
تقي زاده
Myanmar: les enfants rohingyas menacés de mort
Plus de 80 000 enfants rohingyas âgés de moins de cinq ans, qui habitent les zones à population majoritairement musulmane du Myanmar, sont menacés de mort à cause de la malnutrition et ont besoin de traitement urgent.
À ce propos, le numéro du 17 juillet du journal britannique The Guardiancite un rapport de l’agence des Nations unies, reposant sur une évaluation des villages dans l’État de Rakhine à l’ouest de la Birmanie, où quelque 75 000 musulmans rohingyas ont été victimes de la répression sanglante imposée par l’armée birmane.
Le rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) ajoute que dans certaines régions y compris dans le district de Mangdaw, la pénurie de nourriture est si grave que les foyers ne trouvent pas de quoi manger, toute une journée.
Le rapport onusien confirme l’aggravation de la situation alimentaire dans des zones déjà très vulnérables suite aux incidents sécuritaires et aux violences survenus fin 2016.
Le rapport précise que les responsables du Myanmar empêchent l’arrivée des responsables onusiens souhaitant enquêter sur les cas d’assassinat, de viol et de torture, pratiqués contre les musulmans rohingyas dans les régions précitées.
Prolongation de l’état d’urgence en Turquie
Le 17 juillet 2017, les parlementaires turcs ont adopté une nouvelle prolongation de l’état d’urgence pour trois mois.
La Turquie vit sous le régime de l’état d’urgence depuis bientôt un an ; c’est-à-dire depuis le 20 juillet 2016.
Il faut rappeler à cet égard que le Parti de la justice et du développement (AKP), celui du président Erdogan, dispose d’une large majorité au sein du Parlement.
Depuis l’entrée en vigueur de l’état d’urgence le 20 juillet 2016, plus de 50 000 personnes ont été arrêtées et 150 000 suspendues de leurs fonctions.
Conformément à un décret publié vendredi, 7 000 policiers, fonctionnaires et universitaires ont aussi été renvoyés la semaine dernière.
Selon le gouvernement turc, les purges sont indispensables face à la menace venant des partisans de Fethullah Gülen, celui qu’accuse Ankara d’être à l’origine du coup d’État manqué du 15 juillet 2016.
Source : Ouest France
Les Marocains réclament la fin de la répression
Les Marocains ont battu le pavé ce lundi matin à Rabat, capitale du Maroc, manière de réclamer la fin de la répression, les réformes et le rétablissement de la justice sociale dans leur pays.
A l'appel du mouvement populaire Hirak, les manifestants ont envahi les rues de Rabat afin d’exprimer leur solidarité avec les habitants de la ville d’al-Hoceima et d’autres localités situées dans le nord du pays.
Ils ont exigé la libération des personnes arrêtées à al-Hoceima pour avoir assisté aux manifestations du mouvement populaire pour « La liberté, la dignité et la justice sociale », Hirak (la mouvance).
Ils ont également réclamé des réformes, la rétablissement de la justice et la distribution équitable des richesses du pays.
La création du mouvement Hirak fait suite à la mort d’un poissonnier mort broyé dans une benne à ordures alors qu’il tentait de s’opposer à la destruction de sa marchandise.
Jugées les plus violentes depuis 2011, ces manifestations ont poussé le roi Mohammed VI à renoncer à certaines de ses prérogatives.
Trafic d’armes vers l’Égypte: 15 véhicules transportant d'armes détruits sur la frontière avec la Libye
L’armée de l’air égyptienne a bombardé et détruit 15 véhicules bondés d'armes et de munitions qui tentaient de pénétrer, depuis les frontières libyennes, dans le territoire égyptien, ont annoncé dimanche 16 juillet les sources militaires égyptiennes.
Il s’agit de la deuxième frappe menée depuis les trois dernières semaines par l’armée égyptienne pour contrer les tentatives d’infiltration en Égypte.
Le porte-parole de l’armée égyptienne a annoncé que celle-ci avait reçu des informations sur les tentatives d’infiltration de certains éléments criminels trafiquant d’armes, à partir des frontières ouest de la Libye vers l’Égypte.
