تقي زاده

تقي زاده

Les forces de l'armée sioniste ont pris d'assaut jeudi l'hôpital Nasser à Khan Younès, créant un climat de peur parmi les déplacés et les patients palestiniens dans le complexe médical. 

Les forces israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où trouvent refuge des centaines de Palestiniens déplacés ainsi que des malades et des blessés.

Les médias locaux ont rapporté que les Palestiniens avaient été attaqués à l'intérieur et à l'extérieur de l'établissement jeudi 15 février.

Les troupes israéliennes ont ouvert le feu après avoir ordonné aux Palestiniens d'évacuer l’hôpital. Selon les autorités sanitaires de Gaza, certains des Palestiniens qui se trouvaient à l'intérieur, ont été chassés par les troupes du régime sioniste.

 

Les habitants de Saada, au nord-ouest du Yémen, sont encore une fois descendus dans la rue en soutien au peuple de Gaza. Les manifestants ont exprimé leur solidarité avec la nation palestinienne.

Les citoyens yéménites ont assisté ce vendredi 16 février à un grand rassemblement dans la province de Saada, située dans le nord-ouest du Yémen. Les manifestants clamaient : « Nous serons aux côtés du peuple de Gaza jusqu'à la victoire. »

 Au cours de leur défilé, les citoyens yéménites ont à nouveau exprimé leur soutien à la nation palestinienne en scandant des slogans antisionistes et antiaméricains.

Deux militaires de l'armée israélienne ont été tués lors des affrontements avec les combattants de la Résistance dans la ville de Khan Younès au cours des dernières 24 heures.

« En moins de 24 heures, deux militaires israéliens ont été tués et 15 parachutistes blessés lors des combats à l'ouest de Khan Younès, située dans le sud de la bande de Gaza », a-t-on appris des mêmes sources.

L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué que Noam Cheva, 20 ans et membre du 202e bataillon de la brigade parachutiste, a été tué dans le sud de Gaza.

 

Une base militaire américaine à Deir ez-Zor, à l’est de la Syrie, a été prise pour cible par une attaque de missile. 

Une base militaire dans la province de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, où sont stationnées les troupes américaines et leurs milices alliés, a été prise pour cible par une attaque de missile.

Les analystes estiment que la récente attaque s'inscrit dans le cadre des opérations de représailles de la Résistance contre les troupes américaines déployées dans la région. Pour eux, l'attaque est aussi une riposte au soutien sans réserve apporté par l'administration américaine aux agressions barbares de l’armée israélienne à l'encontre de la population de Gaza.

 

L'Irlande a promis un financement de 20 millions d'euros pour l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après que les États-Unis et leurs alliés ont suspendu leur aide à l'agence sur la base des allégations infondées d'Israël.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, a rencontré jeudi à Dublin le chef de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, et annoncé que l'Irlande soutiendrait l'UNRWA à hauteur de plus de 20 millions d'euros.

« Aujourd'hui, j'ai annoncé une aide de 20 millions d'euros à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui fournit des soins de santé et d'autres services à ceux qui en ont besoin, et j'ai exhorté les pays qui ont suspendu leur financement à reprendre et à accroître leur soutien à l'agence », a-t-il déclaré dans un communiqué publié à l'issue de sa rencontre avec Philippe Lazzarini à Dublin.

Par Ivan Kesic

En début du mois et à l’occasion de la commémoration du 45e anniversaire de la Révolution islamique, les dirigeants iraniens ont annoncé des avancées majeures dans le programme nucléaire pacifique du pays qui est déjà en plein essor. Ces nouvelles réalisations sont la construction d’une grande centrale nucléaire ainsi que celle d’un réacteur de recherche.

Le 1er février, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a commencé les travaux de construction d'une nouvelle centrale nucléaire « Iran-Hormoz » près du village de Gerdu et de la ville de Bandar Sirik, dans la province côtière d'Hormozgan, dans le sud du pays.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a inauguré le projet par vidéoconférence, soulignant que le projet était « beaucoup plus grand » que la centrale nucléaire de 1 000 MW de Bouchehr-1, achevée par la Russie.

