile.
Leur fonction est de contrôler le respect de la trêve dans la deuxième zone de désescalade du sud-ouest de la Syrie, trêve annoncée par les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine, lorsqu’ils se sont rencontrés en marge du sommet du G20 à Hambourg.
Quneitra se trouve à 5 kilomètres à la frontière d’Israël où sont installées des forces de l’armée de ce régime.
Israël avait dit à Washington et à Moscou qu'il s'opposait à la présence des unités russes à sa frontière.
En allusion aux propos du mardi 18 juillet du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, DEBKAfile a écrit que la clause portant sur la sortie des forces iraniennes et des forces soutenues par ce pays jusqu’à 40 km de Quneitra, avait été retirée sans faire aucun cas des demandes urgentes d’Israël.
DEBKAfile conclut que l’absence de tout engagement de Poutine et Trump sur ce sujet, laisse Israël pleinement exposé à la présence des forces iraniennes et celles du Hezbollah entre la frontière du Golan et une zone supervisée par leur allié soit l'armée russe.
Manchester: une mosquée victime d'un incendie criminel
« Nous sommes des gens de paix », clame Deen Mayodole, le vice-président visiblement choqué du lieu de culte, tandis que Shamusideen Oladimeji, son porte-parole, a fait part de sa tristesse : « Nous ne savons pas pourquoi cela s’est passé. Nous essayons d’être de bons voisins et nous essayons d’être impliqués dans notre communauté locale ».
Chargé de superviser l’enquête qui a été immédiatement diligentée, l’inspecteur Walker a clairement évoqué un « crime de haine ayant endommagé un lieu de culte fréquenté par la communauté nigériane locale », avant de le condamner vigoureusement. « Personne ne devrait faire l’objet de haine et d’intolérance », a-t-il déclaré avec une fermeté empreinte de gravité.
Depuis dimanche, le sentiment d’indignation grandit et s’amplifie à Manchester, à l’instar de John Flanagan, un conseiller local, qui a laissé exploser sa colère : « C’est une attaque terrible commise contre un lieu de culte. C’est intolérable ! Ce n’est pas seulement une agression contre la religion musulmane, mais contre nous tous ».
Le sénat russe consolide la présence des forces aériennes russes en Syrie
Le Conseil de la Fédération de la Russie a ratifié ce mercredi le protocole d’accord portant sur l’instauration des troupes aériennes russes sur le sol syrien.
Damas a déjà confirmé la fin des formalités gouvernementales requises et une entrée en vigueur rapide du texte.
Le protocole d’accord règle les questions relatives au déploiement des troupes et aux infrastructures afférentes. Il indique aussi le statut du personnel du groupe aérien.
La durée de l’accord est limitée à 49 ans avec un renouvellement automatique possible pour 25 ans, si aucune partie n’exprime le souhait de mettre fin à l’accord avant son terme.
Moscou dispose aujourd’hui d’une base aérienne à Hmeimim ainsi que d’une base navale à Tartous.
Mosquée Al-Aqsa: journée de colère en Palestine occupée
Les associations, les groupes et les courants islamiques et nationaux de la Palestine ont appelé à une « journée de la colère ce mercredi 19 juillet.
Ces groupes dont le Hamas, le Djihad islamique et le Fatah, ont appelé les Palestiniens à se mobiliser ce mercredi, à 6 h 30 (heure locale) à une “journée de la colère” pour dénoncer les nouvelles mesures de sécurité mises en place depuis dimanche dans la mosquée Al-Aqsa.
Les Palestiniens vont prendre part à un sit-in pour protester contre l’installation de détecteurs de métaux et de caméras aux entrées de la mosquée, mis en place par les forces israéliennes.
En outre, toutes les villes palestiniennes seront mercredi à partir de 6 h 30 (heure locale) le théâtre de manifestations de protestation d’envergure.
Mercredi matin à l’aube, des centaines de fidèles de la ville sainte de Qods se rendaient à la mosquée Al-Aqsa pour accomplir leur prière quand ils ont été confrontés à l’interdiction d’entrée des militaires israéliens. Ils ont finalement accompli leur prière à l’extérieur de l’esplanade de la mosquée.
L'avenir pour les jeunes Rohingyas sont sombres voire désespérées en Birmanie
"Nous ne savons pas combien d'années nous allons devoir vivre comme ça", raconte Hla Hla Sein, veuve de 40 ans assise à l'intérieur de sa fragile cabane de bambou dans le camp de Da Paing, à la périphérie de Sittwe (ouest).
"Nos vies sont pires que celles des animaux. Nous n'avons d'humain que le nom", ajoute-t-elle.
Comme Hla Hla Sein, plus de 120.000 Rohingyas vivent dans des camps depuis des émeutes interconfessionnelles en 2012 qui avaient fait près de 2000 morts, principalement des musulmans.