«Suite à des informations sécuritaires, l'aviation égyptienne est intervenue et a su identifier en moins de 24 heures les cibles ennemies avant de frapper un convoi de 15 véhicules transportant des armes à la frontière égyptienne», ajoute la source.
Aucun détail n’a filtré sur les éventuelles pertes humaines.
L’esplanade des Mosquées rouvre mais les Palestiniens n'acceptent pas la présence accrue des forces israéliennes
La police israélienne affirme qu’il s’agit d’une question de sécurité. Mais ce trentenaire palestinien le voit comme un affront. « Nous n'accepterons pas d'entrer dans notre mosquée. C'est notre droit d'y aller quand on veut, sans obstacle. Donc, on refuse d'y aller maintenant. Ils ne nous laissent pas entrer sans être fouillés et c'est quelque chose que nous n'accepterons pas », s’emporte-t-il.
Rassemblés devant la porte, les protestataires bloquent les accès. Pour eux, ces portiques sont une atteinte au statut des lieux. « Si je rentre maintenant, à chaque fois, je devrais passer sous ce portique. Tout le temps. Et nous ne savons pas ce qu'il y aura ensuite. C'est la première étape de la part des juifs. La seconde, nous ne savons pas ce qu'elle sera », s’inquiète un autre.
D'un seul coup, la tension monte. Des slogans sont lancés. La police embarque l'un des protestataires. « C'est un combat pour Al Aqsa, dit cet homme. C'est eux ou nous. Mais si Dieu le veut, ce sera nous. » Après une journée de tensions, des heurts ont éclaté entre manifestants palestiniens et policiers israéliens. Les premiers ont tenté de rentrer dans l'enceinte de ce lieu saint en portant un cercueil. Selon la police, une personne a été arrêtée.
L'esplanade des Mosquées d'Al-Aqsa font partie des territoires occupés après 1967 et la communauté internationale conteste cette occupation israélienne.
Aucune prolongation des négociations sur le Brexit (Parlement européen)
L’Union européenne ne donnera à Londres aucun délai supplémentaire dans les négociations sur le Brexit, estime Antonio Tajani, président du Parlement européen.
Le président du Parlement européen Antonio Tajani a déclaré que l'Union européenne prévoyait de mener à bien les négociations de Brexit avant les élections européennes de 2019.
«Nous ne pouvons pas donner plus de temps pour les négociations. Nous allons les conclure avant les élections européennes de 2019», a déclaré M.Tajani dans une interview accordée au quotidien espagnol La Vanguardia, selon un rapport de l’AFP.
D'après lui, si Londres n'accorde pas aux trois millions de citoyens européens résidants sur le territoire britannique les mêmes droits qu'aux citoyens du Royaume-Uni, le Parlement européen votera contre cet accord. Le chef du Parlement a également ajouté qu'il considérait que la réalisation d'un accord avant la fin de l'année 2017 était une priorité pour Bruxelles.
Source: Sputnik
Le départ d'Assad n'est pas "un préalable à tout" (Macron)
Le président français Emmanuel Macron explique que l'éviction d'Assad n'est pas "un préalable à tout".
"Moi, je suis sur une position qui consiste à dire que je ne fais pas de la destitution de Bachar un préalable à tout, mais à chercher comment on peut reconstruire cette région en éradiquant le terrorisme. C'est une inflexion par rapport à mon prédécesseur", explique le président Emmanuel Macron dans un entretien exclusif avec le Journal du Dimanche (JDD).
Selon Mehr News citant l'agence de presse russe Tass, le président Macron a qualifié d'efficaces ses discussions avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Pour lui, ces entretiens favoriseraient le règlement de la crise syrienne.
"Je constate depuis la rencontre de Versailles que nous avançons sur ces deux sujets. Sur le terrain, la collaboration entre nos services sur ces sujets est totalement transformée. Faut-il pour autant rouvrir l'ambassade de France à Damas, fermée depuis six ans ? Serait-ce briser un tabou que de le décider ? On dit à l'Élysée que le sujet n'est pas à l'ordre du jour", précise Macron dans son entretien.
Zarif : « Trump contredit le texte et l’esprit de l’accord nucléaire »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’Iran n’avait jamais cherché à se doter de l’arme nucléaire.