Le directeur de l'OIEA, Mohammad Eslami qui a assisté à la cérémonie, a déclaré que la centrale était conçue pour avoir une capacité de production d'électricité de 5 000 MW et qu’elle comprendrait quatre unités de 1 250 MW.

Il a qualifié la centrale Iran-Hormoz de « super projet » et a déclaré qu'elle serait construite avec un investissement de 15 milliards de dollars, soulignant l'objectif d'installer 20 000 MW de capacité de production d'énergie nucléaire à travers le pays d'ici 2041.

Quatre jours plus tard, Eslami a également annoncé que l'Iran avait commencé à construire un réacteur de recherche nucléaire local dans la ville centrale d'Ispahan, en faisant couler du béton pour les fondations du réacteur.

Selon le chef de l'OIEA, le réacteur de 10 MW est en cours de construction pour créer une puissante source de neutrons avec un flux de neutrons élevé pour diverses applications.

Il a expliqué que le processus de conception et de construction de réacteurs nucléaires nécessite des études détaillées, une préparation et des conceptions d'équipements, et que les plans pour le nouveau réacteur d'Ispahan ont commencé l'année dernière.

Un fait intéressant est qu’avant la Révolution islamique, l’Iran disposait de réacteurs de recherche, qu’elle prévoyait une capacité de production nucléaire de 20 000 MW, mais que cela n’a été mis en œuvre qu’après 1979.

Programme nucléaire avant 1979

Le début du programme nucléaire iranien remonte aux années 1950, lorsqu'un accord de coopération a été conclu avec les États-Unis, qui ont loué plusieurs kilogrammes d'uranium faiblement enrichi à des fins de recherche.

Une décennie plus tard, Washington a vendu à l’Iran un réacteur nucléaire de recherche de 5 MW, installé à Téhéran, et lui a fourni de l’uranium hautement enrichi comme combustible.

Au cours des années 1970, l'intérêt de l'Iran pour les centrales nucléaires s'est accru, ce que la France, l'Allemagne et d'autres pays occidentaux considéraient comme une opportunité commerciale lucrative.

Le plan à long terme du régime de l’époque était de verser des dizaines de milliards de dollars aux pays occidentaux pour la construction de vingt centrales nucléaires, dans le but de stabiliser les exportations de pétrole.

La France envisageait également de construire la centrale nucléaire de Darkhovin et les installations du centre de recherche à Ispahan afin de former le personnel du réacteur de Bouchehr.

Après le renversement du régime dictatorial et la création de la République islamique en 1979, il s'est avéré que la dépendance de l'Iran à l'égard de la technologie nucléaire étrangère était de près de cent pour cent.

L'Allemagne a refusé de poursuivre la construction de la centrale électrique de Bouchehr ; la France a refusé de construire la centrale électrique de Darkhovin et d'envoyer du combustible déjà payé et, le réacteur de recherche de Téhéran a manqué de combustible américain.

Les deux pays européens ont donné diverses excuses boiteuses pour mettre fin à leur coopération, mais la véritable raison était la pression politique de Washington.

On doit se tenir debout

Malgré les tentatives visant à isoler la République islamique d’Iran dans le domaine technologique, elle a réalisé de nouvelles percées au lendemain de la Révolution islamique de 1979, en s’appuyant sur ses propres capacités.

Bien que de nouveaux accords de coopération aient été conclus avec la Chine et la Russie après 1979, ces accords n’ont pas non plus été mis en oeuvre à cause des pressions de Washington.

La Chine a accepté de fournir quatre petits réacteurs nucléaires de recherche au centre d'Ispahan mais s'est retirée du projet de construction de la centrale de Darkhovin.

L'achèvement par la Russie de la centrale nucléaire semi-fonctionnelle de Bouchehr s'est poursuivi avec plusieurs années de retard pour les raisons évoquées ci-dessus.​

L'Iran d'aujourd'hui a surmonté tous les obstacles et est autonome dans la construction des centrales nucléaires et des réacteurs de recherche et, il exploite et enrichit l'uranium à l'aide de centrifugeuses avancées.