Regroupés à la périphérie de la ville de Sittwe, la capitale de l'Etat Rakhine, les camps de déplacés sont poussiéreux toute l'année puis inondés pendant la mousson.
Dans cette région de l'ouest de la Birmanie, les relations sont extrêmement tendues voire explosives entre la minorité musulmane, principalement des membres de la communauté rohingya, et la majorité bouddhiste. Et il n'y a pour l'instant aucun espoir de retour pour les déplacés.
Depuis, des milliers d'entre eux ont pris le chemin de l'exode, souvent vers la Malaisie ou l'Indonésie pour fuir les persécutions et l'absence d'avenir dans un pays qui ne veut pas les reconnaître. Et nombre d'entre eux ont péri en mer pendant la traversée du golfe du Bengale.
Les Rohingyas sont montrés du doigt par les bouddhistes extrémistes qui se veulent vigilants sur ce qu'ils appellent l'islamisation de la Birmanie, pays qui compte moins de 5% de musulmans.
Prête à mourir
En 2013, Hla Hla Sein a tenté avec son fils de fuir en Malaisie. Elle s'était vue offrir un passage gratuit sur un bateau surpeuplé. Mais celui-ci a commencé à sombrer après quelques heures de voyage forçant le capitaine à faire demi-tour.
C'est seulement à son retour sur le rivage qu'elle a appris que les trafiquants avaient prévu de les vendre arrivés à destination.
"J'étais prête à mourir en mer car nous n'avons rien dans ce pays", confie-t-elle. "Nos enfants ne peuvent pas aller à l'école et je ne peux pas travailler. Je pensais que mourir était préférable".
Au cours des cinq dernières années, près de 170.000 personnes ont fui le pays, d'après le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) laissant des milliers de familles écartelées entre plusieurs pays avec peu d'espoir d'être réunies.
"Il est impossible d'aller en Malaisie par bateau aujourd'hui", explique le chef de l'un des camps, qui souhaite garder l'anonymat. "Nous ne voulons pas mourir en mer."
Malgré la construction de rares écoles dans les camps grâce à des ONG internationales, les perspectives d'avenir pour les jeunes Rohingyas sont sombres voire désespérées en Birmanie. Ils y restent apatrides, leur liberté de mouvement est restreinte et le marché du travail leur est fermé, même si leurs familles sont installées ici depuis des générations.
Et dans ce pays en proie à un nationalisme bouddhiste virulent, les violences meurtrières se sont multipliées contre les Rohingyas ces dernières années.
Dans le nord de l'Etat, des milliers d'entre eux ont fui leur village après une opération militaire lancée en octobre en représailles à des raids meurtriers de groupes armés contre des postes-frontières.
Quelque 70.000 se sont réfugiés au Bangladesh et 22.000 autres ont été déplacés à l'intérieur du pays pour fuir ce que l'ONU a qualifié de "politique de la terreur".
"Je dois décider si je tente à nouveau de partir", confie Hla Hla Sein. "On ne peut pas rester comme ça pour toujours".
Le Célèbre Hadith du ‘Unwan al-Basri
Recommandations de l’Imam Jaa’far as-Sadiq (Psl), 6e Imam de descendant du Noble Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم) (83-148Hégire)
âgé de quatre-vingt-quatorze ans, ‘Unwan al-Basri, un des disciple de Malik Ibn Anas(ra), raconte:
… Après la prière de l’après-midi, je pris le chemin de la maison de Imam Ja‘far ibn Mohammad, et arrivé devant la porte, je demandai la permission d’entrer. Son serviteur sortit et me demanda : « Que désires-tu ? ». Je dis : « Saluer le chérif » (descendant du prophète ; ici il s’agit de l’Imâm Jafar Sâdeq (Psl)). Il me répliqua : « Il est en train de faire la prière ». Je m’assis en face de sa porte.
Je patientai un peu, alors le serviteur ressortit en disant : « Entre, avec les bénédictions d’Allâh ! ». J’entrai et saluai l’Imâm (Psl). Il me rendit mon Salam et me dit : «Assieds-toi ! Qu’Allâh te pardonne ! ». Je me suis assis. Il garda longtemps le silence, puis il leva la tête pour me demander mon surnom (afin de connaître le nom de mon enfant ; car il était coutumier à l’époque d’appeler les pères en tant que père de leur fils aîné). Je lui répondis : « Abū Abdallâh (le père d’Abdallâh) ». Il pria pour moi en ajoutant cette formule de politesse : «Qu’Allah t’assure ce surnom (« Qu’Allâh garde ton enfant » ou « que tu mérites ce surnom ») ». Je me dis : pour cette visite, seule cette prière suffit déjà amplement.