Sur le plateau de la chaîne de télévision américaine CNN, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a critiqué l’administration américaine pour avoir violé la lettre et l’esprit du Plan global d’action conjoint :
« L’Iran a rempli sa part du contrat, ce qui est confirmé par l’Agence internationale de l’énergie atomique, mais ce n’est pas le cas des États-Unis. Ils n’ont pas honoré leurs engagements. À titre d’exemple, la Maison-Blanche a annoncé, il y a quelques jours, que Donald Trump avait profité de son déplacement à Hambourg pour décevoir les autorités des pays membres du G20 quant à la reprise des relations commerciales avec l’Iran. Cet acte constitue une violation de l’esprit et également du texte de l’accord nucléaire. »
Interrogé pour savoir si un Iran post-accord pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire, Mohammad Javad Zarif a répondu que l’Iran, au cours des négociations nucléaires et même avant ces négociations, avait souligné, à maintes reprises, qu’il n’entendait pas fabriquer l’arme nucléaire.
Il a ensuite rappelé comment l’Agence internationale de l’énergie atomique avait conclu que toute allégation sur une possible dimension militaire du programme nucléaire était de nature infondée :
« Je pense qu’il existe des parties qui tentent d’effrayer les autres. L’Iran était, lui-même, une victime des armements chimiques et il n’en a fabriqué aucun, bien qu’il en ait été capable. Les armements chimiques contredisent non seulement notre idéologie, mais en plus ils ne sont pas en mesure de renforcer notre sécurité. »
Interrogé sur la visite de Donald Trump en Arabie saoudite et le soutien plein et entier qu’il a apporté à Riyad, le chef de la diplomatie iranienne a qualifié cette politique d’« erronée » :
« On sait d’où viennent les terroristes. On sait de quel pays étaient venus les auteurs des attaques contre le World Trade Center. Aucun d’entre eux n’était Iranien. Les Iraniens n’étaient derrière aucune attaque terroriste qui a eu lieu après 2001. Je crois que l’idéologie que propage notre voisin, l’Arabie saoudite, est à l’origine de l’extrémisme et du fanatisme aveugle. C’est bien cette idéologie qui nourrit les éléments n’ayant aucun trait avec l’islam. Regardez le Front al-Nosra ! Regardez Daech ! Regardez al-Qaïda ! Aucun n’a de lien avec l’islam ni l’Iran. Ces terroristes ne sont alimentés pas seulement par cette idéologie, mais en plus par des fonds et des armes de ceux qui se croient les alliés des États-Unis. »
Répondant à la question de savoir pourquoi l’Iran soutient le gouvernement syrien, Mohammad Javad Zarif a expliqué que les politiques adoptées par Téhéran envers la Syrie, l’Afghanistan, l’Irak et d’autres pays de la région restaient immuables :
« Nous nous opposons fermement au terrorisme et à l’extrémisme et nous n’hésitons pas à voler au secours des pays qui sont en pleine lutte contre l’extrémisme et le terrorisme. Nous avons aidé les Afghans à lutter contre les Taliban et al-Qaïda. Nous avons aidé les Irakiens à repousser les terroristes de Daech, à Erbil aussi bien qu’à Bagdad et nous faisons la même chose en Syrie. »
Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite rappelé un plan en quatre points qu’il avait proposé quelques semaines après sa nomination, pour contribuer au règlement de la crise en Syrie :
« Le plan que j’ai proposé a servi plus tard de principe à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU. Il stipule l’instauration d’un cessez-le-feu, l’organisation d’un dialogue national, l’amendement de la Constitution et la mise en place d’un gouvernement national qui implique aussi les membres de l’actuel gouvernement. »
M. Zarif s’est attardé, dans une autre partie de son interview, sur la crise sévissant au Yémen, déplorant la façon dont les civils yéménites innocents étaient bombardés depuis deux ans par l’aviation saoudienne :
« Les Saoudiens comptaient gagner la guerre au Yémen en deux semaines, mais les bombardements se poursuivent depuis plus de deux ans. Nous nous opposons à cette guerre et nous avons mis en avant une initiative, dans l’espoir de pouvoir y mettre fin. »
Le haut diplomate iranien a, de même, réagi à l’article, récemment publié par le quotidien New York Times, selon lequel l’Iran « a mis l’Irak sous sa domination ».