De nombreux autres pays de la région ont commencé à construire des centrales nucléaires ces dernières années en utilisant des technologies étrangères importées, ce qui leur a coûté des dizaines de milliards de dollars.

Selon les experts, la capacité de la construction de centrales nucléaires aidera l'Iran à diversifier ses sources d'énergie, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à améliorer encore les technologies existantes.

Ivan Kesic est un journaliste et chercheur indépendant.

Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la Journée des Invalides de guerre, Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a évoqué les derniers événements de la région, dont la guerre génocidaire d’Israël dans la bande de Gaza. Il a également souligné que le statut, dont se réjouit actuellement l’Axe de la Résistance, est un acquis de la Révolution islamique d’Iran qui a célébré ces derniers jours son 45e anniversaire.

Soulignant que « notre responsabilité est de préserver les acquis des martyrs et des vétérans de guerre », le secrétaire général du Hezbollah a déclaré que le régime israélien était impliqué dans la catastrophe humaine en Palestine et en particulier à Gaza.

À cet égard, il a affirmé : « Cela fait 130 jours que nous sommes témoins d’atrocités et de meurtres contre des enfants et des adultes, des hommes et des femmes ; depuis 130 jours, nous assistons à une résistance épique sans précédent dont font preuve les Gazaouis, mais aussi à la défaite honteuse des sionistes qui y répondent par des attaques brutales. »

Et lui de poursuivre que l’ennemi sioniste, ayant subi un échec cuisant, n’a rien fait d’autre que de se venger brutalement des civils et des innocents alors que les combattants de la Résistance ont marqué une véritable épopée.

Selon Nasrallah, les événements de Gaza devraient éveiller la conscience des nations qui devraient se sentir responsables face à ces attaques et à ce désastre humain. Il a noté que les intérêts nationaux des Palestiniens et des peuples de la région résidaient dans la défaite du régime israélien ;« l’ouverture du front libanais face aux envahisseurs a avant tout servi nos intérêts nationaux car, cela a empêché la victoire de l’ennemi sioniste », a-t-il déclaré.

Évoquant la puissance dissuasive de la Résistance libanaise, il a indiqué : « le front du sud du Liban est le front de pression, de soutien et de participation à la défaite d’Israël et à son affaiblissement au point qu’il accepte de cesser ses attaques sur Gaza ».

Et d’ajouter : « Nous leur disons de continuer à nous faire peur autant qu’ils le souhaitent, car ces actions, même le déclenchement d’une guerre contre nous, ne nous affecteront jamais et ne vont pas contenir nos opérations. »

Nasrallah a déclaré : « Israël est en crise et n’est pas en mesure d’imposer des conditions. J’appelle donc les responsables du Liban à imposer davantage de conditions à la résolution 1701, d’autant plus que le Liban est en position de force. »

Et lui de faire noter qu’il faut être conscient de la guerre psychologique menée par l’ennemi et des rumeurs sur les réseaux sociaux visant à semer la peur parmi la population et à influencer sa volonté et sa position.

« Nous suivons tous les événements de la région », a-t-il affirmé avant de lancer que la guerre dans le sud du Liban cessera lorsque les attaques contre Gaza auront pris fin. « Nous terminerons ce que nous avons à faire dans le sud tout comme le ministre de la Guerre de l’ennemi qui a déclaré qu’il poursuivrait et achèverait son travail dans le sud », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.

« Chaque fois que l’ennemi entrera en action, nous agirons à notre tour dans le cadre de nos règles, et notre réponse sera proportionnelle, efficace et efficiente », a-t-il mis en garde. « Si l’ennemi, ajoute-t-il, met à exécution ses menaces contre nous, il devra savoir que les cent mille personnes qui ont quitté le nord ne reviendront jamais. » Nasrallah a précisé: « Si le régime sioniste veut concrétiser ses menaces contre le Sud libanais, il doit savoir que, pas 200 000 colons, mais 2 000 000 de sionistes seront mis à l'errance. »

« Je dis à quiconque nous menace d’étendre la guerre que nous étendrons nous aussi nos actions ; quiconque qui pense un instant que la Résistance libanaise ressentira de la peur même pendant un instant, se trompe », a-t-il dit avant de conclure que la Résistance est plus confiante et plus déterminée que par le passé face à l’ennemi à tous les niveaux.