Puis il leva la tête et me demanda : « Que désires-tu ? ». Je dis : « J’ai demandé à Allâh d’attendrir votre cœur en ma faveur et de m’accorder de votre savoir. J’espère qu’Allâh le Sublime m’exaucera par vous, descendant du Prophète d’Allâh ». Il dit : « Ô Abû Abdallâh ! La science ne s’acquiert pas par l’apprentissage. Ce n’est qu’une lumière qui pénètre dans le cœur de celui dont Allâh le Sublime veut la guidance. Donc si tu veux la science, cherche d’abord en toi-même l’essence de la servitude envers Allâh, cherche la science en pratiquant la servitude, et invoque Allâh ; Il te fera comprendre ».
Je dis : « Ô Chérif ». Il répliqua : « Dis : Ô Abû Abdallâh » ! Je dis : « Ô Abû Abdallâh ! En quoi consiste la servitude envers Allâh ? ».
Il répondit : « En trois choses :
1- Que l’esclave d’Allâh ne voie nulle propriété (pour lui-même) en ce qu’Allâh lui accorde, car les esclaves n’ont aucune propriété ;
2-ils considèrent leur bien comme étant le bien d’Allâh et ils le mettent là où Allâh leur ordonne de le mettre.
3- L’esclave ne prépare rien pour lui-même ; toute son occupation est d’accomplir ce qu’Allâh veut de lui et de ne pas faire ce qu’Allâh lui interdit.
Si l’homme ne voit pas de propriété en ce qu’Allâh lui accorde, la dépense dans le chemin d’Allâh lui sera facile, si l’esclave confie sa propre vie au vrai Gérant, les calamités d’ici-bas lui seront supportables, et si l’homme observe tout ce qu’Allâh lui ordonne ou lui interdit, alors il n’abandonnera jamais cette occupation pour se consacrer aux vantardises et aux querelles avec les gens.
Donc si Allâh honore quelqu’un par ces trois choses, ce monde matériel, le Satan et les gens ne seront plus pour lui d’une importance capitale et il ne cherchera plus ici-bas à amasser des biens par rivalité ou par ostentation. Il ne désirera pas non plus ce qui appartient aux gens, par orgueil ou par vanité et il ne laissera pas ses jours se perdre. Voici le premier degré de la piété :
Allâh(swt) a dit :
« Cette dernière demeure, Nous la destinons à ceux qui ne cherchent ni à s’élever sur la terre ni à y semer la corruption, et l’heureuse fin est destinée aux pieux ».(28 :83)
Je dis : « Ô Abû Abdallah ! Conseille-moi ! ».
Il me dit : « Je te recommande neuf choses : ce sont mes recommandations destinées à ceux qui cherchent le chemin qui les conduira à Allâh, et j’invoque Allâh afin qu’Il t’en facilite la pratique. Trois d’entre elles concernent l’ascèse spirituelle, trois autres la clémence et les trois dernières le savoir. Prend sérieusement garde à ne pas les négliger ».
‘Unwan dit : je préparai mon cœur pour bien saisir tout ce que l’Imâm allait me dire, puis l’Imâm dit :
1-« Évite de manger sans appétit, car cela engendre la sottise et la stupidité, ne mange que lorsque tu as faim et lorsque tu manges ;
2- mange de ce qui est halal (licite) et
3-cite le nom d’Allâh
Tout en te rappelant ce hadith du Prophète Mohammad (Pslf) :
« L’homme n’à point rempli un récipient aussi détestable que son ventre. Toutefois, par nécessité, il faudra réserver un tiers du ventre pour le solide, un tiers pour l’eau et un tiers pour l’air ».
Pour les trois recommandations qui concernent la clémence :
1-à celui qui te dit : « Si tu dis un, tu entendras dix », réponds : « Si tu dis dix, tu n’entendras même pas un ! ».
2-A celui qui t’injurie, réponds comme suit : « Si tu dis la vérité, qu’Allâh me pardonne et si tu es un menteur, qu’Allâh te pardonne ».
3-Celui qui te « gratifie » avec des insultes, gratifie-le avec la bienveillance et le respect.
Quant au savoir :
1-Demande aux savants tout ce que tu ignores, évite de les indisposer par des questions embarrassantes ou faites pour les éprouver,
2-Évite d’agir selon ton propre avis dans les questions de la charia, use de prudence dans tout ce à quoi tu as accès,
3- Évite d’émettre un jugement comme si tu fuyais devant un lion et ne fais pas de ton cou un pont en émettant des fatwas dans les domaines religieux.
Maintenant lève-toi et pars. Dès lors que je viens de te donner ces conseils, ne gâche pas mon invocation, parce que je suis un homme soigneux envers moi-même et très précis en ce qui concerne mon temps »