« L’Iran fait toujours des choix corrects et il a prêté main-forte aux Irakiens, tout au contraire des pays ayant soutenu Saddam, Daech et d’autres groupes terroristes », a conclu Mohammad Javad Zarif.
Qods occupée : 4 Palestiniens blessés par les forces israéliennes
Ce 16 juillet, la ville noble de Qods a été encore une fois le témoin de la barbarie du régime israélien à l’encontre du peuple palestinien. 4 Palestiniens ont été blessés dans des attaques perpétrées par les forces d’occupation israéliennes sur l’esplanade jouxtant la porte des Lions (Bab al-Asbat) débouchant sur la mosquée al-Aqsa, a rapporté le Croissant-Rouge palestinien.
Selon des sources palestiniennes, les militaires israéliens ont reçu l’ordre d’arrêter le mufti de la ville d’al-Khalil (Hébron) pour incitation du peuple palestinien à la révolte.
À la porte des Lions, soit à l’endroit où l’attaque a eu lieu vendredi, la police contrôlait les cartes d’identité et les passeports.
Mais pour beaucoup, la fermeture de l’esplanade des Mosquées s’inscrit dans la politique de répression du régime israélien contre les musulmans. Mais il existe aussi une dimension plus large, car Qods n’est pas seulement l’apanage des musulmans. Il est également un lieu saint pour les chrétiens et une destination prisée par les touristes du monde entier.
Depuis vendredi dernier, jour où trois jeunes Palestiniens ont péri dans une opération, nous assistons à une spirale de violence entre Palestiniens et militaires israéliens dans les Territoires occupés.
Sergueï Lavrov : l’UE n’est plus « fiable »
Lors d’une conférence de presse à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères a expliqué que la Russie ne serait pas impliquée dans les négociations sur les conditions de la levée des sanctions et qu’elle ne négocierait pas avec les pays occidentaux. Mais nous leur rendrons la pareille, a-t-il déclaré.
« Je veux encore une fois confirmer que la Russie ne sera pas impliquée dans les négociations à propos des conditions de la levée des sanctions », a déclaré le ministre russe.
« Nous avons été obligés, comme vous le savez, de rendre la pareille et de commencer à relever les défis de développement de la Russie, compte tenu de la nécessité de se libérer de la dépendance de ceux qui se sont avérés être des partenaires peu fiables, et de ceux qui sont prêts à sacrifier leurs propres intérêts nationaux en faveur des enjeux géopolitiques », a-t-il ajouté.
Lavrov a souligné que les sanctions et la concurrence politico-économique déloyale ont joué un rôle extrêmement négatif pour la stabilité mondiale.
Dans un communiqué, il a estimé que les sanctions anti-russes de l’UE étaient le signe de la défaillance et de l’indifférence de l’Union envers les pays membres : « On ne peut plus considérer l’Union européenne comme un acteur indépendant sur la scène mondiale. »
« Le renouvellement des sanctions contre la Russie, qui est contraire aux intérêts des pays membres, illustre encore une fois la défaillance de ce système. Nul doute, ces sanctions sont un moyen de prouver l’union interne des membres... Je crains que vu les circonstances actuelles, on puisse compter sur l’UE comme un acteur indépendant et responsable », a-t-il poursuivi.
En 2014, après la destitution de l’ancien président ukrainien Viktor Yanukovych et la formation d’un gouvernement pro-occidental, des affrontements entre miliciens et forces gouvernementales à l’est de l’Ukraine ont abouti à l’annexion de la Crimée à la Russie.
Le référendum sur cette annexion du 16 mars 2014 pour dire « oui » à la Russie, n’a fait qu’aggraver le conflit et détériorer les relations de la Russie avec l’Ukraine et l’Occident. Ont suivi des sanctions anti-russes de la part des États-Unis et de l’UE.
Durant les trois dernières années, la question de l’Ukraine a été le prétexte à l’imposition de plusieurs paquets de sanctions contre les entreprises et les autorités russes. En représailles, la Russie a bloqué les importations de produits agricoles et alimentaires en provenance des auteurs des sanctions.