 

En réunion avec le ministre iranien des Affaires étrangères, le chef du bureau politique du mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a souligné que tout accord devrait inclure un cessez-le-feu et le retrait de l’armée israélienne de Gaza et de nouvelles conditions sur l’échange des prisonniers.

Hossein Amir-Abdollahian, chef de la diplomatie iranienne, a rencontré mardi soir 13 février, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique palestinienne, Hamas, a rapporté Fars News.

Les deux parties ont passé en revue les derniers développements politiques concernant la guerre contre Gaza et abordé les efforts diplomatiques de l’Iran visant à mettre fin au massacre du peuple palestinien et à instaurer ses droits, a fait savoir le communiqué du Hamas publié à l’issue de la rencontre.

Amir-Abdollahian et Haniyeh ont souligné les mesures à prendre pour mettre fin aux crimes commis par le régime israélien et à son agression contre la bande de Gaza où l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire est une nécessité absolue.

Haniyeh insiste sur le fait que tout accord devrait inclure un cessez-le-feu et le retrait de l’armée israélienne de Gaza ainsi que sur la conclusion d’un nouvel accord sur l’échange de prisonniers. Il a également affirmé que l’instauration des droits du peuple palestinien et la fin de l’occupation étaient le principe fondamental de la stabilité de la région.

Les propos interviennent alors qu’un haut responsable égyptien a déclaré que les médiateurs dans les négociations entre Israël et le Hamas avaient réalisé des progrès relativement significatifs avant la réunion prévue des représentants du Qatar, des États-Unis et d’Israël au Caire.

À rappeler que le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé hier à Doha, capitale du Qatar, où il a rencontré l’émir du Qatar ainsi que son homologue qatari. La visite, troisième destination de sa tournée régionale, s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques continus et intensifs de l’Iran au cours des quatre derniers mois en faveur du peuple opprimé dans la bande de Gaza où plus de 27 000 personnes ont été tuées depuis le début de l’invasion israélienne le 7 octobre.

 

L’Afrique du Sud a soumis une « requête urgente » auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant le projet d’invasion terrestre du régime israélien contre la ville de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, appelant la CIJ à intervenir pour protéger les droits des Palestiniens.

Dans un communiqué publié mardi 13 février, le gouvernement sud-africain a appelé de toute urgence la CIJ à évaluer la récente déclaration de Tel-Aviv pour étendre ses opérations militaires à Rafah, dernier refuge des déplacés de Gaza.

« C’est gravement préoccupant que l’offensive militaire sans précédent contre Rafah, annoncée par Israël, ait déjà entraîné de nouveaux meurtres, dégâts et destructions à grande échelle », indique le communiqué.

« Cela constituerait une violation grave et irréparable de la Convention sur le génocide et de l’ordonnance du 26 janvier 2024 de la Cour », ajoute le communiqué.

Le mois dernier, la CIJ a ordonné au régime sioniste de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher ses troupes de commettre un génocide contre les Palestiniens à Gaza, dans le cadre d’une requête intentée par l’Afrique du Sud.

Le régime israélien a également reçu l’ordre de garantir immédiatement que les Palestiniens aient accès aux services de base et à l’aide humanitaire.

Dans un jugement historique, la CIJ a déterminé qu’il était « plausible » que le régime sioniste ait commis des actes violant la Convention sur le génocide.

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont de nouveau mené des frappes aériennes conjointes sur le Yémen alors que le pays se dit prêt à se battre au cas d’une éventuelle incursion terrestre.

Des frappes aériennes ont visé mardi 13 février des zones au district de Tuhayta dans le gouvernorat occidental d’al-Hudaydah.

Aucune information n’a été disponible dans l’immédiat sur l’ampleur des dégâts ou sur le nombre des victimes éventuelles.

Les frappes de mardi ont eu lieu après que des avions militaires américains et britanniques ont frappé jeudi et vendredi au moins 10 cibles dans les zones contrôlées par Ansarallah.